Franck PASTOR

En regardant la vidéo de l'accrochage, que voit-on ? Que Pidcock s'engouffre dans un espace laissé malencontreusement libre par Koretsky et que c'est Koretsky qui se rabat sur Pidcock et l'accroche, alors qu'il (Koretsky) avait largement la place de garder sa propre ligne. Qui plus est, le guidon de Pidcock était déjà devant le sien au moment de cet accrochage. Donc il n'y a rien d'autre à reprocher à Pidcock que d'avoir tenté sa chance avec réussite. Si les rôles avaient été inversés, je serais curieux de la réaction de ceux qui vilipendent Pidcock actuellement ! 😃

Tom Pidcock gagne l'épreuve de VTT cross-country devant Victor Koretsky après un magnifique duel. Et Pidcock qui finit hué par le public sans raison valable… Je ne sais plus qui a dit que ce qui perd le sport, ce sont les spectateurs. Mais je suis de plus en plus convaincu qu'il avait raison !! 😡😡😡

Cette butée est certes destinée a priori à empêcher que la chaîne saute du petit plateau, mais elle ne devrait être utile que lors du changement de vitesse. Que la chaîne saute du plateau alors que le changement de vitesse est déjà effectué est vraiment étonnant.

C'est plutôt la position renversée qui est (a priori) à proscrire avec un vélo muni de freins à disques hydrauliques. S'il y a des bulles d'air dans le circuit de freinage (ce qui ne devrait pas être le cas), et si de façon générale l'étrier est plus haut que le levier pendant une longue période, lesdites bulles d'air qui normalement remontent spontanément vers le levier de frein peuvent alors au contraire migrer vers l'étrier de frein, et les premiers freinages après la remise d'aplomb du vélo peuvent en être fortement affectés (on freine « à vide » sur une bonne partie de la course du levier, dans le pire des cas sur l'entièreté de sa course). Si ce problème de freinage survient, dans l'immédiat il faut « pomper » le frein (ce qui fait remonter les bulles d'air vers le levier) jusqu'à ce que le freinage revienne… et purger aussitôt que possible. La prévention est de 1) veiller donc à ce qu'il n'y ait pas de bulles d'air dans le circuit, c'est-à-dire de faire des purges régulières (une à deux fois par an selon le type de freins) ; dans ce cas, que le vélo soit retourné ou couché le freinage n'en est jamais affecté ; 2) si on n'est pas sûr de l'absence de bulles d'air, veiller lors des transports à ce que les leviers restent au-dessus des étriers. Quand on pose un vélo latéralement sur sa gauche, c'est en général le cas. Mais si la roue avant est démontée, c'est un point à surveiller. Pour ce qui est de placer une cale entre les plaquettes lorsque la roue est démontée, c'est recommandé de le faire en effet, sinon les plaquettes peuvent venir se coller l'une à l'autre lorsqu'on actionne accidentellement le levier de frein à vide. C'est un inconvénient bien connu du freinage hydraulique. Si ça arrive, on peut les re-écarter facilement avec un gros tournevis à tête plate ou un outil dédié comme ci-dessous, https://www.bike-mailorder.fr/park-tool-pp-1-2-ecarteur-de-plaquettes-de-frein mais autant éviter d'avoir à faire ce genre de manip, même facile. Les cales à placer entre les plaquettes sont de ce genre-là, celles que j'utilise d'ailleurs dans mes transports. Elles très faciles à placer : https://www.bike-components.de/fr/Shimano/Securite-de-Transport-pour-Freins-a-Disque-BR-M9000-M8100-M7100-p39047/

Elle était en course pour la 3e place à ce moment-là, si je me rappelle bien. La 2e à ce moment-là de la course, c'était Puck Pieterse, qui va malheureusement crever plus tard. Elle ne termine ainsi que 4e, la plus mauvaise place dit-on. https://www.ledauphine.com/jeux-olympiques/2024/07/28/l-annecienne-loana-lecomte-veut-conquerir-la-medaille-d-or-suivez-la-course-de-cross-country

