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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. On est maintenant libre de solliciter sa musculature autant qu'on le souhaite, pas plus, quelle que soit la pente. C'est la beauté du vélo actuel, avec la gamme de développements dont on peut disposer. Du temps de ta jeunesse (et de la mienne, mais ça avait déjà un peu changé), c'était certes autre chose. Faut t'y faire, ce « bon vieux temps » de sélection naturelle par la pente et le gros braquet ne reviendra plus 😉 C'est comme en voiture, il y a une période de rodage pendant laquelle on ne tire pas dedans et les pièces se mettent bien à leur place. Après, on peut commencer à l'utiliser différemment et on sent que ça tourne bien, on a pourtant pas pour autant changé la boîte de vitesses (-: Surtout parce que c'est un poil plus lourd de la changer dans une bagnole :-)) C'est bien plus facile à vélo, autant en profiter le temps que notre petite musculature et notre petite moteur se rodent. 🙂
  2. Je voulais dire que 22 km en côte (unique) aurait fait un contre-la-montre suffisamment long pour que des coureurs, alors forcément bons grimpeurs mais avec des qualités de rouleur, puissent se démarquer. Mais non. Mëme très vallonnés, 22 km ne seront probablement pas suffisants pour influer vraiment sur la course, à moins de circonstances très particulières (après tout, le fameux contre-la-montre final de 1989 faisait lui aussi une vingtaine de km). Je veux bien comprendre que l'organisation du Tour veuille éviter le syndrome Indurain, mais quand même, je trouve qu'elle tombe dans l'excès inverse.
  3. Insolite : après ma sortie d'aujourd'hui, mon compteur indique 6666,6 km parcourus depuis le début de l'année… Je vous jure que je ne l'ai pas fait exprès !!
  4. 64 km aujourd'hui, toujours par ces températures surréalistes en cette période : 22° maxi ! Fort vent de secteur sud, par contre, qui m'a bien fait ch… au milieu de ma sortie. Laquelle décrivait grosso modo un triangle entre Bruxelles, Louvain et Overijse. Sensations s'améliorant de plus en plus, même si je me garde encore de «monter dans les tours.» La prochaine sortie devrait être du côté de Grenoble si tout va bien (séjour d'une semaine en famille à partir de samedi), probablement dimanche. Par contre la météo ne s'annonce pas fameuse pour la semaine prochaine : retour en force de l'automne annoncé !
  5. 22 km de contre-la-montre seulement (et pas en côte), les rouleurs doivent se sentir floués…
  6. Pour commencer, tu pourrais tester une potence de même longueur que l'actuelle, mais sensiblement plus redressée . Si tu arrives avec celle-ci à tenir plus longtemps la position mains en bas en descente, tu auras la réponse à ta question 🙂
  7. Ce paradoxe est tellement évident que je suis stupéfait qu’il ne l’ait jamais relevé!
  8. Quelques considérations en vrac avant de partir rouler : C'est quoi un braquet « normal » ? Vaste question. Celui que toi tu trouve normal ? Ce n'est peut-être pas la même chose 😉 Pour moi un braquet normal est personnel : c'est celui qui te permettra de faire un effort normal, quelle que soit ta conception de l'effort normal au moment où tu le fournis. Quand on roule en club, on ne roule pas à son rythme, mais à celui des autres. Particulièrement en côte, où on fait systématiquement la course. Et contrairement au plat, on n'a plus l'abri pour compenser l'effort… Si on ne cherche pas à se crever, c'est pas l'idéal. Pour un débutant, s'il veut rouler en groupe, il faudra prendre soin de choisir un groupe qui sera attentif à son niveau. Tu pars toujours du principe que le cycliste est là pour en chier ! Il faudra t'y faire, on n'a pas tous les mêmes principes que toi. Surtout quand on débute. Avant de s'investir à fond dans un sport, on prend le temps de se familiariser, de «jouer» avec. Si on s'y crève d'entrée de jeu, on risque de s'en dégoûter. Ce n'est quand même pas le but, que je sache ? Personne ne parle de grimper une côte en première en faisant hurler le moteur. Pourquoi on le ferait hurler ? Si on veut économiser la machine dans une forte pente, on passe la première, et on ralentit aussi le régime du moteur, par rapport au régime «sportif». C'est comme ça qu'on s'économise. Et tant pis si on va lentement en conséquence, c'est secondaire. Du moins au début. L'appétit venant en mangeant, on pourra y aller plus à fond… ensuite !
  9. Avec départ lancé, probablement oui. Avec départ arrêté, par contre…
  10. Je préfèrerais un vélo Bianchi en vert céleste intégral… Le 3e en est le plus proche, mais les bandes noires ruinent son esthétique, à mon avis.
