Franck PASTOR

Au moins une exception : mon père roulait à cette époque en pneus de 23 avec crochets sur son vélo… Peugeot. 😛

Ça, je ne pourrai en être sûr qu'au dernier moment…

Je me suis contenté d'une sortie plus modeste que les vôtres aujourd'hui, une quarantaine de km au jugé (je n'ai toujours pas pu réparer le compteur de mon vieux vélo), mais avec le col des Mouilles via Villard-Bonnot, immédiatement enchaîné avec la montée vers le Pré Marcel, qui part de ce col. Soit 1020 m de dénivellation pour une montée continue de 12,5 km, avec de sérieux pourcentages au programme : https://climbfinder.com/fr/montees/col-des-mouilles-villard-bonnot https://climbfinder.com/fr/montees/pre-marcel-mouilles C'est surtout la montée du Pré Marcel qui présente de forts pourcentages : son profil les sous-estime assez largement. C'est en fait une succession de nombreux murs (une demi-douzaine) de 100 m à 300 m de long environ, dont certains doivent approcher les 20%, entrecoupés de passages moins pentus. Si notre schtroumpf belge me lit, il peut imaginer un « Triple Mur de Monty », mais deux fois plus long et avec deux fois plus de murs, et il aura une bonne idée de la difficulté réelle de la chose… en y ajoutant le fait que le pied de ce machin est au sommet d'un col de 1000 m d'altitude 🙂 Et à propos de Belges, j'ai tapé la converse au col des Mouilles avec un groupe de cyclistes en VAE, qui venaient de… Namur passer leurs vacances ici. Pour donner une teinte encore plus belge à cette sortie, les dernières épingles à cheveux de cette montée vers le Pré Marcel sont revêtues de béton, strié de façon particulière : Quand le revêtement en dur s'arrête, on est au Pré Marcel proprement dit, un centre de départ de nombreuses randonnées alpines du massif de Belledonne, avec plusieurs parkings. En même temps que j'arrivais, un hélicoptère y atterrissait (imaginez l'ambiance sonore), avec un chargement non identifié. D'après ce que me disait un des gars présents, il devait prendre en charge certains matériaux dans le coin. Je n'ai pas cherché à en savoir plus: Lors de la redescente, quelques beaux points de vue bien sûr sur la vallée du Grésivaudan et le massif de la Chartreuse, avec son point culminant, Chamechaude (2082 m): On trouve aussi le long de la route, avant et après le col de Mouilles, quelques statues sculptées dans le bois, façon île de Pâques : Sensations meilleures que lors de la sortie précédente, les adducteurs se sont fait complètement oublier cette fois, même en danseuse. Comme certaines de ces photos le montrent, le temps était radieux, avec une température idéale (dans les 25 degrés en plaine, une vingtaine au sommet), mais il faut dire que c'était le matin. Cet après-midi, comme de tradition vers Grenoble en été, il fait dans les 30°, et ils annoncent encore plus chaud au cours de la semaine. Pas pour me déplaire 🙂

À propos de journalistes sportifs, j'ai apprécié ceux qui commentaient le match France-Egypte sur France3. Bien qu'évidemment partisans de l'équipe française, ils s'efforçaient clairement d'être justes et équilibrés dans leurs commentaires. Je ne sais pas leurs noms, j'aimerais bien les savoir.

Parce qu'Enzo Millot s'était stupidement cru permis de chambrer le banc argentin au coup de sifflet final. Ce qui lui a valu d'ailleurs après coup un carton rouge de l'arbitre, qui l'a privé de la demi-finale. https://www.sofoot.com/breves/enzo-millot-sur-son-chambrage-apres-france-argentine-larbitre-est-severe-de-mavoir-mis-rouge https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/jo-2024-football-tout-ce-quil-ne-faut-pas-faire-henry-fulmine-apres-le-rouge-de-millot-1901f0ce-5120-11ef-a7c8-0c2e04d72c1d

Z'avez qu'à vous restreindre un peu côté assiette, les gars ! 😛 Bon, je sors (vite fait).

Le revêtement n'est pas top, mais parfaitement roulant, à part certains endroits en travaux, qui font que la route est barrée aux voitures. Mais oui, c'était « tout à gauche » pendant la plus grande partie de la montée.

