Franck PASTOR

Ah la la, si un jour tu daignes passer par Grenoble alors que je m'y trouve, je te ferai découvrir quelques morceaux qui feront passer tes soi-disantes vacheries pour des broutilles à peine dignes d'attention, et qui pulvériseront toutes tes certitudes sur le 34/30 que tu trouves suffisant en montagne pour passer partout. Et pas question de te défiler. Question de cohérence avec toi-même : passer partout, c'est passer partout, y compris là où je te dirai de passer. 😇 Sinon, on aura remarqué que du moment que tu es basé hors Belgique, même si c'est dans une quasi-enclave comme cette région de Givet-Fumay, tu arrives à trouver sympas des paysages nordiques. 😁

Il appelle ça de la petite braquasse 😵 Moi je mets le 34/25 dans des pentes à 3%-4% !

Je me connais, malgré mes doutes j'opterai probablement pour la plus grande difficulté, c'est ma nature. 😉 Et puis j'ai quand même le Rad am Ring de fin juillet à mon actif, qui était au moins aussi difficile.

J'espère !

87 km aujourd'hui pour ma dernière sortie iséroise, par ce temps chaud qui moi me convient très bien (25° en plaine au départ, 32° au retour) avant mon retour à Bruxelles demain. Nuageux au départ vers 8 h 30, grand soleil ensuite, très peu de vent, et la chaleur, le bonheur ! C'était plus de kilomètres (et de côtes) que prévu, Aujourd'hui je voulais seulement faire le col de Marcieu (1066 m) en Chartreuse, par ce versant-là, un des « morceaux » de la région avec des passages particulièrement raides: https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-marcieu-la-buissiere L'année dernière j'avais voulu faire cette ascension également, mais paf, elle était fermée pour cause de travaux, pendant tout l'été. Cette année j'ai voulu donc rattraper le coup, et devinez quoi ? Elle était à nouveau fermée pour cause de travaux ! D'avril à octobre, dixit un panneau. Finalement j'ai décidé de contourner l'obstacle et de prolonger un peu le plaisir en allant jusqu'à Chapareillan, à la limite avec la Savoie, pour faire le Balcon de la Chartreuse en entier. Un parcours en montagnes russes, en balcon à mi-hauteur des crêtes de Chartreuse comme son nom l'indique, et qui passe justement par le col de Marcieu vers sa fin. Un peu le vis-à-vis du Balcon de Belledonne de l'autre côté de la vallée, mais en plus court, plus verdoyant et un poil plus escarpé. C'était grosso modo cet itinéraire-là, en sens inverse : https://www.isere-tourisme.com/equipements/balcons-de-chartreuse-et-gresivaudan Itinéraire que j'ai allongé d'une grosse trentaine de km puisque je partais d'un peu plus loin au sud (Le Versoud) et qu'après le col de Marcieu j'ai prolongé le balcon de Chartreuse officiel par le plateau des Petites Roches (qui selon moi en fait partie !). Saint-Bernard-du-Touvet, Saint-Hilaire-du-Touvet, Saint-Pancrasse… Un plateau que Michel Dury doit bien connaître puisque c'est le royaume des parapentistes. Je suis donc redescendu en plaine à Saint-Nazaire-les-Eymes, via les 6 premiers kilomètres de la route du col du Coq, en me faisant plaisir dans cette descente (vitesse maxi 68 km/h). Sensations toujours pas transcendantes (il faut dire que je viens juste de dépasser les 3000 km sur ce vélo), mais pas de mauvaises sensations particulières cette fois. Progrès de la condition physique ? On verra bien à la Vélomédiane samedi prochain…

Comme je l’ai déjà dit, j’aurais trouvé 30/25 trop gros dans certaines pentes de montagne, même à son âge. Et d’ailleurs j’avais déjà des problèmes de genou à cet âge, bien que ne venant pas du vélo (course à pied). Je crois que cela a influé sur ma recherche de petits braquets, pour ménager mon genou justement, entre autres. Mais de façon générale je voulais déjà parvenir à grimper ces fichus cols…

Aïe… Ça devient beaucoup plus serré pour moi à partir du 28, puisque c’est la rentrée scolaire. Et je ne connais pas encore mon horaire de travail.

Dans mon enthousiasme, j'avais oublié de tenir compte de ça… J'ai le même temps de récupération nécessaire que toi, 4 ou 5 jours, et mon lundi matin est pris. Ce qui ne me laisserait que lundi après-midi (un peu court, non ?) ou mardi prochain pour faire cette sortie.

Et moi alors, on m'oublie ? Je rentre ce dimanche !