  11. Là où je tique, moi, c'est quand on essaie de m'imposer un effort que je n'ai pas envie de fournir. C'est exactement ce qui se passerait si je devais utiliser les braquets que le marché de la première monte nous impose. Si j'ai envie de me défoncer dans une côte, ce qui m'arrive souvent, je le fais. Et alors en général je tourne encore plus vite les jambes qu'à mon habitude, sur des braquets pourtant plus grands qu'à mon habitude. Parce que mettre des braquets plus grands et tourner les jambes plus vite sont les deux façons d'aller plus vite à vélo, donc je cumule. 😎 Sinon, si j'ai envie de passer l'obstacle sans encombre, avec le même effort que si je roulais sur le plat, ou comme si je grimpais un sentier de montagne à mon propre rythme, je le fais aussi. Le truc est d'avoir des braquets suffisamment petits pour cela, qui permettent de réduire ma vitesse autant que nécessaire, tout en tournant les jambes raisonnablement bien, c'est à dire de manière à éviter de forcer (dépense supplémentaire d'énergie inutile dans ce cas de figure). Et ça fonctionne très bien.
  12. ¡ Buena suerte para tí en Bolivia, Franck !
  13. À mon avis, ça confirme que le problème n'est pas tant l'heure d'été ou l'heure d'hiver mais la transition entre les deux…
  14. C'est vrai quoi, on devrait pouvoir changer de freins comme on change de braquet: pas de freins du tout en montée, mettre des freins à patins sur le plat et les freins à disque quand ça descend ou quand il pleut ! Où va le monde ? 🙂 Et puis les plateaux ovales, c'est bien connu, ça tourne rond ! Mais réjouis-toi Michel : j'ai commandé mon prochain vélo avec un selle Brooks B17. Pas sûr que je ne le regrette pas très vite, vu son manque de tolérance à la flotte, mais je voudrais faire un essai longue durée. Si ça ne va pas, je sais déjà qui en sera le premier informé 😉
  15. Je suis d'un avis complètement opposé à celui de Michel (il le sait ;-)). Je pense que tu devrais mettre immédiatement des braquets plus petits que ce 40/25 qui est effectivement beaucoup plus gros que les petits braquets de ton VTT. Donc, impossible avec ça de mouliner dans les côtes pentues comme tu le préfères visiblement. Si tu continues avec ce 40/25, tu vas être dégoûté rapidement du vélo de route, comme j'en ai vu plusieurs autour de moi en être dégoûtés. À moins que tu sois vraiment doué dès le départ (comme l'oncle dont je parlais plus haut), mais les gens doués, c'est l'exception, pas la règle ! N'hésite donc pas à mettre une cassette avec de plus grands pignons, et/ou à prendre des plateaux plus petis, jusqu'à ce que tu te sentes à l'aise. Si tu pars de 40/25, tu as encore une belle marge, comme l'a dit Bruno ! Et continue à rouler et t'entraîner. Au fur et à mesure que ton entrainement progresse, tu «descendras la chaîne» dans les côtes que tu pratiques, c'est-à-dire que les braquets que tu utiliseras augmenteront progressivement… ou pas. Selon les cas, tu adapteras tes braquets ou non. Ne jamais oublier que si on a des petits braquets, on a aussi les plus grands : il suffit de descendre la chaîne pour utiliser ceux-ci. L'inverse, par contre…
  16. Il devait avoir 18-19 ans. C'était à l'époque du mariage de mes parents (69). Il aimait (il aime encore) beaucoup le vélo, mais sa vraie passion sportive, c'était le foot, où il n'était pas mauvais non plus paraît-il (tout en restant au niveau local). Mais une fois installé à Paris, il n'a malheureusement plus fait aucun sport jusqu'à ses 40-50 ans (et une vingtaine de kilos superflus). Histoire classique, mais dans son cas c'était un peu du gâchis, même s'il a fort bien réussi sa vie par ailleurs !
  17. Peut-être pas tout à fait les mêmes vélos dans les Alpes, mais pas loin : le premier vélo de mon oncle (né en 51), également un demi-course, avait un plateau unique de 46 dents et quatre ou cinq pignons (je ne sais plus exactement) dont le plus grand avait… 23 dents. Et il grimpait les cols du Vercors avec ça, en baskets (il n'a jamais connu les cales sous les chaussures). Il a participé à une seule course officielle, qu'il a gagnée (toujours en baskets !) avant de terminer ses études et de partir pour Paris, en laissant le vélo derrière lui… Sa famille pensait qu'il aurait pu aller bien plus loin dans ce sport, où il était visiblement doué.
  18. Je viens de reprendre après mon accident du mois dernier. D'après les tableaux de l'objectif, je reste en course pour faire plus de 8000 km dans l'année, ce qui était mon objectif initial (et ce qui serait mon record absolu). Mais j'avoue que juste avant de me prendre cette gamelle, je m'étais pris à espérer faire plus de 9000 (les 10000 restant inaccessibles, la mauvaise saison arrivant). Tant pis…
  19. Pas seulement le réglage du dérailleur arrière, aussi celui du centrage des étriers autour des disques. Ceux-ci ne sont pas forcément placés de façon exactement identique selon les modèles de roue… Ceci dit, l'une et l'autre manip restent accessibles et relativement rapides à faire une fois qu'on a pris le coup de main.
