Franck PASTOR

J'aimerais bien le savoir. Mais pas moyen de leur demander, ils passent trop vite. 😛

Relis-moi : je parlais des speed pedelec dont l'assistance fonctionne jusqu'à 45 km/h, pas 25 km/h. Et oui, ça me paraît comique d'appuyer comme un sourd sur les pédales (balancement des épaules y compris), habillé comme un pro, bras pliés mais pourtant droit comme un I, alors que l'assistance fonctionne toujours. Et très audiblement. À au moins 40 km/h. Le comique, dans ce cas, réside dans cette conjonction surréaliste de l'effort, l'habillement, la posture et l'assistance survitaminée, le tout à haute vitesse sur une route plate comme la Frise. C'était vraiment la peine de se payer un speed pedelec pour ça ? On a les mêmes sensations pour des milliers d'euros en moins sur un vélo normal ou VAE ordinaire, vitesse exceptée. Mais c'est peut-être justement cette vitesse qui les grise ? Je ne sais pas. J'ai droit à cette vision (et ces coups de sonnette agressifs) de plus en plus souvent sur la F3 (F comme Fietssnelweg) Bruxelles-Louvain,. Je finirai sans doute par m'habituer…

49 km pour ma part ce soir, par temps vraiment chaud (enfin !), un peu moins de 30°, et un vent de secteur est pas trop gênant, dans mon secteur habituel, à l'est et au sud de Bruxelles. Pour l'anecdote, c'est la deuxième fois de l'année que je mets un cuissard court d'été classique. Jusqu'à présent (à une exception près, il y a quelques semaines), quand j'avais mis un cuissard court, c'était toujours un «thermique», c'est-à-dire plus épais que la normale. La forme semblant enfin revenir, j'ai testé mes pneus de 32 et mon petit braquet rikiki maousse costaud de 24/36 sur trois des plus infâmes murs pavés de la région, après m'être échauffé dans le Smeysberg, raide aussi mais asphalté : la Moskesstraat, le Kardaan et le Hengstenberg. https://climbfinder.com/fr/montees/moskesstraat-terlanen https://climbfinder.com/fr/montees/kardaan https://climbfinder.com/fr/montees/hengstenberg Pas eu besoin du 24/36 sur la Moskesstraat, ce qui est plutôt bon signe. Par contre, je n'ai pas pu y échapper sur les deux autres. Ce qui n'était pas pour m'étonner dans le Kardaan : du 20% sur 50 m tirant sur le 30% à un endroit vous forcera toujours à mettre tout à gauche, surtout sur des pavés. Mais les pourcentages du passage pavé du Hengstenberg me semblent sous-estimés dans le profil ci-dessus, même si lesdits pavés ont été rénovés récemment. Et bien sûr, être passé de la section 30 mm à 32 mm pour mes pneus a diminué sensiblement les secousses sur ces pavés, mais ça ne surprendra personne.

Ça ne m'aurait pas dépaysé pour ma part, c'est aussi le cas sur les autoroutes cyclistes flamandes. Avec une part toujours plus grande de « speed pedelecs », ces VAE dont l'assistance fonctionne jusqu'à 45 km/h. Il y a intérêt à serrer sur sa droite quand ceux-là jouent de leurs sonnettes pour signaler leurs passages. Là où ça devient comique (de mon point de vue, du moins), c'est que certains sont habillés en cyclosportifs de pied en cap et appuient sur les pédales comme des dératés… tout en faisant jouer leur assistance à fond sur ces autoroutes cyclistes plates comme la main.