Après une semaine d'inactivité physique complète et de bons repas de fête de mariage (pas le mien, celui d’un cousin!) du côté de la Touraine, me voilà de retour à Grenoble, pour une sortie de 74 km, dont une montée par une des routes goudronnée les plus hautes des environs immédiats : les chalets de Charmant Som, en Chartreuse (1680 m d'altitude), au-dessus du col de Porte (1320 m). Parmi les nombreux accès possibles au col de Porte, j'ai choisi celui passant par le col de Clémencière via la pittoresque "route de Narbonne", que je ne connaissais pas jusqu'à présent (belle découverte, route étroite, bien pentue, rythmée par quelques lacets serrés), puis le col de Palaquit, 2,5 km avant le col de Porte, en rejoignant l'itinéraire emprunté la semaine dernière. https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-porte-saint-martin-le-vinoux Et à partir du col de Porte, le dernier « morceau » vers les chalets de Charmant Som. https://climbfinder.com/fr/montees/chalet-de-charmant-som En partant de la plaine grenobloise à 220 m d'altitude, cette ascension a donc un dénivelé respectable de près de 1500 m, même sans tenir compte de la courte descente qui suit le col de Clémencières. Du reste, les derniers km auront été assez durs à avaler, ma forme restant toujours assez moyenne (et la semaine passée à ne rien f… à part me goinfrer ne l'aura pas arrangée). À la fin de la route, aux chalets, un monde dingue, principalement des randonneurs venant grimper au sommet Charmant Som proprement dit, à 1867 m d'altitude, soit à peine 200 m plus haut. Une des randonnées les plus accessibles de la région donc, ce qui fait visiblement courir les foules, même en ce jour de milieu de semaine. Le temps actuel, très chaud en vallée (36° sans un brin de vent) est également une explication à cette surfréquentation. Les gens viennent ici chercher un (relatif) brin de fraîcheur… Les chalets et le Charmant Som juste derrière (1867 m), une belle «montagne à vaches». Peu avant la fin de la route, on a de superbes points de vue sur les principaux sommet de Chartreuse, dont ceux-là: Chamechaude (2082 m), le point culminant de la Chartreuse. La Pinéa (1771 m), un sommet à la forme singulière. Voisine de Chamechaude, la Dent de Crolles (2062 m). Le point creux bien visible sur la ligne de crête à sa droite est celui du col du Coq, mon col fétiche. Au loin, la chaîne de Belledonne. Redescente rapide sur le col de Porte d'abord pour y consommer un café, puis sur Grenoble, avec une pensée pour Bernard Hinault qui avait fait un beau plongeon dans cette même descente très rapide lors du Critérium du Dauphiné Libéré 1977, à un endroit que les locaux reconnaîtront facilement ! https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/dvc7708054301/dauphine-libere-chute-de-bernard-hinault

Rassure-toi, avoir de tout petits braquets n'impose pas forcément de devenir un mollasson ventripotent, quelqu'un que tu connais bien en est la preuve vivante 🙂 (indice : il vient des montagnes mais habite maintenant dans ton pays). Pour ma part, je trouve que j'en bave suffisamment dans la vie de tous les jours pour ne pas être obligé d'en rajouter sur le vélo, si je n'ai pas particulièrement envie d'en ch…. Et il me semble que Legow, justement, n'a pas particulièrement envie d'en baver inutilement dans les cols. Et ne pas en baver inutilement lui permettra d'autant mieux de profiter de l'ambiance des montagnes.

Sûrement, mais dans mon cas, à cet âge-là j'avais 40/28 pour grimper les cols alpins proches de chez moi à Grenoble… et je n'y arrivais tout simplement pas ! J'ai dû attendre 22-23 ans, quand je suis passé à des braquets du type 30/28, 28/28, pour pouvoir enfin passer ces cols. Donc j'en avais certes plus sous le pied que maintenant, mais pas au point de supporter des braquets de schtroumpf, désolé 😉 En matière de braquets, je le répète, mieux vaut être trop pessimiste que trop optimiste.

Y aura toujours des pousse-au-crime sur ce forum ! 😛 Pour ma part, ayant grosso modo le même poids (62 kg pour 178 cm) et me rappelant ce que c'était au même âge pour moi de grimper les cols alpins de ma région natale (contrairement à d'autres issus de plats pays… 😇), je recommande sans réserve de mettre le plus petit braquet possible permis par le groupe dont on dispose. Dans ce cas, ça me semble le 30/29, avec une cassette 13-29. Il vaut beaucoup mieux mettre éventuellement trop petit que trop grand. Quand on a prévu de trop petits braquets, on peut se rabattre sur des plus grands braquets en cours de route. Si on a prévu trop gros, il faudra attendre la prochaine sortie ou plus longtemps encore pour avoir des braquets adaptés…

Quel est ton groupe ? Combien de pignons sur ta cassette? 8, 9, 10 ?

Merci!

Tu peux nous donner les références de l'article ?

Certains outils multi-fonction ont un dérive-chaîne intégré, comme le mien.

