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Votre sortie du jour 2024


Sylvain KARLE

Messages recommandés

Sortie d'aujourd'hui :

92km ; 1359m+ selon OpenRunner.

92km ; 2521m+ selon Garmin Connect.

92km ; 1217m+ annoncé par Garmin Edge. Explore 2 une fois le parcours transféré.

Affichage Garmin Edge Explore 2 à la fin de la sortie :

92km ; 1211m+.

 

C'était pour moi une boucle classique, au départ de Nyons, du moins au début. D'abord vers Condorcet et l'enchaînement en direction de Bouvières en passant par le Col de la Sausse, avec un temps gris et plutôt chaud, dans une chaleur de serre par moments.

À Bouvières, j'ai interrompu la descente en bifurquant vers Gumiane. Une route que je ne connaissais pas, avec un enchaînement de deux cols : le Col de Lescou (3,95km à 5,2% moyenne) ; puis, après une descente d'environ 2km, le Col de Pré-Guittard (2,64km à 5,2% également). Non seulement ces deux montées sont belles, avec des vues spectaculaires sur des vallées encaissées, mais la descente qui suit, en direction de Rémuzat, est particulièrement spectaculaire : une route qui serpente dans un chaotique labyrinthe de rochers, pendant 9 kilomètres ; l'envie de prendre quelques images malgré le temps gris était irrésistible...

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Pas vraiment en bas (il reste bien 200m de descente), le panneau qui annonce le début de la montée par ce versant est très modeste sur les pourcentages (6,7% maxi) alors qu'il doit y avoir des passages à 9-10% !

 

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Je projette bien évidemment de revenir grimper ce col magnifique par ce côté plus spectaculaire et nettement plus difficile !

J'ai reçu quelques gouttes de pluie de temps à autre en fin de sortie (je suis passé par Châteauneuf de Bordette et le Col de la Croix Rouge - un classique, tout près de chez moi, sur une petite route tranquille), même pas de quoi me rafraîchir.

Les jambes sont bonnes, maintenant. L'environnement et le climat sont propices à l'entraînement !

 

Modifié par Nicolas JOARY
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102 km au total pour moi aujourd'hui, dont 83 environ sur le circuit nord (Nordschleife) du Nürburgring, dans l'Eifel allemand, soit 4 tours de ce circuit gigantesque présentant une dénivéllation de presque 500 m en un seul tour de 20,8 km.

 

Pour les détails, voir ce lien :

L'année dernière, j'avais effectué six tours de circuit (la Nordschleife plus le circuit F1 d'environ 4 km) pour une épreuve cyclosportive de 150 km, mais cette année, vu ma forme insuffisante de cette année, j'ai préféré opter pour la variante cyclotouriste du dimanche matin : autant de tours de la Norschleife que l'on souhaite, entre 7 h et 13 h maxi, sans chrono et sans classement.

 

Je me suis donc contenté de quatre tours, en grande partie à cause d'une chute dans le troisième tour dans un virage serré à gauche en descente (secteur dit « Wehrseifen »). Le deuxième tour s'était déroulé sous la pluie, qui s'est transformé en déluge même un court moment avant que le temps sec revienne. Au troisième tour, la chaussée séchait vite mais était trempée par endroits.. Dans ce virage à gauche, un autre cycliste devant moi que je voulais passer sur la gauche s'est légèrement déporté vers moi, ce qui m'a conduit à m'incliner plus que prévu. Malheureusement pour moi, le tarmac était encore humide à cet endroit, et ma roue arrière s'est dérobée : boum !

