Franck PASTOR

C'est tout aussi simple en freins hydrauliques. Quand j'étais gamin, on s'échangeait parfois les vélos entre copains. Tu peux imaginer les conséquences si un droitier montait sur un vélo dont le gaucher aurait inversé le montage… Et de toutes façons comme j'ai fini par m'habituer au montage standard, l'inverser aujourd'hui produirait les résultats… inverses… de ceux voulus ! 😛

Je suis gaucher et pourtant ce sont les plaquettes de mon frein arrière qui s'usent le plus vite. Le problème des gauchers comme moi est ailleurs : en situation d'urgence, à nos débuts de cyclistes c'est la main gauche qui agit instinctivement en premier, et qui agit le plus fort, d'où le risque de bloquer la roue avant et de passer par dessus-bord… Ça m'est arrivé plusieurs fois quand j'étais gamin ! 😞

Pas étonnant que j'aie l'impression que ça caille à Bruxelles, quand je lis la température affichée au-dessus d'une pharmacie !!

C'est le même type de plaquettes à l'avant et à l'arrière ?

Sur mes disques, c'est pourtant exactement le contraire : c'est le disque avant (160) qui a tendance à se voiler plus souvent que le disque arrière (140). Et pourtant mes plaquettes s'usent plus vite à l'arrière qu'à l'avant. Tout en freinant généralement plus souvent et plus fort du frein avant lors de mes sorties ! 🤔 Tout ça me paraît assez paradoxal… mais il y a aussi le fait que c'est le frein arrière qui reçoit le plus de saletés abrasives, comme le fait remarquer Nicolas, et les routes sont très souvent sales dans ma région hors été.

Il a remporté la Vélomédiane en 2021. D'accord, c'est une cyclosportive, et pas vraiment en montagne, mais cela montre déjà a minima qu'il n'est pas allergique aux côtes de moyenne importance, même très pentues. En le voyant évoluer en montée, j'ai constaté qu'il tirait des braquets vraiment énormes. Ça pourrait lui être préjudiciable en montagne, où il faut savoir ménager sa musculature sur la durée. Mais bon, ses capacités physiques sont tellement grandes qu'il pourrait quand même s'en sortir honorablement malgré cela.

Oui, mais ça ne fait que confirmer ce que j'avais constaté sur mes freins à patins, qui s'usaient plus vite à l'arrière qu'à l'avant. J'imagine que la répartition du poids du cycliste sur le vélo y est pour quelque chose, mais je ne saurais pas expliquer précisément pourquoi.

De fait, c'est une couleur de vélo qu'on ne voit pas souvent en Belgique, allez savoir pourquoi…

Pas les mêmes dentures, plutôt. 🙂 Mais pour le vent tu as raison, je pensais à un vent de nord-ouest quand j'ai rédigé ma réponse précédente, alors que c'était plutôt de nord-est.

Parce quoi tu ne me charries jamais, bien sûr, ange de douceur que tu es. 😛

Ça aurait signifié dans ce cas-là aller vers Wavre puis Louvain ou Bruxelles, avec de plus en plus de circulation au fur et à mesure de la progression… (et pas mal de bosses pas piquées des vers qu'il n'aime pas trop grimper avec son 40/25 mais ça il ne l'avouera jamais ! 😸)

M'enfin, je croyais que le vent était ton ami ? Tout fout l'camp, voilà que même le schtroumpf se plaint du vent maintenant ! 🙁

La neige, elle tombe en ce moment à Bruxelles, le sol est déjà bien blanc…

Tsss, c'est mal barré pour l'exemple…

J'ai souvent dit ici que la plupart des Belges devaient descendre des Inuit, tu confortes mon point de vue ! Quant à la transmission grippée, ne t'inquiète pas, c'est la même chose pour mon vélo dans ce genre de conditions, comme je l'ai rapporté ici plusieurs fois. Ce ne sont pas nos vélos qui ont la rage, mais les routes de ce pays, elle bavent de partout en cette saison… 😢

J'attends que les aînés me montrent l'exemple, c'est leur rôle après tout. 😛

Génial, il neige ce matin sur Bruxelles, jour planifié de ma première sortie depuis bientôt deux semaines ! 😡 Du coup, ma première sortie de l'année est reportée à… mystère. La météo prévoit du temps sec mais des températures négatives pour la semaine qui vient, et par principe de précaution je ne sors pas le vélo quand il fait aussi froid. À moins qu'il n'y ait ni neige ni verglas nulle part, et en Belgique ce n'est pas évident par ces températures, même par temps «sec». Les plaques de neige sont faciles à éviter (quoique…) mais il y a quasiment toujours des flaques d'eau résiduelles tapies dans l'ombre, qui ne risquent pas de s'évaporer par ces températures et qui au contraire se sont transformées en plaques de verglas difficiles voire impossibles à repérer.

Tu as bien fait de ne pas réagir. Si tu lui avais flanqué ton 45 dans son dentier, tu peux parier qu'il s'en serait ensuite vengé sur un des cyclistes qu'il aurait rencontré par la suite, d'un façon ou d'une autre, peut-être la pire (le renverser). À moins qu'ils essaient de t'agresser concrètement (physiquement s'entend, verbalement ça reste du vent) le mieux est de ne pas réagir du tout vis-à-vis de types pareils et de les laisser mariner dans leur aigreur. On ne peut rien faire pour eux, de toutes façons.

Et glisser sur du verglas juste devant les bagnoles bruxelloises, youpi !

En fait, j'aimerais au contraire qu'il m'explique comment il arrive à faire tourner son moteur à moins de 2000 tours/minutes lorsqu'il roule à 120 km/h avec sa bagnole. 😮 Ce type est vraiment le roi des basses cadences !!

Y en a bien qui prétendent que ça fonctionne avec de l’huile pour bébé…

Précision : avec un peu de liquide de frein ! 😉 Celui qui va avec ta marque de freins, bien sûr. Huile minérale Shimano, dans ton cas. Normalement tu (jiib73) ne devrais pas avoir à en arriver à cette étape 3. Si c'est quand même le cas, et si tu ne te sens pas à l'aise avec ces manips, mieux vaut les confier à un vélociste dans un premier temps.

Les plaquettes peuvent varier en épaisseur, mais pas tant que ça, et normalement ce n'est pas leur nature (organique vs métallique) qui influe sur ce paramètre. Par contre, avec un freinage à disques hydraulique, plus les plaquettes s'usent, et plus les pistons et donc les plaquettes se rapprochent du disque pour compenser cette usure. Résultat, quand on monte des plaquettes neuves, celles-ci sont beaucoup plus proches du disque, voire carrément contre lui. J'ai eu cette blague, et pour ma part, la roue ne pouvait tout simplement plus tourner. Comme l'a suggéré Thierry, la parade est, avant de changer de plaquettes, de repousser les pistons dans leur logement, grâce à un gros tournevis plat que tu insères entre les anciennes plaquettes (encore en place, roue démontée). Le mieux est d'utiliser à la place du tournevis un outil spécifique, comme celui ci-dessous: https://www.parktool.com/en-int/product/hydraulic-brake-piston-press-pp-1-2

C'est justement le problème. Si on a un pneu à plat à 50 km de chez soi et pas de chambre à air de rechange (et on parie que dans 15-20 ans on n'en trouvera plus, de chambre à air?), on fera comment ? Pas d'autre solution que la pose de la rustine apparemment, même s'il fait froid ou s'il pleut. Du moins si on n'a pas inventé mieux entretemps.

Donc, de toutes façons tu serais arrivé trop tard. Raison de plus pour prendre ton temps… 😛