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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Compte-moi parmi eux 😉 Pour en revenir au contre-la-montre, même Kopecky est tombée…
  2. Déjà trois chutes dans le contre-la-montre féminin, plus ou moins le même genre de chute que la mienne dimanche dernier sur le Nürburgring : chaussée humide, virage serré, roue qui dérape et boum. Consigne obligatoire pour les suivant(e)s : certains virages doivent être passés vraiment au pas…
  3. Il s'est enterré pour quelques semaines dans un coin d'Ardenne sans connexion internet, si ma mémoire est bonne.
  4. N'ayant jamais utilisé de freins à disques mécaniques, je ne pourrai pas trop t'aider là-dessus. Ceci dit, a priori, je ne vois pas ce qui empêcherait de passer du mécanique à l'hydraulique ou vice versa sur un vélo équipé au départ de l'un ou l'autre système. Mais à part les disques et peut-être les plaquettes, ça implique au minimum de changer l'entièreté du dispositif de freinage, du levier à l'étrier, donc ça risque d'être onéreux. Et encore plus si le changement de vitesses est inclus dans les leviers de freins… D'ailleurs, est-ce que c'est proposé dans le commerce, des groupes route à freinage à disques mécanique ? Je suis curieux de le savoir. J'ai connu des patins bruyants sous la pluie, mais ce n'était pas aussi systématique qu'avec des disques. Ceci dit, sous la pluie, je préfère un freinage bruyant et efficace à un freinage silencieux et moins efficace, et les freins à disque (y compris mécaniques) restent efficaces par temps humide. Les petits bruits parasites étaient assez fréquents chez les premiers modèles de vélos à freins à disques route. Depuis on a clairement fait beaucoup de progrès sur ce point (du fait des axes traversants, surtout). Des voiles consécutifs aux freinages sont assez fréquents mais restent normalement suffisamment légers pour ne pas gêner ni provoquer de bruits. Quand on a un voile plus prononcé, c'est généralement pour une cause différente, extérieure au freinage, par exemple un choc. Pour ma part, mon seul disque voilé de façon conséquente était dû à une trottinette électrique qui m'avait heurté par derrière… Edit : j'imagine qu'un des intérêts du freinage à disque mécanique est de permettre le transfert d'un ancien groupe mécanique (moins les étriers, bien sûr) d'un vieux cadre à patins vers un cadre neuf prévu pour freins à disque. A priori, pourquoi pas, mais il faudra vérifier que le mariage du vieux groupe avec les nouveaux étriers à disque fonctionne correctement…
  5. Selon ma petite expérience de ces systèmes (freins à disques mécaniques exceptés, je n'en ai jamais eu) : — puissance généralement supérieure des freins à disque, d'autant plus élevée que le diamètre des disques est grand (évidemment), et particulièrement par temps humide ; mais la grosse différence n'est pas tant la puissance que la progressivité du freinage ; revenir aux patins est difficile quand on a fait l'expérience du « toucher » de freinage à disques… — le freinage à disques est normalement silencieux par temps sec ; s'il est bruyant, il est probable que le disque et les plaquettes aient été contaminés par l'une ou l'autre substance grasse —> nettoyage, voire remplacement des plaquettes dans les cas extrêmes ; — les bruits hors freinage proviennent de l'un ou l'autre dysfonctionnement (disque voilé, étrier mal centré, pistons grippés, etc.) à rectifier le cas échéant ; — le bruit est presque inévitable lors des freinages par temps humide, mais certaines plaquettes sont plus bruyantes alors que d'autres (plaquettes métalliques plus bruyantes que semi-métalliques et organiques) ; les plaquettes SwissStop disc 15 RS (organiques) que j'utilise sont remarquablement silencieuses, parfois même sous la pluie (pas toujours). — un vélo conçu pour les disques ne l'est pas pour les patins et vice versa, les contraintes mécaniques liées freinage sont entièrement différentes et cela rejaillit sur la nature et structure du cadre, de la fourche, du moyeu… Par contre, j'ai vu une fois un VTT à disque à l'avant et à patins à l'arrière…
  6. Je ne sais pas avec certitude ce que j'ai aux adducteurs, c'est l'échographie qui le dira. Quoi que ce soit, le seul traitement possible va être le repos de cette zone musculaire, il faut absolument éviter toute activité douloureuse à cet endroit, jusqu'à guérison. J'ai pu vérifier (en poursuivant l'épreuve sur le Nürburgring après ma chute) que pédaler ne me fait pas mal, en effet. Pas plus que de monter et descendre des escaliers, d'ailleurs. Mais pédaler sur un circuit fermé ou en campagne n'est pas la même chose que de pédaler en agglomération : pour commencer, tu dois souvent mettre pied à terre, mais c'est encore un moindre mal. Mais surtout, tu dois assez fréquemment jouer à l'équilibriste, zigzaguer entre des voitures à l'arrêt, éviter des obstacles imprévus, sauter des trottoirs en urgence, etc. et c'est justement là que les adducteurs risquent d'être sollicités. Sans même parler du risque accru de… chute.
