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Nicolas JOARY

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Tout ce qui a été posté par Nicolas JOARY

  1. Et pour en revenir aux Elite Wheels, tu attends les tiennes pour quand ? Avant de recevoir ton cadre Origine ?
  2. C'est un phénomène statistiquement évolutif. Ce qui ne veut pas dire que ça va évoluer de la même manière chez chaque individu. On en connaît parfaitement bien les mécanismes, mais ce qui les déclenche reste mystérieux.
  3. Présent !
  4. Tu ne comprends toujours pas. J'étais certain que mon ECG enregistrerait l'anomalie. Je ne lui avais même pas dit que j'allais en acheter un. Je savais qu'il fallait enregistrer l'événement au moment où il se produisait. Et aller le lui montrer, sinon ça ne servait à rien. Et c'est pire que ça. Si un tel événement se produit et que je cours chez lui pour qu'il l'enregistre avec son ECG professionnel à 12 dérivations, que sera sa réaction ? Il va dire "oui, effectivement, vous avez raison, c'est de l'arythmie". Et si je lui dis qu'elle a commencé vingt-sept minutes plus tôt, il va avoir des doutes. Justifiés. Il va se demander si ça n'a pas démarré quatre jours plus tôt et que je n'ai rien remarqué... C'est son job, de réagir comme ça, mais pour le patient, c'est agaçant. J'ai un jour discuté avec un gars qui a le même problème que moi. Il m'a dit que chaque matin, au réveil, il enregistre un tracé ECG. Comme ça, s'il va chez le toubib et que son rythme est anormal, il peut prouver que le matin au réveil il était sinusal. Le scientifique ne prend rien pour automatiquement acquis. Il doute. C'est son travail. Le doute participe à l'avancement de la recherche et permet le progrès.
  5. C'est bien ce que je démontre. Le scientifique ne m'a cru que parce que je lui ai montré (avec un tracé) que mon ressenti correspondait à quelque chose de mesurable (mais que lui n'a pas été en mesure de mesurer). Tant que je ne lui prouvais pas que mon ressenti correspondait à quelque chose de mesurable, il ne me croyait pas. Le souci avec le vélo, c'est qu'il y a tant de paramètres qui sont de la partie qu'il est souvent très difficile de designer la cause exacte (ou les causes, pour compliquer encore) d'un changement de performance ou d'une performance identique réalisée plus ou moins facilement. Le cycliste se fiera donc à son ressenti pour attribuer le changement à son matériel, sa forme physique, la température... Il est possible qu'il se trompe dans la cause d'un meilleur ou moins bon ressenti ; mais je pense que ce ressenti n'est pas juste qu'un ressenti (juste psychologique, donc). Il correspond à quelque chose qui sera peut-être identifié à une autre occasion et cette fois mesurable. Objecter par "ce n'est qu'un ressenti" comme si ce ressenti ne correspondait à rien me paraît simplificateur.
  6. Les férus de chiffres, de sciences et d'essais chiffrés te diront que le confort et la fatigue ne sont pas chiffrables, donc auront peut-être tendance à hausser les épaules tant que le chronomètre affichera les mêmes chiffres à l'issue d'un exercice. Je ne leur donne pas tort dans leur argument "voir pour croire", mais ils me font parfois songer aux médecins qui regardent les résultats des tests, analyses et examens qu'ils t'ont fait subir et finissent par hausser les épaules en disant "tout est normal, vous savez", te faisant passer sans le dire pour un hypocondriaque. Toi, pourtant, tu sens bien que quelque chose ne va pas et tu le répètes, essayant de décrire au mieux tes symptômes, mais tant que rien de concret ne sort du labo qui analyse tes échantillons ou que l'imagerie médicale ne décèle rien d'anormal, c'est juste psychologique. Le médecin dira qu'il te croit, mais derrière ses mots, tu entends le doute. J'ai fini, pour parler plus précisément du cas que je connais bien, par m'acheter un ECG portable qui m'a permis d'enregistrer les tracés de mon rythme cardiaque "quand ça ne va pas" et les leur donner à examiner. Soupir et grattement de crâne embarrassé, tu t'en doutes ! On nous dira qu'un ressenti, ce n'est qu'un ressenti et que s'il n'est pas confirmé par des chiffres ou autre donnée visible et analysable, il n'est pas significatif. Peut-être... Il n'empêche que Pierre, qui essaie beaucoup de matériel, peine souvent à justifier par des chiffres un ressenti qui est pourtant bien réel et qui fait qu'il se sent mieux en utilisant tel matériel plutôt que tel autre. Et qu'on ne me parle pas "d'effet placebo". Je déteste cette expression qui fait mettre dans le même sac le fait d'avaler des comprimés dépourvus de substance médicamenteuse et celui de rouler à vélo. Évidemment, que ce ressenti existe. Il n'est pas uniquement psychologique. Et ce n'est pas parce qu'il n'est pas chiffrable qu'il n'est pas important.
