Votre sortie du jour 2025

[Olivier DARGE]

Il y a 2 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

J'ai participé à ce genre d'événement depuis 1997 et j'ai fini très fatigué presque chaque fois, parfois avec des crampes. J'ai souvent imaginé que ce serait moins dur avec plus d'entraînement mais il est impossible pour la plupart d'entre nous de consacrer 15 heures ou davantage par semaine au vélo. J'estime, à la louche, qu'il faut rouler régulièrement 12 heures par semaine pour une épreuve de 6 heures si on veut la faire sur un rythme correct (c'est un peu différent sur les parcours moins accidentés parce qu'on bénéficie de l'effet de groupe). Sinon il faut accepter de rouler en dedans, sans esprit compétitif. C'est dans cet esprit "apaisé" et "prudent" que j'ai démarré hier et je n'ai jamais été en souffrance, y compris dans les passages les plus pentus, parce que je m'appliquais à ne pas rouler au-dessus de mes moyens. J'ai été un peu surpris de constater que cela n'avait pas eu d'impact négatif sur ma moyenne. A contrario, j'en ai fait un peu trop sur LBL Challenge en 2023 parce que Michel D. m'accompagnait et qu'il est meilleur grimpeur que moi... et j'ai roulé les derniers kilomètres au ralenti parce que j'étais assailli par les crampes.

 

Certains affirment que le mental joue un rôle important dans le dépassement de soi. C'est peut-être vrai pour ceux qui ont des difficultés à "se faire mal". Mon expérience va dans l'autre sens : ne pas respecter ses limites est contre-productif et la performance ne se joue pas le jour de l'épreuve mais pendant les mois qui précèdent. La volonté ne remplace pas l'entraînement.

Se connaître et s'entrainer avec un volume suffisant, on n'y échappe pas.

"au mental" entend on parfois, ah ah. Oui il en faut mais ça ne suffit pas 😉

 

Je ne regarde plus vraiment le cardio en roulant, je checke la puissance (en montée), c'est un bon indicateur d'intensité à force de l'utiliser. 

Les crampes, je dois avoir de la chance je n'en ai quasiment jamais. Pourquoi ? aucune idée. La science ne donne pas de claires explications là-dessus. 

voilà de sottes banalités, désolé, mais je voulais te répondre. On est presque tous pareil...

 

Sur ce genre de parcours c'est clair que l'effet groupe c'est surtout bon pour le mental et un soutien dans les montées, et de rares protections sur le plat. Quand ça descend un peu j'ai tendance à m'éloigner du cycliste précédent, je veux voir la route et ne pas être surpris par ses réactions.

 

Le temps d'entrainement ? je ne roule pas beaucoup (3200 cette année) mais juste assez,  par contre je cours à côté, ça consolide l'endurance.

Modifié hier à 11:53 par Olivier DARGE

[Thierry GEUMEZ]

il y a 12 minutes, Olivier DARGE a dit :

Sur ce genre de parcours c'est clair que l'effet groupe c'est surtout bon pour le mental et un soutien dans les montées...

Perso, c'est sur les parcours plus roulants que je tire profit des groupes. C'était le cas autrefois sur la Jubaru, ex Van Impe, dans la région des collines au N-E de Tournai, ou plus récemment la Ronde Picarde où ma moyenne était supérieure à 30 km/h (sur environ 130 km).

 

J'ai constaté depuis longtemps, et ça s'amplifie forcément avec la perte de puissance liée à l'âge, que je ne peux accompagner dans les forts pourcentages ceux que je suis, et relaie même, sur le plat. Et si j'essaie quand même, je me mets dans le rouge et le paie cher par la suite. Je me retrouve donc souvent seul ou presque sur les parcours ardennais. J'ai quelques kilos à perdre (actuellement 63 kg pour 1m66) mais ça n'explique pas tout. Michel et Franck ont le souci inverse, ils grimpent bien mais sont moins performants sur le plat.

[Olivier DARGE]

il y a 3 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Perso, c'est sur les parcours plus roulants que je tire profit des groupes. C'était le cas autrefois sur la Jubaru, ex Van Impe, dans la région des collines au N-E de Tournai, ou plus récemment la Ronde Picarde où ma moyenne était supérieure à 30 km/h (sur environ 130 km).

