Franck PASTOR

Pfff, toute cette belle énergie gaspillée à cause de ta peur d'une bête drache. Et au juste, pourquoi tu ne répartis pas l'entretien de ton vélo sur l'année ? L'entretien en profondeur s'entend (impliquant généralement le démontage complet des pièces concernées), pas l'entretien de routine qui doit toujours être effectué en parallèle aussi souvent que nécessaire. Genre, examen des freins en profondeur ce mois-ci, du pédalier le mois suivant, des dérailleurs le mois d'après, etc. Ça me semble bien plus équilibré comme ça.

Je crois me rappeler qu'une équipe de Cyrille Guimard avait testé un bidule de ce genre et qu'ils ont dû renoncer : cela donnait le mal de mer aux coureurs !

Ce n'est pas une question d'esthétique mais de définition. Que cette définition de la pente, qui est bien celle que j'ai décrite, soit moins adaptée dans certains cas pratiques et que la "variante" avec le sinus soit préférable dans ces cas-là, d'accord, mais cette variante ne changent rien à la définition de base, celle qui figure dans le dictionnaire… mathématique, en l'occurence. 🙂

Nan, c'est bien la tangente, en théorie, qu'il faudrait prendre (sans jeu de mot). Mais le sinus est plus facile à calculer en pratique, parce que c'est plus facile de mesurer la distance réelle parcourue que la distance horizontale. Et le sinus et la tangente donnent des résultats d'autant plus proches que l'angle formé par la route par rapport l'horizontal est petit, ce qui est toujours le cas pour des routes ordinaires (dans les Andes ou en Himalaya, peut-être pas !). Donc on utilise, en pratique, ta conception de la pente. 😉

D’une part, ça dépend du type de montées qu’on souhaite emprunter. À cause de ton 40/25 tu ne pourrais pas passer dans certaines côtes où moi, j’arrive à passer avec un 24/34, et où je passe souvent. D’autre part, on n’a pas forcément envie de “serrer les dents”, comme tu dis. Et si tu me réponds que c’est normal à vélo d’en baver un minimum, commence déjà par montrer l’exemple en sortant aussi quand il pleut! 😉

Peut-être parce qu'eux freinent, étant moins à l'aise que toi ? Comme Michel, j'en vois à chacune de mes sorties, des cyclistes incroyablement crispés et maladroits dans les descentes. Mains aux cocottes, bras tendus, en plein milieu de la chaussée, trajectoire aléatoire…

Tu parles à moi ou à Michel ? Parce que cette arrivée n'est pas loin de chez moi en effet (une dizaine de km), mais pas bien loin de chez lui non plus. Edit : grillé par le Schtroumpf !

En effet, très belle course, avec comme grands animateurs Rémi Cavagna (pas récompensé au final) et l'Irlandais Ben Healy, deuxième, battu au sprint par Dorian Godon. Je ne connaissais pas cet Irlandais, il est à surveiller pour l'avenir : apparemment bon grimpeur, et aussi bon rouleur malgré son gabarit petit et fin, il devrait faire reparler de lui.

Et après, y a encore des Belges qui viennent se plaindre des conditions climatiques chez eux… Comme râleurs, sont pires que les Français ! 😜

C'est vrai que je ne cherche pas particulièrement à les voir. Celui-là m'a « sauté aux yeux », pour ainsi dire, juste dans le prolongement de la rue que j'empruntais à ce moment. Mais c'est toujours une chouette vision 🙂

Petite sortie-détente d'1h30 environ après avoir regardé la Flèche brabançonne, la course pro qui se déroule sur mes routes d'entrainement habituelles (très belle édition cette année, d'ailleurs — et en plus, c'est un Français qui gagne !). Il a plu à verse la plupart de la journée, et s'il ne pleuvait pas quand je suis sorti, la flotte m'a cueilli pendant le dernier quart d'heure. Mais comme j'utilisais mon vélo gravel, avec courroie, moyeu à vitesses intégrées, et les garde-boues nouvellement installés, mon vélo n'a quasiment rien ressenti, et mon imper a fait le reste en ce qui me concerne 🙂 À quelques encablures de chez moi, j'ai pu apprécier un phénomène agréable et bien connu mais que j'ai curieusement rarement expérimenté en Belgique. Ça m'a fait sortir le smartphone pour le prendre en photo:

Tout ça forme le décor de la Flèche brabançonne que je vois se dérouler en ce moment sur Sporza. 🙂 Je fais faire moi-même un petit tour à vélo ensuite. Avec un peu de chance, il ne devrait plus pleuvoir, mais même s'il pleut j'irai quand même. Besoin de me dégourdir les jambes.

