Franck PASTOR

Dit celui qui perd parfois de son propre aveu au jeu de cache-cache-pluie et qui s'obstine à sortir tôt le matin quand ça caille un max alors que l'après-midi il fait bien plus chaud. 😉 Bon, tout cela est bien beau mais je ne suis pas passé au tubeless non plus, effrayé par les difficultés de montage souvent relatées ici. Mais même ceux qui ont subi ces difficultés restent convaincus pour la plupart par le tubeless, alors ? Pouvoir baisser la pression des pneus pour gagner en confort sans risquer de «pincer», ça doit sacrément changer les sensations de roulage, entre autres sur les routes bétonnées bien rugueuses que tu adores tant. Sans même parler des secteurs pavés (oui je sais, là ça ne te concerne pas). Et c'est pour cela que moi je n'exclus pas d'essayer un jour.

Si tu crèves sous la pluie et le froid, je me ferai une joie sadique de te rappeler ces mots-là. «Même pas galère» de réparer avec tes doigts engourdis et l'eau qui s'infiltre partout, hein ? 😄

J'avoue que j'ai hésité à venir à Mons demain (pour le 120 également). Mais finalement l'attrait du mur de Grammont a été le plus fort 🙂 Sérieusement, la vraie raison est j'ai encore (beaucoup) moins de kilomètres que toi sur mon vélo de route (exactement 800) et même si ma forme s'améliore progressivement, je ne me sens pas encore prêt à participer à une randonnée officielle. L'inévitable émulation collective me ferait probablement exploser avant la fin. Déjà aujourd'hui, sur une longueur analogue et alors que j'ai toujours roulé à mon rythme, j'ai eu quand même des crampes en fin de parcours.

Presque mes routes d'entrainement habituelles : pour moi c'est un peu plus à l'ouest 🙂 Aujourd'hui, par contre j'étais carrément de l'autre côté de Bruxelles. Sortie conséquente de 128 km au total, avec au cœur de celle-ci le circuit balisé pour cyclistes de 94 km qui honore votre nouvel héros national, sur ses routes d'entrainement : la R.EV-1703. Traduction : Remco Evenepoel - Schepdaal. Avec pour décor le Pajottenland, à l'ouest de Bruxelles, plus une courte incursion à Bruxelles même (Anderlecht) et une autre en Wallonie, à Deux-Acren (Lessines), là où vivait le regretté Claude Criquielion. https://www.toerismevlaamsbrabant.be/producten/fietsen/fietsproducten/r.ev-1703-cycling-route/ (en néerlandais, avec plans du circuit) https://www.cyclinginflanders.cc/route/r-ev-1703-cycling-route (en anglais, avec quelques photos) Esthétique (très verdoyant, beaux points de vue) mais costaud, ce circuit, que j'avais découvert l'année dernière juste après son inauguration : peu de plat, de nombreuses côtes dont les plus célèbres sont le Mur de Grammont et le Bosberg, des portions pavées (en plus de ces deux monts) assez délicates à gérer. Ceux qui sont allergiques aux kasseien devraient éviter la Schavoliestraat, du côté d'Oetingen (Gooik) : longue (1,5 km), bosselée, pavés disjoints , que du bonheur ! Un must pour Pierre Plana s'il passe un jour dans la région. Et le plus dur, pour moi : le vent défavorable sur tout le trajet retour depuis Grammont ! 😞 Ça s'est relativement bien passé, ceci dit, à part quelques crampes que j'ai pu gérer sans descendre de vélo. Crampes probablement provoquées par la grande différence de températures au départ (6°) et à l'arrivée (plus de 20°). Parti en tenue de mi-saison, avec en plus les jambières, l'imper, les sur-chaussures, le bonnet, les gants longs… que j'ai enlevés tour à tour pendant la première moitié de la sortie, au fur et à mesure que le mercure montait. C'est d'ailleurs la toute première fois de l'année que je finis par rouler en cuissard court et gants courts (que j'avais emportés en plus des gants longs).

Tu n'as jamais été tenté par les pédales Time et leur liberté latérale ?

