Nicolas JOARY

C'est triste à dire, mais tu as sûrement en ta possession un tas d'objets fabriqués en Chine. Et je ne pense pas que tu puisses certifier que des enfants n'ont pas participé à leur fabrication.

Le SAV est dans la région bordelaise, Cycles Cazenave. Il y a un lien depuis le site d'Elite Wheels. Les Drive40, j'ai peu de comparaisons à faire, elles remplacent les Shimano RS171 très basiques montées de stock sur mon Wilier Garda. Avant ça, mon ancien vélo (détruit dans une chute) avait des Zonda C17 (freins sur jantes). Clairement, les Drive sont beaucoup plus vives, réactives et fluides que les RS171. En roue libre en descente et faux plat descendant, le gain est évident, même si elles sont beaucoup moins lourdes. Elles me semblent plus rigides que les Zonda (mais le vélo est différent) et, chose rassurante, pas plus sensibles au vent latéral malgré leur hauteur. La largeur et le profil de jante doivent jouer beaucoup. Je suis une "frite" de 64kg et 178cm. Quand la vitesse augmente et que la route est granuleuse (c'est courant, ici), la rigidité des Drive me secoue bien. Avec des pneus de 28 à 5 bar (avant de partir), j'ai quand même pincé la chambre à l'arrière. Hier, j'avais gonflé à 5,5. Pas de souci, mais c'est assez dur. J'ai reçu mes pneus de 32 (Hutchinson Blackbird) que je vais monter en tubeless. Cela me permettra une pression nettement moindre. Je pense que 4 bar, ça devrait me convenir.

Je vais répondre sur base de ma récente expérience à ce sujet (commande mi-septembre dernier). Tout d'abord, sur Ali, on a les prix directement en Euros, donc pas de frais de change ; par contre il faut éviter de passer par le transporteur asiatique. Il faut sélectionner l'envoi par DPD International. Il y a des frais (87€, de mémoire), mais ça évite les ennuis avec la douane et des frais qui peuvent être plus élevés que ça. Sur Ali, les roues ne sont pas les mêmes. Je ne pense pas qu'elles soient moins bonnes, mais c'est plutôt "la génération précédente", avec des noms différents. Elles sont vendues par "Elite Wheels official store" ou un nom comme ça, mais il y a plusieurs vendeurs officiels et c'est un peu la jungle, bien que les produits soient les mêmes. En cas de pépin, le SAV peut poser problème... Je me suis méfié et j'ai donc passé commande sur le site de Elite Wheels. Les prix sont en dollars, donc il y a des frais de change et des frais de virement bancaire. Le port est toutefois compris et assuré par DPD. J'ai profité d'une promotion "anniversaire", qui annonçait une ristourne de 25%, et j'ai commandé une paire de Drive40 (il est également possible de "panacher" en commandant des hauteurs différentes pour l'avant et l'arrière). Pour l'application de la ristourne, le site annonçait "application de la ristourne au check-out". Cela n'a pas fonctionné, donc mon paiement est passé au prix plein 😠. J'ai réclamé immédiatement et la réponse a été rapide et courtoise, assortie d'excuses et du remboursement quasi immédiat des 25%. J'ai donc perdu un peu sur les frais de change, ma banque (comme toutes les autres sans doute) me vendant les dollars plus cher qu'elle ne me les rachète. Coût total de l'opération : 835€ pour la paire de Drive40. Pas si mal quand même. La livraison a pris environ un mois, avec un excellent suivi du vendeur. Ils sont aimables et très réactifs (en anglais), fournissent toutes les explications demandées et s'assurent de l'arrivée en bon état de la commande (très bien emballée, avec des petits cadeaux en plus). Elite Wheels possède un SAV en France, je présume qu'en cas de pépin et s'il faut renvoyer les roues, c'est là qu'il faudrait le faire (aucune certitude). Si commande sur Ali, je pense qu'il faudrait se débrouiller avec le "vendeur officiel" et Ali.

C'est dingue, je trouve, cet endroit. Par un beau dimanche, il y a du monde (notamment des motards qui se régalent dans la vallée de la Molignée), mais il y a une sorte d'ambiance (très commerciale)... On peut acheter le pain, la bière et le fromage et les emporter chez soi, mais ce n'est plus le même. Il faut consommer sur place. Un peu comme le pastis ou le petit rosé dégustés sous les platanes près du terrain de boules. Ailleurs, c'est différent.

Avec Bière et tartine au fromage ?

Finalement, le temps est resté ensoleillé hier, malgré un vent de sud qui s'est renforcé en fin d'après-midi. Ce matin à 7h, 10°C et toujours un peu de vent soufflant depuis la Méditerranée, mais on n'annonce pas de précipitations sur le Haut Vaucluse et la Drôme Provençale.

Aujourd'hui, sortie "plate" de 58km et seulement 462m+. Il faut vraiment le faire exprès, sinon, dans le coin, on dépasse vite le 1% de moyenne sur l'ensemble d'un parcours. Le vent était passé au sud, donc plutôt doux. Pas de rafales, c'était plutôt facile à contrôler, côté trajectoire ; en revanche, par moments, il fallait de bonnes jambes pour bien appuyer sur les pédales. Pour un "mou de la cuisse", c'était pas gagné d'avance. 🤪 Les quelques jours de temps plus sec ont permis aux cours d'eau de se clarifier, mais le courant reste important, même si le niveau (ici, l'Eygues près de Tulette) n'est pas impressionnant. Il reste de la marge !