 

L'espace d'un instant, j'ai revécu la chute quasi identique que j'avais faite il y a deux ans en Belgique, dans des circonstances semblables (chaussée détrempée, virage serré), et qui m'avait valu des côtes cassées… 

 

Mais cette fois je me suis relevé presque tout de suite, avec rien de cassé et finalement sans trop de dégâts pour moi : une belle pizza sur la cuisse gauche (bizarrement le cuissard est resté intact), une autre plus petite au-dessous du coude gauche, quelques plaies superficielles à l'avant-bras et à la main gauches: le gant et la veste de pluie, qui ont de légères déchirures, ont pris à ma place. La tête n'a rien eu, mais je ne sais pas si c'est dû au casque ni même si ce dernier a tapé le sol. Il semble intact lui aussi, mais par précaution je vais le changer assez vite.

 

Par contre un cycliste âgé est tombé juste derrière moi, sans doute pour m'éviter par réflexe. Lui a été plus sérieusement atteint : des plaies un peu partout, dont une profonde au genou et une autre, plus superficielle, au front. Rien de cassé pour lui non plus, d'après ses dires, et il est resté conscient, mais il était clairement choqué et n'était pas en état de se mettre debout. D'autres cyclistes se sont spontanément arrêtés, et nous l'avons aidé à s'asseoir sur le bas-côté en attendant les secours. Une cycliste a appelé le numéro d'urgence, et quelqu'un est très vite venu avec un véhicule de premiers secours. Il y avait eu déjà plusieurs chutes ce matin pendant la drache, et les services de secours étaient donc sur le pied de guerre.

 

Le jeune homme a désinfecté mes plaies, m'a demandé si je me sentais assez bien pour repartir. J'ai dit oui, et je suis remonté sur mon vélo, pendant qu'il restait avec l'autre cycliste en attente d'une ambulance pour l'évacuer.

 

Avant de repartir, j'ai fait le point sur le vélo, bien sûr : apparemment intact, à part la guidoline amochée (côté gauche bien sûr), le capteur de cadence hors service et une « tonche » visible sur la pédale gauche. C'est en fait le serrage micrométrique de ma chaussure gauche qui semblait avoir le plus pris (façon Van der Poel aux derniers mondiaux), mais j'ai pu le remettre en place et il est encore effectif, (contrairement au capteur).

 

J'ai donc terminé ce tour, ce qui m'a confirmé que le vélo n'avait pas de dommages importants visibles ou sensibles. J'ai hésité puis j'en ai effectué un autre, essentiellement pour avoir la certitude, en repassant à l'endroit de la chute, que le cycliste tombé derrière moi avait bien été pris en charge, ce qui s'est avéré le cas. Mais après cela, j'ai préféré mettre la flèche, alors que j'avais a priori prévu cinq tours. Qui plus est, outre les plaies déjà mentionnées, je me suis vite aperçu que j'avais une très forte contracture aux adducteurs de la jambe gauche. Sans doute une réaction spontanée de ces muscles lors de la chute. Ça ne me gêne pas pour pédaler, mais par contre monter et descendre de vélo est devenu pénible, et le moindre écart ou soubresaut est douloureux.

 

Je suis assez vite rentré à mon hôtel (à 4 km du circuit). On va voir comme l'organisme va réagir demain matin… Les lendemains de chute sont parfois plus douloureux encore que la chute elle-même.  J'espère avoir des nouvelles du cycliste tombé avec moi via l'organisation. Le jeune homme qui nous avait porté secours m'avait dit (en anglais, me débrouillant très mal en allemand) qu'il y avait eu d'autres chutes, donc une cycliste qui aurait eu le crâne blessé par un objet lui traversant le casque…

Modifié par Franck PASTOR
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Un message rassurant de l'organisation : « Seule la légère pluie tombée le matin a provoqué quelques chutes.Grâce aux secouristes, tout cela a été bien géré", raconte Hanns-Martin Fraas, »

 

https://radamring.de/en/rad-am-ring-a-celebration-of-cycling/

 

« Légère » pluie… Pas longue, mais franchement intense, quand même ! Il faut dire que vu la taille du circuit, certains endroits n'ont peut-être eu qu'une légère bruine. Moi, en tout cas, j'ai eu droit à une pluie de cordes.

