Thierry GEUMEZ

Ton explication est plus logique. La température était de 30-31°C (à l'ombre) à la fin de ma sortie de vendredi et je n'avais pas l'impression de transpirer beaucoup quand je roulais, mais j'ai dû m'arrêter à un feu rouge et j'ai eu immédiatement la sensation de cuire et ma sueur s'est mise à dégouliner.

Si cette explication était la bonne, ça signifierait : 1) que tous les adversaires de Pogi ne peuvent le suivre parce qu'ils sont déshydratés. 2) que Pogi, qui boit plus mais transpire moins, accumule donc de l'eau pendant l'étape et est plus lourd à l'arrivée qu'au départ. Je pense que ce capteur de contrôle de la transpiration est à ranger dans les gains marginaux. Est-ce aussi l'arbre qui cache la forêt ? L'année dernière, Pogi a révélé qu'il prenait du porridge le matin, Chris Froome devait ses victoires à ses plateaux ovales et Lance Armstrong développait plus de puissance que ses adversaires en montagne parce que sa cadence de pédalage était élevée... Je n'aime pas quand on me prend pour un jambon. J'ajoute une quatrième hypothèse aux trois premières évoquées dans mon message précédent : Le rendement humain moyen est grosso modo de 25% (à peu de chose près comme un moteur de voiture), ça implique qu'un quart de l'énergie fournie par le cycliste pendant son activité physique est transformée en énergie mécanique appliquée aux pédales et que les trois quarts restants sont convertis en chaleur. Pour que Pogi transpire moins, à effort égal, il faudrait que son rendement soit supérieur à la moyenne. Ceci pourrait-il s'expliquer par une particularité génétique innée... ou pas ? Aucune ironie, je pose la question sérieusement.

C'est d'autant plus étrange que l'impression de facilité affichée par Pogacar ne réduit pas l'effort à la roue arrière. D'autre part, la sudation est le phénomène naturel de régulation thermique de notre corps et Pogi n'échappe pas à l'exigence de maintenir sa température à environ 37°C (je ne connais pas la température quand on fait un effort intense mais il faut quand même la stabiliser). 3 explications qui me viennent spontanément à l'esprit : - Pogi transpire peu parce qu'il développe peu de puissance, mais cela supposerait un moteur externe. - la régulation thermique de Pogi est assurée par un dispositif externe... qu'on ne voit pas. - Pogi transpire comme tout le monde et les commentateurs à la télé se trompent.

Je ne m'inquiétais pas vraiment pour Beenkens-Saugrain, je m'étonnais plutôt qu'ils abordent ce sujet très clairement (tout en évitant de prononcer le mot interdit, ils connaissent la ligne à ne pas dépasser), c'est dire si la question taraude les esprits.

Excellent ! Tu n'as pas perdu ton sens de l'humour et c'est le principal 😊

Je viens d'entendre sur la première chaîne belge une discussion entre Rodrigo Beenkens et Cyril Saugrain à propos de Pogi qui n'avait pas l'air de souffrir hier et des interrogations que ça soulève. Risquent-ils d'être poursuivis pour accusations publiques ?

Tu as bien intégré les subtilités du langage bruxellois 😉

Allez, c'est une belle étape aujourd'hui, ne boudons pas notre plaisir...

Allons un peu de nuance et de richesse ! La réalité n'est pas toute blanche ou toute noire. En plus de "oui", "non" et "je ne sais pas, il y a aussi, par exemple, "peut-être", "probablement", "presqu'à coup sûr"

Mais enfin, Michel, on ne dit pas que Pogi est coupable et qu'il doit aller en prison ! On trouve seulement sa performance d'hier "très surprenante" vu l'écart créé sur ses adversaires du jour et l'absence apparente d'effort pour le faire. Et il est difficile d'oublier un "passé récurrent" concernant les faits de dopages avérés. Honnêtement, tu ne te poses aucune question ?

D'accord avec ton rectificatif

La présomption d'innocence s'applique lorsqu'il s'agit de rendre justice, de condamner. Est-ce le cas ici ? Ca n'empêche pas d'avoir des doutes ou des intimes convictions, en toute légitimité. On peut aussi s'informer. Des pharmaciens, des médecins, etc, qui sont plus compétents que nous sur les avancées médicales livrent leur avis... qu'on choisit de prendre en compte, ou pas. Vu l'ampleur du phénomène si l'on considère le nombres des personnes impliquées, y compris les spectateurs, activement ou passivement, on dépasse le cadre mafieux et il faut plutôt y voir un problème de société. Un peu comme la surconsommation et le réchauffement climatique. Sommes-nous tous plus ou moins responsables ? Oui. Sommes-nous coupables ? Non. Alors, que fait-on ?

