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Nicolas JOARY

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Tout ce qui a été posté par Nicolas JOARY

  1. Tu as eu ton anniversaire ou encore seulement le cadeau ?
  2. Je pense que le problème est que nous ne parlons pas des mêmes choses. D'un côté, les chiffres indiquent que le changement de matériel les modifie peu, ce qui n'est pas le cas des sensations ; de l'autre côté, le ressenti, qui lui n'est pas chiffrable, se manifeste par une fatigue moindre quand le rythme à suivre est celui d'un groupe plutôt que celui d'un individu. Je comprends très bien ce que tu ressens, mais ça n'aurait pas été le cas si je ne m'étais pas rapproché d'un club et mis à rouler en groupe. Mon récent changement de matériel n'a pas modifié la vitesse moyenne du groupe ; elle m'a permis de terminer les sorties sans être complètement rincé. Il faudrait que je remette la paire d'enclumes qui me servait de roues afin de vérifier en sens inverse, mais je suis peu motivé à le faire, n'étant pas masochiste.
  3. Les peurs sont plus difficiles à chasser, surtout quand on a en mémoire une grosse gamelle vieille d'un mois et qui aurait pu avoir des conséquences tragiques. Prendre un poteau plutôt que le rocher juste derrière m'a peut-être sauvé.
  4. Nous avons pris le départ ce matin pour notre parcours club (90km/1120m+), sous un ciel partiellement nuageux. Le thermomètre était à 12°C sous abri ; mais, en quittant le centre pour des zones plus campagnardes, la sensation de froid s'est précisée (8°C selon Garmin, 7 selon les forces de l'ordre, 9 selon les organisateurs). Le ciel n'étant pas spécialement menaçant, nous comptions terminer le circuit avant la première averse. Quelques gouttes ont commencé à tomber en fin de sortie ; pas de quoi terminer trempés, loin de là, mais suffisamment pour mouiller l'asphalte rendu poussiéreux par près de quatre semaines sèches. L'itinéraire étant plus exigeant que celui de vendredi et l'allure malgré tout plus soutenue, j'ai dû "taper dedans" un peu plus souvent, confirmant mes meilleures aptitudes à la grimpette qu'à la poussée de gros braquets. Je poursuis mon apprentissage des déplacements en groupe, qui m'effraient toujours un peu lorsque l'allure d'un groupe compact atteint et dépasse les 40 km/h. Rester dans les roues sans les accrocher, faire le "jump" au bon moment, prendre son tour de relais sans en faire trop... c'est toute une technique difficile à maîtriser quand on s'y met tardivement.
  5. Je pose cette question à tous ceux qui aiment les chiffres (pas trop mon truc) et le matériel de mesure (dont je ne dispose pas) ; parce que souvent, quand on mesure la puissance de sortie de quelque chose, on doit aussi mesurer l'énergie absorbée pour produire cette puissance. Cela donne une mesure de rendement. Je ne pense pas qu'on puisse faire cela pour un cycliste, à moins de pouvoir mesurer son état de fatigue à l'issue de l'exercice.
  6. 12°C à 7h30 à Valréas. Nuit plus douce, donc, en raison d'une couverture nuageuse partielle. En quittant le centre ville vers 8h10 avec les potes pour la sortie club, nous sommes entrés dans des zones plus fraîches (8°C). En fin de sortie, une petite pluie a fait son apparition. Pas de quoi terminer trempés, loin de là, mais ce changement de temps après presque un mois de sécheresse rendait les routes glissantes.
  7. Je voudrais poser une question à ceux qui se fient aux chiffres donnés par divers capteurs... J'ai déjà lu ici qu'un capteur de puissance était plus réaliste qu'un cardiofréquencemètre, car ce dernier peut donner des informations biaisées par l'état de forme du jour (les pulsations peuvent être différentes pour une puissance produite identique). J'ai bien compris ? Je voudrais savoir s'il y a une méthode pour mesurer non pas seulement la puissance produite, mais aussi la puissance absorbée. En d'autres termes, mesurer les pertes de rendement.
