Franck PASTOR

Pour ma part, comme je vis en appartement, il n'est forcément pas question de lance à eau ! Et c'est la même routine après chaque sortie depuis plus d'un mois : nettoyage au chiffon, voire aux lingettes humides pour les tâches réfractaires, nettoyant pour freins sur les disques et étriers, et dégraissant pour chaîne (dans un bac portatif). Lubrification de la chaîne au Finish Line «Wet Lube» et si nécessaire dégrippage/lubrification des câbles, gaines et dérailleurs avec du WD40. Même à ces latitudes, c'est quand même exceptionnel que cette corvée soit aussi systématique depuis aussi longtemps !

À mon tour de montrer l'état de ma bécane… Ceux qui ne supportent pas de rouler sur un vélo sale feraient bien de détourner les yeux ! 😁 Noter le passage du câble du dérailleur arrière le long du hauban droit (et le long du tube horizontal), plutôt que le long de la base droite. C'est censé le mettre plus à l'abri des saletés, mais ça n'a pas suffi aujourd'hui ! Le Le dérailleur avant a bien fonctionné tout du long, ce qui tient du miracle !

48 km au sortir du boulot en début d'après-midi, de Bruxelles vers le Brabant wallon (Rixensart, Wavre). En solitaire comme d'habitude, sous la pluie comme d'habitude (un crachin quasi permanent), et sur des routes et pistes cyclables dégueulasses comme d'habitude. Encore plus dégueulasses que d'habitude même puisque le câble de mon dérailleur arrière s'est carrément grippé en milieu de sortie, du côté de Wavre : j'actionnais le levier de changement de vitesse et rien ne se passait. À force de triturer le levier le câble a fini quand même par coulisser plus ou moins librement et la perspective de rentrer chez moi sur un seul pignon s'est heureusement éloignée… jusqu'à une prochaine sortie dans ce genre de conditions ?

C'est quand même curieux qu'on continue à associer freins à disque et gros pneus (les commentaires de cette vidéo Youtube parlent surtout des freins à disque, c'est dire !) alors que les freins à disque fonctionnent parfaitement avec des pneus de 25, les pros en font eux-mêmes la preuve ! Michel Dury a acheté pour sa copine un VAE et après l'avoir essayé lui-même, a particulièrement apprécié la qualité du freinage. Détail : ce vélo est monté en pneus de 25… https://www.velo101.com/forum/topic/37722-le-vélo-de-la-schtroumpfette-vae-specialized-creo-sl-5/#comment-835176 Les freins à disque permettent mieux que les freins sur jante des pneus de plus grosse section (en supprimant la gêne éventuelle au passage du pneu causée par l'étrier), ils ne les imposent pas.

Moi pas, je préfère voir les autres se prendre des bûches, 😸 Ça doit faire une différence entre nous, en effet ! Bon, je m'en suis pris de belles aussi, c'est plus ou moins inévitable dans ces deux sports, mais finalement assez rarement. Quand j'étais gamin, je m'amusais avec ma sœur à voir mes les gamelles de nos parents à ski, particulièrement de notre père qui était aussi du genre casse-cou. Les pauvres s'étaient mis au ski en même temps que nous, mais eux avaient autour de la trentaine et on apprend moins vite à cet âge que des gamins… 😁 Mais je m'égare !

Pas pour moi, je le répète : aucune courbature… et jamais aucun problème pour descendre les escaliers après la première journée de ski. 🙂 Ceci dit, j'y vais toujours assez doucement lors de la première journée sur les pistes. Je ne vais pas tout de suite dans les murs noirs bien raides. Pas vraiment parce que j'ai peur de trop solliciter la musculature, mais parce qu'il me faut le temps de me replonger dans la technique particulière de ce sport.

La transition est assez douce entre le vélo et le ski alpin par contre, musculairement parlant. Je n'ai jamais eu de courbatures en passant de l'un à l'autre. Certes ce n'est pas le même sport au niveau cardio-respiratoire, mais les chaînes musculaires sollicitées sont plus ou moins les mêmes, et apparemment de façon pas trop différente.

Pour rappel, ils empruntent une partie de la route des Canons menant à la Citadelle. Grosso modo entre les distances 0,9 et 1,2 km du profil ci-dessous. On se la fait un de ces jours ? (Oui, je sais, je suis sadique par moments :-)) https://climbfinder.com/fr/montees/route-des-canons-avenue-jean-ier

J'imagine qu'étant en groupe vous avez évité les chemins champêtres près de chez moi, justement, ceci expliquant cela. Les miens n'ont vraiment rien à envier aux tiens question gadoue ! J'en ai d'ailleurs traversé deux ou trois aujourd'hui, encore bien humides, dont une véritable coulée de boue sur plusieurs centaines de mètres du côté de Nossegem, sur l'autoroute cycliste F3 pourtant !! 😞. Ceci dit, ta Hesbaye brabançonne est bien plus étendue encore que la zone agricole entre Bruxelles et Louvain. Vraiment pas ma tasse de thé en tant que cycliste, la Hesbaye: peu vallonné, pas de forêt digne de ce nom, des champs agricoles à perte de vue, des routes ouvertes à tous les vents… berk! Quant à mes montées scandaleuses, elles le sont beaucoup moins si on a des braquets adaptés. À bon entendeur… 😇 Bon courage pour ton dos, et la prochaine fois que tu passes par Overijse ou les environs, n'hésite pas à me faire signe !