58 km en cours d'après-midi, au sud-ouest de Bruxelles, la zone la plus vallonnée des environs de la capitale. L'objectif du jour était d'aller me promener dans le bois de Hal, où a lieu chaque année en cette période (fin avril-début mai) une floraison spectaculaire de jacinthes sauvages, qui attire énormément de gens, y compris de l'étranger, paraît-il. Mon jeudi après-midi étant libre, j'ai pensé pouvoir profiter moi aussi de ce spectacle en évitant le week-end, où c'est tellement noir de monde qu'on a du mal à circuler à vélo. Je n'ai pas eu ce problème mais il y avait déjà pas mal de monde aujourd'hui. J'ai pris une petite photo en passant, et ce n'est qu'un petit aperçu imparfait de cette magnifique floraison: Retour en passant par quelques belles bosses, dont le Bruine Put cher à Thierry Geumez, à Dworp, et la rue du Mystère à Forest. https://climbfinder.com/nl/beklimmingen/bruine-put-dworp https://climbfinder.com/fr/montees/rue-du-mystere-forest Du sommet du Bruine Put, on peut apercevoir la capitale belge, à une vingtaine de km à vol d'oiseau (photo un peu de traviole): Temps doux (maxi 15°), ensoleillé, malheureusement à nouveau venteux. À ce détail près, le temps aurait été idéal. Sensation encore moyennes, mais meilleure que lors des précédentes sorties.

15° maxi de prévu quand même à Bruxelles, nettement plus qu'hier. Je sortirai aussi tout-à-l'heure (cet après-midi) mais je mettrai cette fois la tenue de mi-saison : veste légère à manches longues sur maillot de corps léger à manches longues également, gants longs légers. Bref, tout en long mais fin, sauf le cuissard, court mais «thermique» donc plus épais que l'ordinaire. Mais je mettrai des jambières au début, quitte à les enlever en cours de sortie. Et bien sûr un imper dans la poche, sait-on jamais…

J'ai un derche particulièrement sensible et je n'ai jamais pu supporter les selles sans aucun rembourrage dont certains sont fans, et qui me transforment le moindre périple en supplice. J'ai donc toujours utilisé des selles avec un minimum de revêtement, le plus souvent du gel. Mais avant d'opter pour la VT20C gel, j'avais quand même testé brièvement un autre modèle SMP avec un rembourrage moins épais, je ne sais plus lequel. Je me rappelle juste du creux très prononcé qu'elle avait. Résultat, en position mains aux cocottes et mains en bas j'avais mal au niveau du périnée (sur les côtés latéraux des zones «molles» pour être précis) au moindre choc, et Dieu sait que les routes belges en fournissent généreusement, des chocs. Et je ne parle même pas des routes pavées. Sauf si j'inclinais la selle de 3 ou 4 cm à l'avant. Elle piquait vraiment du nez, donc. Mais alors j'avais tendance à glisser de sur la selle, jusqu'à m'asseoir sur sa moitié avant, ce qui n'est pas exactement ce pour quoi elle est prévue ! D'où mon passage à la VT20C gel, mieux rembourrée, et plate. Puis, comme je l'ai racontée, à l'Hybrid gel, encore plus rembourrée, avec un creux mais peu prononcé.

En effet il a gelé cette nuit du 25 au 26 avril ! En témoignait ce matin une flaque d'eau toute solidifiée sur le toit de la maison voisine, visible de la fenêtre de ma chambre. À part en Ardenne, je ne rappelle pas qu'il ait gelé aussi tard dans l'année en Belgique, depuis que j'y habite (c'est-à-dire depuis 2000).

J'ai essayé la vt20c version gel pendant deux mois et je n'ai pas été convaincu non plus. Justement à cause de cette très légère remontée avant le bec de selle, qui me gênait parfois, d'autant plus que le revêtement gel était minimal à cet endroit. Il me fallait l'incliner fortement pour ne plus éprouver cette gêne. Par contre, aucune gêne à l'arrière de la selle. Je l'ai remplacée par la SMP Hybrid gel. Il y a un creux plus marqué, mais le revêtement gel est beaucoup plus généreux à l'avant, donc je dois moins incliner la selle, et je suis aussi bien «calé» que sur la VT20C gel. En fait, ma selle SMP idéale serait une Hybrid Gel aussi courte que la vt20c gel (ou une vt20c aussi rembourrée à l'avant que l'Hybrid gel), mais ils n'ont pas ça dans leur catalogue, dommage