Les Francophones éduqués à la flamande, ça s'appelle pas des Brusseleirs ? 😛

100 km tout rond aujourd'hui pour ma part, tout seul comme d'habitude et à mon propre rythme. Thème improvisé de la sortie du jour : relier trois des principales universités du pays. L'Université Libre de Bruxelles (ULB), toute proche de chez moi, la Katholieke Universiteit van Leuven (KULeuven) à Leuven-Louvain et son alter-ego francophone, l'Université Catholique de Louvain (UCLouvain), à Louvain-la-Neuve. Un trajet en triangle donc : d'abord vers l'est via un parcours presque tout plat entre Bruxelles et Louvain (autoroute cycliste F3), puis direction sud-sud-ouest de Louvain à Louvain-la-Neuve en passant par Oud-Heverlee, Sint-Agatha-Rode, Ottenburg et Wavre, et enfin remontée vers le nord-est et Bruxelles via Ottignies, Rixensart, Genval, La Hulpe, Hoeilaart, où ça n'arrêtait pas de monter et descendre. Pause café à une crêperie… bretonne au centre de Louvain-la-Neuve. Rien de bien croustillant à raconter sinon: le temps était magnifique et enfin digne du qualificatif d'estival (maxi 25°), le vent quand même sensible de secteur sud-ouest, et les sensations malgré tout assez moyennes. C'est entre autres à cela qu'on se rend compte qu'on devient vieux : on récupère beaucoup plus lentement des différentes maladies qui nous affligent. 😡

Si le chemin de traverse me fait louper la côte que j'ai prévu de grimper, tu connais mon choix. Me prendre une drache me paraît moins pénible que de ne pas grimper. 😛

Tu ne tiens pas compte de ceux qui ont décidé d'un itinéraire à l'avance et qui tiennent à le boucler, quelles que soient les conditions climatiques. Y a des gens comme ça, tu en connais au moins un. 😇

J'en ai utilisé une pendant quelques temps… il y a un quart de siècle, en sept pignons. 😊 Après une courte recherche sur le web, j'en trouve une en 11 pignons, marque Miche : https://www.decathlon.be/fr/p/mp/miche/miche-cassette-11v-13-30-shimano-light-primato/_/R-p-d33de470-645a-460f-a447-1d983efbd77c Edit : d'après Matériel Vélo, l'étagement est 13-14-15-16-17-19-21-23-25-27-30 https://www.materiel-velo.com/1848667-cassette-velo-route-miche-primato-light-11v-shimano.html

La cassette Campa 12 vitesses est étagée ainsi : 11-12-13-14-15-16-17-19-22-25-29-34 Étagement de un en un pour les pignons de 11 à 17, mais après c'est un peu n'importe quoi… Pour ma part, je préfèrerais une cassette étagée façon Shimano : 11-12-13-15-17-19-21-23-25-27-30-34

79 km pour moi cet après-midi, sur un parcours pour une fois globalement plat, au nord-est de Bruxelles, du côté de Vilvorde, Grimbergen, Malines et Zemst. Une région axée autour de la Senne et du canal de Willebroek — que j'ai longé assez longtemps — que j'aime bien parcourir de temps en temps pour me détendre, la trouvant assez agréable (Vilvorde exceptée, commune industrielle par excellence). Et de détente, j'en avais besoin, profitant d'une accalmie dans ma période d'examens à préparer, organiser, surveiller… et bientôt à corriger. 🥲 Temps superbe (mais si !) températures autour de 20°, proches (enfin !) des normales saisonnières. Mais hélas, toujours du vent, qui m'a fait garder les manchettes tout du long.

Ma définition de vélo de route vintage: cadre métallique ; fourche filetée et potence à expandeur ; manettes de changement de vitesses au cadre ; pédalier à boîtier fileté et axe carré ; cinq ou six pignons ; freins à patins à gaines extérieures ; jantes plates ; pédales à cale-pieds et courroies ; pneus à chambre à air (ou boyaux) de 19 à 23 mm de section. Bref, les vélos qu'on utilisait approximativement de début 50 à début 80 et encore un peu au-delà…