Bienvenue sur mes routes d'entrainement, Michel, ça faisait un bail que tu ne t'y étais plus risqué, semble-t-il ! 😛 Tu te rappelleras peut-être maintenant pourquoi mes chaînes s'usent bien plus vite que les tiennes, d'autant que toi tu ne sors que par temps sec. J'espère quand même que vous avez fait des trucs plus intéressants que cette ennuyeuse montée de l'église à Overijse (genre le Kardaan, ou la Moskesstraat… OK, je n'ai rien dit). Pour ma part, 81 km, aujourd'hui de Bruxelles à Louvain par l'autoroute cycliste F3, puis un peu au-delà, à Korbeek-Lo (Bierbeek), pour faire quelques bosses du coin repérées sur Climbfinder. Rien de bien folichon, à vrai dire, la moins facile étant le « Trollieberg », dont le seul véritable intérêt est qu'il offre, quelques centaines de mètres vers l'ouest, après son sommet, un panorama très étonnant sur Louvain et bien plus loin encore. https://climbfinder.com/fr/montees/trolieberg-sterrenlaan Retour par la N3 Leuven-Tervuren doucement vallonnée mais vent pleine face, ce qui rajoutait du piment (pas moyen de dépasser les 30 km/h dans les descentes sans pédaler, si vous voyez le genre).

Je suis sur ce forum depuis plus de vingt ans et il y a vingt ans j'y lisais le même genre de plaintes. En résumé : c'était mieux avant, aujourd'hui c'est mal et demain ce sera pire. Nihil novi sub sole. 😁

Les renards sont nombreux dans mon quartier (proche d'un vaste parc) et je peux assurer que ceux-là sont bien roux, pas bruns pour un sou… et toujours farouches. Dès qu'on s'approche à moins de 20 m d'eux, ils décampent. C'est étonnant que celui-ci se soit laissé approcher de si près par ta chienne !

Et où on tombait de haut si on se prenait un râteau !!

C'est-ce que j'ai fait hier. Mais lorsqu'on lit le ciel on s'aperçoit qu'il va pleuvoir là où on avait décidé d'aller, et que si on va dans les autres directions, on va se payer le méga-trafic de l'agglomération de Bruxelles, on fait quoi ? On annule la sortie ? Vu le peu de loisir que j'ai déjà en ce moment, et vu qu'un temps exécrable reste préférable à un trafic exécrable, je préfère encore sortir vers la campagne sous la pluie (enfin, ce qui passe pour la campagne dans ce pays super-densément peuplé).

Ne croyez jamais la météo belge quand elle vous dit que le temps sera sec pour le lendemain ! Cet après-midi était ma première fenêtre de sortie possible depuis une semaine, et je m'attendais hier à avoir enfin de la chance pour cette sortie, c'est-à-dire à pouvoir faire enfin du vélo dans des conditions à peu près sèches. Raté. Juste avant de sortir, changement de ton dans les prévisions météo : risque d'averse l'après-midi, pile dans ma région, pile dans ma plage horaire de sortie. Et ça n'a pas manqué, il a plu pendant une bonne moitié de ma sortie de 46 km. Les routes qui étaient redevenues à peu près sèches vers midi se sont instantanément recouvertes de cette boue sablonneuse si caractéristique de la région, la chaîne et les freins se sont remis à couiner et moi à râler sec (c'est bien tout ce qu'il y avait de sec avec moi d'ailleurs). Pour le reste, rien de remarquable : 6°, vent assez faible de secteur ouest, quelques bosses dans le sud-est de Bruxelles. Est-ce que je peux espérer pouvoir sortir par temps sec ce dimanche, mon prochain jour possible de sortie ?

Dans la vallée de l'Isère, c'est surtout le niveau de la nappe phréatique le problème. L'Isère elle-même n'est pas encore un problème mais si son niveau continuait à monter, ça pourrait vite le devenir : https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/grenoble_38185/inondation-a-grenoble-les-images-impressionnantes-de-l-eau-sur-les-quais_60450515.html

Même chose dans la cave de chez ma mère près de Grenoble, et chez la plupart de ses voisins aussi… Une bonne quantité de neige était tombée en montagne au préalable, puis a vite fondu, et des pluies continuelles sont arrivées ensuite… Résultat, la nappe phréatique est plus haute que jamais dans les vallées, bien plus haute que les niveaux des caves des maisons qui s'y trouvent.

M'étant fait retirer les quatre dents de sagesse à l'âge de vingt ans et ayant toujours eu des grands pignons de 28 dents ou plus après 25 ans… je suis vieux depuis tout ce temps-là, alors ??? 😢

Jusqu'au mois de juin ? 😮 Tu ne peux pas faire des balades à altitude modérée (à pied ou à vélo) d'ici là ? Du genre à moins de 1000 m d'altitude à partir d'avril, voire plus tôt encore si la neige ou plutôt l'absence de neige le permet ?