 

Et dire que pendant toute la semaine il a fait beau… 😼 Je commence à me demander si le schtroumpf n'est pas aussi en vacances dans l'Eifel ce week-end…

 

Modifié par Franck PASTOR
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Il y a 4 heures, Franck PASTOR a dit :

Je suis assez vite rentré à mon hôtel (à 4 km du circuit). On va voir comme l'organisme va réagir demain matin… Les lendemains de chute sont parfois plus douloureux encore que la chute elle-même.  J'espère avoir des nouvelles du cycliste tombé avec moi via l'organisation

Bon courage , et espérons que tu ne seras pas trop courbaturé demain matin. Car comme tu l'écris c'est souvent le lendemain que l'on fait le topo avec ce genre de chute. 

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Allez hop ! Le compte-rendu du jour : il risque d'être un peu long, prévoyez les pop-corns !

 

Je me suis mis au packraft, et au bike-rafting juste avant mon accident. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un bateau gonflable qu'on pourrait classer entre le rafting et le canoë-kayak. Il a pour inconvénient d'être plus lent qu'un canoë-kayak sur eau calme (lac, étang...), mais pour avantages d'être léger, très résistant, maniable, confortable, de pouvoir être transporté dans un sac à dos ou sur un vélo et de pouvoir tolérer beaucoup de charge sans perdre sa stabilité. Donc en gros, tu pars à vélo avec le Packraft sur le cintre (cintre droit) ou le porte bagage, avec la pagaie double en 4 morceaux et le gilet de sauvetage. Tu vas au bord de la rivière, tu installe ton vélo à plat, roues démontées, sur l'avant du Packraft, et tu navigue. Une fois sorti de la rivière, tu remonte le vélo, tu dégonfle et tu roule le Packraft et tu repars. Autre avantage, ça se range facilement dans un petit appartement et plus besoin de logistique avec un véhicule en fin de parcours pour ramener le canoë.

 

Pour une idée plus précise de ce à quoi ça ressemble :

https://www.youtube.com/watch?v=ujvXrVLpAmM

 

Quand j'ai découverts l'existence de ce truc incroyable, j'ai investi, parce que c'est pas donné si tu veux de la qualité et j'ai pris le top du top, un Packraft "Pablo Whisky Bar" conçu par l'entreprise Mekong. Ils ont leurs ateliers en France, ce sont des passionnés qui pratiquent avec leurs propres Packraft. Niveau qualité c'est vraiment bien, en plus j'ai choisi l'option de la toile renforcée pour être sûr de le garder longtemps.

 

Pas trop loin de chez moi, une soixantaine de Km, il y a une rivière qui s'appelle "La Leyre". J'ai toujours connu cette rivière assez facile à naviguer, mis à part le fait qu'elle soit sauvage et encombrée de branches et de troncs. En saison touristique, plusieurs sociétés louent des kayaks à des personnes novices, et ça se passe très bien.

Donc un beau jour, je m'étais rétabli de mon accident, je voulais faire une sortie sur la Leyre, je me disais que l'eau était plus haute que d'habitude, que comme il faisait beau il y aurait sans doute du monde, j'y suis allé.

L'eau était effectivement haute, elle était en crue, il n'y avait personne. J'y suis quand même allé. J'aurais vraiment pas dû !

Je vais la faire courte : ça a faillit vraiment très mal se terminer ! Beaucoup de courant, des arbres couchés en plein milieu de la rivière tous les 50m créant des barrages impossibles à passer. La rivière étant sortie de son lit, avec des arbres et des branches partout, ça devenait difficile de ne pas confondre la forêt inondée avec le lit de la rivière.

Je me suis retrouvé la-dedans, impossible de faire demi-tour à cause du courant. Obligé de sortir du Packraft et de le faire passer au dessus des troncs pour passer. J'en ai vraiment bavé, le courant m'envoyant dans les branches et les ronces, je me suis vautré plusieurs fois dans l'eau et à la fin je me suis retrouvé perdu dans la forêt inondée.