  7. Je reviens de chez le médecin. Ça va être à peu près le même tarif pour moi qu'alors pour toi. D'après lui, selon toutes probabilités, les adducteurs ont été carrément endommagés par la forte contraction instinctive lors de la chute. Élongation, déchirure ligamentaire, on ne sait pas encore le type de lésion, je dois prendre rendez-vous pour une échographie afin d'être fixé avec précision. Mais de toutes façons, je dois solliciter ce groupe musculaire le moins possible pendant au moins trois semaines avant d'espérer une amélioration significative. Il y aura peut-être même besoin d'une rééducation ensuite via kinésithérapie, mais elle ne pourra de toutes façons pas avoir lieu avant ces trois semaines… En attendant, je vais devoir continuer à marcher très lentement, sans faire le moindre pas de travers. Les adducteurs ne sont pas sollicités ou très peu en vélo, mais bien à la marche, pour stabiliser les jambes. Il m'aura fallu cet accident pour en prendre conscience. Je peux par contre faire du vélo, si je trouve un moyen de monter et descendre de la bécane sans avoir mal à chaque fois… et en croisant les doigts (au figuré, hein!) pour éviter tout problème genre écart brusque pour éviter un piéton ou une voiture. Pas évident quand on vit en ville… L'idéal serait le vélo d'appartement, sauf que je n'en ai pas. Décidément, 2024 aura été une année de m… jusqu'au bout pour moi !
  8. La plaie oui, par contre le problème au niveau des adducteurs persiste et donc m'inquiète. Si c'était vraiment une contracture, elle devrait s'améliorer assez rapidement avec le repos, il me semble, or ce n'est pas le cas, j'ai même l'impression que cela s'aggrave. Je consulte le médecin tout à l'heure pour cela.
  9. C'est ce type de pansement que le gars qui m'avait soigné sur place avait appliqué sur ma plaie principale, cette « pizza » à la cuisse. Mais j'ai dû bien sûr retirer ce pansement avant de prendre ma douche sitôt rentré à l'hôtel. Je me suis fait ensuite un pansement de fortune à l'aide de la pharmacie de l'hôtel où je me trouve (merci à eux). Ça semble efficace, je n'ai pas mal tant que rien ne touche l'endroit du pansement (vive les bermudas amples !). Sitôt rentré à Bruxelles (normalement cet après-midi), je fonce à la pharmacie pour renouveler tout cela avec un pansement du genre de celui d'hier. Je n'ai pas prévu de consulter un médecin a priori. Ma décision à ce sujet dépendra de l'état de cette blessure ce soir, à la prochaine douche…
  10. La nuit a été pénible avec les plaies qui m'ont souvent réveillé dès que je me retrouvais dans une mauvaise position, mais ce matin ça va globalement mieux qu'hier soir, notamment cette contracture aux adducteurs qui s'est un peu calmée. Mais je dois marcher avec pas mal de précautions, et surtout ne jamais faire de pas de côté !
