Franck PASTOR

Comme tout ceux qui n'y sont pas encore passés : quand je serai certain que dans ma pratique leurs avantages supplanteront leurs inconvénients. (et aussi, tant qu'à faire, si je me rappelle correctement ta façon de gonfler tes tubeless : quand j'aurai une station-service près de chez moi 😄).

32° en cette saison ??? Il fait déjà si chaud que ça dans le sud ? Ça ne m'est jamais arrivé personnellement d'éclater une chambre à air sous l'effet du freinage mais comme le sujet le montre, ton accident est loin d'être une première. Régulièrement on entend parler de colle de boyau fondue ou de chambres à air éclatées, ou de «fading» de freins à disques (freinage devenu inexistant à cause de la chaleur des disques et plaquettes transmise au liquide de frein qui entre en ébullition)… tout ça causé par une seule chose : des freinages trop prolongés. Il vaut beaucoup mieux freiner sec et par à-coups que sur de longues durées, quel que soit le type de frein. Quand je suis comme dans ton cas, bloqué par des véhicules lents lors d'une longue descente, j'ai fini par prendre l'habitude de carrément m'arrêter, aussi longtemps que nécessaire à ce que ce problème de circulation disparaisse.

Le col de Menée : je me rappelle qu'à partir du Diois, c'est la porte d'entrée du Trièves. Une belle région méconnue au pied du Vercors et au sud de Grenoble, où j'allais parfois… pour des entrainements de judo (à Monestier-de-Clermont). Par contre, je l'ai rarement parcourue à vélo : une ou deux excursions vers le col de l'Arzelier. S'agissant du Diois, je ne connais que le col du Rousset, et encore le versant Vercors et sa vue magnifique vers ta région de cœur.

Je ne suis sûr de rien, j'ai juste constaté. Mais je viens de récupérer ma fille, malade. Un virus ou quelque chose du même genre. Peut-être que je couve quelque chose moi aussi, et que c'est l'explication de ces sensations désastreuses. On verra bien ces prochains jours…

Oui, c'est ancien, mais le moyeu Rohloff est ancien aussi : première commercialisation en… 1996 🙂 Mais globalement, certains des défauts cités comme spécifiques au Rohloff demeurent : le bruit désagréable des sept premiers rapports (surtout le 7e), la fuite d'huile potentielle lorsque la roue arrière est laissée longtemps en position couchée (pas génial si on transporte la bécane dans le coffre d'une bagnole!), les manivelles qui continuent à tourner un moment à vide quand on pousse le vélo.

C'est certain ! Question nombre de vitesses, étendue et progressivité des rapports, le Pinion P.18 est idéal. Malheureusement, c'est lourd (1 kg de plus que pour le Rohloff, tout compris), très cher, ça exige un cadre spécifique, le Q-factor est encore plus grand (174 mm!) que celui d'un triple plateau (lequel serait équivalent au Q-factor standard idéal pour un Rohloff). La version du Pinion la plus populaire chez les randonneurs est en fait celle à 12 vitesses seulement (le C1.12). Bien sûr, il faut toujours un cadre spécifique, mais le Q-factor est alors plus faible (166 mm), l'étendue reste conséquente (600%), le prix et le poids sont nettement moindres (ils sont alors au niveau du Rohloff) mais par contre la progression des rapports est bien plus élevée : 17%… Mais visiblement ça ne gêne pas ses adeptes.

Le cadre doit être muni d'un bras de rappel de force, qu'on peut installer aussi en retrofit, pour le Rohloff, sauf pour les vélos prévus pour les freins à disque au standard IS2000 (comme le mien). Il y a donc quand même certaines contraintes. Ci-dessous un article à tonalité plutôt défavorable sur l'utilisation du moyeu Rohloff en cyclotourisme. À noter que je ne suis absolument pas d'accord pour certaines des critiques (notamment lorsque l'auteur prétend que l'étendue des rapports du Rohloff serait trop grande et que la progression régulière des rapports serait inutile !), mais certains des défauts de ce moyeu qu'il expose sont quand même incontestables. http://mapage.noos.fr/ptis.trucs.sympas/moyeu_Rohloff.htm

526%. En étendue, c'est donc un peu mieux qu'une cassette 10-52, et un peu moins bien qu'une 10-53. Edit : grillé par Olivier ! 🙂 Quand on passe d'un rapport au rapport suivant, dans le sens des rapports croissants, la progression est toujours d'environ 13,6 %. Sur le Pinion P1.18, la progression entre deux rapports est meilleure encore: 11,5 %.