 

J'ai constaté depuis longtemps, et ça s'amplifie forcément avec la perte de puissance liée à l'âge, que je ne peux accompagner dans les forts pourcentages ceux que je suis, et relaie même, sur le plat. Et si j'essaie quand même, je me mets dans le rouge et le paie cher par la suite. Je me retrouve donc souvent seul ou presque sur les parcours ardennais. J'ai quelques kilos à perdre (actuellement 63 kg pour 1m66) mais ça n'explique pas tout. Michel et Franck ont le souci inverse, ils grimpent bien mais sont moins performants sur le plat.

tu as des grosses cuisses ? 🙂   typé coursier de plaine ?

 

ce que je crains, ou observe, c'est le manque de copains continuant à rouler suffisamment malgré les années.

A la fin tu (ou je) risques de te retrouver souvent seul. On verra bien, en attendant on en profite.

[Thierry GEUMEZ]

il y a 4 minutes, Olivier DARGE a dit :

tu as des grosses cuisses ? 🙂   typé coursier de plaine ?

 

ce que je crains, ou observe, c'est le manque de copains continuant à rouler suffisamment malgré les années.

A la fin tu (ou je) risques de te retrouver souvent seul. On verra bien, en attendant on en profite.

Non, je n'ai pas des cuisses de pistard et n'ai jamais eu un "gros moteur". J'ai juste un comportement dynamique et réactif en groupe.

[Marquez]

Ce qui est important en groupe c'est le dosage des efforts et la faculté à savoir profiter au max de l'aspiration et la protection du groupe. On voit souvent de nouveaux participants qui s'imaginent que lorsqu'ils passent devant il faut en remettre, c'est extremement fatiguant à la longue et en plus ça énerve le gars qui suit car il est obligé de forcer aussi. En général dans la dernière heure on ne voit plus ces gars devant ou alors ^pire ils se font décrocher et on doit les attendre. 

Sur les bosses bien sur c'est très différent l'aspi joue moins, c'est le rapport poids puissance qui compte et est imparable. Parfois ça monte au train et tout le monde peut suivre, parfois c'est un peu la coursette et ça s'éparpille, les premiers en haut ralentissent de toutes façons car tous seuls sur le plat ils se feront très vite reprendre.

Sinon en activité la seule alternative c'est le HT, surtout pendant les 6 mois de mauvaise saison

Modifié hier à 13:13 par Marquez

[Johan ASSINK]

Bonjour à tous,

Aujourd'hui une sortie de 59km autour la reserve naturelle "Oostvaardersplassen". 

https://www.strava.com/activities/14518008278

A+

[WikiJuju]

[Sortie VTT]

Temps gris dans le 77, 9 degrés. 

Je participais au raid vtt de val d'Europe, mais je n'avais pas envie de prendre ma voiture pour m'y rendre.

 

Départ 6h20 de chez moi pour aller à la gare rer A de noisiel, 

3,4km

70m d+

17km/h de moyenne. 

Ensuite j'ai pris le rer, suis descendu à val d'Europe, 

3,6km pour rejoindre le départ 

Pas de dénivelé 

20km/h de moyenne. 

 

Raid vtt, très technique,trop pour mon niveau, beaucoup de passages en montées comme en descente sur des gros cailloux assez glissant. Plusieurs chutes sans gravité. 

Beau parcours, très varié. 

55,3km

700m d+

15km/h de moyenne

 

Retour à vélo, mais j'étais naze

17,6km

20m d+

20,1km/h de moyenne. 

 

[Serge MASSELOT]

bonsoir,

92.58 kms pour cette sortie club sous ciel bleu ,soleil et pas de vent au départ à 8h00 ...sensation de fraicheur mais il fait 10° et 26° au retour .

points forts de cette sortie , la côte de Maraval( var 83 ) pour une mise en jambe avant de rejoindre La Londe les Maures puis monter à Bormes les mimosas pour rejoindre le Lavandou , il y a déjà du monde sur les plages , puis la côte de La Faviére et celle de val Rose , le retour ce fait par les toboggans des Borrels et la vallée de Sauvebonne .

sportivement Serge.