C'est peu ! On en discute depuis des années et on ne parvient pas à tirer une conclusion valable 🤣

Les bandits ne commencent à exister qu'à partir du moment où ils se font prendre par la police ? A partir de quel moment la naïveté cesse-t-elle d'être innocente ? Sujet de dissertation : si on convaincu que les sportifs recourent largement au dopage, devient-on automatiquement leur complice en continuant de regarder les compétitions ?

Qui souhaite vraiment que le spectacle s'arrête ? Les coureurs ? Les directeurs sportifs ? Les sociétés organisatrices d'événements ? Christian Prudhomme ? Les coaches et les soigneurs ? Les spectateurs ? Les forumers de V101 qui s'énervent quand on évoque le dopage ? Il y a trop d'intérêts en jeu, ça ne s'arrêtera pas "au nom de la morale". De quelle morale ?

Je te sens déprimé, là, Michel. Qu'est-ce qui ne va pas ? Comment pouvons-nous te réconforter ?

C'est très bien 22°C pour faire du vélo, bien mieux que 30 et plus 😊

Bernard Moreau n'est plus parmi nous mais il nous aurait probablement conseillé de suivre ChronosWatts et les analyses détaillées de Portoleau 😇

Bruno ? C'est une version moderne de ceci : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydre_de_Lerne

Non, Bruno, tu ne me convaincras pas d'abandonner le vélo pour me mettre au macramé

J'avais avancé la selle jusqu'à la limite recommandée sur les rails. Une tige avec déport nul aurait mieux convenu.

Après avoir essayé divers mini prolongateurs (les premiers, des Cinelli Spinacci, les derniers, des Deda Metal Blast), j'en suis arrivé à la conclusion qu'ils offraient une position inconfortable en raison de l'appui des poignets sur le cintre et j'ai décidé finalement de tester de vrais prolongateurs (marque D4), plus longs et avec supports pour les avant-bras. Premier constat : il faut faire gaffe quand on se met en position parce que la phase transitoire crée de l'instabilité; ce problème doit s'atténuer avec l'habitude. Ensuite, et surtout, les supports des avant-bras sont surélevés de 4 cm par rapport au cintre, si bien que mon buste était moins couché que lorsque je me penche en mettant les mains aux cocottes, coudes proches des 90° J'avais donc les coudes plus rentrés mais le dos plus haut et le bilan était mitigé. Je pense qu'une position de CLM doit être abordée dans sa globalité, avec un cadre qui permet de mettre les avant-bras à la bonne hauteur. Finalement un vrai vélo de chrono, comme tu dis vouloir en essayer un à la fin de ton message. Et pourquoi pas, soyons fous, avec une optimisation en soufflerie 😎

71 km pour un peu moins de 500 m D+ aujourd'hui, une boucle qui passe par Ronquières que certains du forum connaissent. C'est un circuit que je trouve toujours fatigant, pas à cause du dénivelé somme toute modeste mais plutôt parce que le rythme change souvent et parce que j'ai des difficultés à l'aborder sur un mode "apaisé". Je force toujours un peu dans la dernière ligne droite que je trouve interminable. La chaleur était de la partie (le compteur a enregistré un maximum de 35°C) et la régulation thermique a fait monter la FC, rien d'anormal. Repos devant la retransmission du Dauphiné cet après-midi puis soirée festive dans ma ville : https://www.7sur7.be/lifestyle/le-doudou-de-mons-cest-parti-voici-le-programme~a5a50ade/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.bing.com%2F

Moi non plus je ne sais pas ce qu'est un vélo qui "plante". Si je n'avance pas, je me dis que que je ne suis pas en forme ou pas assez costaud, que c'est de ma "faute" et pas de celle du vélo. Mais je n'essaie peut-être pas assez de matos, je garde mes vélos pendant des années. Je n'en ai pas eu de vraiment mauvais non plus, enfin je suppose. Lorsque j'en ai un nouveau, je passe les premiers temps à l'apprivoiser, à le régler, etc., et puis je fais avec. Il m'arrive de temps à autre de me laisser tenter par le discours marketing (les Bora one, des mini prolongateurs de cintres, ...) mais je suis souvent déçu parce que ça n'a pas de réelle incidence sur mes moyennes. La seule chose qui me fait progresser, c'est l'entraînement.

C'est pas parce que tu ne comprends pas que c'est compliqué