Franck PASTOR

Le grand parcours du Tour de Namur cyclo fait en fait 168 km. Même distance que le parcours médian de LBL, mais avec encore plus de dénivellation. On n'est plus très loin de la difficulté de la Vélomédiane… En plus de la Montagne de la Croix, il y a aussi le Triple Mur de Monty, une autre star locale, et pour finir la Route Merveilleuse qui mène à la Citadelle. Le Schtroumpf serait ravi si la distance n'était pas aussi longue. Peut-être sera-t-il intéressé par le petit parcours ? Il contient déjà le Triple Mur et la Route Merveilleuse.

Je suis rentré à Bruxelles hier soir. Aujourd'hui, grand soleil et une chaleur presque estivale (24°), alors qu'à Grenoble c'était gris, pluvieux et la plupart du temps froid pendant la semaine écoulée. Apparemment il en va de même encore plus au sud ? Le monde à l'envers ! 😜 Pour ma sortie du jour, 56 km, aller-retour classique Bruxelles-Louvain, l'aller par la bosselée N3, retour par l'autoroute cycliste F3 presque toute plate, le tout à mon rythme. Quelques « bouts droits » au retour, aidé par le vent globalement favorable alors. Vent qui était donc de secteur est, et assez fort : il va falloir m'y réhabituer, après une semaine bien abrité au creux de la vallée du Grésivaudan…

C'est vrai, mais dans ce cas-là, la montagne de la Croix se trouve au cœur d'une randonnée longue et bien vallonnée (92e km sur 168 km en tout, et 2800 m de dénivellation totale, de mémoire), ça rend le test assez fiable 🙂

Joli ! C'était quelle épreuve ? Je ne sais pas comment tu fais pour trop mouliner avec un 46/10 comme plus gros braquet !! Je dois chercher pour trouver à mouliner dans les descentes de Belgique avec mon 46/11, et jamais longtemps… Dans la même région que tu as parcourue hier, le lendemain de la Magnifique il y a le Tour de Namur Cyclo, auquel j'aimerais bien participer (je ne me suis pas encore décidé entre ça et la Chouffe Classic une semaine plus tard) : https://tourdenamurcyclo.be/fr/ À propos de « passe-partout », si je vais faire ce Tour de Namur ce sera pour le grand parcours, parce qu'il contient cette perle que je n'ai pas encore grimpée : https://climbfinder.com/fr/montees/montagne-de-la-croix-dinant Selon l'encyclopédie Cotacol, ses premiers 600 m sont les 600 m les plus raides de Belgique avec 16,3 % de moyenne. Si on passe ça sans souci avec le « tout-à-gauche », c'est donc bon pour le reste du pays 🙂

C'est bien ce que je me suis dit. Comment donc ai-je pu vivre si longtemps dans les environs sans savoir qu'elle existait ? Il ne manque plus que des pavés pour qu'elle soit parfaite. 🤪 D'ailleurs, à mon avis, la principale difficulté sera la même que dans le Kardaan : éviter de basculer en arrière…

Sur Climbfinder je viens de découvrir la côte ci-dessous, pas loin du domicile familial grenoblois, mais que je ne connaissais pas. Trop tard pour monter ceci pendant les présentes vacances (je repars demain matin pour le travail bruxellois) mais ce sera un passage obligé en été pour y tester mon 24/36 :-) https://climbfinder.com/fr/montees/les-chappes-le-mas-montacol Question à **** euros : vos vélos passe-partout peuvent-ils passer par là ? 😇

100 km tout rond aujourd'hui pour une sortie de moyenne montagne. Le cœur de la sortie, c'était le balcon de Belledonne dans son intégralité, d'Uriage à Allevard, le long de la D280, à mi-hauteur du massif de Belledonne. Départ au milieu de la vallée du Grésivaudan, direction Uriage, puis le Balcon et ses montagnes russes jusqu'à Saint-Pierre-d'Allevard, et retour au domicile dans la vallée, soit 2000 m de dénivellation au total. J'ai déniché un fichier gpx correspondant précisément à cette sortie, à quelques centaines de mètres près (celui-ci part d'Uriage et non de la vallée comme je l'ai fait), fichier que j'ai importé dans Climbfinder, ce qui permet de détailler les ascensions : https://climbfinder.com/fr/mes-itineraires/127235 Temps uniformément gris, 14° au départ dans la vallée à la mi-journée, autour de 10° dans le Balcon pour finir par 18° de retour dans la plaine. Tenue de mi-saison à nouveau de rigueur : veste à manches longues, bonnet sous-casque, gants longs, jambières, l'imper pour l'échauffement et les longues descentes, et cette fois je n'avais pas oublié les surchaussures. Il a fait heureusement sec, sauf une très légère pluie dans la descente du col du Barioz vers Allevard : la chaussée n'a même pas été mouillée. Sensations médiocres pendant la première moitié du balcon, puis ça s'est progressivement amélioré, au point de faire les dernières ascnesions, notamment le col du Barioz, à fond. De bon augure, même si c'est ma dernière sortie montagnarde pour ces vacances.

