Franck PASTOR

C'est assez fascinant de constater que la malchance tombe systématiquement sur des équipes bien précises lors d'une course donnée. Aujourd'hui, c'était Soudal-Quick-Step et Jumbo-Visma qui était visés par la sorcière aux dents vertes…

Oui, c'est à 100% la faute de Philipsen, qui se rabat sur la droite, ne s'étant pas aperçu que Van der Poel arrivait de ce côté, lequel doit se rabattre à son tour sur Degenkolb. C'était donc parfaitement involontaire, mais j'imagine que Degenkolb doit l'avoir mauvaise quand même…

Temps splendide ce matin pour une sortie de 70 km, la plus longue que j'ai faite pour le moment sur mon vélo de route cette année. Très peu de vent (alleluia !), 6° seulement au départ, 15° à l'ombre au retour, mais ça devait bien faire 20° au soleil… J'avais alors un poil trop chaud dans ma tenue semi-hivernale (cuissard long et veste Assos Habu, pour les adeptes de la marque suisse), qui était parfaitement adaptée par contre à la première moitié de ma sortie. J'étais à nouveau parti pour faire les bosses typiques de la Flèche brabançonne, mais en en ajoutant quelques-unes et en rallongeant les portions intermédiaires. Mine de rien, je n'ai toujours pas fait de sortie de plus de 100 km cette année, il est donc temps que j'allonge progressivement les distances ! Donc à nouveau mes bosses tradionnelles : Smeysberg, Moskesstraat, Holstheide, IJskelderlaan, Schavei, Moerenhoutstraat, Hertsstraat, et cette fois-ci en bonus la Brusselsestraat avec son fameux "S" pour finir. J'ai pris quelques photos le long du parcours. La seule qui n'est pas complètement ratée est celle ci-dessous, qui montre la fin de la Moskesstraat (à droite). Quand on en termine avec ce talus pavé, on a vraiment l'impression de sortir d'une sorte de souterrain et de retrouver l'air libre. Peut-être que cette photo vous fera comprendre pourquoi. Je ne désespère pas d'y amener le Schtroumpf grognon un de ces jours 😇. J'avais aussi conseillé cette bosse à Olivier Darge, et il y était donc passé, mais j'avais oublié (involontairement, je le jure!) de préciser qu'elle était pavée. Je crois qu'il m'en veut encore, parce qu'alors le pavage était bien plus mauvais qu'actuellement !

J'avais parfois des moments de grâce comme ça sur le plat, mais c'était pour m'apercevoir un temps plus tard que j'avais eu le vent de dos (p… de vent qui fausse toujours tout ! 😡). Vérifie si ce n'était pas ça, on ne sait jamais !

Si c'est avéré, elle devrait porter plainte auprès des commissaires.

Je ne dirais pas les choses comme ça, je dirais plutôt qu'un parcours du type Liège-Bastogne-Liège convient mieux à mes caractéristiques physiques… mais comme tu le sais les pavés ne me font (presque) plus peur et j'aime bien faire une randonnée flandrienne de temps à autre. Mais pas le Tour des Flandres cyclo. Déjà parce que j'ai horreur de me trouver dans une foule aussi compacte. Et c'est peut-être idiot, mais la simple idée de mettre pied à terre dans un mur à cause d'autres personnes me révulse. Ça m'est déjà arrivé sur la Vélomédiane-Claude Criquielion, dans le mur de la Vélomédiane, un type perché sur un braquet ridiculement trop gros dans la pente à 20% et qui roulait tout à gauche de la route, était brusquement parti en zigzag juste devant moi, jusqu'à me couper la route alors que je roulais sur la droite, ce qui m'avait contraint à déchausser. Ça m'avait rendu furieux (j'en ai même injurié le type) et gâché le reste de la journée.