En Isère, dans les environs de Grenoble je pourrais vous montrer quelques chaussées qui n'ont rien à envier aux routes belges question détérioration. Mais c'est là aussi une zone densément peuplée. À propos des routes françaises, il y a une plaie routière que les routes belges ne connaissent heureusement pas ou très peu, ce sont les campagnes de gravillonnage…

Yep, j'y ai pensé aussi. J'ai justement une vieille paire de chaussures cyclistes en stock ici à Grenoble. J'ai l'intention de les réutiliser, pour voir, à mon retour. Je vous tiendrai au courant.

Chez moi c'est justement le contraire, ça se produit uniquement quand je ne pédale pas en force, et seulement en côte à forte pente. Agaçant, c'est le mot juste. Ça ne m'inquiète pas non plus outre mesure, je me dis que si c'était vraiment problématique ce grincement s'aggraverait sous forte contrainte, donc avec gros braquet ou en danseuse. Et ce n'est pas le cas, au contraire les grincements s'arrêtent alors. Mais voilà, je n'y peux rien, ça m'agace. Comme tout le monde je suppose, j'aime pédaler en silence, c'est une partie de mon plaisir à vélo. Les bruits parasites me grignotent la tête à la longue.

Non, c'est une manivelle Spécialités TA sur un boîtier Shimano à axe carré compatible. Je n'ai pas encore regardé de ce côté. Le plus curieux de l'affaire est que le grincement se produit uniquement en côte à bonne pente (7% et plus), qu'il se produit seulement quand je suis assis, et sur des braquets petits ou moyens. Sur pente plus faible (quelle que soit la cadence), ou quand je suis sur gros braquet, assis ou en danseuse, ça ne grince pas. Quand je sprinte à fond, donc à haute cadence, il n'y a pas de grincement non plus. J'avais eu un grincement semblable il y a longtemps qui venait tout bêtement de la selle, mais il ne se produisait pas seulement en côte, et devenait plus fort quand je forçais… Autre curiosité : quand j'entends le grincement et que je désenclenche la pédale gauche en montée pour pédaler seulement du pied droit, le grincement s'arrête bien sûr, mais il se produit à nouveau dès que je réappuie sur la pédale gauche avant même d'enclencher la cale. J'ai aspergé la cale et la pédale de WD40 ce matin, démonté et nettoyé la cale de rehausse hier soir avant de la replacer… Il n'y a pas eu de grincement pendant le premier km de montée pentue, et puis il est revenu 😞 Je suis au bout de mon latin, là. Quand je reviendrai de mon séjour du côté de Tours, je jetterai un œil sur la manivelle, à tout hasard.

Aux championnats du monde de 1989 (vainqueur Greg LeMond) il n'était pas nombreux non plus à boucler le circuit, je m'en souvenais bien. Un petite recherche me l'a confirmé : 42 classés au final. Pas trouvé le nombre de partants, mais ça devait être du même ordre que pour Glasgow. Et pourtant, Chambéry, c'est un des plus beaux championnats du monde de l'histoire. Tiens, sous la flotte aussi 😉 https://www.les-sports.info/cyclisme-sur-route-championnats-du-monde-resultats-1989-hommes-epm11962.html https://www.youtube.com/watch?v=z0SxsYIgotE&t=14s

Un bon 68 km aujourd'hui par un temps ensoleillé et cette fois-ci sans vent notable, dans le massif de la Chartreuse. Au menu, le col de Porte (1316 m d'altitude) via Saint-Égrève (et non Saint Agrève comme pour Claude ;-)) et Quaix-en-Chartreuse. Solide ascension de 19 km assez irrégulière (notamment une redescente de 2 km) avec des passages assez raides, et un col intermédiaire, 2,5 km avant le col de Porte : le col de Palaquit (1154 m). L'ascension (sauf ces derniers 2,5 km, pas très pentus) est répertoriée ici par Climbfinder: https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-palaquit-saint-egreve Sur cette page, il est indiqué à tort que la montée n'est actuellement pas accessible. La route était en effet en travaux récemment (du fait de dégâts importants causés par des pluies diluviennes) mais la circulation est complètement rétablie depuis fin mai. Sensations étonnamment médiocres : contrairement à mes deux sorties montagnardes précédentes j'ai eu l'impression de me traîner tout le long de la montée (et il y avait en plus ce grincement régulier de cette fichue pédale gauche, toujours pas résolu malgré mes efforts, pour me taper sur le système). Il va falloir que je reste sur le souvenir de ces mauvaises sensations pendant un bout de temps : je n'aurai pas le temps de sortir demain jeudi, et je pars vendredi du côté de Tours pour le mariage d'un cousin, pour une petite semaine, sans vélo.

Pareil en Isère, mais l'été s'annonce enfin ces jours prochains après un automne pénible.

1965 😉