La difficulté est que lorsque tu es cuit au retour d'une sortie difficile, ou mal réveillé au départ d'une autre, tu peux méjuger de la sévérité de ce virage très sec à droite au sommet d'une côte bruxelloises étroite et/ou à fort trafic, ou tu ne penses pas forcément toujours à mettre les manivelles à la verticale et garder la roue avant droite aux feux rouges, Bref, tu as alors toutes les chances que le pied se prenne dans la roue. Comme ça m'est arrivé plusieurs fois malgré toutes mes années d'expérience de cycliste urbain/campagnard/montagnard, et comme je l'ai déjà raconté plusieurs fois sur ce même fil. En vain, on ne me croit tout simplement pas, parce que ça ne correspond pas à l'expérience du sceptique qui me lit. Je n'imaginais pas que c'était si difficile que ça, se mettre dans la peau des autres. Je crois que je vais arrêter d'en discuter, ce n'est pas très agréable d'être ignoré comme cela et d'écrire pour ne pas être lu.

Je connais des vieux de 63 ans qui ont une meilleure condition physique de base que des jeunes de 17 ans. Dit autrement, ton cas particulier n'est pas représentatif 😉 D'ailleurs, aucun ne l'est.

Je trouve les cintres étroits très inconfortables en montée de col. L’aérodynamisme n’y est plus important au contraire du confort de respiration, qui fait que j’aime grimper mains en haut du guidon, bien écartées. Avec les guidons actuels, on peut oublier… mains en haut, ils sont trop étroit pour être à l’aise. C’est probablement ce qui explique pourquoi les coureurs actuels grimpent presque toujours mains aux cocottes. De plus, c’est moins facile de balancer son vélo en danseuse, raison pour laquelle Chris Horner, qui grimpait toujours en danseuse, utilisait des cintres de 46 cm. Bref, c’est loin d’être une panacée partout … sans parler de la moindre maniabilité et du contrôle diminué du vélo sur terrain technique.

Je n'ai plus rien à reprendre, tout est correct. Vive les maths ! 🙂

Console-toi, l'été arrive avec ses chaleurs caniculaires et les longs cols de montagne bien pentus à escalader, les gros feront moins les malins 🙂

Et dire que tu me répétais il n'y a encore pas si longtemps que « le vent est ton ami ». Aurais-tu changé d'avis ? 😇 Je n'ai presque rien ressenti du vent lors de ma sortie d'hier, mais c'est normal, la vallée du Grésivaudan est abritée des vents par les massifs environnants. Un luxe que je ne réalisais pas avant d'émigrer en Belgique. (Et qui me fait rejeter absolument toute perspective de retraite en vallée du Rhône. Le mistral ne sera jamais mon ami.)

Un petit 57 km aujourd'hui, pour ma reprise de contact avec la (moyenne) montagne grenobloise, par un temps limite froid par rapport à la semaine dernière (15° en plaine, 10° à 900 m d'altitude, la cote maximale atteinte aujourd'hui) et humide (un crachin en cours de route). Tenue de mi-saison à nouveau de rigueur : veste à manches longues (et l'imper par dessus sauf dans les longues montées), cuissard thermique et jambières, bonnet sous-casque, gants longs… Seules manquaient les surchaussures, que j'avais oublié de mettre et qui m'ont bien manqué dans les descentes. J'ai parcouru une partie du balcon de Belledonne aujourd'hui, en y accédant par une de mes côtes fétiches, la montée vers la Croix de Pinet via la Pérerée et le raidard de Rocharey : https://climbfinder.com/fr/montees/la-croix-de-pinet-murianette-la-pereree Ensuite, la route du balcon de Belledonne jusqu'à Sainte-Agnès, où j'ai effectué un crochet vers une côte que je n'avais encore jamais grimpée et dont le profil a un petit air de Redoute : https://climbfinder.com/fr/montees/pont-du-vorz-saint-agnes Cette côte longe le torrent du Vorz jusqu'à un pont qui surplombe ledit torrent, bien actif (et bruyant !) en cette saison : Enfin, descente rapide et sinueuse vers la vallée du Grésivaudan, et retour au domicile familial. J'espère que je pourrai placer une autre sortie cette semaine. Au moins, grâce à celle d'aujourd'hui, je peux déjà dire que je n'ai pas amené mon vélo de Bruxelles pour rien. 🙂

Même pas besoin de parler de dérivée tout court : un point d'inflexion, à la base, c'est quand la concavité change. 😛 (Enfin un sujet de discussion passionnant ! 🙂 )

Ça marche aussi si la dérivée seconde et dérivée troisième sont nulles, ainsi que la quatrième, mais si la dérivée cinquième est non nulle 😉 Et ainsi de suite. En fait c'est la nullité de la dérivée seconde qui est une condition seulement nécessaire. Si on ajoute, comme je l'ai fait, que la dérivée seconde change de signe au point considéré, la condition devient nécessaire et suffisante. Cela sous réserve de régularité suffisante de la fonction, deux fois continûment dérivable au voisinage du point considéré si ma mémoire est bonne.