  8. Je pense que nous parlons de choses différentes. D'un côté, il est question de développer une puissance égale sur un même parcours dans des conditions identiques avec du matériel différent à comparer ; toute dérive dans le protocole rendant le test peu significatif. De l'autre, il est question de savoir si tel matériel par rapport à tel autre permet de répéter un certain effort un plus grand nombre de fois de suite ou pas ; la variabilité de l'état de forme au départ pouvant rendre le test peu significatif.
  9. Que veux-tu mesurer de manière fiable, puisque tu ne crois que les chiffres ? Le temps que tu mets pour une puissance fixe sur un parcours identique en variant le matériel (des roues aéro ou non aéro, par exemple) ? Comment vas-tu t'y prendre pour comparer le matériel dans des conditions parfaitement identiques et pouvoir décréter à coup sûr que tel matériel donne ou pas un avantage sur un autre ; et s'il en donne un, le chiffrer ? Je pense que la seule manière fiable, ça doit être des essais en soufflerie. Quand on ne dispose pas d'un tel équipement, il faut établir un protocole et le respecter d'essai en essai pour sortir des chiffres fiables. Internet est plein de tests de ce genre, dont les résultats sont contestables parce que le protocole n'est généralement pas assez réaliste ou est orienté pour favoriser un objectif mercantile.
  10. Thierry, ton capteur et ton cardio, tu les poses sur quoi et sur qui ; et dans quelles conditions ?
  11. Belles images ! Je m'en vais boire une ADA en hommage ! 😋
  12. À moins de rouler sur terrain plat avec de longues lignes droites, la vitesse moyenne et la vitesse de pointe sont souvent assez éloignées. Ici, c'est vallonné voire montagneux ; donc, pour tenir par exemple une moyenne de 25 km/h sur une sortie de cent bornes qui comprend 15 km de grimpette à 15 km/h de moyenne, il faut bien rouler dans les descentes et les faux plats. Ce n'est donc pas la vitesse moyenne à elle seule qui doit déterminer l'intérêt ou pas de soigner l'aérodynamisme.
  13. Bien sûr que si, que le matériel compte. Il y a toutes sortes de gains qui s'additionnent et permettent une économie d'énergie... qui peut être redistribuée par les guibolles. Difficile de dire comment Eddy aurait roulé avec du matos moderne. Il a dit lui-même que les améliorations importantes dont il aurait aimé disposer dans ses années de gloire, c'étaient les pédales automatiques et les changements de vitesses intégrées aux poignées de freins.
  14. Une journée qui démarre comme les précédentes, dans le ciel au-dessus de Valréas. Le soleil est présent, mais les températures matinales sont fraîches (8°C à peine au lever du jour). De la pluie est annoncée pour lundi, cela fera près d'un mois qu'on n'en reçoit plus une goutte ; entretemps, le changement annoncé commence à se faire sentir. Le mistral s'est tu, le changement de direction des masses d'air se prépare...
  15. Oui, il y a un peu de tout cela, c'est certain. Mes impressions, avec ce changement de matériel, ne sont pas que je roule plus vite (pour ça, c'est surtout les jambes et la motivation qui comptent), mais que j'ai entamé une "chasse au gaspi" côté matériel et position. Quand les gains marginaux s'additionnent, ça peut devenir important, surtout en fin de sortie quand vient une nouvelle fois le moment de "faire l'effort pour boucher le trou". Rien qu'une poignée de secondes de gagnées dans l'exercice, ça permet non seulement de diminuer l'effort pour revenir dans les roues, mais également de profiter d'un meilleur temps de récupération avant l'effort suivant. Rouler en groupe, c'est vraiment autre chose. Il vaut mieux avoir le niveau qui permet d'attendre les autres ou, au minimum, de les suivre.
