Franck PASTOR

350000 euros, c'est le prix d'un appartement de 80 m^2 à deux chambres à Bruxelles…

Une heure et demie de gravel en début d'après-midi, dans la forêt de Soignes au sud de Bruxelles. La neige tombée la veille a déjà presque entièrement fondu, mais il a bien plu ce matin. Il pleuvinait encore à mon départ mais ça s'est très vite arrêté, jusqu'à la fin de ma petite excursion. Pour le reste, il faisait plutôt doux (dans les 10°) et il y avait pas mal de vent, mais en pleine forêt c'est beaucoup moins sensible. 😎 Bien entendu, les pistes étaient détrempées et le vélo est tout crade (sans parler de mes vêtements), mais j'avais bien besoin de cette détente après une matinée merdique au boulot.

Pas sorti hier. Certes c'était tout enneigé, mais je n'aurais pas pu sortir de toutes façons, ayant cours le matin et passant l'après-midi avec ma fille. Par contre je rentre à l'instant d'une petite excursion sur les pistes de la forêt de Soignes, avec mon gravel bien sûr. La fortune souriant aux audacieux, je suis même passé entre les gouttes. 😎 Certes, le vélo est hyper-crade, mais il est prévu pour ça avec son moyeu Rohloff et sa courroie.

Non seulement il ne faut pas qu'il pleuve ni qu'il fasse froid, mais en plus il faut que les routes soient sèches ! Tu sais que tu risques d'attendre jusqu'en mai à ce rythme ? 😜

Oui, c'est tout blanc même à Bruxelles. Mais d'après les prévisions, ça ne va pas rester bien longtemps. Vendredi au plus tard, tout devrait avoir fondu…

De fait, j'avais 24/34 et en cadence de pédalage j'étais descendu en dessous de 60 tours/minutes. Mais simplement pour garder l'équilibre, c'était largement suffisant comme cadence. C'était sur la route goudronnée la plus pentue que j'ai jamais faite, la fin du chemin de Château Pilon au-dessus de Grenoble, juste avant de rejoindre le col de Vence sur la route du col de Porte, en Chartreuse. Sur 10O ou 200 m, la pente doit approcher les 30%. Je n'ai pas de moyen de savoir le pourcentage exact, mais je serai prêt à jurer que même les passages les plus pentus de la Bastille, du Koppenberg ou du Kardaan ne sont pas aussi raides. Heureusement ce genre de passages ultra-pentu est généralement court ! Sur mon Santos Cross Lite, je vais bientôt faire installer un plateau de 46 dents à l'avant (en vue de randonnées avec bagages, peut-être dès cet été), en lieu et place du 50 dents actuel. Avec le pignon de 22 dents à l'arrière, et le plus petit rapport du moyeu Rohloff étant de 0,279, ça fera un rapport par tour de pédalier de 46/22*0.279 = 0.583. Soit l'équivalent d'un braquet de 24/41 (= 0,585). Ce n'est pas 24/46, mais on s'en rapproche 😇 Note que le moyeu Rohloff accepte au minimum une démultiplication plateau-pignon de 1,9 — par exemple avec un 42/22 — donc un rapport de 1.9*0.279 = 0,53, soit l'équivalent d'un 24/45… Là, on tutoie ton rapport fatidique ! 😃

Je ne suis pas encore descendu jusqu'à 4 km/h à vélo, mais bien jusqu'à 5 km/h, et je peux certifier n'avoir eu aucun problème d'équilibre. Et je n'ai rien d'un acrobate du vélo. L'essentiel est d'avoir une cadence suffisamment élevée pour que les temps morts du pédalage ne soient pas trop importants (toute irrégularité du terrain mise à part, c'est ça qui provoquerait une perte d'équilibre). Mais sur une pente pareille, avoir une cadence pas trop basse est plus facile avec un 24/34 qu'avec un 34/25. 😇

4 km/h sur plus de 20% à pied, même sans pousser un vélo ça me paraît quand même rapide. Je me demande s'il ne vaudrait pas mieux courir pour atteindre cette vitesse sur une pente pareille. Et alors, combien de temps serait-on capable de tenir? D'ailleurs il n'y a pas seulement une problématique cardio-vasculaire, les articulations qui ont leur mot à dire. Les tendons d'Achille, notamment, doivent déguster à ce régime. Edit : je viens de calculer la vitesse ascensionnelle de quelqu'un se déplaçant à 4 km/h sur sur 20%. Si je n'ai pas fait d'erreur, c'est 784 m/h environ. Dans mes meilleures années de randonneurs pédestre en montagne, ma vitesse ascensionnelle était de l'ordre de 600 m/h…

Chargé seulement comme ça, je suis passé sur nettement plus raide, avec mon route sur des routes assez longues comme Chalais, ou sur des murs plus courts (Bastille) mais parfois pavés (Koppenberg) ou en terre avec ce route ou mon gravel. Dans tous les cas, j’allais bien plus vite qu’à pied.