Dans ce cas, t'es sûr que le vélo était un bon choix de sport pour toi ? 😇

Le Tour des Flandres cyclo n'a lieu qu'une fois par an, la Schtroumpfette est sous ton édredon bien plus souvent que ça (enfin j'espère 😁). Bref, t'as encore loupé une occasion de devenir le premier Schtroumpf flandrien…

Bonne patience pour le rétablissement ! Tu sembles t'en être bien tiré, mais comme le dit Nicolas, c'est surtout le lendemain qu'on fait le compte le plus précis des dégâts. Attention en particulier au choc sur la tête. (Et dire qu'il y en a encore pour nier l'utilité du casque…) J'ai aussi connu les joies d'un bris de chaîne, il y a une trentaine d'années déjà mais c'est resté très vif dans ma mémoire. J'entamais une montée de col près de Grenoble, et en me mettant en danseuse mon genou droit a percuté la manette de changement de pignon (qui se trouvait au cadre à l'époque). Résultat, la chaîne est tombée sur le petit pignon alors qu'elle se trouvait sur le petit plateau de mon triple : elle a cassé instantanément à cause du croisement excessif et je me suis retrouvé brutalement assis sur le tube horizontal. Heureusement sans chuter mais l'entrejambes a été un peu chahuté sur le coup ! 😵 Je n'avais pas de «missing link» (ça n'existait probablement pas à l'époque) mais j'avais eu la bonne idée d'embarquer un dérive-chaîne dans ma sacoche. J'ai pu raccourcir la chaîne et rentrer chez moi ensuite.

Je suis sorti également aujourd'hui, à nouveau avec le gravel, direction le vélociste qui me l'a vendu, à Hofstade près de Malines. Soit 75 minutes environ d'un trajet très plat, sous cette pluie fine qui arrose Belgique et Pays-Bas en ce moment. Joie et bonheur ! 😪 Le rendez-vous était pris depuis quelques semaines : le vélociste va installer sur mon vélo un léger porte-bagages arrière (dans lequel doit passer le fil de l'éclairage arrière, ce qui complique la manip), des garde-boues (qui m'auraient été bien utiles aujourd'hui !!), un nouveau plateau de 46 dents pour remplacer l'ancien de 50 dents (d'où un braquet de base de 46/22 pour ma transmission à moyeu Rohloff, plus adapté à moi que le 50/22), et une nouvelle courroie (contrairement aux chaines, on ne peut pas rallonger ou raccourcir une courroie, donc on doit la plupart du temps en changer si on change le plateau ou le pignon). Le vélo va rester au magasin jusqu'à demain ou samedi, donc je suis rentré sans lui, en train. J'avais donc pris avec moi un sac à dos avec des affaires de rechange pour ce retour. Problème : la pluie s'était aussi généreusement infiltrée dans le sac, si bien que certaines de ces affaires de rechanges étaient presque aussi mouillées que mes affaires cyclistes ! 😡 C'est peu dire que la douche brûlante prise au retour chez moi a été bienvenue…

Ça dépend aussi du type de vélo, je suppose. Toutes les gaines et durites de mon Santos Cross Lite, prévu pour le gravel et la randonnée, sont externes. Je suppose que c'est pour plus de facilité d'entretien en randonnée…

1560 g pour mes vieilles Roval SLX 24. Avec tes vieilles DT, pas le genre de différence qui permette de crier au scandale, à moins d'être vraiment à la recherche du moindre gramme superflu. Je maintiens : non, avec les freins à disque, il n'est pas nécessaire de passer au carbone pour avoir des roues à un poids correct.

Il ne « faut » pas des roues carbones pour les freins à disque. Il y a des roues alu qui sont suffisamment légères comme cela, comme les miennes. https://www.bikeradar.com/reviews/components/wheels/wheel-sets/specialized-roval-slx-24-disc-review/ À moins que tu sois un compétiteur de top niveau, des roues comme cela, à 1600 g environ, sont parfaitement acceptables.

Les Alpes, c'est vaste, et il y a des régions dans les Alpes qui ne sont pas particulièrement belles. Non, je ne donnerai pas d'exemple, pour ne pas me faire d'ennemi. 😇

Sortie gravel ce soir, un peu moins de deux heures, kilométrage indéterminé. Suivi comme souvent l'ancienne voie de chemin de fer Bruxelles-Tervuren, puis itinéraire improvisé dans la forêt de Soignes jusqu'à Overijse. Dans cette même forêt de Soignes, j'ai déniché un secteur pavé (sur la Kapucijnendreef, pour les amateurs) qui fera le bonheur des masochistes : 50 m de gros pavés bien disjoints, puis 50 m de pavés tout réguliers, puis à nouveau 50 m de gros pavés disjoints, puis 50 m de pavés réguliers, etc, le tout sur 500 m environ… Sur un vélo, même à gros pneus, c'est une horreur à gérer ! Only in Belgium!