L'absence totale de célébration de la part de Faulkner sur la ligne a dû te convenir, alors 🙂

Dommage que Blanka Vas ne finisse pas sur le podium, cette coureuse très polyvalente (cyclo-cross, route, VTT) et de tempérament très offensif l'aurait vraiment mérité. Et elle est la seule à avoir essayé de chercher Faulkner. Quel enterrement de première classe pour Vos et Kopecky…

Certes, mais je connais bien « mon » Revel et j'ai du mal à l'imaginer accueillir une course cycliste. Quand j'étais gamin, donc bien après la carrière de Huot, c'était encore un simple village de montagne (aujourd'hui de plus en plus une banlieue très aisée de Grenoble). Qu'une course importante ou une cyclosportive y passe, oui. J'y suis passé lors d'une Vaujany, et il me semble qu'un Tour de France récent y est passé aussi au début d'une étape. Mais qu'une course importante y ait son épicentre, non. « Mon » Revel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Revel_(Isère) Les autres Revel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Revel_(Haute-Garonne) https://fr.wikipedia.org/wiki/Méolans-Revel https://fr.wikipedia.org/wiki/Revel-Tourdan Edit : je n'avais pas lu ta rectification, qui a confirmé mes doutes 🙂

Ça devait pas être le même Revel, parce que ça signifierait des parcours particulièrement escarpés, plutôt rares en championnats.

Retour aux sources familiales à Grenoble, hélas sans mon vélo habituel, que j'ai dû laisser à Bruxelles parce que je ne peux plus utiliser ma voiture: conséquence d'une campagne de rappel des airbags chez les Citroën C3 d'une certaine période — en attendant que les nouveaux airbags soient fabriqués, Citroën demande de ne plus utiliser les bagnoles concernées, risque de blessures potentiellement mortelles si l'airbag est activé, youpi ! J'ai droit à une bagnole de remplacement, mais vu le manque de stock il n'y en aura pas une de disponible avant le… 19 août. Donc, je suis arrivé à Grenoble en train et j'ai ressorti de la cave familiale mon vélo précédent, à patins et à pneus de 25. Compteur en panne, pas moyen d'y remédier avant demain. Sacrée différence aussi de confort et de qualité de freinage, mais il roule toujours bien. Également une petite différence de vitesses : 10 au lieu de 11, et braquet minimal de 24/34 au lieu du 24/36 que j'avais installé récemment sur le vélo actuel. Mais bon, ça permet quand même de voir venir ! Avant de partir pour ma première sortie alpine de cet été, j'ai changé la (très) vieille selle Bontrager Evoke de de ce vélo et suis passé à une SMP VT20c Gel que j'avais en stock et que j'avais ramenée de chez moi. Résultat, au début de la sortie j'ai dû m'arrêter trois fois pour rehausser la selle, alors que pourtant j'avais essayé de la mettre à la même hauteur que la précédente avant de partir. Au final, elle a bien pris 1 cm de plus après ces réglages aux sensations ! Je suis toujours surpris par l'ampleur des différences de cotes de position pouvant être induites par deux selles différentes… Bref, quelques ascensions, relativement courtes pour commencer (mais pentues, hein, sinon ça vaut pas la peine !) dans la région du balcon de Belledonne ce matin, les deux principales étant celles-là, que j'ai enchaîné l'une après l'autre : https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-la-coche-le-sonnant-d-uriage https://climbfinder.com/fr/montees/le-replat-le-penet Les sensations ont été assez moyennes en montée. Question position, je vais probablement encore monter un peu la selle et peut-être aussi la reculer légèrement. Ma blessure aux adducteurs s'est à nouveau fait oublier, sauf parfois lors des transitions assis-danseuse, mais toujours rien de douloureux. Quelques photos prises en cours de route : Du col de la Coche, à la faveur d'une trouée entre les arbres, vue sur Grenoble au loin… À rajouter à vos listes de rues et lieux-dits aux noms improbables… Le village de Revel, dans le balcon de Belledonne

Parler de maladresse pour un champion de cyclo-cross, c’est un peu osé !🤪 De fait, manque d’attention et maladresse, ce n’est pas exactement pareil…

Ce sujet est justement consacré, à son début, à la problématique du voile possible pendant les transports 😉 Les frottements au remontage dont tu parles sont un problème que j'ai aussi parfois, mais c'est lié au fait que j'ai des roues à attaches rapides classiques et non à axes traversants. Les axes traversants, qui se sont généralisés depuis à quasiment tous les vélos à disque, sont censés justement prévenir ce problème. Tu as quel type d'axes ?