Pas de route, pas de civilisation, les bords marécageux, je me demandais comment j'allais sortir de ça, je n'ai pas paniqué mais je sentais que la situation était très compliquée.

Et puis à un moment, j'ai vu un chemin qui s'enfonçait dans l'eau, j'ai pu sortir comme ça.

 

Cette sortie catastrophique m'a servie de leçon, je me suis rendu compte à quel point une rivière pouvait changer du tout au tout et passer de facile à très dangereuse. J'y suis retourné aujourd'hui, mais pas tout seul, et puis nous sommes dans la bonne saison. La rivière a été nettoyée (bon, il reste quand même des branches et des troncs par-ci par-là). J'ai rejoint un groupe dans lequel il y avait une amie, ils louaient des canoës. Nous sommes partis de Salles et avons navigué jusqu'à Biganos. Eux y sont allé en voiture, moi en vélo. Le rendez-vous était fixé à 9h à Salles, j'avais 55Km à faire soit environs 2h40 de route mais j'ai préféré partir très tôt.

D'abord, à chaque fois que je me prévois ce genre de sortie, j'ai du mal à dormir, je suis excité de partir. Une fois arrivé sur place il faut gonfler le Packraft, démonter le vélo, l'attacher, ranger les affaires dans des sacs étanches... ça prend du temps et je n'aime pas faire ça dans la précipitation. Et puis j'aime rouler de nuit, parce que moins de voitures, parce que ambiance différente sur les routes.

 

Je suis donc parti à... 4h10 ! J'étais très large ! Il pleuvait, il n'a d'ailleurs pas arrêté de pleuvoir jusqu'à 13h30 ! Je suis descendu par la côte de Bouliac (je ne sais pas comment elle s'appelle, mais elle est assez sympa à descendre). Ensuite je suis passé sur le nouveau pont Simone Veil et puis direction Villenave d'Ornon. Peu après le pont, à un peu plus de 10Km, je me suis rendu compte que j'avais oublié de prendre la pagaie double. Ha c'est %@!?, ça aurait avancé moins bien du coup 😛 

 

Alors demi-tour, re pont Simone Veil, re côte de Bouliac (je ne sais toujours pas comment elle s'appelle mais elle est beaucoup moins sympa à monter). J'arrive chez moi, je récupère la pagaie et je repars. Je devais faire 55Km, je me suis mis 23Km de plus !

J'arrive à Salles, j'ai un peu mal aux jambes, normal vu l'accident que j'ai eu. Il pleut encore et toujours. Je préparer le Packraft, attache le vélo, les affaires, je me change et je vais à la rencontre du groupe. Et c'est parti pour 4h de rivière coupée par une pause pic-nic sous la flotte. C'était une sortie très humide !

 

Vers 13h30 les nuages ont commencés à se dissipés et à 14h nous pagayons sous le soleil, ENFIN !

Et là c'était agréable (oui parce que pour être honnête, je commençais à en avoir plein le dos de la pluie). Quelques petits rapides vers la fin, pas grand chose mais assez pour être amusant. Et puis le retour, 61Km, qui m'ont donné l'impression de passer relativement vite, sauf les derniers Km où il me tardait vraiment de me poser au chaud et de retrouver mon chat ^^ Je crois aussi que Biganos n'aime pas trop les vélos : le plan de circulation à vélo c'est du gros n'importe quoi ! Des trottoirs utilisés comme "piste cyclables" qui débouchent sur rien, des revêtements absolument dégueulasses, après on va nous reprocher de préférer rouler sur la route...