  16. Une petite remarque ou deux quant au record de l'heure de Merckx en 1972... - Il n'avait pas spécialement préparé cet exercice. Ce n'était d'ailleurs pas le genre d'effort qui l'amusait, mais il voulait le faire parce sinon il aurait trouvé que ça manquait à son palmarès, lui qui gagnait tout ou presque. - En 1972, Merckx avait déjà remporté Giro et TdF, et plusieurs "monuments". C'était surtout ça qui constituait sa préparation. - Il a dit avoir énormément souffert pendant sa tentative, au point de dire qu'il ne ferait plus jamais ça. - Question "aéro", ni sa machine, ni sa position n'avaient été spécialement étudiées pour la circonstance. Par contraste, ceux qui ont battu ce record par la suite s'étaient spécialement préparés physiquement et au niveau du matériel. Pour Moser, la piste à Mexico avait même été spécialement revêtue (enduit, peinture...) pour en gommer les aspérités. - J'ai été surpris, récemment, en revoyant des images d'archives de l'époque Merckx. Le Cannibale était quand même très replié sur sa machine, les genoux remontant presque contre sa poitrine. Je ne sais pas si sa position était aérodynamiquement idéale, mais c'était une autre époque et les essais en soufflerie, on n'en faisait pas. Au vu du palmarès d'Eddy et de ses vitesses en descente, ça devait être bon quand même comme position.
  17. Première sortie en groupe aujourd'hui avec les nouvelles roues. Le parcours était plutôt roulant, je me suis senti à l'aise du début à la fin et j'ai terminé encore frais. J'étais sans doute bien en jambes, mais l'allégement du vélo (700g de moins sur les roues), les jantes de 40mm et les rayons aéro en carbone ont joué leur rôle. Les relances étaient plus faciles, j'ai assuré quelques bons relais et franchi sans peine les quelques côtes d'un parcours plutôt roulant. En descente, j'ai pu davantage que de coutume profiter de la roue libre. Ces premières impressions positives seront à confirmer sur des parcours plus exigeants, bien sûr ; mais les commentaires des copains quant à mon regain de forme par rapport à la semaine dernière ne sont certainement pas qu'un hasard.
  18. Cet après-midi sortie club, sur un parcours plutôt roulant, sans grosses difficultés, de 70km/690m+. Un temps parfait, doux et ensoleillé, vent modéré. On en redemande ! Nous sommes passés près de patelins que j'apprécie : Clansayes, La Baume de Transit... Le couleurs de l'automne donnent aux alentours de Valréas un aspect chaleureux. La vie est douce dans ce paradis du vélo (il en est d'autres, bien sûr) !
  19. Remarque qu'une vidéo mal cadrée d'un vélo bien cadré, c'est mieux que l'inverse.
  20. Une synchronisation qui n'est pas en même temps, ça marche aussi ?
  21. Dans les secteurs fréquentés par ces gens, je me suis souvent dit que je devrais porter un gilet orange fluo. Dans la région où je vis à présent, je vois souvent les chasseurs eux-mêmes équipés de la sorte. Bien sûr, ça fait moins viril et militaire que les bottes et la tenue de camouflage ; mais entre la frime et la sécurité, je crois qu'ils ont tendance à préférer cette dernière...
  22. Ici, les nuits sont plus fraîches pour cause de ciel dégagé. 8°C à 8 h, mais on nous annonce une journée ensoleillée. Le thermomètre ne grimpe plus aux 20°C à l'ombre ; mais au soleil, en short et tee-shirt, cela reste très agréable, le vent restant discret.
  23. Faut pas confondre préventif avec préservatif.
  24. Bof. Déjà qu'il attend ses 60 balais pour en sortir officiellement son nouveau vélo... Avec les revalorisations des retraites qui se préparent en France, faudra attendre encore un peu pour la Bugatti.
  25. Un jour, j'ai consulté un urologue au sujet d'engourdissements au périnée, après le vélo, qui pouvaient durer plusieurs heures et parfois jusqu'au lendemain. Il m'a dit que le périnée, ce n'est fait ni pour être écrasé, ni pour recevoir des coups ; et m'a recommandé d'utiliser une selle évidée. Depuis que j'ai adopté ce type de selle (SMP pour moi, mais il y d'autres marques), plus aucun souci. Depuis lors, le cuissard n'a plus guère d'importance. Même les moins chers de chez DKat me conviennent. Oui, il y a des cyclistes qui écrivent "la jante féminine". Ne pas confondre avec l'agent féminin (celui qui colle une prune).
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