Franck PASTOR

Régime « nettoyage à sec » pour le vélo, forcément. C'est plus long qu'avec le jet d''eau, mais avec de la patience (et un bon nombre de chiffons), ça se fait. Un support pliable et une caisse à outils spécifique, me permettent de me contenter d'un espace de stockage et bricolage discret d'à peu près 5 m^2.

Je roule sur route, et j'ai longtemps utilisé des pédales et chaussures de route mais j'ai changé de religion et j'apprécie fortement les pédales à double face et les cales noyées dans la semelle depuis que j'habite au deuxième étage d'un immeuble sans ascenseur avec le vélo dans l'appartement ; je vis en agglomération, ce qui signifie arrêts, déchaussages et rechaussages fréquents aux différents feux et croisements à chaque début et fin de sortie ; lors des quelques arrêts en cours de route, c'est justement sur des routes et des bas-côtés tellement crades (merci les routes et le climat belges) qu'il vaut mieux avoir des pédales «débourrantes» comme les Time Atac quand on rechausse ; on ne risque pas de séance involontaire de patinage plus ou moins artistique à l'intérieur d'un café au beau carrelage bien lisse :-))

À ce sujet, une question : le déraillement se produit-il immédiatement lors du passage d'un pignon inférieur au plus grand pignon, ou se produit-il plus tard ? Le deuxième cas me ferait penser à un voile. le premier à l'usure du plateau. J'ai eu un problème similaire il y a quelques années : la chaîne qui sautait parfois du plateau médian de mon triple lors d'un changement de pignon (pas forcément un grand, d'ailleurs !), ce que j'ai réglé en changeant le plateau médian, qui était très usé.

Peut-être donc que le pédalier est trop déporté vers l'extérieur, et qu'il faudra changer l'axe, voire le boitier ou carrément le pédalier (selon le type) pour un autre modèle avec axe plus court, pour avoir une ligne de chaîne plus correcte. Je suppose que pour un mono-plateau combiné avec une cassette 12 pignons, l'idéal est atteint lorsque que le plateau est parfaitement aligné avec le milieu des 6 et 7e pignons. Le cas échéant, régler tout ça en rase campagne risque d'être problématique, comme tu l'imagines bien 😕 Mais même une mauvaise ligne de chaîne n'est pas censée provoquer un déraillement aussi facilement… C'est ça qui me fait penser, soit à un voilage, soit à un plateau très usé, ce qui va généralement de pair avec une chaîne très usée, justement. Au point que certaines dents seraient «rabotées» par l'usure et favoriseraient le déraillement lorsque la chaîne est tordue. Ces deux hypothèses, voilage et usure du plateau, sont cumulables bien sûr. Autrement, je ne vois pas.

S'il y en a. Les LeMond, Delion ou Bassons ne se trouvent pas forcément dans chaque équipe ni dans chaque génération de coureurs… J'ai eu la chance de voir le fameux reportage sur le dopage de Dominique Le Glou et Alain Vernon, Danger Dopage, en 1989, lors de sa sortie sur antenne: https://www.cyclisme-dopage.com/dossierdefond/2001-07-21-lemonde.htm Ce qui m'avait le plus frappé, c'est que lorsque les reporters demandaient à l'ancien coureur Dominique Lecrocq d'estimer le pourcentage de coureurs dopés dans le peloton, il avait répondu, cynique, l'air faussement incertain : « 102 % ?»…

Plateau très usé, peut-être ? Ou légèrement voilé ?

Oui, mais 3%-4%, ce n'est pas la même chose que 8%-10%, où la gravité compte tellement plus que l'aéro… Ça m'étonnerait très fort qu'une différence d'aérodynamisme roue-pneus ou de souplesse entre boyau et tubeless (d'ailleurs qu'est-ce qui est vraiment plus souple entre les deux ?) soit vraiment significative dans ces pourcentages. En tout cas pas de l'ordre de plusieurs minutes !!