  11. Un message rassurant de l'organisation : « Seule la légère pluie tombée le matin a provoqué quelques chutes.Grâce aux secouristes, tout cela a été bien géré", raconte Hanns-Martin Fraas, » https://radamring.de/en/rad-am-ring-a-celebration-of-cycling/ « Légère » pluie… Pas longue, mais franchement intense, quand même ! Il faut dire que vu la taille du circuit, certains endroits n'ont peut-être eu qu'une légère bruine. Moi, en tout cas, j'ai eu droit à une pluie de cordes. Et dire que pendant toute la semaine il a fait beau… 😼 Je commence à me demander si le schtroumpf n'est pas aussi en vacances dans l'Eifel ce week-end…
  12. 102 km au total pour moi aujourd'hui, dont 83 environ sur le circuit nord (Nordschleife) du Nürburgring, dans l'Eifel allemand, soit 4 tours de ce circuit gigantesque présentant une dénivéllation de presque 500 m en un seul tour de 20,8 km. Pour les détails, voir ce lien : L'année dernière, j'avais effectué six tours de circuit (la Nordschleife plus le circuit F1 d'environ 4 km) pour une épreuve cyclosportive de 150 km, mais cette année, vu ma forme insuffisante de cette année, j'ai préféré opter pour la variante cyclotouriste du dimanche matin : autant de tours de la Norschleife que l'on souhaite, entre 7 h et 13 h maxi, sans chrono et sans classement. Je me suis donc contenté de quatre tours, en grande partie à cause d'une chute dans le troisième tour dans un virage serré à gauche en descente (secteur dit « Wehrseifen »). Le deuxième tour s'était déroulé sous la pluie, qui s'est transformé en déluge même un court moment avant que le temps sec revienne. Au troisième tour, la chaussée séchait vite mais était trempée par endroits.. Dans ce virage à gauche, un autre cycliste devant moi que je voulais passer sur la gauche s'est légèrement déporté vers moi, ce qui m'a conduit à m'incliner plus que prévu. Malheureusement pour moi, le tarmac était encore humide à cet endroit, et ma roue arrière s'est dérobée : boum ! L'espace d'un instant, j'ai revécu la chute quasi identique que j'avais faite il y a deux ans en Belgique, dans des circonstances semblables (chaussée détrempée, virage serré), et qui m'avait valu des côtes cassées… Mais cette fois je me suis relevé presque tout de suite, avec rien de cassé et finalement sans trop de dégâts pour moi : une belle pizza sur la cuisse gauche (bizarrement le cuissard est resté intact), une autre plus petite au-dessous du coude gauche, quelques plaies superficielles à l'avant-bras et à la main gauches: le gant et la veste de pluie, qui ont de légères déchirures, ont pris à ma place. La tête n'a rien eu, mais je ne sais pas si c'est dû au casque ni même si ce dernier a tapé le sol. Il semble intact lui aussi, mais par précaution je vais le changer assez vite. Par contre un cycliste âgé est tombé juste derrière moi, sans doute pour m'éviter par réflexe. Lui a été plus sérieusement atteint : des plaies un peu partout, dont une profonde au genou et une autre, plus superficielle, au front. Rien de cassé pour lui non plus, d'après ses dires, et il est resté conscient, mais il était clairement choqué et n'était pas en état de se mettre debout. D'autres cyclistes se sont spontanément arrêtés, et nous l'avons aidé à s'asseoir sur le bas-côté en attendant les secours. Une cycliste a appelé le numéro d'urgence, et quelqu'un est très vite venu avec un véhicule de premiers secours. Il y avait eu déjà plusieurs chutes ce matin pendant la drache, et les services de secours étaient donc sur le pied de guerre. Le jeune homme a désinfecté mes plaies, m'a demandé si je me sentais assez bien pour repartir. J'ai dit oui, et je suis remonté sur mon vélo, pendant qu'il restait avec l'autre cycliste en attente d'une ambulance pour l'évacuer. Avant de repartir, j'ai fait le point sur le vélo, bien sûr : apparemment intact, à part la guidoline amochée (côté gauche bien sûr), le capteur de cadence hors service et une « tonche » visible sur la pédale gauche. C'est en fait le serrage micrométrique de ma chaussure gauche qui semblait avoir le plus pris (façon Van der Poel aux derniers mondiaux), mais j'ai pu le remettre en place et il est encore effectif, (contrairement au capteur). J'ai donc terminé ce tour, ce qui m'a confirmé que le vélo n'avait pas de dommages importants visibles ou sensibles. J'ai hésité puis j'en ai effectué un autre, essentiellement pour avoir la certitude, en repassant à l'endroit de la chute, que le cycliste tombé derrière moi avait bien été pris en charge, ce qui s'est avéré le cas. Mais après cela, j'ai préféré mettre la flèche, alors que j'avais a priori prévu cinq tours. Qui plus est, outre les plaies déjà mentionnées, je me suis vite aperçu que j'avais une très forte contracture aux adducteurs de la jambe gauche. Sans doute une réaction spontanée de ces muscles lors de la chute. Ça ne me gêne pas pour pédaler, mais par contre monter et descendre de vélo est devenu pénible, et le moindre écart ou soubresaut est douloureux. Je suis assez vite rentré à mon hôtel (à 4 km du circuit). On va voir comme l'organisme va réagir demain matin… Les lendemains de chute sont parfois plus douloureux encore que la chute elle-même. J'espère avoir des nouvelles du cycliste tombé avec moi via l'organisation. Le jeune homme qui nous avait porté secours m'avait dit (en anglais, me débrouillant très mal en allemand) qu'il y avait eu d'autres chutes, donc une cycliste qui aurait eu le crâne blessé par un objet lui traversant le casque…