[Nicolas JOARY]

Il y a 5 heures, chmotard a dit :

Depuis une semaine j'ai repris le "gros" bricolage car j'ai un abri à bois de 20 m2 à construire (...)

Il fait froid par chez toi ou tu fais des provisions pour trois hivers ?

[Nicolas JOARY]

Il y a 2 heures, Marquez a dit :

(...) surtout pendant les 6 mois de mauvaise saison(...)

C'est long ! Faut crécher au Canada, peut-être...

Ou alors en Belgique, les six mois étant répartis sur l'essentiel de l'année.

[Marquez]

il y a 48 minutes, Nicolas JOARY a dit :

C'est long ! Faut crécher au Canada, peut-être...

Ou alors en Belgique, les six mois étant répartis sur l'essentiel de l'année.

C'était une réponse aux propos qui disaient que en activité il était difficile de pouvoir sortir régulièrement pendant la semaine. Dans ce cas et lorsqu'il fait nuit tôt soit 6 mois de l'année, la seule option reste donc le HT, c'est ce que pratiquent beaucoup de licenciés. Il ne s'agit pas du tout de froid ou de mauvais temps évidemment. A la retraite le HT reste quelque chose d'exceptionnel (enfin pour moi maintenant)   

[Pierre CÔTÉ]

Sortie du jour direction le Fitness pas le choix week-end de pluie même chose la semaine qui vient. Le printemps est juste infect et rouler deux jours de suite tient du miracle, ras le bol!!!

[Nicolas JOARY]

Il y a 1 heure, Marquez a dit :

C'était une réponse aux propos qui disaient que en activité il était difficile de pouvoir sortir régulièrement pendant la semaine. Dans ce cas et lorsqu'il fait nuit tôt soit 6 mois de l'année, la seule option reste donc le HT, c'est ce que pratiquent beaucoup de licenciés. Il ne s'agit pas du tout de froid ou de mauvais temps évidemment. A la retraite le HT reste quelque chose d'exceptionnel (enfin pour moi maintenant)   

Oui, c'est clair que quand il fait plus sombre matin et soir les sorties longues deviennent plus courtes quand on ne s'éclaire pas.

[vautour50]

Sortie de 100 km sous le soleil et température de 22°. Le Mont Saint Michel était parfaitement visible depuis Lolif cette fois.

[Franck PASTOR]

172 km selon compteur (169 km pour le parcours proprement dit + 3 km du parking au site de départ/arrivée à Floreffe et retour) pour moi aujourd'hui à l'occasion du Tour de Namur Cyclo, aussi appelé Houppe Classic. D'après Climbfinder, un peu moins de 2400 m de dénivelé, mais l'organisateur annonçait 2800 m :

 

https://tourdenamurcyclo.be/fr/

 

Temps gris en permanence, et frais (de 11° au départ à 16° au retour), mais sec à un ou deux crachins inoffensifs près, et un vent de secteur nord-ouest qui renforçait la sensation de froid, et qui m'a fait garder le coupe-vent… toute la sortie.

 

Cadence moyenne de 85 tours/minutes, correcte selon mes standards, mais une vitesse moyenne très modeste de 20,3 km/h (et encore, en décomptant les arrêts aux ravitaillements). Ceci dit, d'une part j'ai essayé au maximum de rouler à l'économie (ce que je n'ai pas toujours réussi, toujours cette ambiance compétitive propres aux randos belges ;-)) avec comme récompense le fait de ne pas avoir ressenti la moindre crampe, et d'autre part le parcours n'était vraiment pas facile. Ça ne faisait que monter et descendre, jugez-en par le profil sur Climbfinder :

 

https://climbfinder.com/fr/mes-itineraires/127917

 

Parmi les points d'orgues de la sortie : la « Gayolle » (cage, en wallon) à Yvoir, un morceau coriace que je ne connaissais pas et qui en a surpris plus d'un aujourd'hui :

 

https://climbfinder.com/fr/montees/gayolle

 

Et surtout, surtout la Montagne de la Croix à Dinant, dont j'avais parlé quelques commentaires plus haut :

 

https://climbfinder.com/fr/montees/montagne-de-la-croix-dinant

 

Verdict braquet : mon 24/36 était tout à fait adapté 🙂 J'ai grimpé les 600 premiers mètres à 16,3 % de moyenne (les plus raides de Belgique paraît-il) à une vitesse oscillant comme prévu entre 6 et 7 km/h (avec un « creux » à 5,7 km/h à l'endroit le plus pentu), ce qui m'a permis de dompter cette Montagne sans histoire en restant assis sur ma selle, et même pour finir de faire un détour pour parcourir ses 300 derniers mètres (faciles) que le parcours évitait a priori, histoire de cocher cette côte dans mon encyclopédie Cotacol et dans Climbfinder.