 

Bilan de la journée : 140Km de vélo en 7h04mn et 21,5Km de pagaie. Je suis rincé 😄 

Niveau équipement, mon gravel avec les roues DT Swiss et les pneus Continental GP 4 saisons roule tout seul, c'est très agréable ! Content d'avoir un gravel car je peux transporter du poids sans craindre de casse. Les sandales Shimano sont très utiles pour ce genre d'activité, je n'ai pas peur de les tremper, contrairement à des chaussures qui seraient vite gorgées d'eau. La Packraft est génial, la pagaie double beaucoup moins ! J'ai les mains défoncées par les ampoules. Il va falloir que je me trouve une paire de gant adéquat. Enfin bon, je me suis quand même gâté avec tout ça 🙂 

 

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Modifié par Fluoflashfun33
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Il y a 4 heures, Franck PASTOR a dit :

Un message rassurant de l'organisation : « Seule la légère pluie tombée le matin a provoqué quelques chutes.Grâce aux secouristes, tout cela a été bien géré", raconte Hanns-Martin Fraas, »

 

https://radamring.de/en/rad-am-ring-a-celebration-of-cycling/

 

« Légère » pluie… Pas longue, mais franchement intense, quand même ! Il faut dire que vu la taille du circuit, certains endroits n'ont peut-être eu qu'une légère bruine. Moi, en tout cas, j'ai eu droit à une pluie de cordes.

 

Et dire que pendant toute la semaine il a fait beau… 😼 Je commence à me demander si le schtroumpf n'est pas aussi en vacances dans l'Eifel ce week-end…

 

Merci Frank pour ce partage d’expérience, intéressante, mais mouvementée ! J’espère que les courbatures seront supportables…

Bon retour…

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Il y a 1 heure, Fluoflashfun33 a dit :

Allez hop ! Le compte-rendu du jour : il risque d'être un peu long, prévoyez les pop-corns !

 

Je me suis mis au packraft, et au bike-rafting juste avant mon accident. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un bateau gonflable qu'on pourrait classer entre le rafting et le canoë-kayak. Il a pour inconvénient d'être plus lent qu'un canoë-kayak sur eau calme (lac, étang...), mais pour avantages d'être léger, très résistant, maniable, confortable, de pouvoir être transporté dans un sac à dos ou sur un vélo et de pouvoir tolérer beaucoup de charge sans perdre sa stabilité. Donc en gros, tu pars à vélo avec le Packraft sur le cintre (cintre droit) ou le porte bagage, avec la pagaie double en 4 morceaux et le gilet de sauvetage. Tu vas au bord de la rivière, tu installe ton vélo à plat, roues démontées, sur l'avant du Packraft, et tu navigue. Une fois sorti de la rivière, tu remonte le vélo, tu dégonfle et tu roule le Packraft et tu repars. Autre avantage, ça se range facilement dans un petit appartement et plus besoin de logistique avec un véhicule en fin de parcours pour ramener le canoë.

 

Pour une idée plus précise de ce à quoi ça ressemble :

https://www.youtube.com/watch?v=ujvXrVLpAmM

 

Quand j'ai découverts l'existence de ce truc incroyable, j'ai investi, parce que c'est pas donné si tu veux de la qualité et j'ai pris le top du top, un Packraft "Pablo Whisky Bar" conçu par l'entreprise Mekong. Ils ont leurs ateliers en France, ce sont des passionnés qui pratiquent avec leurs propres Packraft. Niveau qualité c'est vraiment bien, en plus j'ai choisi l'option de la toile renforcée pour être sûr de le garder longtemps.

 

Pas trop loin de chez moi, une soixantaine de Km, il y a une rivière qui s'appelle "La Leyre". J'ai toujours connu cette rivière assez facile à naviguer, mis à part le fait qu'elle soit sauvage et encombrée de branches et de troncs. En saison touristique, plusieurs sociétés louent des kayaks à des personnes novices, et ça se passe très bien.

Donc un beau jour, je m'étais rétabli de mon accident, je voulais faire une sortie sur la Leyre, je me disais que l'eau était plus haute que d'habitude, que comme il faisait beau il y aurait sans doute du monde, j'y suis allé.

L'eau était effectivement haute, elle était en crue, il n'y avait personne. J'y suis quand même allé. J'aurais vraiment pas dû !