En 1998, chaleur et soleil dans le Plateau de Beille comme dimanche dernier (j'ai eu une cassette vidéo de cette édition :-)). Pour le vent, aucune idée. Tu penses vraiment que la différence de vélos suffit à expliquer un écart de plusieurs minutes ? Personnellement je ne le crois pas. D'une part, les sensations peuvent tromper le cycliste, d'autre part la rigidité n'est pas grand'chose par rapport au poids en montée, et à l'époque ils faisaient déjà des vélos très légers (et pas mal rigides !). Pantani était d'ailleurs un maniaque du matériel. De plus, à 20 km/h, si l'aérodynamisme entre en jeu, ce serait plutôt celui du coureur, toujours plus important que celui du vélo, et Pogacar n'a pas l'air si aéro que ça par rapport à un Pantani. Si Pogacar avait eu le vélo de Pantani, je suis prêt à parier qu'il aurait largué tout le monde quand même. Avec peut-être, disons, 20 ou 30 secondes de moins en écart. Mais pas une différence de l'ordre de plusieurs minutes. Par contre, comme dit plus haut, que Pogacar ait fait de la patinette dans la roue des Visma pendant si longtemps dans la montée a représenté en effet un avantage aéro non négligeable sur Vingegaard… et sur Pantani, qui s'était échappé seul dès le pied de la montée. Mais est-ce suffisant pour expliquer quatre minutes ?

96 km aujourd'hui, entre Bruxelles, Overijse et Louvain, dont les 66 km de la « boucle flandrienne » qui reprend à peu près exactement les deux boucles effectuées par les coureurs du championnat du monde 2021 (rappelez-vous, victoire d'Alaphilippe!), et ses principaux obstacles (Smeysberg, Moskesstraat…). https://www.toerismevlaamsbrabant.be/producten/fietsen/fietsproducten/flandrienlus/ (en néerlandais) Il n'y a pas de balisage sur le parcours même, mais on trouve quelques peintures, sur la route ou sur des murs, pour commémorer cet événement, comme ici du côté d'Overijse: Temps trop frais pour la saison (maxi 18-19°) et très venteux. Comme prévu par la météo, et comme le montre la photo, la pluie a été de la partie, pendant la dernière heure. Encore une longue séance de nettoyage du vélo en perspective ! 😡 J'ai passé les nombreux obstacles de façon « relax », ne voulant pas trop forcer sur l'aileron rotulien de mon genou droit qui me « chatouille » depuis quelques semaines. Prudence redoublée avec ces conditions météo pénibles qui peuvent favoriser l'apparition de tendinites… Ça s'est bien passé a priori (tendon parfois sensible mais jamais douloureux).

Il m'est arrivé, à mon niveau minuscule de cyclotouriste lambda, de grimper une longue montée (Chamrousse, 18 km à 7,1%) à 90 tours/minutes de moyenne. À une vitesse moyenne de 11-12 km/h, dois-je préciser, pas 30 km/h ! Pour un cycliste qui passe (contrairement à moi) ses journées sur son vélo comme Pogacar, une cadence moyenne de 100 tours/minutes ne m'étonne donc pas plus que ça. C'est une question de coordination, et de choix de braquet, nettement plus petit que s'il voulait tourner à 70 tours/minutes pour rouler à la même vitesse. Non, le vrai problème, c'est justement la vitesse de déplacement qu'il atteint, et donc in fine sa puissance… et ce en fin de longue étape de montagne, en explosant le temps d'un cycliste dont on sait qu'il était dopé jusqu'à la moelle. Ça ne peut que rendre suspicieux.

Fais gaffe, la méthode Coué a ses limites. 😛

Suis rentré hier soir des Deux-Sèvres, après une semaine bien agréable chez ma sœur et d'autres membres de ma famille, mais sans vélo. Et demain, pour ma première sortie vélo possible depuis mon retour, qu'est-ce qui va m'accompagner ? La pluie, bien sûr ! Dimanche, sortie vélo au Rad am Ring sur le Nürburgring. Qu'est-ce qui est prévu ce jour-là, à cet endroit proche de la Belgique ? La pluie, bien sûr ! Dites, les sudistes, là, vous êtes vraiment sûrs de ne plus vouloir du schtroumpf chez vous ?