  7. Ce matin, 15°C sous abri, temps nuageux avec averses et éclaircies. En allant accueillir des membres de la famille à l'aéroport de Nîmes, j'ai traversé zones de pluie, de brouillard ou ensoleillées. En ce début d'après-midi, nous faisons la sieste au soleil dans le jardin à Valréas. Le thermomètre à l'ombre affiche 20°C. Le vent est faible pour l'instant.
  8. J'ai déjà lu des rapports d'autres essais qui paraissaient démontrer que la largeur jante et pneu plus importante n'était pas très pénalisante aérodynamiquement tant qu'elle restait inférieure à celle du bas du cadre. C'est très compliqué, tant à réaliser qu'à interpréter, tous ces essais en soufflerie...
  9. Chez Elite Wheels cela semble être le cas. Tant les Drive 2 que les Marvel 2 ou, sur leur site vendeur chez AE, les Edge 2... Toutes ne sont plus qu'en FàD, contrairement à la génération précédente, qui existait (et existe encore) en FàP.
  10. Je trouve exagéré d'utiliser le terme "effet placebo". Même si, devant le chrono ou confronté aux stricts calculs, un changement de matériel apparaît juste avoir un effet psychologique, ce n'est pas juste cela dans de nombreux cas. Même si cela ne change rien face au chrono, je préfère, par exemple, rouler sur des pneus à carcasse souple que sur d'autres de mêmes poids et dimensions, mais plus raides. Même si le résultat chiffré est le même, l'état du cycliste à l'issue de l'exercice peut être différent. Je pense que tous ces effets sont liés à la fatigue du cycliste, qui est difficile à mesurer. Je sais qu'un Watt est un Watt, mais les Watts que nous produisons en pédalant sont très gourmands en énergie ; et ils sont de plus en plus gourmands à mesure que la fatigue s'installe (notre rendement énergétique diminue). Une petite économie dans les Watts à produire représente donc une plus grande économie (absolue, pas relative) dans celle des Watts consommés, ce qui correspond à une diminution de la fatigue.
  11. Bien entendu. Ce qui m'intrigue c'est de savoir si, compte tenu du fait que le rendement énergétique du cycliste est nettement inférieur à celui de son vélo, une amélioration même réduite du rendement de la mécanique peut avoir un effet plus important qu'on ne le penserait sur la réduction de fatigue du cycliste. Une sorte d'effet-papillon... 🤔
  12. Je ne mélange pas. J'essaie de les mettre en balance. Est-ce qu'une amélioration de 1% du rendement mécanique de l'outil va apporter une diminution proportionnellement identique de l'effort consenti par celui qui l'utilise ?
  13. Tant qu'elle ne se termine pas à 70, ça va encore.
  14. Être producteur, c'est souvent bien pire. Surtout quand il s'agit de denrées périssables.
  15. Essaie l'Orval. Elle est en dessous des 7 degrés. Quand on est adepte, on s'efforce d'en avoir assez pour l'oublier en cave pendant 4 ou 5 ans.