Je dois être aussi le seul ici à emprunter des descentes pavées ! 🤪 « Pomper », c'est actionner le levier de frein plusieurs fois, très rapidement.

Heureusement, la descente pavée où ce phénomène de freinage spongieux s'est produit pour moi ne nécessite pas de freinage d'urgence. J'ai eu tout le temps de « pomper » sur le levier pour que le freinage normal revienne. Et si je suis obligé de passer par ce type de descente, par exemple en suivant un circuit cycliste balisé de type « flandrien » (la route cycliste de la Flèche brabançonne, par exemple), il y a une parade préventive : freiner de temps en temps et légèrement en cours de descente. Un peu comme on « sèche » ses jantes lorsqu'il pleut avec des freins à patins !!

Les freins ne sont encore jamais allés jusqu’au cintre, mais la course augmentait sensiblement. En « pompant » le frein à vide deux ou trois fois, le freinage redevient normal. Mais au retour, purge obligatoire du frein, l’affaire de 20 min maintenant que j’ai l’habitude. Moralité : les routes belges et leurs cochonneries particulières restent le meilleur test pour le matos !

Tant mieux, cela signifie qu'il n'y a probablement pas de bulle d'air dans le circuit de freinage. Mais ça pourrait arriver à une autre occasion. Il faut donc vérifier le bon fonctionnement du freinage dès que le vélo est remis d'aplomb.

J'ai repéré cette masse de précipitations aussi sur les sites météo, mais plus tôt que toi, puisque j'ai vu qu'elle nous venait de France, lentement et sournoisement… Pas la peine de peindre ton pays plus en noir qu'il ne l'est déjà !! 😛

Pas forcément. Dans des circonstances normales, mon freinage TRP Hylex n'est jamais spongieux, alors qu'en effectuant des purges j'ai pu vérifier qu'il y avait parfois des bulles d'air dans le circuit ! D'où l'intérêt des purges régulières. Renverser mon vélo et le laisser comme cela un heure ou deux est dans mon cas une bonne façon de détecter la présence de bulles dans le circuit. S'il y en a, alors quand je remets le vélo d'aplomb le freinage est effectivement spongieux. J'ai découvert malgré moi une autre méthode, guère applicable par chez toi (heureusement pour toi) 😉 et pas vraiment recommandée car risquée. C'est de faire une descente pavée rapidement… Si au bout de cette descente, pendant laquelle le vélo a été forcément très secoué et donc le système de freinage aussi, un des freins a plus de course que d'habitude, alors il est à purger !

Blague à part, faire un intérieur de virage « un peu chaud » dans des circonstances telles que celles de ce matin était clairement la meilleure recette pour se viander…

Il y a eu une incroyable série de chutes dans l'épreuve féminine. Je sais bien que la route était complètement détrempée, comme pour l'épreuve en ligne d'ailleurs (avec les chutes qu'on connait) mais une telle série de gamelles est quand même totalement inhabituelle. S'agit-il du fameux « verglas d'été » ? https://sporza.be/nl/2024/07/31/-dit-ontsiert-de-triatlon-volledig-vermeylen-en-co-gaan-massaal-tegen-de-vlakte-op-spekgladde-wegen~1722407881529/ (néerlandais, vidéo au milieu de l'article). Et non, les freins à disque ne sont pas en cause ici, quasiment toutes les chutes se produisent en plein virage, autrement dit sans avoir touché aux freins.

Je n'ai jamais vu une météo belge aussi imprévisible que cette année. L'IRM annonçait HIER un temps sec pour toute cette journée… et j'ai été réveillé à 6h par une pluie battante qui s'est maintenue plus ou moins jusqu'à 10 h !! 😵

Autrement dit, ça te gonfle ? 😇

Tubetype 32 mm: 3,5 bars à l'avant comme à l'arrière, pour 75 kg (poids de l'ensemble cycliste-vélo tout équipé).