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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Relis attentivement : il disait que ses fils à lui ne font pas de vélo. Ce n'est pas tout-à-fait la même chose que de dire que le VAE n'est pas du vélo…
  2. Sérieusement, qu'est-ce qui t'en empêche ? Tu n'as strictement rien à perdre. Ce n'est pas dans le Ventoux que tu souffriras de l'étagement, et le 34 dents diminuera probablement ta souffrance (certainement même, selon moi !) Et si finalement tu ne ressens pas le besoin de passer le 34 dents, il ne t'en voudra pas 🙂 et tu auras toujours ton 30 dents.
  3. Ben, justement… La principale sensation des pros, dans le Ventoux et ailleurs, c'est la souffrance. 😄 Bien supérieure à celle qu'on peut éprouver nous-même, puisque la pression de la compétition, de l'employeur, du résultat les conduit souvent à dépasser leurs limites. T'es partant pour connaître cette sensation-là ? 😸
  4. C'étaient des jantes Mavic alu, c'est sûr (je n'utilisais que ça à l'époque). Je ne me rappelle pas si elles disposaient d'un revêtement céramique ou non
  5. (Ce ton me rappelle quelqu'un… j'espère me tromper…) 50 km, c'est approximatif, parce que ça fait quand même une petite trentaine d'années, mais ça doit être une bonne approximation, vu ma connaissance du terrain. Sur ce parcours en montagnes russes, je dirais qu'il y avait un peu moins de 20 km de descentes tantôt sinueuses, tantôt rapides, dont une de 10 km, la dernière. Pour info, c'était au Balcon de Belledonne, près de Grenoble. J'habitais à 4 km de la première montée qui menait au balcon (de Murianette vers Corps puis Revel et les Roussets, pour les locaux), je suis redescendu du balcon pour me retrouver sur le plat à un peu moins de 10 km de chez moi (du col des Ayes à Froges, pour les locaux), où la pluie a été la plus violente — mauvais souvenir), et oui, j'ai freiné quasiment totalement en descente. Les quelques 13 km de plat, en ligne droite contrairement au très sinueux balcon, ne nécessitaient guère de freinage, sauf pour s'arrêter éventuellement à un feu rouge. Les patins n'étaient pas exactement neufs, ils avaient été montés deux ou trois sorties auparavant, il me semble. Après cette sortie, il devait rester dans les 2 mm de gomme au frein arrière, à peine plus au frein avant. J'ai vite changé les deux. C'étaient des patins Shimano, estampillés RX100, toujours si si ma mémoire est bonne. Ensuite, j'ai essentiellement utilisé des 105 avec porte-patins, et sinon des monoblocs Ultegra. En tout cas je n'ai plus jamais eu d'usure aussi rapide, même après les 160 km du challenge du Dauphiné en 1997, en plein Vercors et avec la pluie du début à la fin. Comprenne qui pourra mais c'est ainsi…
  6. Je suis doublement jaloux : surtout pour être coincé au lit par une sorte de grippe 😡, et d'autre part pour l'absence de neige ! Ici à Bruxelles, ce que je voyais aujourd'hui de la fenêtre de ma chambre était plus ou moins la même chose que pour Gérôme, niveau enneigement… mais en moins champêtre, forcément ! Demain après-midi et surtout lundi, redoux général annoncé… avec de la pluie. En général, dans le nord, l'un va avec l'autre. On passe de Charybde à Scylla, mais bon, Scylla est préférable, c'est bien connu. Au moins on peut pédaler sous la pluie… si on n'est pas malade…
  7. En effet : c'est tout simplement du VAE, vélo à assistance électrique. (La Palice, me voilà !) 😎 Soit dit en passant : appeler le vélo sans assistance du vélo «musculaire» est clairement inadapté, puisque le VAE sollicite aussi les muscles et donc est aussi, littéralement, un vélo «musculaire]. Appelons le vélo sans assistance «vélo» simplement, et appelons le VAE, «VAE». Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
  8. Franck PASTOR

    c'es quoi ca??

    Je pense que c'est un ajusteur de tension du câble du dérailleur arrière. Quand il est placé ici, on peut régler le passage des pignons (en le tournant) sans avoir à descendre de machine.
  9. Tu ne l'avais pas dit, ça… du coup ça m'étonne beaucoup moins !!
  10. Un jour je discutais vélo avec le parrain de ma fille. Quand je lui ai demandé combien de vitesses il avait sur son vélo, il m'a dit qu'il ne savait pas… et qu'il ne savait pas comment changer de vitesse. Pour aller à mon boulot, je dois descendre une rue, en pente relativement forte à son début. Régulièrement je vois des cyclistes circulant dans l'autre sens qui forcent comme des malades, alors qu'ils ont encore en réserve plusieurs pignons voire même un plateau… Comment s'étonner après cela du succès du VAE ?
  11. J'ai usé un jour des patins neufs (gomme tendre) presque jusqu'au support après une sortie d'une cinquantaine de km en moyenne montagne sous une pluie battante. Je devais faire une drôle de tête quand je l'ai constaté une fois rentré chez moi ! Mais c'est vrai qu'user des patins en 150 km de plat, c'est tout-à-fait anormal. À moins qu'il y ait eu de très nombreux freinages?