À quelles autres côtes tu penses (à part le Smeysberg) ?

Il y a des côtes "décentes" dans les Deux-Sèvres ? Au niveau des côtes mosanes ou ardennaises, s'entend ? Je ne connais que l'ouest du département, la région de Bressuire, à la limite de la Vendée. Les côtes y sont plus du niveau brabançon, en termes de dénivellation.

Ben, j'y suis passé, et souvent, avec mon ancien vélo qui avait lui aussi des pneus de 25. Et cela alors que les pavés étaient bien pires qu'actuellement ! Et ce vélo est resté intact. Je suis pas le seul, d'ailleurs, à y passer. Si tu voyais le nombre de cyclistes qui y passent, depuis le championnat du monde d'il y a deux ans… Avant j'avais à presque chacun de mes passages ce mur pour moi tout seul. Depuis 2021 il y a quasiment tout le temps au moins un cycliste en même temps que moi. De tous âges et sur des vélos bien plus high tech que le tien. Alors quoi, on serait tous des dingues ? Ou c'est toi, l'audacieux parapentiste, qui te laisse trop facilement effrayer par quelques cailloux ? 😇

Elle devait beaucoup tenir à toi ! 😁 Les pavés de la Moskesstraat ont été bien refaits en effet, par contre ils ont fait la bêtise de combler les interstices avec du sable (!). Dans les passages les plus pentus ce sable a disparu depuis longtemps, emporté par les pluies, si bien que parfois les pneus des vélos de route s'enfoncent suffisamment pour qu'on entende le raclement des pavés sur les côtés des jantes. Même avec les roues à pneus de 30 mm de mon vélo. 😡 (Enfin, mon vélo de route, pas le Santos et ses pneus de 40 mm, que je n'ai pas encore fait passer par là.)

Oui, le plus près possible de l'établissement où j'enseigne. Je loue actuellement un appart à 15 min de marche. Quand je compare aux galères quasi quotidiennes que vivent ceux parmi les collègues qui se sont installés à plus de 50 km de là (l'une habite même en France, dans les environs de Maubeuge !), quel confort…

Je n'irai probablement pas, comme dit par ailleurs. Kilométrage et forme insuffisants, et en plus je devrai peut-être garder ma fille ce jour-là. Disons que j'ai une chance sur cinq d'en être. Et si j'en suis, ce sera à mon propre rythme, pas à celui des copains. Autrement dit, Thierry et Michel, je vous laisserais filer sur le plat, et si je ne vous ai pas rattrapé avant le sommet de la côte suivante, il ne faudra pas m'attendre.

J'ai pas peur de la distance, ni des côtes, je crains le rythme que vous allez imprimer entre deux montées. Je n'ai absolument pas travaillé le «train» cette année, je serai encore plus que d'habitude une limace sur tout ce qui n'est pas une montée à plus de 4%. Ces derniers mois, je n'ai fait que des sorties détente, c'est-à-dire à un vrai rythme de touriste, sauf dans les côtes, et encore tout récemment.

Bonne idée, mais gaffe à suivre la bonne direction cette fois ! 😇 (Comme je ne serai probablement pas des vôtres, je peux me permettre quelques piques, sachant que vous ne me les ferez pas regretter sur place 😜).