La bagnole aurait eu la place de passer si certains cyclistes juste devant elle n'avaient pas eu de trop gros braquets et ne s'étaient pas mis à zigzaguer voire à se transformer en piétons, d'après ce que tu nous as raconté… 😇

Comme défi, je lui ai déjà proposé ceci, en Ardenne (à toi aussi d'ailleurs ;-). De notre petit comité, il me semble que je suis toujours le seul à l'avoir relevé… 😇 https://climbfinder.com/fr/routes/les-murs-des-ardennes Pas de « Magnifique » cette année non plus pour moi (j'y ai participé mais il y a assez longtemps, en 2015 je crois), tout simplement parce que je reçois ma mère le week-end du 13 mai. Par contre, je garde dans un coin de la tête l'idée de participer à la Flèche de Wallonie le 20 mai. Probablement pas sur la grande distance (190 km !), ceci dit, vu ma forme désastreuse qui ne pourra pas s'améliorer suffisamment en moins d'un moins pour me permettre d'envisager une distance pareille sur un parcours aussi vallonné.

Non, quoiqu'il y aurait pas mal à dire. Je suis tout simplement jaloux de vous autres retraités-pensionnés (ou sur le point de l'être) qui pouvez sortir quand vous voulez. 😡 Bon, quand même, j'ai pu sortir un peu en fin d'après-midi, sur le gravel, 1 h 30 de sortie environ dans la forêt de Soignes, sous le soleil, mais aussi le froid (10°?) et le vent. Toujours cette forme médiocre, et en plus la journée a été bien énervante au boulot, ce qui n'arrangeait rien. Mon genou gauche qui couine vers la fin de la sortie, en prime. Pas géniale, la sortie du jour.

Je me demande toujours pourquoi les gens espèrent systématiquement du beau temps au printemps. A fortiori à son début. C'est la saison inconstante et imprévisible par excellence, et pas seulement en Belgique. Pour ma part, je n'espère du beau temps comme règle générale qu'à partir de mai, et encore. Et pas seulement en Belgique, c'était déjà le cas quand je vivais à Grenoble. Les gars, dites-vous que l'Europe au climat méditerranéen qui vous fait rêver, c'est une toute petite partie de l'Europe (celle qui manque cruellement d'eau en été, d'ailleurs). La plus grande partie du continent est aussi mal lotie que nous, voire bien plus. Essayez toujours de faire du vélo en hiver en Europe centrale ou en Scandinavie, pour voir… 😇

Concernant le froid, je suis d'accord tant que le mercure ne descend pas en-dessous de zéro (les Québecois pourraient parler de la chance que nous avons, en Belgique, que ça n'arrive qu'assez rarement). Et la pluie, on peut s'en protéger dans une certaine mesure. Mais le vent… et quand en plus on roule seul… il faut être un fan de parapente pour l'apprécier !

Et encore, certains ne peuvent compter que sur certaines fins de journée voire certains week-ends. Y en a clairement qui ne réalisent pas leur chance (ou qui font semblant pour pouvoir avoir le plaisir de râler sur le forum 😇).

On en parle à la page précédente. 😉

Je viens justement de passer d'une Bontrager (Evoke gel) à une SMP (modèle Hybrid gel). Je ne sais pas si ça va faire la même chose chez toi, mais j'ai dû avancer ma selle de deux bons centimètres et surtout l'incliner au maximum permis par SMP (2,5 cm par rapport à l'horizontale et à l'aplomb vertical de l'avant de la selle) pour retrouver les mêmes sensations d'assise.

Je n'ai rien remarqué de ce genre. Peut-être une illusion de vitesse donnée par les gerbes d'eau projetées par mes roues… 10 h sous la pluie, je n'ai encore jamais connu cette (mal)chance non plus. Mais j'ai eu droit un jour à 8 h de flotte non stop en 1997. Le 1er juin, le jour d'après la fin de mon service militaire (ça m'aide à retenir la date), j'ai participé au challenge du Dauphiné dans le Vercors, sur 160 km. Il n'a jamais arrêté de pleuvoir et il faisait dans les 5° à l'arrivée, au stade de neige de Lans-en-Vercors (1400 m d'altitude). Heureusement que mes parents étaient venus m'y chercher en voiture, parce que je me demande encore si j'aurais été capable de rentrer chez moi par mes propres moyens, à vélo ou même en conduisant moi-même, frigorifié comme j'étais.