38 km aujourd'hui, par un temps radieux (25°, soleil, peu de vent) dans l'est de Bruxelles. Je voulais voir où j'en étais suite à mon accident de dimanche dernier sur le Nürburgring et ma blessure aux adducteurs. Confirmation de ce que je supposais : pédaler ne me cause pas de douleurs en soi. Monter et descendre de vélo doit se faire au ralenti et en inclinant généreusement le cadre, mais sans trop de problème. La seule fois que j'ai senti mes adducteurs, sans vraiment avoir mal heureusement, est quand j'ai dû monter de côté sur un trottoir pour emprunter une piste cyclable (oui, les pistes cyclables sont souvent bêtement des trottoirs « reconvertis » dans certaines communes 😡). Je rappelle à ceux qui l'ignorent encore qu'en Belgique toutes les pistes cyclables sont obligatoires, et les conducteurs automobiles le savent bien, qui klaxonnent agressivement derrière nous quand on tarde à les emprunter. À part cela, RAS. Au rayon forme, il m'a fallu au plus d'une heure après mon départ pour récupérer une bonne coordination de pédalage (si !), et le niveau de forme semble également avoir pris un coup. C'est dingue comme une chute peut vous faire régresser, même quand vous pouvez pédaler ensuite. Mais bon, voyons le positif : même si en tant que piéton je marche au ralenti et en boitant, je peux faire du vélo à peu près normalement, c'est confirmé. À charge pour moi de ne surtout pas chuter à nouveau et d'éviter toute « acrobatie », même les plus élémentaires…

Oups ! Bon, je vais faire quelques couper-coller vite fait. Mais c'est la faute à Jpvelo, ça, quelle idée de rouvrir ce fil 😛 (oui, je suis de mauvaise foi).

Il me semble que Tratnik avait dû s'arrêter en cours de route, je ne sais plus si c'était pour un pépin mécanique ou une chute. Il y en a eu tellement, de chutes, sur cette patinoire… Mais oui, la performance de Brown reste impressionnante.

Je ne suis même pas sûr de pouvoir prendre le départ ! Il faut déjà que je me remette correctement de ma chute de dimanche dernier.

En effet, l'état des routes n'est pas vraiment pas top à certains endroits de la Vélomédiane, mais ce n'est pas pire que ce que tu connais déjà de la Belgique. Il n'y a généralement pas de pavés du tout sur le parcours de la Vélomédiane. Ils sont de toutes façons rares dans les environs, on n'en trouve que dans les centres de quelques communes. Il y en a quelques-uns dans le centre de la Roche-en-Ardenne par exemple, mais on ne nous fait pas passer dessus (on pourrait d'ailleurs, ils n'ont rien d'effrayant).

Aucun risque que les disques d'un vélo posé comme ça reposent sur la moquette de ton coffre ! À moins que ta moquette soit aussi épaisse et aussi souple que la banquette d'un canapé. 🙂 Ou alors elle est très irrégulière, ta moquette, façon matelas gonflable de camping ! 😛 Pour rappel, les disques sont situés à gauche des roues, certes, mais ils restent à l'intérieur des bases pour l'un et à l'intérieur de la fourche pour l'autre. Il faut vraiment qu'ils soient directement posés sur un objet protubérant pour qu'ils risquent d'être voilés.

Normalement il ne devrait pas y avoir de problème si tu poses ton vélo sur le côté gauche, à condition qu'il y ait la place pour bien sûr, et qu'il n'y ait rien d'autre sous les roues que le sol du coffre. Pour ma part, vu le peu d'espace dans mon coffre je préfère démonter carrément les deux roues que je mets debout entre la banquette arrière et les sièges avant.