Je peux être affirmatif en ce qui concerne la Brooks B17, le modèle phare de la marque, que j'ai essayée plusieurs mois avant de la placarder : NON !! Elle est douloureuse dès qu'on se penche un peu trop sur son guidon. Même Brooks ne la recommande qu'aux cyclos à la position décontractée, le tronc faisant un angle d'environ 60° avec l'horizontale (donc position ni agressive ni complètement droite). Ma position n'étant jamais très agressive faute de souplesse suffisante, je pensais que la B17 me conviendrait… mais non. Après deux mois je l'ai mise au placard suite à des douleurs récurrentes au périnées, suivies de problèmes (heureusement temporaires) au niveau urinaire. Si le cœur t'en dit, essaie plutôt la Swallow ou la Swift, qui sont prévues pour le cycliste sportif, ou les selles non en cuir mais évidées du catalogue de Brooks (Cambium C15, par exemple). Pour ma part, après mon fiasco avec la Brooks B17 je suis passé à SMP sur les conseils de mon médecin sportif, et à son modèle Hybrid Gel, depuis 10 mois, après avoir essayé deux autres selles de cette marque, la E-sport medium, une cata, et la VT20c gel, bien mieux mais peu agréable sur longue distance. Cette Hybrid Gel me convient fort bien, au point que j'ai installé ce modèle sur mes deux vélos, un route et un gravel. Mon popotin a en fait toujours apprécié les revêtements généreux en gel, tandis que d'autres les vouent aux gémonies. https://www.sellesmp.com/eu_fr/hybrid-gel.html Je me rappelle que mon père ne jurait que par une selle de marque indéterminée en plastique super dur qui lui convenait parfaitement alors que moi-même, quand je devais emprunter son vélo, je finissais avec un insupportable mal au derche. Il l'a gardée une bonne quarantaine d'années… jusqu'à sa mort, en fait. Il n'y décidément aucune règle commune en matière de selle…

L'analogie avec les semelles de running me paraît pertinente, à moi. Du temps (lointain) où je courais régulièrement à pied, je me rappelle avoir eu de sérieux problèmes aux genoux parce que je ne m'étais pas aperçu que les semelles de mes deux chaussures s'étaient affaissées au niveau du talon, côté extérieur dans les deux cas… J'avais probablement couru des centaines de kilomètres comme ça ! De même, une usure de la selle pourrait t'imposer des contraintes sur ton organisme que celui-ci n'est pas « équipé » pour combattre. Si elle s'est creusée d'un côté, par exemple, tu risque d'être de travers sur ton vélo, et si ça convient peut-être à certains, ça risque d'être mauvais pour d'autres, et entraîner des douleurs au niveau des lombaires, par exemple. De façon générale, les ergonomes et kinésithérapeutes essaient de corriger un déséquilibre plutôt que de le favoriser, et c'est sûrement pour de bonnes raisons.

Mais tu l'as dit. Puis retiré. Sans le faire vraiment. C'est compliqué un schtroumpf.

J'ai expérimenté les deux côtés de la clôture, et je suis entièrement de ton avis. 😑

Je plussoie, mais je précise quand même qu'il y a bon nombre de côtes de plus de 3 km, même si 3 km est effectivement une longueur de côte conséquente à l'échelle belge. Le record de longueur en Belgique pour une montée régulière d'au moins 5% de pente moyenne est détenu selon Climbfinder par celle-ci (que tu as faite avec Jérémie et moi, d'ailleurs) : https://climbfinder.com/fr/montees/vecquee Quand même 6,4 km à 5 % de moyenne. Si on cherche à cumuler forte pente, dénivelée conséquente et profil sans replat ni redescente, rien ne vaut le Stockeu dans ce pays: https://climbfinder.com/fr/montees/stockeu Celle-là ne fait «que» 2,3 km mais à 9,9% de moyenne avec un hectomètre à plus de 19%. Je précise ne pas avoir tenu compte de nombreuses côtes ardennaises (ou mosanes) plus longues que la Vecquée, ou plus pentues et peut-être plus difficiles encore que le Stockeu, parce qu'elles présentent des replats ou des redescentes qui parlent moins à l'imagination de ceux qui ont l'habitude des longues pentes régulières, alpines, pyrénéennes, vosgiennes…

Et on t'a fourni l'explication, Olivier et moi. Jacques confirmera lui-même, j'imagine. L'enchaînement de multiples côtes. Imagine que pendant sa courte sortie il fait 10 côtes de 50 m de dénivellation chacune (c'est mon type de menu habituel d'ailleurs), ça dépasse déjà largement le dénivelé qu'il indique pour sa sortie. Et encore, c'est simplifier le problème. S'y ajoutent beaucoup de petites dénivellations pas aussi franches. Le Valais n'étant pas le Hainaut ni le Brabant, peut-être as-tu du mal à te représenter ce qu'est ce genre de région ? Moi en tout cas, venant de Grenoble qui ne connaît que deux types de topographies, l'ultra-plate et l'ultra-vallonnée, je ne connaissais pas vraiment la topographie belge avant de m'établir dans ce pays.