Ou on met encore plus petit, ce qui est possible, la preuve, je l'ai fait (et je peux encore monter plus petit si nécessaire). Alors pourquoi m'encombrerais-je d'une batterie ? 😎 Le passage de la Planche des Belles Filles dont tu parles ne fait «que» 500 m et est à 13% de moyenne, malgré son passage à 24%, d'après ce site: https://climbfinder.com/fr/montees/planche-des-belles-filles Ce n'est pas exactement la même chose qu'un pente de 15% de moyenne sur 1,8 km, comme la Bastille (ou le Mur de Sormano). D'accord, la fin de la Planche des Belles Filles est précédée d'une ascension (raisonnable) de 6 bornes, mais alors imagine-toi de grimper la Bastille au bout d'une longue randonnée, peut-être montagneuse, effectuée avec tes bagages : (Dans le graphique ci-dessous, ne pas tenir compte des premiers 400 m. La «vraie» Bastille, c'est le chemin de la Bastille dans son entièreté, et ce chemin remplace ces 400 m par 200 m initiaux bien réguliers à au moins 15%) https://climbfinder.com/fr/montees/bastille-de-grenoble Mais si tu cherches des trucs du même ordre de longueur que la Planche des Belles Filles, du côté de Grenoble, je peux bien aussi recommander cette pente-là à ceux qui trouvent ridicules certains petits braquets. Malgré mon 24/34, mes muscles y chauffent bien. La Planche des Belles Filles paraît bien rikiki en comparaison. https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-chalais-voreppe

Avec 24/34 sur mon vélo «route», plus petit encore que 30/42, et sans bagages, je ne monte pas «facile» le mur de la Bastille (15% de moyenne sur 1,8 km), alors qu'est-ce que ça serait avec bagages… Je n'ai pas encore essayé de grimper la Bastille avec mon Santos Cross Lite et sa plus petite vitesse équivalente à 24/38, mais ça m'étonnerait que je trouve ça facile si je le fais avec bagages (et ce vélo-là peut en embarquer pas mal).

Dans tes rêves ! N'oublie pas que j'ai vécu longtemps près de Saint-Hilaire-du-Touvet (spot d'envol de parapentes réputé près de Grenoble, pour ceux qui ne connaissent pas). Si j'avais eu le début du commencement d'une esquisse de tentation de pratiquer ce truc, ce serait fait depuis longtemps. Pis de toutes façons, comme je l'ai dit dans le sujet dédié, j'ai un problème d'agenda, avec ma fille que je dois garder le week-end correspondant et qui est encore moins fan que moi de ces trucs-là.

Même pas fait exprès !

Y en a qui n'ont pas peur de se lancer dans le vide en parapente mais que quelques gouttes de pluie effraient… Allez comprendre ! Tes copains sont partis rouler dans quel coin précisément ? En tout cas, dans mon tour de la Promenade verte de Bruxelles, cet après-midi, ça n'a pas été si humide que ça, deux crachins de rien du tout. Bon, bien sûr, pistes bien boueuses par endroits et comme pour toi, le vélo bien crade à l'arrivée, mais comme c'était la bécane à courroie et moyeu Rohloff, aucun souci.

Une soixantaine de kilomètres aujourd'hui, en suivant la « Promenade verte » de Bruxelles, qui fait le tour de la région bruxelloise en longeant la plupart de ses espaces verts. https://gardens.brussels/fr/balades/promenade-verte Je fais régulièrement ce parcours, une ou deux fois par an, en alternant les sens de parcours. Cette fois, c'était dans le sens horlogique inverse. Bien sûr, vue la grande diversité des différentes voiries empruntées (bitume, béton, pavés, terre, graviers…) j'ai pris le «gravel», mon Santos Cross Lite. Des pneus de 40 mm de section ne sont toujours pas du luxe sur ce parcours, même si son état s'améliore d'année en année. Temps froid (6° maxi), très gris. assez venteux, avec quelques petites bruines. Mais bien content de cette dernière sortie avant la rentrée.