C'est rare que je fasse deux sorties sur deux jours consécutifs, mais pour une fois c'est ce que j'ai fait. Cette fois j'ai sorti le gravel pour rejoindre faire un circuit balisé pour cyclistes que j'avais repéré depuis quelques temps : la Trésignies Cycling Route. Ce circuit fait 29 km, plats comme une crêpe, à Zemst, dans le nord-est de Bruxelles, mais il est étonnamment champêtres et très agréables à parcourir, malgré le fléchage pas toujours à la hauteur. Le temps était doux (8°-15°), assez gris, et contrairement à hier, très venteux. https://www.nodemapp.com/fr/velo/itineraires/r958/tresignies-veloroute-zemst?_gl=1*5gc5f9*_ga*NjYwMjcwMzA4LjE2ODA5ODUxOTU.*_ga_MGYD86PCVN*MTY4MTEzMjI1NC40LjEuMTY4MTEzMjI4NC4wLjAuMA.. Le caporal André Trésignies est un héros belge de la première guerre mondiale. La stèle ci-dessous, inaugurée par le roi Albert 1er de Belgique, rappelle son histoire: Cette stèle se trouve au niveau du « Verbrande Brug », littéralement le « Pont brûlé », nom d'un quartier de la ville de Grimbergen, près du site d'un pont brûlé aujourd'hui disparu, remplacé actuellement par le pont levant ci-dessous, sur le canal de Willebroek, qui relie Bruxelles au Rupel (affluent de l'Escaut): Le Verbrande Brug. Conception simple et dépouillée. Un pont semblable se trouve quelques kilomètres en aval, à Humbeek. Un autre nettement plus grand à Vilvorde, en amont. Sous le pont, le canal de Willebroek. Lorsqu'une péniche passe, le tablier du pont est monté horizontalement, et redescend une fois la péniche passée. Les Belges de souche et plus généralement ceux qui vivent dans des régions de cours d'eau et de canaux auront du mal à le comprendre, mais pour moi ce genre de pont reste assez «exotique» et spectaculaire. Il a fallu que je vienne en Belgique pour en voir. Il faut dire qu'avant cela je ne savais même pas ce qu'était une écluse… Bref, cet endroit était mon point de départ et d'arrivée du circuit, effectué sans encombre à part mon garde-boue avant dont la fixation s'était dévissée et que j'ai dû resserrer après démontage de la roue avant. Plein de très belles choses à voir sur ce circuit, celle qui m'a le plus plu étant le château « Het Steen », où a vécu le peintre Rubens. Malheureusement fermé à la visite aujourd'hui, je n'ai pas pu prendre des photos qu'à partir des barrières de l'entrée. Quand même, j'aimerais bien passer ma retraite dans une bicoque semblable 🙂 https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_Het_Steen En tout quatre bonnes heures de vélo bien agréables, sauf peut-être le retour chez moi, vent fort en pleine figure presque tout du long. Mais pas trop fatigué pour finir, ce qui est bon signe.

C'est toi qui écrivais plus haut que vous vous les geliez dans les descentes en Valais actuellement, faudrait savoir ! 😉 Pour ma part, quand je reviens à Grenoble, à chaque longue descente je mets un imper ou un coupe-vent selon le temps, systématiquement, sauf s'il fait vraiment chaud même à 1500 m d'altitude. Hé, quand on descend, il y a ce qu'on appelle le vent relatif, ça refroidit souvent sérieusement…

Bien utile justement en descente, le coupe-vent !

Wow ! La météo belge prédit 100 % de chances de pluie chaque jour du lundi au vendredi cette semaine à Bruxelles et probablement aussi dans tout le Brabant, voire le reste de la Belgique. C'est à peine mieux le week-end : 75 % samedi et 50 % dimanche. Et venteux avec ça. 😕 Je connais un schtroumpf qui va passer un max de temps sous la couette !

Mon seul objectif gravé dans le marbre pour cette année est le Rad am Ring, fin juillet, sur le Nürburgring. Peut-être pourrai-je aussi participer à la Flèche de Wallonie le 20 mai, si j'ai récupéré la forme d'ici-là, et si je n'ai pas de contraintes parallèles. C'est une randonnée que j'aimerais bien faire parce que le parcours me parle et que je ne l'ai encore jamais faite. Je ne me suis rien fixé d'autre à l'avance, afin de garder mon emploi du temps le plus flexible possible, entre autres pour ces démarches immobilières (infructueuses jusqu'à présent). Ainsi, probablement pas de LBL Challenge pour moi cette année. Le week-end correspondant devrait être libre (quoique) mais je ne suis pas encore suffisamment en forme actuellement, même pour faire le 80 km. Ou alors à un rythme de tortue. Et avec mes contraintes actuelles je ne peux certainement pas garantir que j'aurai acquis cette forme suffisante d'ici-là.