 

La dernière côte du parcours est célèbre quoique peu difficile : la Route Merveilleuse, chère à Michel Dury, qui permet d'accéder au site de la Citadelle de Namur. Curieusement, elle n'est pas répertoriée sur l'itinéraire Climbfinder cité plus haut. Mais quel panorama au sommet !

 

https://climbfinder.com/fr/montees/route-merveilleuse-citadelle-de-namur

 

D'ailleurs, de façon générale, ce parcours a été un régal pour mes yeux, même s'il m'a fait forcément mal aux jambes. La vallée de la Meuse et le Condroz environnant sont vraiment splendides, et les villages traversés étaient souvent très pittoresques. Seul point noir, mais il fallait s'y attendre puisque c'est souvent le cas en Belgique et particulièrement en Wallonie : les routes étaient souvent dans un état déplorable. Mention particulière au village de Dréhance, au-dessus de Dinant, et dont la rue qui traverse son centre n'est qu'une succession de nids-de-poules. Jamais je n'en ai vu une telle concentration qu'à cet endroit. Inutile de chercher à slalomer entre ces nids-de-poule tellement il y en a…

 

Ceci dit cette randonnée m'a vraiment plu pour ses paysages et ses côtes coriaces et elle a donc un goût de revenez-y 🙂

 

Modifié il y a 10 heures par Franck PASTOR

[chmotard]

Il y a 13 heures, Nicolas JOARY a dit :

Il fait froid par chez toi ou tu fais des provisions pour trois hivers ?

😄 Je te rassure, il n' y aura pas que du bois de chauffage sous l'abri 😁.

En général je rentre 5 stères , le reste servira à abriter le salon de jardin , barbeuc et autre pour l'hiver.

[Sylvain KARLE]

il y a 38 minutes, chmotard a dit :

😄 Je te rassure, il n' y aura pas que du bois de chauffage sous l'abri 😁.

En général je rentre 5 stères , le reste servira à abriter le salon de jardin , barbeuc et autre pour l'hiver.

J'ai aussi des abris a bois , le 1er on me l'a fait j'ai fait le 2eme ....

J'ai chauffé la maison pendant 2 a 3 ans je rentrais 15-20 stères / an ....

C'est du boulot de dingue , maintenant je suis aux  granulés c'est + cool ...

[chmotard]

il y a 36 minutes, Sylvain KARLE a dit :

J'ai aussi des abris a bois , le 1er on me l'a fait j'ai fait le 2eme ....

J'ai chauffé la maison pendant 2 a 3 ans je rentrais 15-20 stères / an ....

C'est du boulot de dingue , maintenant je suis aux  granulés c'est + cool ...

Oui c'est du boulot , perso je chauffe au fioul et le bois c'est pour les périodes très froides donc avec 5 stères  la contrainte est moindre

[Didier BLANGUERNON]

Samedi 17 mai, 08h30 au pont de Bouchemaine ( 49 ), rendez-vous est pris avec mes copains de club, Luis et Anthony, pour rejoindre à vélo Thouaré sur Loire ( 44 ) pour participer au BRM 400 organisé par le dynamique club local. Il fait très beau et poussé par un vent de nord est nous rejoignons paisiblement notre destination en profitant au passage de beaux paysages sur la Loire. Hormis quelques bosses aux alentours de Champoceaux le parcours est sans relief notable et nous bouclons ces 92 kms juste à l'heure pour aller manger au resto-wok "à volonté" du coin, adresse idéale pour faire un plein de "riz cantonais-hydrates de carbone" et autres douceurs.

A 15h00, après une petite sieste dans l'herbe, nous rejoignons les 21 autres participants à la randonnée. Hors année de Paris-Brest-Paris le peloton a tendance à se réduire au fur et à mesure que les distances augmentent.