J'ai atteint et dépassé les 100km de d+. C'est déjà un des deux défis réussis. Avec un peu plus de 7500 dans l'escarcelle, les 10000km ne seront pas atteints, mais j'essaie encore. 🙂

L'hélium dans des pneus "ballon", ça permettrait de grimper plus facilement ?

Gonfler les pneus au protoxyde d'azote, ça rendrait le cyclisme plus drôle ?

On ne parle pas de gonflage à l'azote pour les pneus de vélo ?

Pierre, tu sais mieux que nous à quel point chaque vélo est différent ! Et identifier ce qui change les sensations ou/et les chronos, c'est plutôt compliqué et j'ai l'impression que c'est rarement une seule chose. Toutefois, connaissant l'importance relative de chaque paramètre, il est permis de supposer que lorsqu'une différence assez nette se marque, elle le fait en premier lieu sur les éléments ayant le plus d'influence. 1. L'état de forme et la motivation du cycliste, cette dernière étant aussi influencée par un choix matériel et celui de rouler seul ou à plusieurs. 2. Le poids de l'ensemble cycliste et matériel, le cycliste y étant pour l'essentiel, lorsqu'il est question de grimper. 3. L'aérodynamisme de l'ensemble en question, le cycliste y étant également pour l'essentiel avec sa position de roulage, ses vêtements... (Une position plus "sportive" n'est un gain que si on peut l'assumer longuement, sinon elle est contreproductive.) 4. L'agrément de roulage : tenue de route et confort, qui est tributaire de la machine, sa géométrie, les pneus, les roues... 5. La réactivité du matériel, qui peut le rendre ludique ou placide. 6. Etc.

Excellente idée ! Pour les km/d+ individuels, nous pourrions continuer comme ceci ; à partir de là, Michel tiendrait le tableau Excel et nous en mettrait une image actualisée tous les mois ?

9°C ce matin, ciel encore bleu. Cela devrait se gâter dans les prochaines heures. Hier, nous étions en short et tee-shirt sur la terrasse l'après-midi, cela ne sera probablement plus le cas aujourd'hui, bien qu'il fasse moins frais qu'hier à la même heure.

C'est gonflé, de dire ça !

Tout dépend de ce qu'on entend par "mauvaise route". En Belgique, c'est une route mal faite ou mal entretenue voire pas entretenue du tout. Ici dans le Midi, c'est une route entretenue mais qui n'est pas du billard.

À la réflexion, réparer les TPU percées, c'est peut-être trop chipo. Les butyle, on colle, on met sous pression ; et si le lendemain ça n'a pas bougé, c'est OK. Avec les bonnes rustines et la bonne colle, une TPU n'est pas plus compliquée à réparer ; mais, comme on ne peut pas la mettre sous pression à l'air libre, il peut être difficile de trouver le trou. Une fois réparé, on ne peut tester la réparation qu'en remettant la chambre sous pression... dans un pneu sur une roue. Comme je ne partirais pas rouler avec une chambre réparée non testée, cela signifie montage, démontage et mise en réserve pour remontage ultérieur. Donc deux TPU neuves dans le kit crevaison, c'est super. Pour rouler aussi. Quand c'est percé, il faut être patient et motivé pour les réparer plutôt que les jeter.

Il n'est pas impossible que la pression était déjà descendue en raison d'une autre petite fuite, raison pour laquelle j'ai pincé. J'ai vu la "snake bite", le soir, et j'ai réparé. J'ai juste regonflé à l'air libre, le minimum pour que la chambre TPU soit bien ronde. Le lendemain, elle était toujours comme ça, j'en ai conclu que la réparation suffisait. Je viens de mettre la TPU réparée dans un pneu sur une autre roue, j'ai gonflé à 5bar. À voir demain...

🤪👍

😂

Les Drive40 sont également renflées. Si j'ai pincé à l'arrière c'est que la pression ne suffisait pas (5 bar pourtant, mais c'est un Lithion 4 qui taille plutôt petit - c'est ce qu'il me restait) relativement à l'état de la route (avec des débris suite à l'orage, en sus du revêtement granuleux).

Cela en ferait un grimpeur z'ailé.

Je suis presque toujours assis. Debout sur les pédales, c'est très bref et, comme je suis léger et peu puissant, le pompage n'est pas gênant. J'ai des copains de club, plus lourds que moi, qui ont tendance à se mettre par moments en danseuse quand ça grimpe. Aucune souplesse dans leur style : whoosh whoosh whoosh, c'est le bruit. Ensuite ils se rasseoient et leur rythme baisse. Ils grimpent comme ça par à-coups. Moi, je prends un rythme et j'enroule. L'allure peut varier avec la pente, mais c'est très progressif. Chacun son style !

C'est fort dépendant du pourcentage et de la longueur de la bosse. Tant que ça peut passer "en force", c'est bon. Sinon, les maigrichons prennent l'avantage.

Oui, avec les bons braquets, beaucoup de choses sont toujours possibles. On les fait moins vite, mais l'endurance reste là tant qu'on peut l'entretenir. Raison de plus pour rester prudent. Les blessures guérissent plus lentement et, une fois en bas de la pente si l'on est contraint à l'interruption, la remonter est très difficile.