Et encore toi tu ne vas pas chercher les secteurs pavés ! 🤪

« Jamais » est un mot un peu fort. On est bien d'accord sur le fait que Pogacar soit bien plus offensif, mais Indurain a attaqué ses adversaires au moins deux fois avec le maillot jaune sur le dos. En 1995 dans la montée finale de La Plagne. Il avait alors accéléré et largué tout le monde, sauf Zülle qui s'était échappé bien avant. Il avait tenté la même chose à Hautacam en 94, mais Leblanc et Virenque avaient pu tenir sa roue.

Je me suis pris une corneille comme ça à vélo un jour, dans la forêt de Soignes. Elle traversait le chemin en trottinant et a voulu s'envoler trop tard. D'habitude ces bestioles s'envolent bien plus tôt qu'elle l'a fait… Quand je me suis retourné, je l'ai vue se relever avec une aile inerte… Il aurait certainement mieux valu pour elle qu'elle soit tuée sur le coup. 😥

C'est justement ça, l'effet magique d'un ou plusieurs verres de trop.

Cette tournée vire à la Bérézina…

67 km cet après-midi, dans le sud de Bruxelles (Lasne, La Hulpe, Hoeilaart, Overijse…) et quelques raidards locaux (Kardaan, Speelberg, rue Félix Sohie). Temps sec mais très venteux, et comme c'est le cas depuis une semaine, trop frais pour la saison (19° maxi). Évidemment le vent n'arrangeait rien. J'avais la tenue de mi-saison, et Éole m'a fait garder le coupe-vent pendant la moitié de la sortie 😕 Un souci supplémentaire : je traîne une légère douleur à l'aileron rotulien droit depuis une semaine, qui me fait penser à un début de tendinite. Ce ne serait pas la première fois à cet endroit… Comme je pars en vacances dans l'ouest de la France pendant huit jours, sans le vélo, j'espère que ça va permettre à cette douleur de disparaître.

À analyser : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_coureurs_cyclistes_morts_en_course

Oui, tu as été malchanceux. La Bourgogne, et plus précisément la Bresse bourguignonne (Louhans, Chalon-sur-Saône, Verdun-sur-le-Doubs…) est la région natale de ma grand-mère, qui s'est mariée ensuite du côté de Grenoble (sans jamais perdre son magnifique accent bourguignon :-). J'allais donc souvent en Bresse bourguignonne quand j'étais jeune, et encore aujourd'hui occasionnellement, visiter ma famille locale (dont il ne reste hélas plus grand'monde maintenant). Certes, c'était la plupart du temps en été, mais je n'ai que des souvenirs ensoleillés, au sens propre, de cette région peu vallonnée mais très champêtre et idéale pour les promenades, à pied ou à vélo. Mon arrière-grand-mère y a vécu toute sa vie de centenaire, mon grand-oncle y est décédé il y a deux ans à l'âge aussi respectable de 99 ans… on vit vieux là-bas ! 🙂

Peux pas sortir aujourd'hui de toutes façons, trop de contraintes domestiques. Mais qu'il pleuve ou qu'il vente, je sors demain, ah mais !! Ma motivation ? Elle est simple : ce sera ma dernière sortie possible avant le 15 juillet !

Je note 🙂 Ça ne sera pas évident puisqu'on vient en train et qu'on ne disposera pas forcément de voiture sur place (ni de vélo d'ailleurs), mais sait-on jamais.

Je ne serai pas très loin la semaine prochaine, en Vendée et Deux-Sèvres, en visite familiale. Et justement, un court détour possible vers La Rochelle pour voir un cousin !

Le vent est de moins en moins ton ami, on dirait ! 😛

48 km cet après-midi et ce soir, au sud et à l'est de Bruxelles. Je viens juste de rentrer. Pas grand'chose à signaler, sinon que j'ai eu droit à une bonne «pluie qui mouille» pendant une grosse demi-heure. Mais c'était difficile d'y échapper aujourd'hui, et c'était rigoureusement ma seule fenêtre de sortie cette semaine, jusqu'à ce week-end, donc…