Dès le départ les bosses sont là, le vent aussi, cette fois il contrarie bien notre avancée. Il en sera ainsi jusqu'au km 205.

Nous nous retrouvons assez vite à trois et roulons calmement, faisant un petit stop toutes les deux heures environ. En cours de route nous sommes rejoints par Gaëtan un cyclo lorientais qui nous reprend à Andouillé ( 53 ) à la faveur d'une pause au bar local "Au bon accueil" où le comptoir et le zinc sont d'époque, où l'accueil est effectivement bon, mais où l'on ne prend pas la carte bancaire.  Toujours prévoir de la monnaie quand on s'enfonce dans notre cher pays. Nous arrivons à Laval vers 23h00 après 160 kms... Luis a repéré un resto africain, "les ambassadeurs" ( peut-être une référence au groupe mythique de Bamako ? déjà peut-être un peu entamé je n'ai pas songé à poser la question). L'endroit est ouvert jusqu'à 02h00 du matin; là, l'accueil est excellent, le poulet Yassa délicieux et on prend la carte bancaire !

Les 45 kms jusqu'à Lévaré, où nous avons décidé de prendre un peu de repos, sont les plus durs du parcours, piètre grimpeur, j'aime les bosses mais ce n'est pas réciproque, je souffre mais je suis aidé par les encouragements de mes camarades. 

Arrivés à Lévaré à 04h00 du matin nous nous installons à l'abri du mur sud de l'imposante église de ce village. 

Etant en configuration "BRM 1000" j'ai amené mon matériel de couchage, matelas et oreiller gonflables  et bivy; Mes compagnons, qui voyagent léger, se sont contentés d'une couverture de survie. Il fait friquet et même avec la doudoune c'est pas les grandes chaleurs ! Luis et Gaëtan décident de repartir au bout d'une heure de ce repos relatif. Il a été convenu que chacun ferait selon ses convenances; Anthony et moi, nous nous octroyons 30 minutes de plus au bivouac. 

Vers 06h00 nous reprenons la route, rejoints par Pierre qui ne me quittera qu'à 10 kms de l'arrivée.  Pauses boulangerie et café à Fougères et Romagné. Un peu plus tard, Anthony, vaincu par des douleurs cervicales est contraint à l'abandon et sera récupéré par un de ses copains. 

Pierre et moi poursuivons notre route, nous faisons un arrêt casse-croute à Saint Aubin des Châteaux au km 321 et une pause sieste ombragée d'une quinzaine de minutes à une trentaine de kms de l'arrivée.

Jusque là tout va bien, pas trop de fatigue, aucune douleur musculaire, bref la vie est belle !

Et patatras, à 10 kms du but je crève, je m'éclate les doigts sur le conti 4 saisons et c'est Pierre qui achève de remettre le pneu en place. C'est reparti, pas pour longtemps, cette fois c'est une crevaison lente qui survient. Je libère mon compagnon pour qu'il soit à l'heure pour valider son brevet, c'est important dans le monde des "audax".

j'ai un TER prévu en gare de Thouaré pour rejoindre Angers et maintenant il n'est plus question de validation du brevet mais de ne pas rater le train. Sur les derniers kms je regonfle le pneu quatre fois et j'arrive dans les temps pour le train, ouf !

J'ai parcouru 403 kms à une moyenne roulante de 21,1 kmh. J'aurai passé 19h18 sur le vélo et 25h45 en tout pour boucler le parcours. Si je tiens ça sur mon BRM 1000 prévu en juillet je signe !

 

Résumé: un beau week-end cycliste ensoleillé; 511 kms, c'est pas mal.

Bien amicalement

Bonne semaine à tous

 

[Marquez]

Je suis sans voix sur ces difficiles brevets qui demandent des entrainements et une volonté hors du commun. D'un autre coté cet aspect du vélo "extrême" ne m'a jamais attiré, j'ai fait des marathons en CAP mais au final je préférais les semis ou les 15 kms, moins exigeants pour le physique.

Un pote du club a préparé et fait PBP en 2023, depuis c'est assez net,  il est incapable de rouler aussi vite qu'avant et a pas mal de problèmes de genoux.

Les challenges sont intéressants intellectuellement mais parfois difficile à encaisser physiquement à long terme.