  12. Toi, mouliner ? Je veux voir ! 😇 Pour ma part, je rejoins Thierry : à défaut de triple, pédalier sub-compact 46-30 (et peut-être plus petit si nécessaire) et cassette 11-34 voire 11-36 si on passe en 12 vitesses. Il existe d'ailleurs des 11-36 en 11 vitesses, chez Sram par exemple, ou Sunrace : celle-ci est compatible avec Shimano (la Sram, je sais pas). https://www.alltricks.fr/cassette-sunrace-11v-11-36.sdex https://www.alltricks.fr/F-11911-cassettes/P-114275-sram_cassette_force_22_pg_1170_11v Le randonneur australien au long cours Alee Denham avait publié une synthèse (en anglais) des solutions possibles pour diminuer les dentures du pédalier en vue de longues expéditions, ça peut peut-être t'aider. Ceci dit, l'article date de 2017, certaines des solutions proposées auront peut-être disparu actuellement. https://www.cyclingabout.com/low-climbing-gears-road-bike-crankset/ https://www.cyclingabout.com/low-climbing-gears-road-bike-crankset/
  13. Ik raad hem aan om voor een 36 te kiezen, indien mogelijk. Alleen om je te choqueren. 😛
  14. Sais pas encore. Vais le savoir ce soir, je pense… Il y a pas mal de virus qui traînent dans les airs en ce moment, paraît-il. Ça ressemble en tout cas plus à une grippe classique qu'au Covid que j'ai eu il y a deux ans, dont les symptômes étaient ceux d'un très gros rhume.
  15. Il y a donc parmi nous un cycliste belge qui grimpe la Redoute sans savoir ce que c'est… j'ai honte pour lui ! 😸
  16. Ouais, ben débrouillez-vous sans mon travail aujourd'hui, les pensionnés : 38,6° de fièvre ce matin, la tête comme une pastèque et des courbatures un peu partout… Je reste au lit autant que possible !
  17. Maso, on doit tous plus ou moins l'être dans ce sport d'endurance ! 🙂 Mais si j'étais encore plus maso que je le suis, j'irais dans ces pentes avec des braquets «normaux», justement. 🙂 Mais je ne comprends pas bien pourquoi tu ne changerais pas de cassette même juste pour une journée, celle où tu affronterais la Planche des Belles Filles par exemple. En supposant que ton dérailleur arrière a la capacité requise, la manipulation est assez rapide. Changer de cassette et éventuellement changer de chaîne (si l'habituelle est trop courte), si elles sont à attaches rapides, ça doit me prendre une demi-heure grand maximum. Et pourtant je suis plutôt une bille question bricolage vélo.
  18. J'ai déniché cette vidéo anglophone sur le remplacement de couvre-cocottes de leviers Dura Ace (à patins). https://www.youtube.com/watch?v=IdYHylpirJY Le gars utilise beaucoup de gel hydro-alcoolique… et l'exposition du vélo au soleil (pas facile pour nous en ce moment !! ;-)) et apparemment c'est efficace, il semble faire tout cela rapidement (un couvre-cocotte remplacé en une minute, dit-il)… bien que lui aussi accélère aussi la vitesse de la vidéo quand ça l'arrange !
  19. On le voyait beaucoup plus souvent dans le Ventoux il y a cinquante ans et plus quand les braquets étaient beaucoup plus gros que maintenant, du genre 45/24 (Jean Bobet dans le Ventoux en 1955). Les braquets actuels des pros permettent d'affronter ce genre de pentes (genre la Planche des Belles Filles) qui n'étaient même pas envisageables il y a cinquante ou soixante ans… et on voit alors des images semblables : des cyclistes qui zigzaguent. C'est le propre de l'humanité de rechercher ses limites, il faut croire !
  20. Faire plus de vélo, mais avec moins de contact avec toi-même, donc de façon moins authentique à mon point de vue, et moins intense au niveau du plaisir ressenti… C'est comme ça que moi je le perçois. On ne risque pas d'être d'accord, il s'agit ici de philosophie personnelle.
  21. Toi, tu t'en fous. D'autres aussi. Pas moi. D'autres non plus. 😛
  22. Et ça rejoint notre échange précédent, à Thierry et moi : l'obstacle est en effet psychologique. Ce qui ne l'empêche pas d'être considérable. Le monter à 6 km/h, ça prend 3 h 30. À vélo, c'est évident, ça paraît beaucoup. Mais qui hurlerait au scandale si une grimpée pédestre en montagne dure 3 h 30, pour la même puissance fournir ? 3 h 30 de grimpée pédestre, c'est monnaie courante, au contraire, en randonnée alpine, si on s'est entrainé pour marcher longtemps ! Et là aussi je parle d'expérience. (Et ceci en sachant, preuve à l'appui, qu'un vrai piéton mettrait plutôt cinq heures à grimper le Ventoux par la route !!) L'obstacle psychologique à vaincre, c'est en gros la différence d'idée qu'on se fait de ces deux circonstances… Pas évident, je suis le premier à le reconnaître.
  23. Je dirais même que c'est le principal obstacle, peut-être le seul. Devenir «mentalement piéton» à vélo, c'est accepter de voir notre vitesse fortement diminuée par la pesanteur, et ne pas lutter contre cela,au contraire l'accepter et s'adapter de façon à ne pas se fatiguer plus que sur le plat… alors que notre expérience sur le plat nous montre qu'on va quatre ou cinq fois plus vite qu'à pied, pour la même puissance ! Il faut en fait accepter en montagne de n'aller « que » deux fois plus vite ou 1,5 fois plus vite, ce qui est nettement moins perceptible à l'œil nu… C'est tout sauf évident. Mais les obstacles psychologiques peuvent se vaincre… même si c'est souvent très difficile. Mon métier m'en fournit des illustrations quotidiennement, d'ailleurs ! J'ai peut-être la foi du charbonnier 🙂
  24. J'ai aussi monté tous les trucs pourris autour de Grenoble, de la Bastille au Galibier en passant par le Luitel et l'Alpe d'Huez… Je crois que ça justifie d'être dispensé de Ventoux, si on le souhaite 🙂 (et du reste, je ne le souhaite pas, je souhaite vraiment le faire un jour !)
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