Où ai-je dit que je considérais que ce doit être le cas de tout le monde ? Mais ce n'est pas parce que je suis un cas très particulier que je dois faire semblant de ne pas exister. S'agissant de tes évaluations, sur le 34/15 c'est en effet autour de 27-28 km/h que je roule à mon rythme de croisière, mais à une cadence de pédalage tournant autour de 95 tours/minutes. De façon générale, sur le plat, une fois échauffé ma plage de cadence « confortable » varie grosso modo entre 90 et 110. Mais c'est quand je veux aller à un rythme sportif (pour moi) que je monte de préférence à 100-110 en cadence de pédalage. Avec une circonférence évaluée à 2,14 m (pneus de 32 de section gonflés à 3,5 bars), 100 tours/minutes donne 34/15*2.14*100*60 = 29,1 km/h. 110 tours/minutes donne 32 km/h. Quand ça descend un peu sensiblement (ou quand le vent est assez favorable), je passe au 34/13 (la ligne de chaîne reste correcte avec le plateau médian d'un triple). Dans les descentes franches, je passe au grand plateau. C'est rare que j'utilise le grand plateau sur le plat, ça ne m'arrive que lorsque j'ai un fort vent de dos… ou quand je suis dans un groupe, ce qui bien sûr augmente sensiblement ma vitesse de croisière. Je m'amuse parfois à garder le 34/15 dans les descentes et à pédaler aussi vite que je peux. Mon record est 184 tours/minutes sur environ 100 m. 🙂

Pour le triple, oui, je suis un cas particulier. Mais sur des parcours plats à peu vallonnés, je fais quasiment du mono-plateau, en n'utilisant que le 34 dents devant. Et je constate justement que les cassettes du type 11-34, 11-36 ou encore plus gros (11-42, voire 10-50…) sont de plus en plus fréquentes sur les vélos récents, très souvent en mono-plateau, et pas seulement des VTT ou gravel. Même à Bruxelles, ville vallonnée mais donc les côtes sont de faible dénivelée (altitude maxi dans les 120 m) et généralement peu pentues.

Je sais, tu vas me dire que je suis une exception qui confirme la règle, mais je ne rechigne pas à la mécanique quand je l'estime nécessaire (ce n'est pas une passion non plus, dois-je dire) et j'ai pourtant conservé une 11-34 avec un 24 dents comme petit plateau pendant une bonne dizaine d'années, de Bruxelles à Grenoble. Je viens même d'en changer pour une 11-36… et j'ai bien sûr effectué moi-même le changement. C'est d'ailleurs franchement facile. Comme tu le sais, j'adore multiplier les passages d'obstacles les plus raides possibles, d'où ces braquets. Et pourtant, sur les parcours plats ou peu vallonnés, je n'éprouve aucun manque de confort avec la 11-34 et maintenant la 11-36 (étagement : 11-12-13-15-17-19-21-24-28-32-36) avec mon triple 46-34-24. Sur ce type de parcours, je reste en général sur le 34 dents à l'avant, avec 34/15 comme braquet de base sur le plat. Peut-être que ma vélocité élevée me fait mieux encaisser des écarts de développements relativement importants.

Moi j'ai une autre explication : on ne roule pas en groupe parce que ce groupe refuserait de passer par là où on aimerait passer… 😇

T'as quelque chose contre les Ibères pieds-noirs ? 😇

Au nord de Wavre : Overijse, Huldenberg, Neerijse, la N253… Les routes ne sont (généralement) pas trop boueuses par là.

« Franck, on parle souvent de braquets à grimper aux arbres, tu vas bientôt pouvoir essayer vérifier cette maxime 😁 » Imagine-toi vouloir faire une sortie alpine du côté de Grenoble avec ces montées-là dans le viseur (jette un œil aux pourcentages, notamment à la Scia) : https://climbfinder.com/fr/montees/col-du-granier-chapareillan https://climbfinder.com/fr/montees/col-du-cucheron-saint-pierre-d-entremont-villard https://climbfinder.com/fr/montees/la-scia https://climbfinder.com/fr/montees/col-du-coq-saint-brevardiere et comme si cela ne suffisait pas pour une sortie, voilà le dessert, plus qu'épicé : https://climbfinder.com/fr/montees/bastille-de-grenoble Si ce n'est pas grimper aux arbres, ça y ressemble, non ? 😇 Bon, braquets à grimper aux arbres ou pas, il faut un minimum de condition pour se taper une telle sortie, et avec mes récents petits déboires de santé je ne suis pas sûr d'y parvenir d'ici le mois d'août, quand je reviendrai à Grenoble. Mais ça me trotte dans la tête quand même.

