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Nicolas JOARY

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Tout ce qui a été posté par Nicolas JOARY

  1. Le jeu est différent, certes, puisque le but est de lâcher les moins forts et de s'abstenir de les attendre ; mais le placement et les efforts pour éviter de "sauter" sont comparables.
  2. Nicolas JOARY

    Guidonnage

    Il y a des choses étranges et pas nécessairement intuitives. Jusqu'il y a peu, je roulais sur du taille L (+-56), généralement recommandée pour mes 178cm. Comme j'ai des longues jambes, ça me semblait cohérent pour éviter une trop importante sortie de selle qui m'aurait donné une position très plongeante. Je mettais des potences montantes pour redresser ma position, sinon j'avais mal à la nuque (ma randonneuse est encore équipée de la sorte). Depuis que j'ai le Garda taille M (54), théoriquement trop petit pour moi et sur lequel j'ai une position très plongeante, je n'ai presque plus de douleurs à la nuque. Apparemment, pour moi, il est beaucoup plus important de réduire l'allonge que la plongée. Et je roule facilement mains en bas (mais pas trop longtemps quand même).
  3. Il faut aussi garder à l'esprit que dans un groupe, on regarde essentiellement où on va. Si devant deux costauds mettent un relais un peu appuyé et que derrière eux on suit bien dans les roues, on ne remarque pas immédiatement si, dans les 8 ou 10 qui sont supposés suivre, il n'y en a pas un ou deux qui ont "sauté". J'ai un petit rétroviseur, je peux y jeter un coup d'oeil rapide et voir si on me suit ou pas (quand je ne suis pas à l'arrière moi-même), mais quand ça va au-delà de 2 ou 3 cyclistes, difficile de compter. Quand quelqu'un remarque qu'on n'est plus tous là, il le dit et l'allure baisse. Quand l'écart est important, il arrive souvent que l'un ou l'autre se laisse décrocher pour ramener le ou les lâchés, quand le groupe ne s'arrête pas. Comme on s'est déjà dévoué pour moi, j'ai appris à me dévouer pour d'autres.
  4. À mon avis, beaucoup d'euros pour très peu de Watts. Très très peu. Mais ces quelques Watts économisés pendant quelques secondes, s'ils ne changent rien à la performance globale sur une sortie en groupe (en fin de compte, quand on part ensemble et qu'on termine ensemble, on a le même résultat chronométré), ils apportent de temps à autre sur la sortie ce petit "plus" qui fait qu'on bouche plus facilement un petit écart. Une fois, deux fois, trois fois... Cela joue sur la fatigue et il vient un moment où les deux ou trois petites secondes supplémentaires pendant lesquelles il faut "faire l'effort" deviennent des secondes de trop. Alors, on "saute". On n'accroche plus la bonne roue. Ce n'est pas chiffrable ; mais, sur le terrain, c'est une réalité. Je l'ai moi aussi constaté. J'en attribue l'essentiel aux progrès techniques et physiques que j'ai faits, le reste essentiellement à la position plus sportive de mon nouveau vélo et aux roues un peu mieux profilées (l'aérodynamisme, c'est important). Le gain de poids joue peut-être, surtout côté sensations à la relance ?
  5. Si c'est pour rouler l'hiver, des pneus "hiver", ce n'est pas si bête que ça. 😉
  6. 😂 Des fois, j'aime bien provoquer aussi. Alors : Des Aksium et des Grand Sport Race ? Pas assez cher, mon fils, pas assez cher.
  7. C'est pour ça que tu ne mets pas des Aksium et des Grand Sport Race sur ton nouveau vélo ?
  8. C'est légal, une garantie qui n'est pas transférable, si c'est justement la garantie légale obligatoire de deux ans ?
  9. C'est du jargon promotionnel de fabricant/vendeur. Les TPU ne perçant ni ne perdant la pression plus volontiers que les butyle ; on peut leur reconnaître l'avantage incontestable de prendre très peu de place dans le "kit crevaison".
  10. Nicolas JOARY

