Franck PASTOR

Sans même parler des secteurs pavés, s'il y en a sur le parcours…

Comme toi, je n'ai jamais connu ce phénomène. Ça ne veut quand même pas forcément dire qu'on ne le connaîtra jamais. Il y a parfois de ces concours de circonstances…

Ben, disons que des montées de 7%-8%, j'en ai fait un bon paquet dans mes Alpes natales, mais sur 10, 15 voir 20 km (Chamrousse…), pas 2,7 km. Alors je suis persuadé, même si je ne l'ai pas encore fait, que le Trou du Diable est largement à ma portée. Évidemment, s'il y a quelqu'un à côté de moi (genre Schtroumpf ;-)) qui va m'inciter à faire la course et à aller le plus vite que je peux, j'arriverai cuit au sommet. Mais si j'ai la liberté de grimper à mon rythme, je ne vois pas pourquoi je la trouverai plus difficile que les montées que j'ai citées. Tu dis grimper cette côte à 11 km/h sur ton 34/25. À cette vitesse-là, c'est le 24/25 que j'emmène, généralement, et tu sais que mon plus petit braquet est 24/34… Autrement dit, si je veux aller plus lentement que 11 km/h, j'ai de la marge :-)) Certes, je n'ai pas tes problèmes de dos, et si je les avais, je penserais probablement différemment.

Quelques belles images de leur ascension, dans le Dauphiné Libéré : https://www.ledauphine.com/societe/2024/03/07/premiere-francaise-au-cerro-torre-l-exploit-des-trois-filles-en-images

Mouais. Pas sûr que ce 34/25 convienne si bien si ça te fait trouver que c'est une « montée de fou ». Je t'ai vu faire bien pire en Ardenne, comme Chambralles ou La Redoute, par exemple. Si on en croit l'encyclopédie Cotacol que j'ai sous les yeux, le pourcentage hectométrique le plus élevé du Trou du Diable est de 10% (avec un pic à… 11% sur cinq mètres), et le reste des 2,7 km de la partie belge de la montée alterne le 7% et le 8%. Conséquent, mais pas formidable. Dans les autres provinces ardennaises, il y a pas mal montées de dénivellation équivalente ou supérieure, et nettement plus pentues, comme la côte de Haussire et ses variantes à La Roche-en-Ardenne, dont je t'ai parlé récemment. Ou le fameux Stockeu… https://climbfinder.com/fr/montees/haussire-sud https://climbfinder.com/fr/montees/haussire https://climbfinder.com/fr/montees/stockeu Ceci dit, pas très loin du Trou du Diable, il y a un joli mur assez réputé que j'aimerais bien faire un jour : le chemin des Enclaves à Noirefontaine. Ou la montagne de la Croix à Dinant. Pas encore dignes de la Bastille de Grenoble, mais ce serait plus qualifié comme « montées de fou » à mon avis. Tu connais ? https://climbfinder.com/fr/montees/les-enclaves https://climbfinder.com/fr/montees/montagne-de-la-croix-dinant

Je continue à augmenter tout doucement le kilométrage de mes sorties : 74 km aujourd'hui, direction Louvain par l'autoroute cycliste F3, puis Lubbeek à l'est de Louvain (pour les Belges parmi nous : c'est la commune dont Theo Francken est le bourgmestre…) et plus précisément Pellenberg, localité de Lubbeek qui mine de rien hébergerait le troisième plus haut point du Brabant flamand avec… 106 m. 😎 En fait, c'est surtout l'endroit où la section de médecine sportive de l'université flamande de Louvain s'est implantée. Il paraît que beaucoup de célébrités sportives du pays sont passées plus ou moins volontairement par là… La côte qui mène à cette altitude (marquée semble-t-il par l'église locale) est relativement ardue pour la région, surtout à cause du secteur pavé final, dont les kasseien sont proprement exécrables. À ne pas faire en descente ! https://climbfinder.com/fr/montees/pellenberg-kerkplein Retour par la N3 Louvain-Tervuren après une pause-café à Linden, une autre localité de Lubbeek. La dernière heure de la sortie aura été «agrémentée» d'une pluie fine. Pas suffisamment forte pour enfiler l'imper, mais tout à fait suffisante pour imposer le nettoyage du vélo au retour. 😡 Pour le reste, ciel nuageux avec l'une ou l'autre éclaircie fugace, températures assez douces (10-11°) et un vent tournant, si bien que je l'ai eu défavorable à l'aller comme au retour. 😡😡 Heureusement qu'il n'a jamais été très fort…