À 19 ans je venais de terminer ma croissance et pesais à peu près le même poids que maintenant, entre 61 et 64 kg pour 178 cm. Je venais de loin : à 16 ans je mesurais déjà 172 cm mais je pesais… 47 kg. Le plus lourd que j'ai jamais pesé est 68 kg, vers 21-22 ans. Je faisais beaucoup de judo à l'époque et tentais de passer ma ceinture noire. Ce qui impliquait de faire des compétitions, donc pas mal de musculation et de travail de force en général, ceci expliquant sans doute cela. Après le passage de la ceinture noire, je suis revenu progressivement à mon poids de départ. Depuis mon départ en Belgique (à 28 ans), j'ai arrêté le judo et ne fais plus que du vélo comme sport régulier, ça contribue probablement à maintenir mon poids tel qu'il est. Comme pour toi, le sport pratiqué a donc en effet influencé sur mon poids. Mais ce n'est pas ça qui va faire une énorme différence (j'exclus bien sûr toute prise de muscle artificielle à l'aide d'anabolisants par exemple). Le principal facteur de la prise de poids reste la quantité de calories absorbées par rapport à celle qu'on dépense… Si on veut maigrir, la seule vraie recette est de moins manger, toutes choses restant égales par ailleurs, ou de plus se dépenser physiquement sans modifier la quantité de calories ingérées, ce qui n'est pas évident… Le sport est donc surtout un adjuvant, le principal effort à faire dans les deux cas est sur l'assiette ! 🙂 Mais ça implique des sacrifices, des changements dans sa façon de vivre… qu'on n'est pas forcément prêts à faire, n'est-ce pas ? 😇 C'est une question de choix, après tout. Chacun choisit la façon de vivre qui lui convient.

Oui, mais ils ne se sont jamais entendus entre eux. C'était particulièrement étonnant de la part des deux Jumbo-Visma (Benoot et Valter). Je crois que l'ambiance dans cette équipe ce soir à table va être assez fraîche.😁 Valentin Madouas doit se dire lui aussi qu'il a manqué quelque chose.

Ben alors, personne ne parle des Strade Bianche des féminines ? Course plus qu'animée et victoire de Demi Vollering dans un sprint millimétré à deux contre sa coéquipière Lotte Kopecky. Auparavant elles s'en sont vues pour rattraper l'Américaine Kirsten Faulkner, échappée depuis environ 50 km (si ma mémoire est bonne) et qu'elles n'ont rattrapée que dans le mur final. Je garderai toujours en mémoire le cri de panique pure de Demi Vollering quand elle s'est fait couper la route par… un cheval 😵😵😵 livré à lui-même et qui s'est mis à galoper devant elle sur la route alors qu'elle était partie seule en contre-attaque (Kopecky l'a rejointe plus tard). Un peu plus loin, ce cheval chutait devant elle dans un virage ! J'imagine que le propriétaire de l'animal va se faire sérieusement remonter les bretelles, si ce n'est déjà fait !! https://sporza.be/nl/2023/03/04/ongezien-in-de-strade-bianche-losgeslagen-paard-doet-demi-vollering-krijsen-en-vol-in-de-remmen-gaan~1677930935388/

Et à propos du creux de selle : certaines n'en ont pas, étant parfaitement plates. J'en ai une comme cela sur un de mes vélos. Ce qui m'a conduit à abandonner la notion de creux de selle comme repère, pour privilégier l'arrière de la selle. Qui lui-même, comme je l'ai dit plus haut, n'est pas à considérer comme un repère absolument fiable. Je crois bien d'ailleurs qu'il n'y en a aucun.

Pfff, t'aurais pu maintenir un semblant de suspense, juste pour maintenir l'audience en haleine ! 😖 Et Thierry, qu'est-ce qu'il va dire, hein ?

Pareil. Ça me semble le repère le moins, disons, variable, quoique même l'arrière de la selle présente des variations de géométrie selon les modèles… Mais de toutes façons le séant se placera plus ou moins en avant de ce repère selon le modèle de selle, qui peut être elle-même plus ou moins large, plus ou moins souple, etc. Il faudra toujours faire des ajustements pendant les premières sorties, du moins selon mon expérience, jusqu'à retrouver les mêmes sensations qu'avec la selle précédente.

Rappel 1 : je suis au courant. Rappel 2 : s'il ne va pas neiger au nord du sillon Sambre-et-Meuse, il va y pleuvoir. Et alors, vas-tu enfin oser sortir sous la pluie et dans le froid ? 😇

Mais cela crée un supense insoutenable : le Schtroumpf va-t-il sortir son vélo la semaine prochaine ?

42 km cet après-midi, à nouveau sur mon vélo « route », sur un parcours vallonné (vers Huldenberg — et le Smeysberg — puis Overijse), en vue de continuer à peaufiner les réglages de sa nouvelle selle. À quelques degrés près d'inclinaison et quelques mm de recul, c'est déjà quasiment ça. La hauteur de selle, elle, est maintenant tip-top. Temps gris au départ, ensoleillé à l'arrivée, et toujours froid et sec. Le vent était encore de secteur nord-est, mais moins sensible que les jours précédents.

Ce n'est déjà pas évident pour elle de se lancer dans une tyrolienne un peu haute, alors le parapente… D'ailleurs, moi même il faudrait me payer (cher) pour que j'essaie ce truc-là un jour.