    Guidonnage

    C'est à peu près mon cas depuis un mois. Pas au point d'enquiquiner les autres, mais je prends plus de place que la moyenne. Et je vais moins vite. Rien à faire, il y a des gamelles qui vaccinent. Et je ne suis nullement étonné qu'un pro qui fait une chute grave a tendance à encore chuter par la suite (Remco, par exemple). Il y a toujours une appréhension qu'il faut "oublier", sinon on se crispe et c'est néfaste. Un "pro" doit passer outre cela beaucoup plus vite que moi, mais l'origine du mal est identique : le pessimiste est un optimiste qui a l'expérience.
  11. C'est très drôle, en réalité. Je me suis souvent amusé à lire les articles, études et commentaires consacrés à "weight does matter" et son contraire "weight doesn't matter" en matière de cyclisme. Les calculs les plus sérieux torpillent les croyances selon lesquelles "cinq cents grammes sur les roues valent un kilo sur le cadre" ou "cent grammes en périphérie de roue importent plus que cent grammes dans le moyeu", etc. Apparemment, cela n'a guère d'importance calculable autre que "marginale" ; autrement dit, la seconde ou poignée de secondes qui peuvent changer le résultat d'une course mais pas la vie du cyclisme ordinaire, qu'il roule seul ou avec des copains. À côté de cela, il nous faut avouer que, à moins de s'offrir du haut (ou moyen-haut) de gamme, ou de pouvoir se faire un montage "à la carte", le vélo tel que nous le recevons à l'achat ne nous satisfait généralement pas. Nous commençons d'abord par remplacer, parfois sans attendre leur usure complète, les pneus d'origine par d'autres, plus "qualitatifs". Cela nous fait gagner cent ou deux cent grammes (mais c'est sans importance), qui plus est en périphérie de roues (mais ça ne change rien non plus). Et dans la foulée, on finit par remplacer les "enclumes" d'origine qui servent de roues par quelque chose de plus léger (mais c'est sans importance) et qui fait partie des pièces qu'il faut faire tourner (mais ça ne change rien non plus). Autrement dit, au lieu des GP5000, on pourrait monter des Grand Sport Race qui sont un peu plus lourds (mais c'est sans importance) et qui coûtent bien moins cher ; et se contenter des roues d'origine ou de roues alu du style Zonda qui sont à peine plus lourdes (mais c'est sans importance) que des roues carbone mais beaucoup moins chères. Si nous préférons tout cela, ce n'est pas pour la tenue de route "à la limite", parce que nous ne faisons pas la course et roulons rarement "à la limite", mais c'est parce que ça nous plaît. D'ailleurs, dans les commentaires, on lit souvent des "c'est le jour et la nuit" ou "je ne reconnais plus mon vélo". Un jour, peut-être, les matheux verront la lumière. Quand les sensations seront mesurables, bien sûr.
  12. Dernière mise à jour au sujet des TPU... J'avais délaissé le vélo pendant une semaine pour cause de visites à la maison ; et hier, avant ma reprise, j'ai bien sûr vérifié la pression des pneus. La perte était infime. Vraiment. Y compris sur la chambre montée à l'arrière ; une chambre que j'avais réparée (perçage par un éclat de verre bien pointu) avec une rustine pour butyle collée avec de la colle souple et waterproof pour réparation de (semelles de) chaussures. C'est aussi cette colle que j'emploie de temps à autre pour reboucher les entailles dans les pneus. Bien sûr, les TPU achetées directement en Chine sont si bon marché qu'on peut décider de remplacer plutôt que réparer, mais je répugne à produire du déchet quand c'est évitable. J'ai maintenant dans l'atelier une TPU méchamment percée (double "snake bite") lors de ma gamelle du 14/09 ; et dans laquelle au besoin je confectionnerai des rustines "sur mesure" qui devraient convenir avec la colle sus-mentionnée.
  13. Nicolas JOARY

    Guidonnage

    J'ai mal pour elle. Quand tu sens que le vélo échappe à ton contrôle de cette manière, c'est difficile d'avoir les bons réflexes. Ma récente gamelle m'a rappelé à quel point ça peut aller vite, trop vite, si vite que seuls des réflexes bien ancrés auraient pu - éventuellement - me sauver la mise.
  14. Ensoleillé aujourd'hui sur Valréas, mais avec davantage de vent qu'hier. Nous avions environ 10°C ce matin, 14 maintenant qu'il est presque 10h. Une dégradation pluvieuse est annoncée pour demain.
  15. Nicolas JOARY