Nan, pas forcément. Elle doit aussi changer de signe à cet endroit. 😛

Je ne peux que confirmer…

Si, j'en ai d'ailleurs sur mon vélo de route. https://www.swissstop.ch/fr/brakepads/discbrakes/disc15/disc-rs/ Mais l'efficacité est limitée : elles ne font pas ou peu de bruit lorsque la pluie est légère et ne dure pas longtemps, mais dès que ça tourne à la drache continue, elles sont aussi bruyantes que les autres.

Bof, maintenant c'est concurrencé par le bruit des roues libres. 😕 J'ai vu des cyclistes s'en servir comme avertisseurs au moment de dépasser quelqu'un : un temps de roue libre, et hop le gars devant sait qu'il y a quelqu'un derrière.

Tu n'es pas obligé de grimper les côtes pavées, les côtes non pavées sont bien plus nombreuses. Toi qui aimes grimper, je ne comprends pas pourquoi tes sorties d'entrainement ne vont pas plus souvent vers le nord : Wavre, Grez-Doiceau, Overijse, Hoeilaart, Huldenberg… Pléthore de côtes à ton goût : non pavées, raides ou non. Tellement mieux que ta Hesbaye déprimante.

Ça devait être cette côte-là, effectivement assez costaude : https://climbfinder.com/fr/montees/rue-bourboux

Toi qui avais décidé que tu ne crèverais plus jamais 😉 Comme quoi la méthode Coué a ses limites 😛 T'avais pas oublié comment réparer une crevaison, depuis le temps ?

Je viens d'arriver à Grenoble pour une semaine, en voiture et avec le vélo dans les bagages (en prenant un bel orage au passage, du côté de Lyon). Et c'est bien ma veine : la météo prévoit de la pluie tous les jours jusqu'à mon départ, sans exception. La pluie ici n'est pas rare, mais une aussi longue série de jours de mauvais temps est exceptionnelle, et il fallait que ça coïncide avec mon séjour. Ça promet des sorties arrosées…

130 km aujourd'hui, par un temps carrément estival (maxi 27°). D'ailleurs, c'était la première fois que j'avais sorti la vraie tenue d'été (cuissard court classique et non thermique, maillot de corps léger sous le maillot à manches courtes). Même pas de manchettes au départ, juste le coupe-vent pendant une bonne heure, car malheureusement le vent soufflait bien, et je l'avais défavorable pendant la première moitié du trajet. L'essentiel de la sortie a constitué à suivre la R.EV 1703 Cycling Route, un circuit cycliste balisé d'environ 95 km à l'ouest de Bruxelles. Derrière ce nom biscornu se cache… Remco Evenepoel. 1703 est le code postal de sa commune, Schepdaal, point de départ officiel du circuit, et ce circuit a été tracé en son honneur. Plan détaillé ci-dessous (texte en néerlandais) : https://www.visitvlaamsbrabant.be/fietsen/vind-een-fietsroute/rev-1703-cycling-route Plusieurs secteurs pavés assez malcommodes sur le trajet, dont deux côtes célèbres : le Mur de Grammont et le Bosberg, deux vieilles connaissances franchies sans trop de mal. https://climbfinder.com/fr/montees/mur-de-grammont https://climbfinder.com/fr/montees/bosberg Par contre, les allergiques au pavé doivent absolument éviter la Schavolliestraat, un des secteurs pavés les plus longs (presque 2 km, en plat, montée, descente…) et les plus irréguliers que je connaisse. Un tape-cul de première classe ! S'il fait partie des circuits d'entrainement d'Evenepoel, celui-ci doit mieux passer les pavés qu'on se l'imagine… Deux parties de ce secteur pavé sont reprises dans Climbfinder, la première en sens inverse du parcours, la deuxième dans son sens : https://climbfinder.com/fr/montees/schavolliestraat https://climbfinder.com/fr/montees/schavollendries Sensations très mauvaises au début avec le vent en pleine poire et en prime une douleur aux adducteurs de la cuisse gauche qui se manifestait par à-coups. Séquelle d'une chute de l'année dernière qui se remanifeste parfois quand je rencontre des conditions qui ne me plaisent pas… Retour sans douleur particulière avec vent favorable. Décidément, le vent et moi… Mais de façon générale, une journée tranquille dans un cadre très verdoyant. Beaucoup de tracteurs, par contre, ce qui créait des problèmes de croisement pas faciles à gérer sur ces petites routes.