Je vais la faire courte : ça a faillit vraiment très mal se terminer ! Beaucoup de courant, des arbres couchés en plein milieu de la rivière tous les 50m créant des barrages impossibles à passer. La rivière étant sortie de son lit, avec des arbres et des branches partout, ça devenait difficile de ne pas confondre la forêt inondée avec le lit de la rivière.

Je me suis retrouvé la-dedans, impossible de faire demi-tour à cause du courant. Obligé de sortir du Packraft et de le faire passer au dessus des troncs pour passer. J'en ai vraiment bavé, le courant m'envoyant dans les branches et les ronces, je me suis vautré plusieurs fois dans l'eau et à la fin je me suis retrouvé perdu dans la forêt inondée.

Pas de route, pas de civilisation, les bords marécageux, je me demandais comment j'allais sortir de ça, je n'ai pas paniqué mais je sentais que la situation était très compliquée.

Et puis à un moment, j'ai vu un chemin qui s'enfonçait dans l'eau, j'ai pu sortir comme ça.

 

Cette sortie catastrophique m'a servie de leçon, je me suis rendu compte à quel point une rivière pouvait changer du tout au tout et passer de facile à très dangereuse. J'y suis retourné aujourd'hui, mais pas tout seul, et puis nous sommes dans la bonne saison. La rivière a été nettoyée (bon, il reste quand même des branches et des troncs par-ci par-là). J'ai rejoint un groupe dans lequel il y avait une amie, ils louaient des canoës. Nous sommes partis de Salles et avons navigué jusqu'à Biganos. Eux y sont allé en voiture, moi en vélo. Le rendez-vous était fixé à 9h à Salles, j'avais 55Km à faire soit environs 2h40 de route mais j'ai préféré partir très tôt.

D'abord, à chaque fois que je me prévois ce genre de sortie, j'ai du mal à dormir, je suis excité de partir. Une fois arrivé sur place il faut gonfler le Packraft, démonter le vélo, l'attacher, ranger les affaires dans des sacs étanches... ça prend du temps et je n'aime pas faire ça dans la précipitation. Et puis j'aime rouler de nuit, parce que moins de voitures, parce que ambiance différente sur les routes.

 

Je suis donc parti à... 4h10 ! J'étais très large ! Il pleuvait, il n'a d'ailleurs pas arrêté de pleuvoir jusqu'à 13h30 ! Je suis descendu par la côte de Bouliac (je ne sais pas comment elle s'appelle, mais elle est assez sympa à descendre). Ensuite je suis passé sur le nouveau pont Simone Veil et puis direction Villenave d'Ornon. Peu après le pont, à un peu plus de 10Km, je me suis rendu compte que j'avais oublié de prendre la pagaie double. Ha c'est %@!?, ça aurait avancé moins bien du coup 😛 

 

Alors demi-tour, re pont Simone Veil, re côte de Bouliac (je ne sais toujours pas comment elle s'appelle mais elle est beaucoup moins sympa à monter). J'arrive chez moi, je récupère la pagaie et je repars. Je devais faire 55Km, je me suis mis 23Km de plus !

J'arrive à Salles, j'ai un peu mal aux jambes, normal vu l'accident que j'ai eu. Il pleut encore et toujours. Je préparer le Packraft, attache le vélo, les affaires, je me change et je vais à la rencontre du groupe. Et c'est parti pour 4h de rivière coupée par une pause pic-nic sous la flotte. C'était une sortie très humide !

 

Vers 13h30 les nuages ont commencés à se dissipés et à 14h nous pagayons sous le soleil, ENFIN !

Et là c'était agréable (oui parce que pour être honnête, je commençais à en avoir plein le dos de la pluie). Quelques petits rapides vers la fin, pas grand chose mais assez pour être amusant. Et puis le retour, 61Km, qui m'ont donné l'impression de passer relativement vite, sauf les derniers Km où il me tardait vraiment de me poser au chaud et de retrouver mon chat ^^ Je crois aussi que Biganos n'aime pas trop les vélos : le plan de circulation à vélo c'est du gros n'importe quoi ! Des trottoirs utilisés comme "piste cyclables" qui débouchent sur rien, des revêtements absolument dégueulasses, après on va nous reprocher de préférer rouler sur la route...