    Guidonnage

    J'en ai connu avec la randonneuse, en cyclo camping, avec des bagages à l'avant et à l'arrière. Cela arrive facilement avec un sac de cintre bien chargé. Mais c'était à petite vitesse, donc vraiment pas très dangereux. Il n'est pas toujours facile de mettre le plus lourd très bas sur le vélo, mais c'est ce qu'il faut faire avec les bagages. Sans bagages, le plus lourd, c'est le cycliste, et il est difficile à descendre... 😂 En descente, on peut expérimenter en déplaçant le corps dans des positions plus "aéro" ; dont certaines induisent une instabilité de la direction.
  16. Si tu ne roules que là, en effet, tu as peu de chances d'en voir. Mais il ne faut pas s'éloigner trop vers le sud pour en trouver, ce qui est vite fait compte tenu de l'étendue du territoire.
  17. J'ai bien fait d'y aller hier. Aujourd'hui, c'est venteux. Il fera plus ensoleillé, mais pour le vélo, ce n'est pas indispensable. 😉
  18. Ah oui, super, la bâtisse ! Avec un ciel plus lourd, ce serait top ! 👌
  19. ... et surtout, de ne plus déménager !
  20. Je venais de vivre une semaine sans pédaler, de la famille était en séjour chez nous. Repartis hier vers la Belgique via l'aéroport de Nîmes, ils nous laissent, Chérie et moi, reprendre nos activités sportives habituelles : gym et marche pour elle, vélo et marche pour moi. J'avais effectivement faim de vélo et, la météo étant favorable (vent faible, ciel nuageux avec des éclaircies, pas de pluie), j'ai enfourché la bicyclette direction Comps, Saoû et Aouste Sur Sye via le Pas de Lauzun (ou Lauzens). Une très jolie balade que je projetais de faire en mode tranquille, en m'octroyant le temps de photographier la nature parée de ses couleurs automnales. À aucun moment pendant cette sortie, je n'ai affiché sur le Garmin autre chose que la carte. Ce n'est qu'en rentrant chez moi que j'ai vu, avec surprise, que j'avais roulé 131km avec 1709m de d+. Je pensais bien avoir passé la borne des cent, mais pas d'autant. Preuve que l'envie était là, après la semaine "sans" ; et les jambes répondaient bien !
  21. Nicolas JOARY

    Guidonnage

    Il y a une sorte de phénomène d'entrée en résonance qui peut se produire dans certaines conditions ; et qu'il faut briser en changeant d'allure ou de position.
  22. Je reçois fréquemment des pubs Ekoï dans ma boîte courriel. Toujours des réductions, mais variables. Mon impression est que le prix "plein" n'est presque jamais d'application et que si la réduction dépasse 50%, là, c'est vraiment en promotion voire en solde.
  23. Ce qui est meilleur, c'est la qualité : de conception, de matériaux, de fabrication, d'après-vente.
  24. Quand on dit que le cyclisme est un sport "en décharge", donc potentiellement peu traumatisant (pratiqué raisonnablement et sans accident), on n'exagère pas. C'est un des rares sports purement musculaires où le corps est "porté". Et la "roue libre" est un des aspects les plus intéressants pour s'accorder de la récupération tout en continuant à rouler. Vive le vélo !
  25. Le souci principal, quand on ne maîtrise pas le processus de production de a à z, donc quand on sous-traite tout ou partie du boulot, c'est le contrôle de la sous-traitance. X conçoit les roues et les vend, mais les jantes sont moulées par Y selon cahier des charges et les rayons chez Z. X fabrique ses propres moyeux et assemble le tout, mais les roulements à cartouche sont "standard" et il se fournit chez W. Dès que X, pour faire face à une concurrence toujours féroce, essaie de comprimer les coûts, il comprime non seulement les siens, mais "met la pression" sur ses fournisseurs et sous-traitants pour obtenir le meilleur prix. C'est la porte ouverte aux problèmes, dirais-je. Et aujourd'hui, presque toute les jantes (et les roues) en carbone sont fabriquées en Chine. Ils ont la technologie, les usines... et les têtes pensantes aussi. Il est vraisemblable que les Chinois, de nos jours, assument aussi tout ou partie des R et D, puis proposent à de grandes marques le produit déjà à peu près abouti. Maintenant, ils "se font un nom" avec leurs marques propres, comme ils le font avec les téléphones portables et tout un tas d'équipements. Ils assurent leur avenir dans un marché difficile, où ils ne seront peut-être plus très longtemps "l'usine du Monde". Il y a l'Inde, le Vietnam, le Cambodge...
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