Je ne prétends pas parler pour tout le monde en effet, ni même pour la majorité des pratiquants, mais parmi ces pratiquants on est quand même quelques-uns à apprécier ce «système» (on est au moins deux sur ce forum, Olivier Darge et moi), pour les mêmes raisons que moi, ou d'autres raisons encore. Et ce n'est pas parce qu'on forme une minorité qu'on ne doit pas faire valoir notre «système», lorsqu'il peut intéresser d'autres personnes. 😇

Je ne suis pas sûr que les gains soient vraiment «énormes» sur une classique du type « À travers les Flandres », ou même le Tour des Flandres, où les secteurs pavés ne sont pas si mauvais que ça. À mon avis, sur ces courses-là, ce système représente un avantage appréciable, mais pas du genre à faire la décision à lui seul (entre deux concurrents de niveau semblable, s'entend). Par contre, sur Paris-Roubaix, c'est une autre histoire…

Certes, mais disons que ça tanguera moins si tu as pu mettre de plus petits braquets (s'il en reste !) avant l'arrêt, ou pendant l'arrêt si tu as un Rohloff/Pinion (ou peut-être un Classified).

Ben si, plusieurs ont répondu directement à cette question. Pour ma part, au début du post.

Si ce stop est sur une rue un peu pentue, tu apprécies… D'ailleurs c'est un des principaux avantages des Rohloff, Pinion et consorts : on peut changer de vitesse à l'arrêt complet. Ce qui me fait poser une question : j'imagine qu'on peut changer de « plateau » à l'arrêt avec le système Classified ? Si oui, c'est un point à ajouter à l'actif de ce système.

Oui, on a vu, c'est triste. Il est trop gentil avec toi, c'est comme ça, c'est sa nature… 😇

Oui, bon, j'imagine mal un Rohloff en compétition sur route, quand même : poids supplémentaire conséquent (500 g de plus rien que pour la transmission globale, et la roue arrière et le cadre doivent être plus robustes et solides que ceux du vélo de route ordinaire). Pour l'instant, le vélo de route le plus léger que j'ai vu dans le commerce avec un Rohloff pèse déjà plus de 10 kg à nu. https://www.santosbikes.com/nl/fietsen/lite-serie/race-lite Et le changement de vitesses sous charge est toujours délicat, il vaut mieux lever le pied, ou se débrouiller pour que le changement de vitesses intervienne pile au passage des points morts du pédalage. Va demander ça à un compétiteur !

😉 Pour l'instant je reste en pneus gravel (Schwalbe G-One, 40 mm de section), puisque je m'amuse à passer sur des chemins parfois bien boueux et caillouteux. Mais quand je partirai en randonnée, je mettrai des pneus lisses, puisque je compte le faire essentiellement sur route. Plus fins ou plus larges que mes pneus actuels, ça dépendra de la quantité de bagages.

Depuis novembre dernier, donc pas bien longtemps 😉 Sur un Santos Cross Lite.

Ça peut ne pas être adapté non plus dans l'autre sens : ce sont aussi les petits développements qui peuvent manquer. Dans ce cas, on doit pousser trop gros dans les pentes raides, ce qui n'est pas idéal si on veut justement rouler «en dedans». De fait, dans l'état actuel des braquets sur un mono-plateau, il peut manquer soit des petits braquets, soit des grands, et dans le pire des cas il manque les deux ! Comme je l'ai dit, j'ai moi-même un moyeu Rohloff à l'arrière de mon vélo gravel, donc 14 vitesses intégrées au moyeu. Comme si j'avais un mono-plateau avec 14 pignons à l'arrière, mieux encore que l'Ekar de Campagnolo. Hé bien, j'ai dû faire un compromis aussi, malgré toutes ces vitesses : j'ai du sacrifier au moins un grand développement, parce que je voulais absolument un petit développement qui me permette de passer vraiment partout en cas de randonnée avec bagages. Dans le montage actuel de mon vélo, le plus petit développement est l'équivalent d'un 30/52, ou 24/41, mais le plus grand est l'équivalent d'un 46/15, ou 34/11, ce que je trouve inconfortable en descente.