Tarling perce en cours de route, sans cela il finissait 3e à la place de Van Aert, voire mieux (difficile à évaluer). Et Ganna qui nous fait une acrobatie miraculeuse pour éviter une chute et qui malgré tout passe devant Van Aert, sur qui il avait du retard avant sa figure improvisée. Mais vu l'écart final entre Evenpoel et lui (14 secondes), c'est bien l'« aérokogel » de Schepdaal le vainqueur indiscutable.

T'as perdu quelque chose :-b, C'est Evenepoel gagne devant Ganna et Van Aert. Deux médailles d'un coup pour la Belgique !

Chez les messieurs, ça se joue entre quatre : Van Aert, Tarling, Ganna et Evenepoel. Avantage à Evenepoel pour le moment…

Pas vu, hélas. À propos du Guardian : bon prince, il propose un article-revue de presse de l'ensemble des réactions internationales sur la cérémonie d'hier soir. Intéressant : https://www.theguardian.com/world/article/2024/jul/27/france-verdict-paris-olympic-opening-ceremony

L'Australienne Grace Brown écrase la concurrence avec plus d'une minute et demie d'avance sur sa suivante, la Néo-zélandaise Anna Henderson. L'Américaine Chloé Dygert fait troisième malgré sa chute (et avait beaucoup de mal à descendre de vélo, décidément ça me rappelle ma propre chute de dimanche…). La Française Juliette Labous finit au pied du podium. La Belge Lotte Kopecky fait 6e.

Et maintenant Dygert, une des favorites !!

Compte-moi parmi eux 😉 Pour en revenir au contre-la-montre, même Kopecky est tombée…

Déjà trois chutes dans le contre-la-montre féminin, plus ou moins le même genre de chute que la mienne dimanche dernier sur le Nürburgring : chaussée humide, virage serré, roue qui dérape et boum. Consigne obligatoire pour les suivant(e)s : certains virages doivent être passés vraiment au pas…

Il s'est enterré pour quelques semaines dans un coin d'Ardenne sans connexion internet, si ma mémoire est bonne.

N'ayant jamais utilisé de freins à disques mécaniques, je ne pourrai pas trop t'aider là-dessus. Ceci dit, a priori, je ne vois pas ce qui empêcherait de passer du mécanique à l'hydraulique ou vice versa sur un vélo équipé au départ de l'un ou l'autre système. Mais à part les disques et peut-être les plaquettes, ça implique au minimum de changer l'entièreté du dispositif de freinage, du levier à l'étrier, donc ça risque d'être onéreux. Et encore plus si le changement de vitesses est inclus dans les leviers de freins… D'ailleurs, est-ce que c'est proposé dans le commerce, des groupes route à freinage à disques mécanique ? Je suis curieux de le savoir. J'ai connu des patins bruyants sous la pluie, mais ce n'était pas aussi systématique qu'avec des disques. Ceci dit, sous la pluie, je préfère un freinage bruyant et efficace à un freinage silencieux et moins efficace, et les freins à disque (y compris mécaniques) restent efficaces par temps humide. Les petits bruits parasites étaient assez fréquents chez les premiers modèles de vélos à freins à disques route. Depuis on a clairement fait beaucoup de progrès sur ce point (du fait des axes traversants, surtout). Des voiles consécutifs aux freinages sont assez fréquents mais restent normalement suffisamment légers pour ne pas gêner ni provoquer de bruits. Quand on a un voile plus prononcé, c'est généralement pour une cause différente, extérieure au freinage, par exemple un choc. Pour ma part, mon seul disque voilé de façon conséquente était dû à une trottinette électrique qui m'avait heurté par derrière… Edit : j'imagine qu'un des intérêts du freinage à disque mécanique est de permettre le transfert d'un ancien groupe mécanique (moins les étriers, bien sûr) d'un vieux cadre à patins vers un cadre neuf prévu pour freins à disque. A priori, pourquoi pas, mais il faudra vérifier que le mariage du vieux groupe avec les nouveaux étriers à disque fonctionne correctement…