Un grand classique : une chambre à air pincée au montage. Normalement ça explose très vite dans ce cas-là, dès le premier gonflage. Autre grand classique, qui est arrivé à tout le monde à un moment donné j'imagine, moi compris : la crevaison par pincement en roulant, lorsque le pneu n'est pas assez gonflé et pince la chambre à air lors d'un passage brutal sur un obstacle. Il m'est arrivé de pincer des deux pneus à la fois… pratique quand on n'a qu'une chambre à air de rechange. Un autre cas, qui m'est arrivé aussi, il y a quatre ou cinq ans : un flanc de pneu déchiré par un gros caillou lors d'un passage sur une route défoncée (en travaux), et la chambre à air qui fait hernie à travers la déchirure et qui finit par exploser. Paf !

71 km pour ma part, en fin d'après-midi (si le temps actuel n'est en rien digne d'un mois de juin, au moins le soleil continue à se coucher tard ! 🙂). J'avais préféré attendre que la succession de draches depuis ce matin s'arrête un peu avant de sortir. J'ai bien fait, puisque si les routes étaient forcément détrempées au début, j'ai eu droit la plupart du temps à un franc soleil… et à des paysages parfaitement dégagés des vapeurs de pollution grâce aux pluies précédentes ! Avant de partir, j'ai installé une nouvelle chaîne, mais aussi une nouvelle cassette : une Sunrace 11 pignons 11-36, ce qui me fait maintenant un plus petit braquet de 24/36 (au lieu de 24/34) : les vacances se profilent, et je planifie de faire quelques raidards pas piqués des vers cet été (encore plus que d'habitude, je veux dire), aussi bien en Belgique que du côté de Grenoble. Et j'ai également installé des pneus de 32 mm de section en lieu et place des 30 précédents, pour voir si ça fait une différence. Ma foi, le bilan est pour le moment positif, aussi bien pour les pneus que pour la nouvelle cassette, que j'ai mis à contribution dans quelques raidards locaux, comme la rue de Genval à… Genval (pas eu à mettre le tout à gauche dans cette côte, mais elle fait quand même mal aux jambes), l'habituelle Moskesstraat (pavée) à Terlanen, ou la Drève de Stadt à Wavre. https://climbfinder.com/fr/montees/champ-de-wo-lac-de-genval-rue-de-genval https://climbfinder.com/fr/montees/dreve-de-stadt-wavre https://climbfinder.com/fr/montees/moskesstraat-terlanen J'ai profité de cette excursion pour parcourir une zone du Brabant wallon que je connais mal, au nord-est de Wavre : Gastuche, Archennes, Bossut. Une région assez vallonnée que le schtroumpf doit connaître comme sa poche. De beaux paysages par endroits, comme cette côte de Champ de Préval, qui relie Archennes à Bossut. https://climbfinder.com/fr/montees/champ-de-preval-archennes Du pied on voit tout le reste de la côte, et notamment le passage le plus pentu (pas trop). Notez les dalles de béton si typiquement belges! Au dit sommet, une affiche transmet un message clair : Et de fait, quand on se retourne, le panorama est très agréable (comme souvent, la photo ne fait pas entièrement justice au paysage, hélas) : Retour par Ottenburg et son Langeheide, de quoi faire chauffer à nouveau le 36 dents dans son passage raide (et d'apprécier à nouveau les pneus de 32, le revêtement de cette côte étant bien défoncé): https://climbfinder.com/fr/montees/langeheide-florival Puis Terlanen et le passage de la Moskesstraat déjà mentionnée, Overijse (passage du fameux « S » le long la N4) et enfin Bruxelles. Pas mal fatigué quand même. La forme n'est pas encore complètement revenue après ma maladie récente.

Moi si. Enfin bon, il paraît que je suis fou, c'est le schtroumpf qui le dit, et c'est un expert. 🤪

L'un n'empêche malheureusement pas l'autre. Question de chronologie…

C'est qu'il n'a toujours pas accepté la nécessité de faire évoluer ses braquets antédiluviens… Résultat, avec l'âge il se fatigue de plus en plus et le canapé est de plus en plus attirant. 😇😇

Ça fait des lustres que la selle Proust existe, et elle accompagne également les mouvements du bassin. Ce nouveau système n'est donc pas si révolutionnaire que cela… https://www.selle-proust.fr/