  13. Pas dans le Ventoux puisque je ne l'ai jamais grimpé, et jusqu'à présent je ne l'ai jamais fait pour boire (ça ne m'est jamais venu à l'idée de lâcher le guidon pour ça, ce ne serait utile que s'il fallait dévisser le bouchon ce que je n'ai jamais eu à faire en cours de sortie). Mais oui, il m'arrive de lâcher le guidon des deux mains dans l'ascension d'un col, par exemple pour enlever ou mettre un coupe-vent. De façon générale, grimper un passage pentu sans les mains est un exercice d'équilibre que j'aime bien faire de temps en temps, sur 100 ou 200 m, et sur un petit braquet, puisqu'avoir une haute cadence de pédalage aide beaucoup à stabiliser l'ensemble cycliste-vélo, et Pogacar moulinait très vite dans la roue de Vingegaard. Par contre, il vaut mieux être très lucide pour faire ce truc dans la roue de quelqu'un, et donc il ne faut pas être épuisé. De cette petite acrobatie, on peut certainement en déduire que Pogacar était particulièrement à l'aise…
  14. J'ai suivi la course du début à la fin de ma chambre d'hôtel dans l'Eifel allemand, où je passe trois jours de vélo et de marche à pied. Mine de rien, celui qui m'a le plus impressionné aujourd'hui, c'est Jasper Stuyven. Dans une étape qui ne lui correspondait absolument pas, il est revenu sur le groupe de tête, avec certes entre autres Geniets et Johannessen, mais en accomplissant le plus gros du boulot, et ce faisant a bouché un trou de plusieurs minutes sur l'échappée du jour. Laquelle comprenait des grimpeurs de la trempe de Mas, Carapaz et Bardet ! Et il n'a craqué que dans la dernière ascension. On voyait qu'il en avait envie de cette étape, contre toute logique ! Un jour, sans doute, ça va passer pour lui.
  15. Pogacar est né en septembre 98 (Wikipedia is my friend), donc il a en fait 25 ans révolus et va bientôt en avoir 26. L'année dernière il était meilleur jeune du Tour, mais il est maintenant « trop vieux » pour ça. 🙂 Vingegaard est né en décembre 1996, Evenepoel en janvier 2000. Ils sont nés à trois ans d'intervalle à peine, on peut donc les considérer de la même génération de cyclistes.
  16. Comme souvent, ce qui paraît routinier et ordinaire aux gens « de souche » peut être particulièrement exotique et attrayant aux étrangers venus de loin. 😉
  17. 76 km aujourd'hui, par un temps enfin estival (25° maxi), et même, extraordinaire, sans vent excessif 🙂 Je suis allé faire passer mes roues du côté du sud-ouest de Bruxelles cette fois, dans les communes de Beersel, Hal et Braine-le-Château, la région la plus vallonnée des abords de la capitale belge. Entre autres ces deux côtes voisines mais bien différentes, l'une très longue (pour la région) et jamais très pentue, l'autre bien plus courte et présentant un passage très raide : https://climbfinder.com/fr/montees/krekelenberg-trompstraat https://climbfinder.com/fr/montees/avenue-du-beau-sejour-wauthier-braine Passage ensuite par le quartier du Herisemmolen, à Alsemberg (Beersel), où se trouvait jadis un moulin servant à la production industrielle de papier. J'adore ce genre de quartier pittoresque typique du nord de la Belgique, avec ses maisons larges et basses en brique rouge, même si, je suppose, les ouvriers qui y logeaient et y travaillaient ne devaient pas éprouver cet attirance. Aujourd'hui y résident l'un ou l'autre agriculteur et des personnes visiblement très aisées. Edit : apparemment le moulin à eau est toujours bien là et aurait été remis en service après une longue période d'abandon. L'ensemble des installations papetières proprement dit a été reconverti en musée. L'ensemble du site est classé. https://fr.herisem.be/ J'ai pu en faire deux photos regardables, les autres étant malheureusement ratées : Le Molenbeek, littéralement « ruisseau du moulin »passe sous certaines habitations. La rue principale du quartier…
  18. Régime « nettoyage à sec » pour le vélo, forcément. C'est plus long qu'avec le jet d''eau, mais avec de la patience (et un bon nombre de chiffons), ça se fait. Un support pliable et une caisse à outils spécifique, me permettent de me contenter d'un espace de stockage et bricolage discret d'à peu près 5 m^2.