 

Bilan de la journée : 140Km de vélo en 7h04mn et 21,5Km de pagaie. Je suis rincé 😄 

Niveau équipement, mon gravel avec les roues DT Swiss et les pneus Continental GP 4 saisons roule tout seul, c'est très agréable ! Content d'avoir un gravel car je peux transporter du poids sans craindre de casse. Les sandales Shimano sont très utiles pour ce genre d'activité, je n'ai pas peur de les tremper, contrairement à des chaussures qui seraient vite gorgées d'eau. La Packraft est génial, la pagaie double beaucoup moins ! J'ai les mains défoncées par les ampoules. Il va falloir que je me trouve une paire de gant adéquat. Enfin bon, je me suis quand même gâté avec tout ça 🙂 

 

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Quel aventurier ! 👏🏻

Tu apporte vraiment un brin de fraîcheur sur ce forum .

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Bjr,

Sortie club d'hier .. 101 kms départ à 7h00 sous ciel menaçant et 20° , au programme le tour des Mayons ( var 83) c'est une boucle de 15 kms autour de Gonfaron , très intéressante par sa flore et faune au retour une petite averse et la T° qui a chuté de ....4° de 28 a 24 aux alentours de Puget ville, ce qui a valu la glissade d'un copain , sans conséquence physiquement, au final il fait 28° .

Sportivement Serge.

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Il y a 12 heures, Jacques VANDEWIELE a dit :

Bon courage , et espérons que tu ne seras pas trop courbaturé demain matin. Car comme tu l'écris c'est souvent le lendemain que l'on fait le topo avec ce genre de chute. 

 

La nuit a été pénible avec les plaies qui m'ont souvent réveillé dès que je me retrouvais dans une mauvaise position, mais ce matin ça va globalement mieux qu'hier soir, notamment cette contracture aux adducteurs qui s'est un peu calmée. Mais je dois marcher avec pas mal de précautions, et surtout ne jamais faire de pas de côté !

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il y a 25 minutes, Franck PASTOR a dit :

 

La nuit a été pénible avec les plaies qui m'ont souvent réveillé dès que je me retrouvais dans une mauvaise position, mais ce matin ça va globalement mieux qu'hier soir, notamment cette contracture aux adducteurs qui s'est un peu calmée. Mais je dois marcher avec pas mal de précautions, et surtout ne jamais faire de pas de côté !

As-tu ou vas-tu consulter ? Car un médecin peut te prescrire des pansements pour soigner les plaies dues à l'abrasement . Il y a quelques années j'avais eu après une glissade ce type de plaies et j'ai utilisé des pansements un peu gras qui permettaient d'éviter qu'ils ne collent .

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il y a 2 minutes, Jacques VANDEWIELE a dit :

As-tu ou vas-tu consulter ? Car un médecin peut te prescrire des pansements pour soigner les plaies dues à l'abrasement . Il y a quelques années j'avais eu après une glissade ce type de plaies et j'ai utilisé des pansements un peu gras qui permettaient d'éviter qu'ils ne collent .

 

C'est ce type de pansement que le gars qui m'avait soigné sur place avait appliqué sur ma plaie principale, cette « pizza » à la cuisse. Mais j'ai dû bien sûr retirer ce pansement avant de prendre ma douche sitôt rentré à l'hôtel. Je me suis fait ensuite un pansement de fortune à l'aide de la pharmacie de l'hôtel où je me trouve (merci à eux). Ça semble efficace, je n'ai pas mal tant que rien ne touche l'endroit du pansement (vive les bermudas amples !). Sitôt rentré à Bruxelles (normalement cet après-midi), je fonce à la pharmacie pour renouveler tout cela avec un pansement du genre de celui d'hier.

