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Votre sortie du jour 2023


Sylvain KARLE

Messages recommandés

Bonjour à tous,

Aujourd'hui un bon temps pour faire un tour du vélo, beaucoup meilleur que la dernière fois avec des rafales de grêles, malgré qu'il n'y avait pas de soleil toute la journée. Donc contre le vent du sud (3Bft) j'étais parti pour un tour de 77 km vers la ville "Breukelen" sur la bordure de la rivière "Vecht". Pour revenir vers Almere j'ai pris une nouvelle route vers la ville "Abcoude" que je n'ai jamais pris jusqu'au present.

https://www.strava.com/activities/8797028971

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Modifié par Johan ASSINK
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Alors qu'hier, après dix jours d'interruption du vélo et de toute pratique sportive (conjonction malheureuse d'un surcroit de boulot et de contraintes familiales imprévues), j'avais repris le gravel, aujourd'hui c'était le tour du vélo de route, pour 47 km sur le même terrain que lors de ma sortie précédente sur ce vélo : Overijse, Huldenberg, Hoeilaart, et les bosses de la Flèche brabançonne.

 

Temps sec, gris et venteux, étonnamment doux (16° !) pour cette excursion de fin de journée.

 

Alors qu'il y a dix jours, les sensations étaient excellentes, elles sont maintenant niveau plancher… Question forme physique, tout est à reconstruire ! Dire qu'il a suffi de dix jours d'arrêt pour en arriver là… 😡

Modifié par Franck PASTOR
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hier météo superbe , mais fatigué , j espérais que ce soit aussi bien aujourd hui , mais ici , ce n 'est pas le cas , on dit tjrs ne remet pas a demain ce que tu peux faire le jour même , bon  , je décide de rouler malgré tout , le vent est fort ouest 26km/h  , j ai regarder un corbeau qui venait de ma droite , a 5m de hauteur , il n avançait pas d un mètre , du sur place ...après 15km une 1ère averse , je me dis que ce n 'est qu un nuage et je continue , je suis en court mais il ne fait pas froid ,la boue par contre s agglutine sur le vélo et sur mes gambettes rasé ....40 km 2ème averse ....cette fois je bifurque car la fatigue du vent se fait sentir et je vois que cela ne va pas s amélioré ,un bon petit temps de flandriens ,content d être en court car je force un peu et je suis a bonne t°  , un petit pr au passage sur 3.7km a 45.8 plat ,et un autre a 44.6 sur 1.8km c 'est court mais ça fait plaisir ,j arrive chez moi c 'est route sèche !!!!!ce soir course virtuelle sur les champs élysées

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bonsoir,

sortie solo ce matin ,enfin presque, puisque j'ai fait 12 bornes avec un club de triathlon ( Tri Academy) rythma soutenu mais très régulier  , départ à 9h00 sous 12° ciel couvert ( entrées maritimes , encore et toujours ) direction les plages Hyèroises ( var 83 ) puis les chemins de traverse ( Père Eternel et Lazarre ) retour par la montée de Costebelle pour rejoindre le site archéologique d'Olbia et retour par Carqueiranne avec un petit arrêt chez mon marchand de cycle ( Alex bikes) au lieu dit La diligence , il m'a présenté la marque Polygone en vélo de route https://www.polygonbikes.com/collosus-n9/ , quelques trouées de ciel bleu , il fait 18° et j'ai effectué 50.48 km/h à 25.30 km/h ma meilleure moyenne cette année .... je finis  le mois de Mars à 735.56 kms .

sportivement Serge.

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Il y a 21 heures, Franck PASTOR a dit :

(...)

Alors qu'il y a dix jours, les sensations étaient excellentes, elles sont maintenant niveau plancher… Question forme physique, tout est à reconstruire ! Dire qu'il a suffi de dix jours d'arrêt pour en arriver là… 😡

Tu es sûr que dix jours d'arrêt d'entraînement (sauf en cas de maladie) peuvent tuer à ce point les sensations ? Je n'en sais rien, je n'ai jamais évalué ça, d'autant que performance et Nicolas, ça ne rime pas.

Ce que j'ai remarqué, c'est que le sport est une drogue. Une fois qu'on s'accoutume à une certaine dose, quelques jours "sans" peuvent induire un gros manque. Il me semble que le sevrage est assez rapide, peut-être deux ou trois semaines. Par contre, la baisse de forme, je n'ai pas d'idée du temps que ça prend.

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il y a une heure, Nicolas JOARY a dit :

Tu es sûr que dix jours d'arrêt d'entraînement (sauf en cas de maladie) peuvent tuer à ce point les sensations ? Je n'en sais rien, je n'ai jamais évalué ça, d'autant que performance et Nicolas, ça ne rime pas.

Ce que j'ai remarqué, c'est que le sport est une drogue. Une fois qu'on s'accoutume à une certaine dose, quelques jours "sans" peuvent induire un gros manque. Il me semble que le sevrage est assez rapide, peut-être deux ou trois semaines. Par contre, la baisse de forme, je n'ai pas d'idée du temps que ça prend.

