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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Toujours aussi costaud, le Eric ! Et pour toi, d'avoir une puissance de croisière de 210 watts, c'est quand même déjà pas mal ! C'est la puissance que j'utilise pour grimper la Bastille, donc un effort bien plus court et plus intense, et on doit avoir à peu près le même poids. Comme je l'ai dit, que je sois fatigué ou pas, il est hors de question que je quitte la région grenobloise sans avoir fait au moins une fois le col du Coq, c'est un principe ! Et comme c'était ma dernière sortie possible avant de rentrer à Bruxelles… Depuis hier soir, je suis rentré à Bruxelles. Ce week-end j'étais en Bresse bourguignonne, entre Louhans, Dôle et Chalons-sur-Saône, région d'où est originaire ma grand-mère maternelle. Région très agréable où il fait bon vivre. La preuve, on y devient facilement centenaire. Mon arrière-grand-mère y est morte à 100 ans pile, mon grand-oncle à 99 ans l'année dernière. C'est très plat comme région, mais très joli et il est particulièrement agréable de s'y balader. Ça me démangeait de le faire à vélo, mais non, pas eu le temps ! Ça sera pour une prochaine fois.
  2. Franck va rigoler, je le sens Moi ? Penses-tu ! 😇 Pour les braquets, je ne vais pas me répéter : de toutes façons tu sais qui a raison. 🙂 Pour la chaleur, tu n'aurais pas trop gagné au change : où que ce soit en Méditerranée (et bien en-deçà), c'était également le gros cagnard. De façon générale, je n'aime pas aller dans un pays dont je ne maîtrise pas un tant soit peu la langue véhiculaire, ou une de ces langues quand il y en a plusieurs : les contacts avec les autochtones sont alors trop artificiels voire inexistants, et ces contacts entrent pour moi en bonne part dans la recette d'un séjour réussi. Au bilan final, même négatif, ça t'aura fait une expérience, et d'une expérience on apprend toujours quelque chose d'utile ! 🙂
  3. Mon vélo de route actuel est justement à l'origine un «cyclo-cross-gravel» de marque américaine (horreur!) Lynskey, que j'ai acheté d'occasion à Jérémie Laplac, ancien du forum. Lui s'en servait avec des pneus de 40 ou 42 mm de section, moi j'y ai installé des roues de routes chaussées de pneus de 30 de section. Ça roule nickel, bien sûr 🙂
  4. Peut-être pas dans ta région mais on trouve fréquemment ce genre de pistes autour de Bruxelles et elles ne sont pas rares non plus dans la rëgion grenobloise. Clémentine n’en est d’ailleurs pas loin. Souvent les routes de montagne se terminent par des pistes roulantes (“carrossables”) qu’on souhaiterait bien emprunter. Si le Gravel a autant de succès c’est qu’il répondait à une demande répandue, même si tes camarades et toi n’ont pas cette demande.
  5. Le terme francophone consacré, il me semble, était effectivement « muletier ». Malheureusement passé de mode. Tous ceux qui grimpaient le Parpaillon faisaient du gravel sans le savoir 🙂 https://www.youtube.com/watch?v=mR3r6U8UzGY
  6. C'est comme le compact, c'est quelque chose qui existe en fait depuis très longtemps mais que le marketing met cette fois sur le devant de la scène, profitant d'une demande qui s'est fait jour dernièrement. Dans le bon vieux temps, on faisait souvent rouler les vélos de route sur des pistes non revêtues mais encore roulantes. Il suffisait pour cela généralement de monter des pneus plus large. La nature du cadre (métallique), la géométrie des vélos et celle des freins le permettaient alors très souvent. J'ai fréquemment fait des escapades de ce genre avec mon premier vélo de course, un Peugeot en acier que j'avais chaussé de pneus de 28 (ce qui était considéré comme de gros pneus il y a trente ans). Depuis la géométrie des vélos de route s'était spécialisée, dans la recherche de nervosité et de légèreté: peu de débattement entre pneus d'un côté et cadre et fourche de l'autre, et les freins double pivot au design compact ne laissant aussi que peu de marge de passage pour les pneus. Sans parler d'une rigidité considérablement accrue. Les amateurs de cyclisme sur route ne pouvaient donc plus guère rouler sur les pistes, et vice versa, en utilisant le même matériel. D'où l'apparition de ces vélo « gravel », en fait essentiellement des vélos de route, mais systématiquement avec freins à disque et une géométrie beaucoup moins compacte, pour laisser passer des pneus de plus grosse section, et une conception des cadres plus axée sur le confort en général. Cela a permis de retrouver la polyvalence route-pistes qui manquait à beaucoup d'utilisateurs.