Hé, c'est Pierre en premier qui parle de la nationalité de cette cycliste (« à choisir mieux vaut l’éclatement de chambre que le vélo fou de la cycliste belge ! »). ! Va pas m'embarquer dans une discussion sur les stéréotypes nationaux, vous faites ça très bien sans moi 😎

Parce que c'est une compatriote à toi qui a gagné ? 😄

Sinon, je viens de rentrer d'une sortie de 55 km sur ce vélo, dans ma zone habituelle (triangle Bruxelles-Louvain-Overijse), avec à nouveau les joyeusetés de la Flèche brabançonne et apparentées au menu : Smeysberg, IJskelderlaan, Schavei, Hertstraat, Moerenhoutstraat… et la fameuse Moskesstraat pavéepour la première fois de l'année. https://climbfinder.com/fr/montees/moskesstraat-terlanen Routes complètement détrempées par les trois jours de pluie continuelle qui ont précédé, mais je n'ai pas eu droit à la pluie ce matin. Temps quand même désespérément gris, froid (5°) et surtout venteux, de quoi faire travailler le mental. Même s'il ne pleut pas pour eux non plus, ils ne doivent pas trop rigoler aujourd'hui sur le Tour des Flandres ! Sensations guère meilleures par rapport à ma sortie précédente, mais j'ai pu «gérer» suffisamment pour avaler toutes ces difficultés. Y a clairement encore du boulot, quand même, pour retrouver la forme…

J'y ajoute la mienne (SMP Hybrid Gel pour rappel, modèle très proche du tien mais plus étroit). Edit : le cadrage ne respectant pas tout à fait l'horizontale, la selle paraît légèrement plus inclinée vers l'avant qu'elle ne l'est en réalité. Comparez son inclinaison avec celle du parquet sur la photo…

Ma propre selle (SMP Hybrid gel) est également très inclinée vers l'avant, à peine moins que la sienne. Pour ma part, c'est pour soulager un périnée devenu très sensible depuis quelques mois, avant l'achat de cette selle.

Impressionnant ! Ton épopée me rend admiratif (tu ferais un bon Flandrien !) et me fait me poser deux question de matos : tu gonfles tes pneus de 32 mm de section à quelle pression avec tous ces bagages ? quel est ton modèle de selle ?

Ça ne vous posera pas de problème j'imagine : les compromis ça vous connaît, vous autres les Belges!

Je remarque surtout que plus aucun triple n'est proposé, même en 9 et 10 vitesses, d'où des cassettes démesurément grandes avec l'étagement encore plus catastrophique qui va avec ce nombre réduit de pignons. Mon verdict tient donc en un mot : bof.

Je me permets de répondre à sa place : non, il faisait référence à son propre accident du Ventoux l'année dernière, et sa collision avec une cycliste belge.

Pour ceux qui se demandent qui est ce personnage dont le nom est à éviter, je précise quand même que c'est Antoine Vayer, alias «festinaboy» sur la twittosphère. Pour la première vidéo, il m'a suffi d'une glissade de la roue arrière en virage humide de descente de col pour faire précisément ce genre de ballet, et je n'allais même pas vite. Il semblerait que la cycliste de cette vidéo avait crevé, elle. Quant à la deuxième, la caméra est tellement loin qu'on ne peut absolument rien deviner de ce qui a pu se passer. Un passage dans un trou sur le bas-côté suffirait à l'expliquer, pourtant. Je préfère quand même les calculs de Portoleau… Au moins lui se base sur quelque chose. Vayer n'apporte aucun élément de preuve concrète à ses allusions calomnieuses. Franchement, je ne le voyais pas comme ça et c'est peu dire qu'il me déçoit.