  19. Je roule sur route, et j'ai longtemps utilisé des pédales et chaussures de route mais j'ai changé de religion et j'apprécie fortement les pédales à double face et les cales noyées dans la semelle depuis que j'habite au deuxième étage d'un immeuble sans ascenseur avec le vélo dans l'appartement ; je vis en agglomération, ce qui signifie arrêts, déchaussages et rechaussages fréquents aux différents feux et croisements à chaque début et fin de sortie ; lors des quelques arrêts en cours de route, c'est justement sur des routes et des bas-côtés tellement crades (merci les routes et le climat belges) qu'il vaut mieux avoir des pédales «débourrantes» comme les Time Atac quand on rechausse ; on ne risque pas de séance involontaire de patinage plus ou moins artistique à l'intérieur d'un café au beau carrelage bien lisse :-))
  20. À ce sujet, une question : le déraillement se produit-il immédiatement lors du passage d'un pignon inférieur au plus grand pignon, ou se produit-il plus tard ? Le deuxième cas me ferait penser à un voile. le premier à l'usure du plateau. J'ai eu un problème similaire il y a quelques années : la chaîne qui sautait parfois du plateau médian de mon triple lors d'un changement de pignon (pas forcément un grand, d'ailleurs !), ce que j'ai réglé en changeant le plateau médian, qui était très usé.
  21. Peut-être donc que le pédalier est trop déporté vers l'extérieur, et qu'il faudra changer l'axe, voire le boitier ou carrément le pédalier (selon le type) pour un autre modèle avec axe plus court, pour avoir une ligne de chaîne plus correcte. Je suppose que pour un mono-plateau combiné avec une cassette 12 pignons, l'idéal est atteint lorsque que le plateau est parfaitement aligné avec le milieu des 6 et 7e pignons. Le cas échéant, régler tout ça en rase campagne risque d'être problématique, comme tu l'imagines bien 😕 Mais même une mauvaise ligne de chaîne n'est pas censée provoquer un déraillement aussi facilement… C'est ça qui me fait penser, soit à un voilage, soit à un plateau très usé, ce qui va généralement de pair avec une chaîne très usée, justement. Au point que certaines dents seraient «rabotées» par l'usure et favoriseraient le déraillement lorsque la chaîne est tordue. Ces deux hypothèses, voilage et usure du plateau, sont cumulables bien sûr. Autrement, je ne vois pas.
  22. S'il y en a. Les LeMond, Delion ou Bassons ne se trouvent pas forcément dans chaque équipe ni dans chaque génération de coureurs… J'ai eu la chance de voir le fameux reportage sur le dopage de Dominique Le Glou et Alain Vernon, Danger Dopage, en 1989, lors de sa sortie sur antenne: https://www.cyclisme-dopage.com/dossierdefond/2001-07-21-lemonde.htm Ce qui m'avait le plus frappé, c'est que lorsque les reporters demandaient à l'ancien coureur Dominique Lecrocq d'estimer le pourcentage de coureurs dopés dans le peloton, il avait répondu, cynique, l'air faussement incertain : « 102 % ?»…
  23. Plateau très usé, peut-être ? Ou légèrement voilé ?
  24. Oui, mais 3%-4%, ce n'est pas la même chose que 8%-10%, où la gravité compte tellement plus que l'aéro… Ça m'étonnerait très fort qu'une différence d'aérodynamisme roue-pneus ou de souplesse entre boyau et tubeless (d'ailleurs qu'est-ce qui est vraiment plus souple entre les deux ?) soit vraiment significative dans ces pourcentages. En tout cas pas de l'ordre de plusieurs minutes !!
  25. En 1998, chaleur et soleil dans le Plateau de Beille comme dimanche dernier (j'ai eu une cassette vidéo de cette édition :-)). Pour le vent, aucune idée. Tu penses vraiment que la différence de vélos suffit à expliquer un écart de plusieurs minutes ? Personnellement je ne le crois pas. D'une part, les sensations peuvent tromper le cycliste, d'autre part la rigidité n'est pas grand'chose par rapport au poids en montée, et à l'époque ils faisaient déjà des vélos très légers (et pas mal rigides !). Pantani était d'ailleurs un maniaque du matériel. De plus, à 20 km/h, si l'aérodynamisme entre en jeu, ce serait plutôt celui du coureur, toujours plus important que celui du vélo, et Pogacar n'a pas l'air si aéro que ça par rapport à un Pantani. Si Pogacar avait eu le vélo de Pantani, je suis prêt à parier qu'il aurait largué tout le monde quand même. Avec peut-être, disons, 20 ou 30 secondes de moins en écart. Mais pas une différence de l'ordre de plusieurs minutes. Par contre, comme dit plus haut, que Pogacar ait fait de la patinette dans la roue des Visma pendant si longtemps dans la montée a représenté en effet un avantage aéro non négligeable sur Vingegaard… et sur Pantani, qui s'était échappé seul dès le pied de la montée. Mais est-ce suffisant pour expliquer quatre minutes ?
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