  7. Il y a erreur sur l'année, on est sur un fil sur le Tour 2021 là… 😇
  8. Un boyau est grosso modo circulaire donc plus il est large, plus il est haut. Dans des proportions que la largeur de la jante affecte quelque peu, ceci dit. Si ça vient de la roue, un moyen de le savoir est d'essayer avec une (ou plusieurs) roue différente montée avec le même boyau. Pour ce qui est de la fourche, tant que tu n'es pas sûr que c'est celle d'origine, tout est possible. Je me rappelle avoir dû changer une fourche cassée, et que la nouvelle, qui s'emboîtait parfaitement et ne causait aucun problème de direction ni d'équilibre, ne laissait qu'un mm de débattement entre son creux et un pneu de 23…
  9. Possible, bien que je n'aie pas eu l'impression de me ressentir de ma sortie précédente. C'est vrai ceci dit que ce genre de fatigue peut être sournoise et ne pas se déclarer franchement. Mais je ne pouvais pas décemment quitter la région sans faire mon col fétiche au moins une fois. 😎 Quant à la prochaine sortie, de toutes façons, elle a 99% de chances de se produire lundi, en Brabant. C'est dire si j'aurai le temps de récupérer complètement d'ici là. Et on verra bien si je profiterai dans les bosses genre Bruine Put ou Smeysberg (et peut-être plus tard dans Haussire et Roche-à-Frêne 😉) des effets de ce «stage» de montagne!
  10. Courte sortie cette fois, 39 km seulement, mais avec les 12,6 km de ma montée préférée : le col du Coq, en Chartreuse, versant Saint-Nazaire-les-Eymes. https://climbfinder.com/fr/montees/col-du-coq-saint-nazaire-les-eymes Les 12,6 km (12,7 selon l'atlas Altigraph, a priori plus précis) et 1100 m de dénivellation à 8,6% de pente moyenne effectués en 80 minutes, temps plutôt médiocre pour moi (en forme, je peux espérer 75 min), et 84 tours/minutes de cadence de pédalage moyenne (alors que je peux y approcher les 90). Sensations à l'avenant, l'impression encore une fois d'être légèrement «bloqué». Il n'y a que sur le dernier kilomètre que je me suis senti capable d'accélérer. Il va falloir que je m'en satisfasse, c'est probablement ma dernière sortie en montagne cette année, à moins que je réussisse à en placer une tôt le vendredi matin. Vendredi après-midi, départ (que je n'avais pas prévu) pour la Bourgogne et une visite familiale impromptue, et dimanche retour en Belgique à partir de là-bas. Donc la grande combinaison balcon de Belledonne - plateau des Petites Roches que j'avais prévue de faire ce week-end tombe à l'eau 😞
  11. J'aimerais bien faire des émules, en tout cas. 😎
  12. Tenir ce genre de cadence avec 34/32 te forcerait à rouler à 11 km/h environ. À toi de voir si tu es capable de grimper à 11 km/h de moyenne un col de 10 km à 10% de pente moyenne . Si oui, il ne devrait pas y avoir de problème à enrouler le 34/32. Sinon, deux alternatives : baisser la cadence ou baisser encore le braquet 😎 Ceci dit, il n'y en a pas des des masses dans les Alpes, des cols avec des tronçons de 10 km à au moins 10% de pente moyenne. Le Mont du Chat, Val Pelouse… et quels autres ?