Bravo à elles ! Ce pic est célèbre non seulement pour sa difficulté mais aussi parce qu'il a donné lieu à une des plus belles supercheries de l'histoire de l'alpinisme. Sa « première » ascension en 1959, soit-disant par l'Italien Cesare Maestri et l'Autrichien Toni Egger (ce dernier décédé pendant la tentative) n'avait en fait jamais eu lieu, et il a fallu longtemps pour s'en apercevoir. Il a fallu attendre 1974 pour que le Cerro Torre soit vraiment grimpé jusqu'au sommet de façon indiscutable. Pour plus de détails : https://www.letemps.ch/sport/alpinisme/cesare-maestri-emporte-secret-tombe https://www.altitude.news/culture/histoire-de-l-alpinisme/2024/01/22/1974-2024-cerro-torre-anniversaire-premiere/

43 km aujourd'hui, avec un beau soleil et des températures a priori agréables mais rafraîchies par un vent d'est pénible. Sud de Bruxelles cette fois : forêt de Soignes, Hoeilaart, Overijse, Tervuren… Sortie assez vallonnée dont deux court raidards à Overijse: le Terspout et le Horenberg. D'après les sensations, le chemin à accomplir pour retrouver la forme reste toujours conséquent… https://climbfinder.com/fr/montees/terspout-overijse-sint-annastraat https://climbfinder.com/fr/montees/horenberg-eizer Prochaine sortie dimanche : pas de bol, pluie annoncée par la météo…

OK, mais depuis quand un anglicisme faux-ami, « graveleux » serait un exemple de belgitude ? Ou alors tu voudrais nous faire croire que les anglicismes sont un trait caractéristique de la belgitude ? (Bon c'est pas tout, faux que je fasse mon shopping au City 2, moi, ASAP…)

Tu me copieras septante fois ceci, zeveraar: confondre belgicisme et anglicisme, c'est aller un pont trop loin. Il a pas toutes les frites dans le même sachet, ce schtroumpf !

Pas vu la réaction de Pacher (je suis les retransmissions sur les chaînes belges). Ou alors Gaudu a fait comme les commentateurs de la chaîne flamande Sporza l'ont dit au cours de la poursuite : perdu pour perdu, il vaut mieux lâcher l'affaire et s'économiser pour avoir plus de chances de remporter une des étapes suivantes.

69 km aujourd'hui… Je continue la remise en forme (malgré un bon rhume chopé pendant le séjour à Grenoble…en ce moment tous les virus et bactéries qui passent sont pour ma pomme !! 😡). Direction Kessel-Lo, à l'est de Louvain, via la N3. Retour par la N2. Je ne me suis pas trop cassé la tête pour l'itinéraire 🙂 Quelques petites bosses au menu, rien de transcendant encore. Temps doux, sec, alternance de soleil et de nuages.

Vous êtes bien sévères avec Gaudu. Si la chute est effectivement entièrement de sa faute (et qui peut se targuer, même à ce niveau, de ne jamais faire de bêtises de ce genre?), c'est peut-être parce qu'il a été amoché par cette chute qu'il a lâché prise. Attendons d'en savoir plus.

Il faut faire avec le manque de vraies montagnes dans ce « plat » pays. L'entrainement fractionné ou par intervalles a quand même fait ses preuves. 🙂

Je confirme pour DTSwiss, j'ai des adaptateurs de ce genre.