Chacun roule sous sa propre responsabilité et dans les limites du code de la route y compris dans ce genre de randos sur route ouverte. Raison supplémentaire, pour moi, de préférer rouler seul la plupart du temps. Quand on est dans un groupe, c'est trop souvent un grand n'importe quoi au niveau du respect des règles de sécurité. Par exemple, si le gros de la troupe décide de griller un feu, le reste va suivre. Autre exemple, si le leader rate un virage, ceux qui suivent vont faire pareil…

Quelqu'un est mort hier lors de la rando. 🙁 https://www.dhnet.be/regions/luxembourg/bastogne-vielsalm/2023/04/23/liege-bastogne-liege-le-cycliste-francais-percute-par-une-voiture-a-grand-halleux-est-decede-CJTCXVX4LZCZTN5PFYIYNX7RSE/

Oui, mais ceci dit Abebe Bikila gagnait le marathon olympique de 1960 à Rome pieds nus. Je me rappelle également de Marion Clignet courant une « Étape du Tour » avec des baskets : elle avait oublié les chaussures adaptées à l'hôtel… ça ne l'a pas empêchée de gagner l'épreuve chez les féminines. Les pédales automatiques sont certes un avantage, mais elles ne transformeront pas le cycliste. Pas mal d'études ont été menées qui montreraient que l'avantage qu'elles procurent en terme de rendement est relativement faible, voire nul selon certains. Mais cet avantage serait d'autant plus net que l'effort est intense. https://www.bikeradar.com/advice/buyers-guides/flat-or-clipless-pedals-which-is-right-for-you/ (en anglais, cf. section « Are clipless pedals more efficient?») Tous s'accordent à dire par contre que le simple maintien du pied dans les conditions d'efforts poussés est un avantage décisif dès qu'il s'agit de compétition.

À ce qu'a répondu Thierry, j'ajoute que c'est justement particulièrement difficile dans une «randonnée» belge de ne pas se mesurer à autrui. C'est leur ambiance qui veut ça. Il n'y a pas de classement mais même si on y roule seul, ce qui est mon cas la plupart du temps, l'ambiance est toujours très compétitive. La moindre bosse est prétexte pour faire la course avec le ou les cyclistes à côté de soi, et sur les portions roulantes on voit des groupes de tailles diverses se former, parfois de véritables pelotons, dont les membres prennent des relais comme en compétition. La seule différence que j'ai vue avec une cyclosportive (donc avec classement), c'est que les participants s'arrêtent plus souvent, la plupart du temps au sommet des côtes, pour «discuter le coup» ou attendre les éventuels compagnons de sortie plutôt que pour se reposer. Le reste du temps, c'est à fond les gamelles !

Ton histoire de crampes me rappelle douloureusement Tilff-Bastogne-Tilff 2014 (mince, 9 ans déjà) : j'avais été aussi un peu trop prodigue de mes efforts, en plus de ne pas avoir assez bu, et après 200 km, pile au pied de la côte du Rosier, j'ai été pris d'une attaque de crampes généralisée, des crampes de partout, de la mâchoire aux orteils ! Au point que je n'ai pas pu repartir. Il m'a fallu appeler Jérémie Laplac pour qu'il vienne me chercher en voiture. Pas de quoi se remettre en question, sinon peut-être mentalement : c'est ça l'émulation d'une cyclo ou d'une rando, on est tenté de suivre le rythme des groupes qui passent ou de celui/celle qui nous accompagne, y compris (surtout !) s'il va plus vite. Et si on cède à la tentation, on le paie à un moment ou à un autre ! C'est bien pour ça que je n'ai pas voulu aller faire cette édition avec vous, bien que finalement mon samedi se soit libéré : je me connais, j'aurais cédé aussi à la tentation de «faire la course» avec vous, et avec ma forme de ch… actuelle je l'aurais payé très vite. Félicitations pour l'avoir bouclé, toi, et rendez-vous à une prochaine sortie, quand je serai enfin en condition ! Et pourquoi pas en Ardenne, d'ailleurs ? Jérémie Laplac nous en doit une ! 😇

Ça manque de détails… 🙁