  13. Grande sortie « cartrousine » (en Chartreuse) aujourd'hui, avec au menu la classique trilogie de ce massif : les cols du Granier (par Chapareillan), du Cucheron (par les Villards) et de Porte. Et comme cerise sur le gâteau, comme il me restait des jambes, j'y ai ajouté la montée au Fort du Saint-Eynard. https://climbfinder.com/fr/montees/col-du-granier-chapareillan https://climbfinder.com/fr/montees/col-du-cucheron-saint-pierre-d-entremont-villard https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-porte-saint-laurent-du-pont (les 8 derniers kilomètres de ce profil) https://climbfinder.com/fr/montees/fort-du-saint-eynard-pillonieres (4 km, dont les 3 derniers km de ce profil). Avec le Granier par Chapareillan et la montée vers le fort du Saint-Eynard, j'ai pu satisfaire mon goût pour les forts pourcentages, comme les curieux pourront le vérifier en consultant ci-dessus les profils correspondants 🙂 Au sommet du col de Porte (1326 m), très belle vue sur Chamechaude le point culminant du massif de Chartreuse à 2082 m. Au fort du Saint-Eynard (1328 m), panorama magique sur Grenoble et ses environs, 1100 mètres plus bas. La photo ci-dessous est bien insuffisante pour lui rendre justice, dommage (il faut vraiment que je prenne des cours de photographie !). À part la consistance du « menu » du jour, pas grand'chose à signaler. Le temps était idéal, dans les normales saisonnières (28° maxi en plaine, dans les 25° au plus fort de la sortie au cœur du massif), le trafic raisonnable pour un 15 août, les paysages somptueux comme de juste (j'aurais dû aussi prendre une photo de la falaise du Granier, d'ailleurs). La fatigue ne s'est fait sentir que dans la montée du Fort du Saint-Eynard, 4 km environ dont les 3 derniers km à 11% de moyenne, où ma vitesse oscillait la plupart du temps entre 7 et 8 km/h. 24/34 de rigueur quasiment tout du long, sauf dans mes relances en danseuses et les quelques rares répits. Encore une fois, je peux dire merci à mes tous petits braquets. Seul gros point noir : quasiment toute la montée du col du Granier était gravillonnée de frais. 😡 Et encore, peut-être ne devrais-je pas trop me plaindre : les malheureux qui descendaient, eux, n'allaient guère plus vite que moi dans l'autre sens…
  14. Je sais bien que les cantilevers sont des freins à tirage central. Ce que je soulignais c'est que tous les freins à tirage central ne sont pas des cantilevers, ce sur quoi nous sommes bien d'accord apparemment. Par ailleurs, « levier » est traduit simplement en anglais par « lever », non ? « Canti-lever » a une signification plus précise et plus technique en anglais, semble-t-il: https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/cantilever/
  15. Il me semble que les freins cantilever (ceux dont il est question ici) ne sont qu'un exemple particulier de freins à tirage central. Par exemple, les freins Mafac ou Campagnolo Delta sont également des freins à tirage central mais sont différents des freins Cantilever tels qu'on les connait en VTT depuis des lustres. Donc proposer « freins à tirage central » comme équivalent à « freins cantilever » ne convient pas.
  16. Heu… l'année dernière c'était un sprint, d'accord, mais à deux, entre Colbrelli et Evenepoel 😉 D'accord pour le reste, c'est curieux ce circuit plat dans une région où on peut faire bien plus vallonné.
  17. Les courses sur terrain plat se terminant par un sprint massif, bof… généralement je passe. Mais parfois, elles deviennent des courses mouvementées haletantes, les échappés ne se donnant pas pour vaincus d'avance. J'hésite donc un peu.
  18. Pluies et orages ce matin à Grenoble. Avec la longue sécheresse et les incendies de ces derniers temps, la pluie est particulièrement bienvenue. Les orages moins… Sortie du jour reportée à demain, quand le temps sec et la chaleur reviendront. Pour rebondir sur ce qu'a écrit Jacques il y a quelques jours, je fais certainement partie de ceux qui supportent mieux la chaleur que la plupart des gens. Je suis naturellement maigre, je suis d'ascendance méditerranéenne par mon père (pied-noir de souche espagnole) et je transpire toujours beaucoup à l'effort. Vivement le retour des 30° à l'ombre, quoi 🙂 Mais il n'y a pas à dire, la pluie qui tombe actuellement est vraiment appréciable et appréciée. Les incendies (en début de semaine à La Buisse au nord de Grenoble, il y a quelques jours à Vif au sud) et la végétation toute jaune, on peut s'en passer…
  19. La différence de gabarit ne doit pas être énorme, Cavendish étant petit et mince pour un sprinter. Mais oui, leurs régimes doivent être assez différents.