Alors qu'hier, après dix jours d'interruption du vélo et de toute pratique sportive (conjonction malheureuse d'un surcroit de boulot et de contraintes familiales imprévues), j'avais repris le gravel, aujourd'hui c'était le tour du vélo de route, pour 47 km sur le même terrain que lors de ma sortie précédente sur ce vélo : Overijse, Huldenberg, Hoeilaart, et les bosses de la Flèche brabançonne. Temps sec, gris et venteux, étonnamment doux (16° !) pour cette excursion de fin de journée. Alors qu'il y a dix jours, les sensations étaient excellentes, elles sont maintenant niveau plancher… Question forme physique, tout est à reconstruire ! Dire qu'il a suffi de dix jours d'arrêt pour en arriver là… 😡

D'accord avec Serge : je ne m'y risquerai pas non plus. Avec une volonté de fer on y parvient peut-être, mais pour finir dans quel état ? Le jeu n'en vaut pas la chandelle, à mon avis.

Beaucoup de bien, mais avec un défaut majeur pour le moment : le nombre de dents minimal accepté au plateau est de 40, d'où un petit plateau virtuel encore trop grand pour mon usage. On en avait parlé ci-dessous (Victor Campenaerts en est un adepte). https://www.velo101.com/forum/topic/36598-omloop-het-nieuwsblad/page/2/#comment-815640 Sur leur site, ils précisent q'une version pour VTT serait en préparation… Les braquets proposés devraient être plus adaptés à la randonnée !

Rien n'empêche de descendre à un plateau de 24 dents, par exemple. Pour compenser cela avec un mono-plateau de 36 dents, il faudrait monter jusqu'à 52 dents à l'arrière. La différence d'étagement entre une cassette 11-34, même à dix pignons, et une cassette 11-52, a fortiori 10-52 et même à 12 pignons, est gigantesque ! Alors imagine un triple avec 11 pignons (comme le mien mais bricolé) ou 12 pignons… Ç'aurait été idéal. Rien que pour la perte en étagement, l'abandon du triple est une catastrophe pour les randonneurs, une catégorie d'utilisateurs qui a besoin de tout petits braquets mais qui apprécie un étagement correct… Sur mon gravel, je suis adepte d'un moyeu à vitesses intégrées Rohloff, mais il y a déjà 14 vitesses d'une part, et d'autre part, même si l'étagement est relativement correct (les vitesses me semblent un peu trop espacées mais ça reste gérable), il me manque clairement un ou deux gros développements, parce que j'ai voulu privilégier les petits, comme il se doit. Je considère que la seule offre mono-plateau vraiment idéale pour la randonnée est celle du Pinion P1.18, un boîtier à vitesses intégrées au nombre de… 18. Mais c'est (très) cher et (très) contraignant (il faut un cadre spécifique). https://bikestories.be/fr/pinion/

Ce n'est pas moi qui suis malchanceux, c'est toi qui es chanceux de pouvoir sortir quasiment quand tu veux. Et tu trouves quand même le moyen de jouer régulièrement au schtroumpf grognon. Ce monde est injuste ! (bis).

Comme prévu, courte sortie ce soir au retour du boulot, avec le gravel. J'ai à nouveau suivi, au plus près, le trajet de l'ancienne ligne de chemin de fer Tervuren-Bruxelles, avec quelques passages en terre bien grasse et humide où les gros pneus étaient bienvenus. Re-voici deux reportages photographiques (pas de moi !) sur ce qui reste de cette voie ferrée en grande partie désaffectée aujourd'hui : un gros quart est utilisé par une ligne de tram — pourquoi pas l'entièreté, je me le demande encore — une bonne moitié en promenade cycliste et pédestre, le reste a subi des fortunes diverses : tracé d'autoroute, abandon pur et simple… https://cheminsdurail.ligne54.be/160BruxellesTervuren.html https://www.belrail.be/F/infrastructure/lignes/160.html Temps doux, venteux et gris, mais sec, jusqu'à 5-6 km de chez moi où une pluie fine à peine sensible s'est mise à tomber. Mais même pas de quoi effrayer un Schtroumpf ! 😜

Y en a ici qui ont la possibilité de sortir et qui ne le font pas tandis que d'autres ne le peuvent pas alors qu'ils en crèvent d'envie… Ce monde est injuste ! Croyez-moi, demain soir je pourrai enfin sortir après dix jours forcés sans vélo, et je sortirai, qu'il pleuve ou qu'il vente !!