Pierre-Yves DESSIMOZ Posté il y a 12 heures Share Posté il y a 12 heures Ce matin il y avait du soleil, je me suis donc préparé pour rouler, puis ça s'est couvert, le vent se met à souffler...mais mon fauteuil stressless doit être moins confortable que le bibbendum du Schtroumpf, je suis donc sorti, mis ma belle veste Assos Bonka, couleur bleue calypso, un sous vêt épais (qui finalement le sera trop), un bonnet sous le casque mais pas de couvre chaussures (pas nécessaires encore), 70 km assez faciles...je pense que le mois de novembre va se finir dans la grisaille, pluie et neige, ce sera peut être ma dernière sortie...en attendant mon nouveau RM qui joue un peu les Arlésiennes! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas JOARY Posté il y a 12 heures Share Posté il y a 12 heures il y a 49 minutes, Franck PASTOR a dit : Il y a au moins quelque chose que la Belgique et la Provence ont en commun : le vent… Oui, en quelque sorte. Par contre, ce n'est pas du tout le même style de vent. En Hainaut, les vents dominants sont du sud-ouest, plutôt doux et humides. Et ces dernières années, les journées sans vent et les matins de brouillard devenaient rares. Un effet du réchauffement ? À Nyons, où je résidais jusqu'il y a peu, c'est le pontias, frais et du nord-est, présent chaque matin et qui tend à s'inverser l'après-midi en remontant depuis le s-o la vallée de l'Eygues. Pratiquement pas de mistral là-bas, mais du vent tous les jours dans la vallée que longe la D94. Et quand il n'y en avait pas, c'était signe qu'il n'allait pas tarder à se montrer. Ici, dans l'Enclave, c'est le mistral, bien frais l'été et glacial l'hiver. Il n'est pas aussi violent à Valréas que dans la vallée du Rhône, et les journées calmes voient le thermomètre grimper rapidement au soleil. Le vent est décidément une drôle de bête, avec laquelle les cyclistes doivent composer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté il y a 8 heures Share Posté il y a 8 heures (modifié) Il y a 4 heures, Nicolas JOARY a dit : Oui, en quelque sorte. Par contre, ce n'est pas du tout le même style de vent. En Hainaut, les vents dominants sont du sud-ouest, plutôt doux et humides. Et ces dernières années, les journées sans vent et les matins de brouillard devenaient rares. Un effet du réchauffement ? À Nyons, où je résidais jusqu'il y a peu, c'est le pontias, frais et du nord-est, présent chaque matin et qui tend à s'inverser l'après-midi en remontant depuis le s-o la vallée de l'Eygues. Pratiquement pas de mistral là-bas, mais du vent tous les jours dans la vallée que longe la D94. Et quand il n'y en avait pas, c'était signe qu'il n'allait pas tarder à se montrer. Ici, dans l'Enclave, c'est le mistral, bien frais l'été et glacial l'hiver. Il n'est pas aussi violent à Valréas que dans la vallée du Rhône, et les journées calmes voient le thermomètre grimper rapidement au soleil. Le vent est décidément une drôle de bête, avec laquelle les cyclistes doivent composer. J'ai la nostalgie de ma bonne vieille vallée du Grésivaudan. C'est un couloir étroit d'origine glaciaire d'une cinquantaine de km entre Grenoble et Montmélian, aujourd'hui fort urbanisé, délimité par les massifs de Chartreuse et Belledonne, Vercors et Bauges, où le vent souffle certes, mais le plus souvent très atténué, puisque ces montagnes en prennent la plus grande partie… Rares sont les vents orientés pour s'engouffrer précisément via les étroites ouvertures de ce couloir. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grésivaudan Le revers de la médaille étant que cette cuvette longiligne mal ventilée devient étouffante l'été, mais comme j'aime la chaleur ce n'est pas vraiment un problème pour moi 🙂 (Elle est également sérieusement polluée et les nuages de pollution ont tendance à y stagner, ce qui est plus gênant… euphémisme.) J'ai passé presque toute la partie de mon existence comprise entre l'âge de 3 ans et celui de 28 ans dans cette vallée, grimpant joyeusement à vélo dans les montagnes alentours dès l'âge de 15 ans. En tant que cycliste je n'ai que très peu de souvenirs de lutte pénible contre le vent datant de cette époque, et c'était alors lors de sorties qui me faisaient quitter la vallée. Je ne mesurais pas la chance que j'avais comme cycliste de vivre dans un endroit abrité des vents… Depuis que je vis en Belgique, j'en ai pris péniblement conscience ! Modifié il y a 8 heures par Franck PASTOR Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés