Franck PASTOR

Oui, ma distraction aurait pu se payer bien plus cher… 🥶 Par ailleurs, le «best-of» des photos de Sportograf sur l'événement est déjà visible (lien ci-dessous), en attendant les photos personnelles. On y constate une grande diversité de participants… et d'engins 🙂 https://www.sportograf.com/en/event/9526 Une chose qui m'a frappé, c'est le nombre nettement plus important de féminines par rapport aux randonnées que j'ai disputées jusqu'à présent. Du moins c'est l'impression que j'ai eue. Si ça se confirme, c'est une excellente nouvelle, parce qu'il serait temps que ce sport se féminise vraiment.

Hier, j'ai participé à la Flèche de Wallonie, une randonnée cycliste ardennaise faisant partie du « Proximus Cycling Challenge ». Départ et arrivée à la fameuse cité thermale de Spa, au centre sportif de Warfaaz. https://flechedewallonie.be/fr/ Trois parcours étaient proposés : 92, 122 et 194 km. Avec ma forme physique qui commence seulement à poindre, j'ai opté pour le 122 km. https://www.routeyou.com/nl-be/route/view/12487438/racefietsroute/fleche-de-wallonie-2023-122-km Parti de chez moi à Bruxelles vers 6 h en voiture, j'arrive vers 7 h 30 à Spa. J'ai dû pas mal tourner en rond dans le centre avant de trouver une place de parking, à 3,5 km du lieu de départ, la plupart des parkings prévus par l'organisation étant déjà bondés. Enfin, les formalités de départ remplies, je m'élance vers 8 h 30. Le temps est magnifique, mais assez froid au départ (10°) et venteux. Frileux de nature, j'ai mis l'imper, les manchettes, les jambières et les gants longs, en plus d'un bonnet léger sous le casque. Autour de moi, certains sont déjà en court… la plupart ont quand même jambières et manchettes comme moi. D'entrée, on grimpe vers le sommet de la côte du Rosier, versant nord (qu'on remontera par le versant est pour finir la rando). Mais à ma surprise, on ne passe pas par la route directe : on se dirige d'abord vers Francorchamps par la côte de Malchamps, sur une large nationale 😞 pour obliquer ensuite dans une transversale boisée et rejoindre la fin de la véritable côte du Rosier. Au milieu de la descente rapide vers La Gleize, je m'aperçois que j'ai oublié… ma pompe et mon ravitaillement (des sachets de poudre Overstims). Et c'est un peu tard pour faire demi-tour… Pour les sachets, je me dis que ce n'est pas bien grave, que je prendrai pour une fois une des boissons proposées aux sites de ravitaillement, même si d'habitude je les trouve dégueulasses (cette fois-ci, chance, elles seront correctes). Mais pour la pompe… il ne me reste plus qu'à prier le ciel pour ne pas crever, et heureusement mes prières seront entendues. En bas de la descente, suit une petite partie de montagnes russes à La Gleize puis Stoumont avant d'arriver à Targnon, là où la rivière Amblève reçoit la Lienne. C'est ce dernier cours d'eau qu'on va remonter jusqu'à Lierneux, presque jusqu'à sa source, le long d'une route en parfait état (c'est assez rare dans ce pays pour être souligné !) mais en faux-plat montant désespérément long (25 km) et rectiligne. Le type même de configuration que je déteste à vélo. Heureusement, le vent est favorable, mais je choisis quand même d'y aller « piano » et de laisser filer les groupes de cyclistes qui me dépassent tous façon TGV. J'essaie tout de même d'en accrocher un qui file un peu moins vite que les autres. Ma vitesse saute alors instantanément de 23 km/h à 30 km/h (en faux-plat montant, je le répète), mais les jambes commencent à surchauffer, et je les laisse donc partir au bout d'un moment. Ce n'est vraiment pas le moment de me griller, la route est encore longue. Après Lierneux, on est sur le plateau ardennais des Tailles (dont le sommet est proche, à la Baraque de Fraiture, 652 m d'altitude). Les routes et l'horizon sont dégagées et plus vallonnées, et je m'autorise à faire travailler un peu plus les muscles, jusqu'au premier ravitaillement, à Vielsalm. Entretemps, on a quitté la province de Liège pour celle du Luxembourg (belge). J'en profite pour enlever jambières et bonnet, et pour remplacer les gants longs par des courts. Un peu plus loin, j'enlèverai aussi l'imper pour ne garder finalement que les manchettes comme protection. Il doit faire maintenant dans les 15°-20°, selon l'exposition au soleil. Mais s'il fait toujours un temps radieux, il y a toujours du vent, et alors qu'on traverse maintenant les paysages dégagés de l'Eifel belge il est défavorable. On retrouve la province de Liège et on traverse brièvement la Belgique germanophone (Recht, commune de Saint Vith), où les résidences secondaires en vente ne sont plus « à vendre » mais « zu kaufen ». J'en bave pas mal contre ce vent contraire de secteur nord-est, sur un terrain toujours vallonné, même si les fortes pentes sont encore absentes. Et vu les traits tirés des cyclistes que je dépasse ou qui me dépassent, je ne suis pas le seul. Mais heureusement, après une dizaine de kilomètres le parcours oblique vers l'ouest, par une descente roulante et sinueuse qui longe l'Amblève pendant un certain temps. Ce sera l'unique occasion pour moi de rouler en groupe, puisqu'un quatuor (deux hommes, deux femmes) me rejoint, et j'arrive facilement à prendre la roue cette fois. De quoi m'économiser un tantinet avant le programme final (on est aux 2/3 du parcours), qui est chargé… On franchit d'abord l'Amblève (et on passe sous un viaduc autoroutier situé très haut au-dessus de nos têtes) pour grimper la côte de Beaumont, la première côte répertoriée depuis le Rosier, pas très pentue mais irrégulière. Tous les groupes explosent sous le choc ; c'est maintenant chacun pour soi. https://climbfinder.com/fr/montees/beaumont Après cette mise en bouche, on plonge vers la belle petite ville de Stavelot, et le plat de résistance se présente : le fameux Stockeu ! https://climbfinder.com/fr/montees/stockeu C'est un des fleurons de Liège-Bastogne-Liège, et une des côtes les plus difficiles de tout le pays. Le début de la côte suit immédiatement une descente raide et part très sèchement sur la gauche, déjà à 14-15%. Je vois deux cyclistes, surpris, partir dans le mauvais sens, vers la droite, un autre devoir déchausser car il n'a pas pu passer son petit plateau à temps, un dernier qui y parvient mais après avoir forcé comme un dingue pour prendre suffisamment de vitesse, au prix d'un grincement de chaîne assourdissant. Comme je connais bien le secteur, j'ai pris pour ma part bien soin d'anticiper le passage de mon petit plateau de 24 dents 🙂 Mon ascension s'est parfaitement déroulée, à mon propre rythme, en tournant les jambes sur mes petits braquets (24/34 mini). J'ai rejoint quelques cyclistes devenus piétons, rattrapé quelques âmes en peine zigzaguant sur la chaussée étroite. Un jeune costaud perché sur un énorme braquet me dépasse à toute berzingue, mais se met à zigzaguer lui aussi, à dix mètres devant moi, sur la partie la plus raide de la côte (21%). Pendant tout le reste de la montée, il restera juste devant moi, incapable d'aller plus vite. L'exemple même d'un gros potentiel de grimpeur gâché par un braquet inadapté… mais je m'égare. Après 1 km de cette partie de plaisir 😉 on rejoint une bifurcation où se trouve la stèle en l'honneur d'Eddy Merckx, cinq fois vainqueur de Liège-Bastogne-Liège s'il vous plait. https://fr.ardennes-etape.be/experience/article/eddy-merckx-lardenne-cest-du-bonheur Pas mal de cyclos s'arrêtent pour se faire prendre en photo devant cette stèle, mais moi qui la connait déjà (et la trouve immonde) je n'ai pas un regard pour elle. Lors de Liège-Bastogne-Liège, les pros tournent à gauche à cette bifurcation et redescendent directement sur Stavelot, mais en allant à droite (ce que fait la rando) la montée continue sur un gros kilomètre, avec des pourcentages moindres mais toujours respectables, et la chaussée se dégrade sensiblement jusqu'au vrai sommet, à 500 m d'altitude. Puis on plonge (le mot n'est pas trop fort) d'abord vers le village d'Hénumont, puis vers Stavelot par une route forestière étroite et sinueuse. C'est là que j'atteins ma vitesse maximale de la journée, 65 km/h. Puis une petite partie de montagnes russes nous ramène à Stavelot, à nouveau au pied du Stockeu, que l'on laisse cette fois de côté pour rejoindre le deuxième site de ravitaillement. Le « plein» effectué, c'est la Haute-Levée qui nous attend, elle aussi un fleuron de la Doyenne. https://climbfinder.com/fr/montees/haute-levee Le profil de cette côte me convient fort bien et j'y rattrape pas mal de monde, mais son trafic est toujours intense (c'est la voie la plus directe vers Francorchamps et Spa) et elle souffre de la présence d'une berme centrale en béton censées la sécuriser et qui la longe sur ses premières centaines de mètres. Le problème est que si elle contraint les véhicules descendants à ralentir, elle contraint aussi les véhicules montants à frôler les cyclistes… Heureusement il y a un trottoir sur le côté, parfaitement cyclable, et les cyclistes prudents (comme moi) préfèrent l'emprunter plutôt que de se risquer à rester sur la route. Et quand ce trottoir se termine, c'est en même temps que la berme, et on peut alors grimper plus ou moins en sécurité. Suit une longue ligne droite vallonnée et vent de face jusqu'à Francorchamps, et une descente irrégulière et dangereuse (demandez à Alaphilippe…) jusqu'au pied de la difficulté finale, la côte du Rosier, versant est. https://climbfinder.com/fr/montees/rosier-est J'adore cette magnifique montée, longue et assez régulière, dont le profil et le décor me font parfois penser à mes Alpes natales, Mais cette fois je n'en aurai pas profité comme je l'aurais souhaité : je suis assailli par des crampes… aux bras, suffisamment gênantes pour me faire lâcher le guidon sur quelques dizaines de mètres, et d'autres crampes menacent aux cuisses. Elles finiront par disparaître, mais la plus grande partie de l'ascension s'effectuera cahin-caha, en tournant les jambes au maximum assis et en me mettant en danseuse plus souvent que d'habitude, pour varier les conditions de travail des muscles. Une fois au sommet, je m'attends à dévaler directement sur Spa, mais à nouveau l'itinéraire me surprend et se remet à obliquer à l'horizontale vers la nationale Spa-Stavelot, puis à parcourir la petite banlieue de Spa sur plusieurs kilomètres avant d'enfin se décider à redescendre vraiment vers le site d'arrivée. Il était temps, les crampes menaçaient à nouveau. Le compteur indique 122,5 km, comme quoi il doit être bien calibré, ou du moins aussi bien calibré que celui de l'organisateur. Un petit 21 km/h de moyenne (on ne rigole pas dans le fond de la classe !), pour une fréquence de pédalage moyenne de 86 tours/minutes : il y a encore pas mal de marge pour m'améliorer et retrouver ma vraie forme, mais je suis assez content de ma journée. Une fois arrivé, je transgresse toutes les règles de la récupération diététique en me payant un gros hot-dog-moutarde 🙂. Puis je retourne à ma voiture. C'est là que je me rends compte, après l'oubli de la pompe et des sachets de poudre Overstims, d'un autre oubli de ma part, potentiellement plus grave : les papiers du véhicule et mon permis de conduire étaient restés chez moi… Je suis rentré à Bruxelles sans encombre, mais ce n'était donc pas le jour pour me faire contrôler en route ou pire, avoir un incident quelconque !!

J'ai oublié de dire que j'avais bien sûr un maillot de corps sous le maillot cycliste. Mais en fait, j'en ai toujours un sur moi, plus ou moins épais suivant la saison, certains en deux exemplaires (manches longues et courtes). Hier, c'était celui de mi-saison, manches courtes, que j'avais sur moi.

Oui, un peu frais… Résultat j'avais sur moi, jusqu'au premier ravito : les jambières (sous le cuissard thermique) ; le bonnet sous-casque ; les manchettes ; les gants longs ; l'imper. La seule protection que j'ai décidé de ne pas mettre, c'était les surchaussures. Au premier ravito, j'ai enlevé les jambières et le bonnet et j'ai remplacé les gants longs par des courts. J'ai gardé l'imper pendant quelques bornes supplémentaires avant de l'enlever aussi, sur le vélo. J'ai gardé les manchettes jusqu'à l'arrivée. Ces Belges de souche, ils doivent avoir des origines inuit, je le répète : je ne vois que ça qui puisse expliquer leur résistance au froid… Pour la stèle… je suis curieux de ce qu'en pense Merckx lui-même, de ces traits « grossiers… quasi préhistoriques » ! 😜

On la voit de plus près ici, par exemple : https://fr.ardennes-etape.be/experience/article/eddy-merckx-lardenne-cest-du-bonheur

Stylé ! 🙂 Au juste, je vois que tu avais des gants ? Je croyais que tu n'en mettais pas. (Il n'y a que moi qui pense que cette stèle est complètement ratée ? La tête de Merckx fait peur là-dessus…)

Hé bien, en fait, je me suis décidé tardivement aussi : avant-hier seulement. J'avais cette randonnée dans un coin de la tête depuis pas mal de temps (j'en avais parlé dans le sujet « La Magnifique ») mais je m'étais bien gardé d'en faire un rendez-vous sûr et certain, tant que je n'étais pas sûr d'être en forme correcte. Ce sont les sensations de ma sortie d'entrainement d'avant-hier qui m'ont décidé. Dommage, cette occasion manquée de se retrouver là-bas. Quoique, remarque, dans la (trop) longue portion roulante jusqu'à Lierneux tu m'aurais fait probablement souffrir le martyre. 😖 Le principal intérêt à mes yeux était Stockeu que j'avais escaladé lors d'une participation à la fin des années 90 à la cyclosportive depuis longtemps disparue "Eddy Merckx". Une sorte de pèlerinage en quelque sorte. J'avais 39 x 26 à l'époque 😎 Et aujourd'hui ? Moi, comme d'habitude, 24/34. 😎

129 km aujourd'hui dans les Ardennes, dont les 122 km et 2000 m de dénivellation (d'après l'organisation) du parcours intermédiaire de la « Flèche de Wallonie ». Départ de et arrivée à Spa, la ville thermale bien connue. Un petit air de Liège-Bastogne-Liège dans le final avec les ascension du Stockeu (en entier), de la Haute Levée et du Rosier. https://flechedewallonie.be/fr/ Temps splendide, frisquet au départ, bien meilleur ensuite, avec un vent assez rude de secteur nord-est (au jugé). Ça s'est globalement bien passé, malgré quelques petites péripéties (rien de sérieux). Je vais ouvrir ce soir ou demain un sujet dédié dans la section « Les évènements route » pour parler de cette journée plus en détail. 🙂

Oui, c'est le raisonnement bien connu : il y a trop de voitures, donc je prends ma voiture !

J'ai pointé le Tiburu parce qu'il est mon cuissard préféré, et celui que j'utilise le plus sur toute l'année. Il n'est plus fabriqué par Assos, mais il a un successeur dans le même créneau, l'Equipe RS Spring Fall, que j'ai acheté également et qui est très bien aussi mais qui me plaît un peu moins (ses bretelles me paraissent un peu légères pour un cuissard censé protéger du froid). https://www.assos.com/fr/equipe-rs-spring-fall-bib-shorts-s9-3273.html Quant aux corsaires, je n'aime pas et je n'en vois pas l'intérêt. Tant qu'à couvrir les genoux, pourquoi ne pas couvrir le reste des jambes ? Ce n'est pas quelques grammes de tissu en plus qui risque de donner trop chaud, alors qu'au contraire la partie des jambes laissée nue sent bien le froid ! Sauf si on utilise des chaussettes très hautes bien sûr, mais je trouve ça moche. Donc, pas de corsaire pour moi.

Toi c'est toi et moi c'est moi. Je suis apparemment bien plus frileux que toi. Ce ne sont pas les «roubignoles» qui risquent le plus d'avoir froid, de façon générale (elles sont protégées par la «peau de chamois»), mais le reste. Si je pédale à 9° comme hier, avec un bon vieux vent de nord-est, en cuissard d'été standard, et ensuite en cuissard thermique, alors la différence est fort sensible pour un frileux comme moi sur les fesses et les cuisses. Donc, pour moi, dans ces conditions, cuissard thermique ET jambières. Et encore, c'était par temps sec. S'il avait plu pendant ou même seulement avant, ç'aurait été le niveau supérieur question sensation de froid. Pour la petite histoire, ce serait Freddy Maertens à l'époque qui aurait demandé à Assos de développer le premier cuissard thermique, dans les années 80. Pas le premier venu, et un Belge, tiens donc. Et pourtant un Flandrien, donc probablement pas le plus frileux. https://www.assos-onlineshop.de/en/p/assos-t-tiburushorts-evo7 Citation : Performance bibshorts for cooler days, the successor to the T.607_s5. Back in the80s, Belgian legend Freddy Maertens, a two-time world champion, asked ASSOS to create a heavier bibshort that could be used for tough autumn riding in Belgium.ASSOS did. It is really a niche product for racers or riders who ride a lot all yearround and need fine-tuned climaRange bibshorts.

Ma limite inférieure pour du « tout court », c'est plutôt 20° ! En général, ceci dit je mets le cuissard court (thermique) sans jambières dès qu'il fait autour de 14-15°, et jusqu'à 20° (au-delà, c'est le cuissard d'été). Mais si la température ne dépasse jamais 20° je mets toujours un maillot à manches longues, ou je mets le maillot court avec des manchettes si la météo promet des températures plus hautes au cours de la journée. Même quand je roule à fond. Ce qui surprend régulièrement pas mal de nordiques, mais mon organisme est comme ça…

J'ai grimpé le Smeysberg à fond, et c'est le seul moment de la sortie où j'ai oublié la sensation de froid, mais je n'ai pas eu chaud pour autant. C'est comme ça, je le constate chaque année : à niveau d'effort égal, je suis plus frileux que la plupart des cyclistes, a fortiori ceux de Belgique, et en échange, je supporte bien mieux la chaleur qu'eux. Je roule avec le plus grand plaisir quand il fait 30° à l'ombre, y compris dans les pentes surchauffées des cols grenoblois. Alors que j'en connais qui évite soigneusement de sortir leur vélo dès qu'il fait un peu chaud, même dans les Plats Pays si venteux. De peur de griller ? :-))

J'en ai vu qui étaient comme toi en tenue d'été, pendant ma sortie… Je me demande de quelle matière vous êtes faits pour supporter une tenue courte par des températures pareilles, et en plus un vent bien réfrigérant ! Moi je suis resté couvert de la tête aux pieds pendant toute ma sortie, avec ma tenue mi-saison (à peine suffisante) : maillot à manches longues, cuissard thermique avec jambières, bonnet sous-casque, sur-chaussures, gants longs… et même l'imper pendant la première heure.

50 km tout rond aujourd'hui, dans le triangle Bruxelles-Louvain-Overijse, avec le Smeysberg comme point d'orgue de la sortie. Au retour, j'ai pédalé quelques kilomètres avec ma fille, qui venait de récupérer son VTT chez sa mère. Beau temps, frisquet (9° au départ, 12° au retour), assez venteux.