Selon ma petite expérience de ces systèmes (freins à disques mécaniques exceptés, je n'en ai jamais eu) : — puissance généralement supérieure des freins à disque, d'autant plus élevée que le diamètre des disques est grand (évidemment), et particulièrement par temps humide ; mais la grosse différence n'est pas tant la puissance que la progressivité du freinage ; revenir aux patins est difficile quand on a fait l'expérience du « toucher » de freinage à disques… — le freinage à disques est normalement silencieux par temps sec ; s'il est bruyant, il est probable que le disque et les plaquettes aient été contaminés par l'une ou l'autre substance grasse —> nettoyage, voire remplacement des plaquettes dans les cas extrêmes ; — les bruits hors freinage proviennent de l'un ou l'autre dysfonctionnement (disque voilé, étrier mal centré, pistons grippés, etc.) à rectifier le cas échéant ; — le bruit est presque inévitable lors des freinages par temps humide, mais certaines plaquettes sont plus bruyantes alors que d'autres (plaquettes métalliques plus bruyantes que semi-métalliques et organiques) ; les plaquettes SwissStop disc 15 RS (organiques) que j'utilise sont remarquablement silencieuses, parfois même sous la pluie (pas toujours). — un vélo conçu pour les disques ne l'est pas pour les patins et vice versa, les contraintes mécaniques liées freinage sont entièrement différentes et cela rejaillit sur la nature et structure du cadre, de la fourche, du moyeu… Par contre, j'ai vu une fois un VTT à disque à l'avant et à patins à l'arrière…

Je ne sais pas avec certitude ce que j'ai aux adducteurs, c'est l'échographie qui le dira. Quoi que ce soit, le seul traitement possible va être le repos de cette zone musculaire, il faut absolument éviter toute activité douloureuse à cet endroit, jusqu'à guérison. J'ai pu vérifier (en poursuivant l'épreuve sur le Nürburgring après ma chute) que pédaler ne me fait pas mal, en effet. Pas plus que de monter et descendre des escaliers, d'ailleurs. Mais pédaler sur un circuit fermé ou en campagne n'est pas la même chose que de pédaler en agglomération : pour commencer, tu dois souvent mettre pied à terre, mais c'est encore un moindre mal. Mais surtout, tu dois assez fréquemment jouer à l'équilibriste, zigzaguer entre des voitures à l'arrêt, éviter des obstacles imprévus, sauter des trottoirs en urgence, etc. et c'est justement là que les adducteurs risquent d'être sollicités. Sans même parler du risque accru de… chute.

Je reviens de chez le médecin. Ça va être à peu près le même tarif pour moi qu'alors pour toi. D'après lui, selon toutes probabilités, les adducteurs ont été carrément endommagés par la forte contraction instinctive lors de la chute. Élongation, déchirure ligamentaire, on ne sait pas encore le type de lésion, je dois prendre rendez-vous pour une échographie afin d'être fixé avec précision. Mais de toutes façons, je dois solliciter ce groupe musculaire le moins possible pendant au moins trois semaines avant d'espérer une amélioration significative. Il y aura peut-être même besoin d'une rééducation ensuite via kinésithérapie, mais elle ne pourra de toutes façons pas avoir lieu avant ces trois semaines… En attendant, je vais devoir continuer à marcher très lentement, sans faire le moindre pas de travers. Les adducteurs ne sont pas sollicités ou très peu en vélo, mais bien à la marche, pour stabiliser les jambes. Il m'aura fallu cet accident pour en prendre conscience. Je peux par contre faire du vélo, si je trouve un moyen de monter et descendre de la bécane sans avoir mal à chaque fois… et en croisant les doigts (au figuré, hein!) pour éviter tout problème genre écart brusque pour éviter un piéton ou une voiture. Pas évident quand on vit en ville… L'idéal serait le vélo d'appartement, sauf que je n'en ai pas. Décidément, 2024 aura été une année de m… jusqu'au bout pour moi !