 

Je n'ai pas prévu de consulter un médecin a priori. Ma décision à ce sujet dépendra de l'état de cette blessure ce soir, à la prochaine douche…

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Salut, j’avais le même genre de blessure à l’aine, on en avait discuté ici avec Bernard Moreau, comme un écartèlement, pas consulté, j’avais de la peine à descendre du vélo, côté gauche , c’est parti comme c’est venu! Par contre je m’étais fait mal au pouce avec la cocotte, cela fera bien deux mois que cela dure!!!

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Bonjour à tous,

Aujourd'hui après plusieurs sorties avec du beau temps - avant-hier même tropical - le deluge. J'étais parti sous un ciel de plomb avec des nuages et un peu de pluie que la meteo annonçait pour plus tard pour faire un tour de 76 km vers la ville "Vinkeveen". Jusqu'avant quitter le polder "Flevoland" par le pont "Hollandse brug" pour joindre 'l'ancien pays' je voyais le ciel toute noir dans la direction que j'ai voulu donc j'ai changé ma programme et j'étais parti vers la ville "Almere-Haven" en longeant la bordure du lac "Gooimeer" toujours sous un ciel bien blue et tous ça pour éviter la pluie qui arrivait.! Helaas ça n'a pas duré longtemps pour sentir les premières gouttes de pluie. En totale j'ai reçu pendant ma sortie de 59 km trois averses sur le dos avant rentré trempé à la maison. 😒

https://www.strava.com/activities/11950910219

A+

 

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Balade de 103 km en Charente cet après-midi. La température était idéale selon mes critères personnels, c'est-à-dire pas trop chaude. Je me suis appliqué à rouler le plus souvent en Z2 comme préconisé par Philippe Gilbert 😇

 

Passage de la Charente dans la jolie commune de Verteuil-sur-Charente :

 

20240722_132741 - Copie.jpg

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Il y a 23 heures, Fluoflashfun33 a dit :

(...) La rivière étant sortie de son lit, avec des arbres et des branches partout, ça devenait difficile de ne pas confondre la forêt inondée avec le lit de la rivière. (...)

Et pourtant, elle était là, la Leyre.

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il y a une heure, Thierry GEUMEZ a dit :

Balade de 103 km en Charente cet après-midi. La température était idéale selon mes critères personnels, c'est-à-dire pas trop chaude. Je me suis appliqué à rouler le plus souvent en Z2 comme préconisé par Philippe Gilbert 😇

 

Passage de la Charente dans la jolie commune de Verteuil-sur-Charente :

 

20240722_132741 - Copie.jpg

 

Hoooo quand j'ai vu la photo je me suis demandé si ce n'était pas Verteuil...

 

J'ai passé mon enfance à Coulgens, pas loin de Verteuil, ce n'est que l'été dernier que j'ai découverts cette ville en passant à vélo.

Très chouette coin ❤️ 

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Dimanche 101 km et 900m D+ en solo , pas trop de force j'ai préféré rouler seul 28,2km/h c'est pas la cata mais j'espérais être  mieux a cette époque de l'année  ....

Hier 40km de  Gravel cool sauf qu'en bas d'un sentier ou j'allais assez vite  la jante  avant tape fort sur une belle  ornière  je pince direct la chambre, réparation je repart mais mon dérailleur touche les rayons je le  replis a la main cela tiens j'ai eu chaud......

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Il y a 14 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Balade de 103 km en Charente cet après-midi. La température était idéale selon mes critères personnels, c'est-à-dire pas trop chaude. Je me suis appliqué à rouler le plus souvent en Z2 comme préconisé par Philippe Gilbert 😇

 

Passage de la Charente dans la jolie commune de Verteuil-sur-Charente :

 

20240722_132741 - Copie.jpg

Ta zone 2 correspond environ à la zone qu'ils atteignent lorsqu'ils vont chercher le dossard (en terme de puissance développée)...pardon Thierry 😬🙏

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