Toujours pas disposé à reconnaître la chance que tu as de vivre dans un pays où il pleut régulièrement ? 😇

Rien de particulier à ma sortie du jour (ou plutôt du soir) : comme presque tous les mardis depuis le passage de l'heure d'été, je suis allé me détendre avec mon «gravel» au retour du boulot. Direction Tervuren en flanant au petit bonheur la chance à l'aller, et en empruntant la « promenade du chemin de fer » au retour, en quelque sorte le «RAVeL» bruxellois que j'ai déjà présenté plusieurs fois. Allez, juste pour le plaisir, je remets un lien, avec quelques belles photos de cet itinéraire sympathique et nostalgique: https://www.velo-ravel.net/2016/2016-10-27 Promenade du chemin de fer - RAVeL 160.htm

Je ne suis jamais passé par cette cette côte à vélo mais je connais bien l'endroit, notamment la rue de Béclines, la parallèle à la voie de chemin de fer qui grimpe vers la gare. En fait je la connais depuis… l'été 1993. À cet époque je n'habitais pas encore en Belgique mais j'ai fait un stage de mathématiques appliquées à Louvain-la-Neuve, et j'ai logé pendant deux semaines dans une maison dans la rue des Tilleuls, toute proche, à Hévillers (le reste de l'été à Mont-Saint-Guibert même, bien plus près de LLN). Pendant cette quinzaine je grimpais la rue de Béclines tous les jours à vélo pour aller bosser à LLN, et la redescendais au retour (en faisant gaffe en bas au virage à droite dans le tunnel à sens unique). Tu m'as donné envie d'y refaire un tour un de ces jours, tiens. J'en profiterai pour découvrir ce «murreke». Si tu as eu le courage de le grimper, c'est que tu vas mieux après tout 🙂. Tu vas voir, tu te remettras complètement très vite !

Tu as probablement raison pour la moyenne, mais pour le profil ça doit être à peu près la même chose. Entre Bruxelles et Ostende, c'est globalement plat. Dans cette direction il n'y a de bosses (très courtes) que dans les environs immédiats de Bruxelles. La seule difficulté potentielle, en plus du kilométrage bien sûr, c'est le vent.

Hélas, comme expliqué plus haut, je n'ai pas pu être des vôtres aujourd'hui… Tu n'as pas croisé Thierry ? D'ailleurs Thierry, si tu nous lis, on attend le tien, de compte-rendu… 😎

Aurélien. À ne pas confondre, en effet, avec son frère cadet Valentin, qui figure dans l'échappée du jour.

Petite excursion de 44 km ce matin. Ma mère étant venue de Grenoble me rendre visite à Bruxelles, plus de longue sortie au programme jusqu'au week-end prochain, quand je devrais participer (sauf impondérable) à la Flèche de Wallonie (départ de Spa, en Ardenne). Sortie courte donc, mais intense, dans les courtes bosses la forêt de Soignes, Hoeilaart et Overijse au sud de Bruxelles. Entre autres, pour la première fois de cette année, j'ai osé m'attaquer au Kardaan, la terreur d'Overijse: pavée; super étroite (pas sûr qu'il y ait de la place pour deux cyclistes de front !), avec un passage vertigineusement raide sur quelques mètres qui me fait toujours craindre la bascule de mon vélo vers l'arrière. Le pic à 20% indiqué sur le profil ci-dessous est largement sous-estimé ! https://climbfinder.com/fr/montees/kardaan-overijse Au bilan, les bonnes sensations dans les bosses semblent enfin revenues. Même le Kardaan ne m'a pas causé de fatigue notable. 🙂 Temps beau, doux et sec mais routes parfois encore détrempées par les pluies diluviennes de la veille, notamment dans la forêt de Soignes, où la piste goudronnée du très beau chemin des Tumuli était souvent tapissée de divers feuillages qui collaient aux roues et au cadre. Pas très ragoûtant ni sécurisant. 🙁 https://climbfinder.com/fr/montees/chemin-des-tumuli

D'après Evenepoel, comme dit d'ailleurs plus haut par Michel, ce serait le vent qui a découragé les attaques: https://www.rtbf.be/article/remco-evenepoel-apres-la-7e-etape-du-giro-quasiment-impossible-dattaquer-il-y-avait-trop-de-vent-11196740

C'est déjà fait ici en Belgique. J'ai entendu cette semaine sur une radio belge un agriculteur se plaindre justement de ce problème.

Comme je le faisais remarquer plus haut, au train où vont les choses, un pays où il pleut régulièrement pourrait devenir un endroit privilégié… 😞