  16. Ce qu'on appelle "bouclard", c'est un coiffeur qui utilise le fer à friser ?
  17. Je suis toujours intrigué par certains "mystères" autour du matériel, quand des chiffres apparemment incontestables (chronométrages, mesures de puissance délivrée...) viennent contredire les sensations du cycliste. Ainsi, j'ai lu plusieurs articles qui relatent expériences et calculs menés par des scientifiques ; calculs qui tendent à démontrer que le poids du matériel n'a d'importance que pour les montées longues et pentues ; et aussi que l'endroit où est situé le poids est bien moins crucial qu'on ne le pense. Par exemple, que 500g de moins sur les roues ou sur le cadre, ça ne ferait presque pas de différence. Juste un tout petit peu lors des accélérations ; et encore ! Pourtant, malgré ces mesures et calculs, nombreux sont les cyclistes qui prétendent que ces différences ne sont pas négligeables ; que les petits deux ou trois Watts, que les une ou deux secondes gagnés ou perdus ici et là qui sont en principe marginaux et négligeables pour le cycliste qui n'est pas compétiteur (étant entendu que pour le compétiteur, une seconde gagnée peut parfois rimer avec une course gagnée) restent perceptibles pour eux. On leur parle alors "d'effet placebo" ou de "ressenti" qui sont démentis par capteurs et chronomètres. Je m'interroge dès lors sur l'importance que ces études semblent ne pas beaucoup accorder au "rendement" du corps humain. Les pertes, entre l'énergie dépensée et l'énergie produite par le cycliste, seraient de l'ordre de 70 à 75%, ce qui est loin du négligeable. En outre, ces pertes de rendement auraient tendance à s'accentuer à mesure que la durée de l'effort (ou la répétition des efforts) s'accroît. Les pertes seraient alors plus proches des 80%. Compte tenu, dès lors, du rendement énergétique plutôt médiocre de notre organisme, ces gains que l'on qualifie souvent de "marginaux" ne le seraient-ils pas moins qu'on ne l'affirme ?
  18. +1. Mais il ne nous lit pas. Il est enfin parti essayer son nouveau vélo.
  19. Ne pas confondre "débauche de besoins sexuels" et "besoins de débauche sexuelle".
  20. Si le règlement impose des mesures destinées à limiter la vitesse de pointe, les ingénieurs travailleront à améliorer la tenue de route en virage, la maniabilité, la réactivité. Il faut leur laisser de quoi cogiter. Mais si le peloton roule un peu moins vite, le villageois le verra peut-être un tout petit peu mieux quand il passera devant chez lui. Le fait que les spectateurs s'amassent dans les montées démontre à quel point vitesse et spectacle ne sont pas indissociables.
  21. Ça sent la fermeture définitive, en effet. Un de plus. Et un de moins par conséquent.
  22. Mes nouvelles roues en carbone pesant 700g de moins que celles, en alu, qu'elles remplacent ; et bien que j'ignore comment se répartit le gain entre les jantes, rayons et moyeux (disques, pneus et chambres ont été transférés d'une paire de roues à l'autre) ; je ne suis guère étonné de la facilité relative avec laquelle elles me permettent à la fois d'accélérer et de grimper.
  23. L'important n'étant d'aller plus vite que dans l'objectif de battre les records de vitesse ; lorsqu'il s'agit de gagner des courses, l'essentiel est juste d'aller plus vite que les autres. Les gendarmes le diront : sur la route, la vitesse est meurtrière. Dans les sports mécaniques, on a souvent modifié le règlement afin de réduire la vitesse de pointe, qui n'a guère de sens quand elle n'est pas l'objectif premier, et la qualité du spectacle en a rarement pâti. Le suspense restait entier, y compris lorsque les pilotes de F1 secouaient la voiture pour aller chercher les derniers litres d'essence de leur réservoir. Limiter les braquets ne serait pas davantage nuisible que l'obligation de respecter un poids minimal de la bicyclette.
  24. Pour un Belge expatrié, accoutumé aux semaines grises et pluvieuses ou au ciel bas "qui fait l'humilité", la météo du Haut Vaucluse et de la Drôme Provençale a de quoi surprendre, avec ses longues périodes sèches, son ciel bleu, son ensoleillement généreux et ses épisodes venteux ; puis ses changements brutaux où toute la pluie d'un mois qui semble s'être accumulée en réserve en quelque endroit mystérieux vous dégringole soudain sur le crâne en l'espace de quelques heures. Hier matin, c'était comme ça et, l'après-midi, quand la pluie eut cessé et que j'eus terminé de passer la raclette sur le carrelage de la terrasse pour m'assurer que l'eau emporte bien vers le jardin les dernières traces de poussière, j'ai traversé quelques flaques pour une visite du garage et un coup de chiffon sur le vélo et de serpillière sur le sol. Besogne faite, lesdites flaques avaient déjà disparu. En fin de journée, nous sommes sortis, Chérie et moi, pour une petite balade dans le quartier, croisant d'autres habitants qui avaient eu la même idée. Aujourd'hui, le ciel est nuageux, mais pas d'immédiate menace de pluie. Le vent étant absent, lui qui d'ordinaire, s'il vient du nord, nettoie le ciel et assèche le sol jusqu'à ce qu'il croûte et craquelle, nous nous satisferons pour l'instant de la grisaille ambiante et des 12°C affichés par le thermomètre de la terrasse.
  25. Ou tout près ?
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