  20. J'étais à nettement moins de 60 km/h quand mes mains ont sauté des cocottes lors de l'incident dont je parlais. Donc, tant qu'à assurer en descente, je préfère assurer les mains en bas du guidon, y compris à moins de 60 km/h. 😉 J'imagine que la plupart de ceux qui ont vécu une mésaventure similaire font de même… On est tous le produit de nos expériences, après tout. Ceci dit, ça reste mon point de vue, certes, mais c'est aussi le point de vue d'une meilleure sécurité. Je risque ma peau de toutes façons ? Peut-être, mais je n'ai pas envie de tenter le diable non plus, en ne prenant pas des précautions qui me sont facilement accessibles : ainsi, quand je définis ma position, je prends toujours soin de faire en sorte que la position mains en bas du guidon soit relativement confortable. Parce qu'en descente, j'ai pu vérifier que c'est un élément de sécurité non négligeable.
  21. 50 km aujourd'hui, un peu plus d'une semaine après ma fausse reprise depuis mon accident. Entre-temps, je suis parvenu à résoudre mon problème de fixation de la manette de dérailleur Gevenalle (voir le compte-rendu de ma sortie précédente), et ça n'a pas été du tout cuit. J'ai dû apprendre à démonter cette manette (pas trop dur mais ça implique d'enlever le câble et la gaine de dérailleur aussi), démonter le levier de frein (pas la cocotte entière, juste le levier), et pour cela trouver la vis de réglage de la garde de ce levier, bien cachée (il faut serrer au maximum cette vis si on veut démonter le levier, relié au maître-cylindre via cette vis…), pour pouvoir, une fois ce levier démonté, enfin accéder à la vis de serrage du support de fixation de la manette sur ce levier, et refixer (!) ce support de fixation, ce qui était le cœur du problème. Et bien sûr tout remonter ensuite. Compliqué, hein ? Je suis d'accord, d'autant que je ne suis pas bricoleur pour un sou, je n'ai jamais vraiment aimé ça et d'ailleurs j'ai deux mains droites (comme je suis gaucher, c'est gênant). Mais j'y suis arrivé quand même 🙂 C'est comme ça : tous les trucs que j'ai appris à faire sur mon vélo, je les ai appris sous la contrainte d'impondérables. J'ai appris il y a longtemps, en pleine sortie, à démonter et remonter un pneu parce que j'avais crevé, j'ai appris aussi au milieu d'une sortie à démonter et remonter une chaîne parce que la mienne avait cassé, j'ai appris à monter et démonter un câble parce que je m'étais aperçu qu'il s'effilochait la veille d'une cyclo, etc, etc. Bref : 50 km aujourd'hui du côté de Tervuren, Huldenberg et Overijse, mon terrain de jeu habituel. Températures encore remarquablement douces (pas loin de 20°), soleil agréable voilé par moments, vent de sud-ouest assez fort. Sensations de forme encore bien médiocres. Par contre, gros point positif, les douleurs aux côtes se font de moins en moins sensibles. Pourvu que ça continue comme ça !!
  22. À mon humble avis, si tu préfères rester mains aux cocottes en descente, c'est justement un signe très fiable que ton guidon est trop bas. Le fait que tes cocottes soient plus relevées que sur l'autre vélo semble en être un autre signe. Selon moi, une bonne position à vélo doit être un compromis à trouver entre les positions idéales mains en haut, en bas et sur les cocottes, mais en aucun cas exclure l'une ou l'autre. Sinon, si on refuse de prendre en compte la position mains en bas du guidon, autant scier la partie basse du guidon 🙂 Seulement voilà. Descendre mains aux cocottes n'est pas idéal, certes, mais c'est plus que ça : c'est dangereux. Pas besoin de descendre comme un coureur pour vivre ce danger : c'est lors d'un instant de distraction et à vitesse (relativement) faible que mes mains se sont un jour envolées des cocottes en descente de col alors que mon vélo venait de passer un nid-de-poule. Je me suis retrouvé à plat ventre sur le cadre et la potence ! Façon extrême mais efficace de me convertir définitivement à la descente systématiquement mains en bas du guidon… Pour conclure, toujours à mon avis, ta position de guidon idéale doit se trouver quelque part entre celles de ces deux vélos…
  23. Peu de chances de me trouver au départ du Ronde pour cyclotouristes également, mais pour une toute autre raison que celle de Thierry : il y a beaucoup trop de participants à mon goût dans cette épreuve. Aucune envie de devoir mettre pied à terre dans le Koppenberg ou ailleurs parce que d'autres cyclistes me gênent. Contrairement à toi je n'ai pas le gabarit nécessaire pour me frayer un passage à coups d'épaule. 😉
  24. Évidemment, mais quand même, ça ne pose pas tout bêtement un problème de sécurité, cette recherche de l'aéro à tout crin? Je suis certes mal placé pour en parler, manquant de souplesse à ce niveau suite à de mauvaises chutes en judo, mais la nuque doit quand même trinquer pas mal, et donc on doit avoir tendance à avoir la tête baissée en permanence…
  25. Ce qui m'épatera toujours sur les vélos de course actuels, c'est l'énorme différence de hauteur entre selle et cintre (et encore, ici, il y a des entretoises)… Moi j'ai mal à la nuque rien qu'à regarder cette bestiole ! 😖
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