  20. Si tu as vécu à La Rochette, tu dois connaître aussi par cœur la montée de Val Pelouse. J'aurais souhaité la faire cette année, malheureusement un éboulement à 5 km du sommet a provoqué la fermeture de la route à cet endroit… Aujourd'hui, une autre montée inédite pour moi, celle du versant sud du col de la Charmette, en Chartreuse (1261 m d'altitude, 1080 m de dénivellation). https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-la-charmette-saint-egreve Mine de rien, c'est selon Climbfinder la troisième montée la plus difficile des environs de Grenoble, derrière Chamrousse par Séchilienne et le col du Sabot, mais devant la Croix de Fer et le Glandon versant Allemont et les autres montées vers Chamrousse ! https://climbfinder.com/fr/regions/grenoble Et c'est vrai que c'est particulièrement pentu. De plus, très peu de lacets, de très longues lignes droites, donc peu de repères pour estimer la pente et la progression, donc un bon test également pour le mental. Temps de montée plutôt moyen (pour moi) de 1 h 16 minutes. Au 2/3 de la montée, j'ai progressivement rattrapé une dame, la cinquantaine, allure sportive, sur un vélo gravel. Ce que je ne comprenais pas, c'est qu'à chaque fois que je la rejoignais, elle trouvait le moyen d'accélérer et de me laisser à nouveau à 10 mètres derrière, puis elle ralentissait, ce qui me permettait de la rejoindre à nouveau, puis elle réaccélérait et ainsi de suite plusieurs fois. Je me demandais comment elle s'y prenait… jusqu'à ce que je remarque le moteur électrique à sa roue arrière et le ronronnement caractéristique de l'assistance électrique lors d'une de ses accélérations. 🙂 Au bout d'un certain temps de ce manège, je l'ai dépassée sans plus de réaction de sa part (on s'est quand même dit «bonjour»). Peut-être que son assistance était épuisée ou qu'elle avait décidé de ne plus s'en servir. En tout cas, je ne l'ai plus revue, y compris, curieusement, quand je suis redescendu par le même versant du col. Quelques photos prises au sommet : Mon bolide à la croix sommitale 🙂 Le début de la descente sur le versant nord, aujourd'hui fermée à toute circulation y compris cycliste un peu plus bas :-(. Quel dommage, cette route forestière, que j'avais grimpée il y a longtemps, était tout simplement grandiose. Aujourd'hui, ceux qui s'y risquent rapportent tous que la route est particulièrement dégradée… Un peu d'histoire ! (Agrandir l'image pour lire le texte du panneau). Ensuite, je suis redescendu de même côté donc (descente particulièrement désagréable par ailleurs, la chaussée est assez dégradée sur une bonne partie du trajet) pour rentrer au bercail. En tout, 76 km de sortie aujourd'hui.
  21. Dans son « Guide de vélo en montagne » (édition de 1990), Jacques Roux évoque son vélo de randonnée datant de… 1955 et équipé déjà à l'époque d'un double plateau de dentures… 48-34. Après ça, quand j'entends dire que le double compact est une invention récente, ça me fait toujours doucement rigoler. Pour parler de ce que j'ai pu voir moi-même, mon père avait acheté vers 1978 un Peugeot en triple plateau équipé ainsi : 52-42-32 au pédalier et roue libre cinq vitesses 14-16-18-21-24. Il a fait le BRA (Grenoble-Lautaret-Galibier-Mollard-Croix de Fer-Grenoble) avec ce vélo en 1979. À cette époque (milieu-fin 70), les roues libres 6 pignons existaient déjà et des braquets du genre genre 30/28 (en triple) étaient déjà envisageables, voire probablement moins encore. Je crois que les cyclistes pratiquant des environs de Grenoble avaient déjà (ont toujours?) des vues sur les braquets quelque peu différentes de celles qu'avaient les cyclistes hennuyers… 😉
  22. Oui, j'avais probablement roulé entre-temps, mais c'est quand même loin dans le temps (plus ou moins 25 ans) pour que je m'en souvienne avec certitude. Mais je suis quasiment certain, par contre, que j'étais déjà à l'époque à mon pic de forme, qu'il s'agissait donc plutôt d'entretenir. Je ne me serais jamais attaqué en méforme à la Bastille, vu sa réputation.
  23. Pas tout à fait d'accord avec ça. Je me rappelle avoir essayé à une époque de grimper la Bastille de Grenoble avec un 30/26 : j'ai mis deux fois pied à terre. Une semaine plus tard, j'ai réessayé avec un 30/28 : je ne suis pas descendu du vélo jusqu'au sommet. Ceci dit, si on est dans l'incertitude, 4 dents de plus à l'arrière est en effet forcément une meilleure marge de sécurité que 2 dents. Même si c'est trop petit, mieux vaut avoir trop petit que trop grand, pour des raisons évidentes.
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