Si tu veux t'entraîner efficacement pour le Ventoux, choisis une pente la plus longue et pentue possible, par exemple ton « Trou du Diable » à Oignies, et répète-la suffisamment souvent, avec un minimum de temps mort, pour approcher la dénivellation du Ventoux. Pour cette côte-là, qui fait dans les 270 mètres de dénivellation de mémoire, tu devrais la répéter cinq ou six fois. Ennuyeux mais efficace ! https://climbfinder.com/fr/montees/trou-du-diable-fumay L'idéal serait bien sûr de trouver une pente dont les pourcentages se rapprochent de ceux du Ventoux, mais ta région habituelle des Ardennes n'est pas prodigue en montées à la fois longues (relativement) et pentues, on dirait. Si tu vas du côté de Stavelot ou de la Roche-en-Ardenne, par exemple, tu auras bien plus de choix. Ma côte privilégiée pour ce genre de travail serait la côte de Haussire-sud (même dénivellation que le Trou du Diable), à La Roche, dont le profil et les pourcentages font un peu penser à un Ventoux en miniature: https://climbfinder.com/fr/montees/haussire-sud Et si on trouve l'exercice fastidieux, elle présente pas mal de variantes, ce qui permet de mettre un peu de variété si on le souhaite.

Dans ce cas, je suggère de ne raser que les parties des jambes exposées à l'air (certes, avec les cuissards et les chaussettes actuelles, ça ne représenterait plus grand-chose 😸). Plus sérieusement, toutes les saletés que tu cites n'ont jamais été un problème pour mes jambes poilues. Au passage, petit rappel de l'intérêt des poils sur le corps: https://www.1jour1actu.com/sante/a-quoi-servent-les-poils Autant faire son choix en connaissance de cause !

La principale raison pour laquelle les cyclistes ont commencé à se raser les jambes, c'est justement le massage. Les jambes rasées facilitent grandement le massage lui-même et l'application des crèmes de massage ou d'autres produits comme ces crèmes chauffantes. Et puis très vite c'est devenu une sorte de tradition à suivre pour faire partie des « vrais » cyclistes. 😛 Pour ceux qui comme moi ne se massent jamais, se raser les jambes ne présente guère d'intérêt. À part peut-être pour la pose et surtout le retrait de pansements en cas de chute et de plaies aux jambes, mais si on ne risque pas de tomber souvent (c'est-à-dire si on ne fait pas de compétition !), on peut considérer que le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Idem ! 😎

Comme je l'ai dit, je le reconnais volontiers ! Si le schtroumpf consentait à mettre plus petit comme braquet, ça irait sûrement mieux… mais il persiste dans ses braquets malgré tous mes efforts. 😢

… plaisir ? Je n'ai jamais dit cela, au contraire. Par exemple, je trouve la montée de Chamrousse par Séchilienne, de pente moyenne semblable mais plus court de 3 km, bien difficile, et donc je n'irai jamais taxer le Ventoux de partie de plaisir. https://climbfinder.com/fr/montees/chamrousse-sechilienne Mais j'aime bien la précision dans les stats, c'est une déformation professionnelle. 😎

Si on le réussit par Malaucène, on doit pouvoir le faire par Bédoin. Les deux versants ont la même longeur et quasiment la même pente moyenne (7,5% contre 7,7%). Question difficulté, ça doit être donc plus ou moins kif-kif. Sauf si des facteurs comme la direction du vent viennent changer la donne, bien sûr. https://climbfinder.com/fr/montees/mont-ventoux-malaucene

À force d'aller dans le sud, tu te mets à exagérer. Pas encore comme un Marseillais, mais quand même 😛: le Ventoux par Bédoin, c'est en fait 21 km à 7,7 % de moyenne. https://climbfinder.com/fr/montees/mont-ventoux-bedoin

Elle est malheureusement aussi connue comme l'autoroute des embouteillages à chaque grande migration touristique ! Je ne sais pas quel temps vous allez avoir en Provence pour la semaine qui vient, mais plus haut au nord, à Grenoble et dans mes montagnes environnantes où je viens de passer une semaine pour skier, le temps était franchement morose. En particulier, j'ai passé deux journées à skier dans un brouillard total. Je n'avais jamais expérimenté cela jusqu'à présent, malgré toutes mes années de skieur : ne rien voir du tout au-delà de cinq mètres devant soi… sacrée expérience ! Je suis dans un des trains du retour en ce moment. D'après l'IRM, ils prévoient enfin du beau temps en Belgique, et ce pour toute la semaine qui vient. Le monde à l'envers ? Vous êtes peut-être partis au mauvais moment… 😜

Tu adaptes comment ? Tu passes d'un braquet beaucoup trop gros à un braquet trop gros ? 😸