 

Je ne suis sûr de rien, j'ai juste constaté. Mais je viens de récupérer ma fille, malade. Un virus ou quelque chose du même genre. Peut-être que je couve quelque chose moi aussi, et que c'est l'explication de ces sensations désastreuses. On verra bien ces prochains jours…

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Il y a 2 heures, Nicolas JOARY a dit :

Tu es sûr que dix jours d'arrêt d'entraînement (sauf en cas de maladie) peuvent tuer à ce point les sensations ? Je n'en sais rien, je n'ai jamais évalué ça, d'autant que performance et Nicolas, ça ne rime pas.

Ce que j'ai remarqué, c'est que le sport est une drogue. Une fois qu'on s'accoutume à une certaine dose, quelques jours "sans" peuvent induire un gros manque. Il me semble que le sevrage est assez rapide, peut-être deux ou trois semaines. Par contre, la baisse de forme, je n'ai pas d'idée du temps que ça prend.

tout a fait d accord avec toi et le pire plus on en fait plus on veut en faire ...ça craint ...en tout cas pour le vélo , pour moi qui pratique aussi un peu la cap , c 'est moins vrai  car la dessus je l ai dure en entrainement

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Aujourd'hui, col de Menée au départ de Luc en Diois, en allant chercher le col à Châtillon.

66km A/R. Pas le temps en ce moment de programmer une sortie plus longue et donc un circuit.

Pas grand chose dans le coco au démarrage, à tel point que je me suis demandé si j"allais réellement parvenir jusqu'au sommet.

Au final, ça s'est arrangé tout au long de la montée. En tenue printanière, corsaire, sous vêtement technique et maillot manches longues. 16 degrés à Châtillon. Limite chaud en montant, maillot bien ouvert. Pas mal de vent au sommet, mais rien de glacial comme je l'ai déjà connu. 

En revanche, heureusement que j'avais prévu le nécessaire pour la descente: sous casque, tour de cou, gants, coupe-vent. Je n'ai pas eu froid, mais heureusement que j'étais équipé.

Quelques photos. Peut-être avez vous déjà vu les mêmes à une autre époque, mais  j'adore tellement cet endroit que je ne peux m'empêcher de m'arrêter aux mêmes endroits à chaque fois!  

A 7km du sommet: Cette combe!!

en bas à gauche, les Nonières , à droite, le petit village de Benevise, point de départ de la route du vallon de Combeau

Il m'est arrivé de m'arrêter à Benevise pour quelques photos et d'y rester 2h sans pouvoir en repartir...

 

A 4km du sommet; quelques neiges résiduelles en arrière plan.

A 1km du sommet

A 500m du sommet

 

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il y a une heure, Franck PASTOR a dit :

 

Je ne suis sûr de rien, j'ai juste constaté. Mais je viens de récupérer ma fille, malade. Un virus ou quelque chose du même genre. Peut-être que je couve quelque chose moi aussi, et que c'est l'explication de ces sensations désastreuses. On verra bien ces prochains jours…

Un virus, c'est bien possible. On peut n'être pas visiblement malade, mais il est là et notre corps dévie son énergie. J'ai récemment encaissé une grippe, mais avant de ressentir les premiers symptômes (état fébrile), j'ai connu deux jours de "petite forme". Vite mal aux quilles, sans forcer. Pas de jus.

C'est peut-être ce qui t'arrive...

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il y a 32 minutes, Patrice MAGIN a dit :

Aujourd'hui, col de Menée au départ de Luc en Diois, en allant chercher le col à Châtillon

 

 

Le col de Menée : je me rappelle qu'à partir du Diois, c'est la porte d'entrée du Trièves. Une belle région méconnue au pied du Vercors et au sud de Grenoble, où j'allais parfois… pour des entrainements de judo (à Monestier-de-Clermont). Par contre, je l'ai rarement parcourue à vélo : une ou deux excursions vers le col de l'Arzelier.

 

S'agissant du Diois, je ne connais que le col du Rousset, et encore le versant Vercors et sa vue magnifique vers ta région de cœur.

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il y a 6 minutes, Franck PASTOR a dit :

 

Le col de Menée : je me rappelle qu'à partir du Diois, c'est la porte d'entrée du Trièves. Une belle région méconnue au pied du Vercors et au sud de Grenoble, où j'allais parfois… pour des entrainements de judo (à Monestier-de-Clermont). Par contre, je l'ai rarement parcourue à vélo : une ou deux excursions vers le col de l'Arzelier.

 

S'agissant du Diois, je ne connais que le col du Rousset, et encore le versant Vercors et sa vue magnifique vers ta région de cœur.

Oui!!!

Il y a un super circuit à faire dans un sens ou dans l'autre (j'ai déjà fait les 2 versions) en allant chercher le Trièves.

Donc: col de Menée (puisque c'est cette entrée qui nous intéresse ici), descente sur Chichilanne (et le Mont Aiguille), Clelles, Mens, Sainte Baudille et Pipet, Tréminis, Saint Maurice en Trièves (où l'on récupère le col de la Croix Haute et une partie un peu ch...te because beaucoup de circulation), col de la Croix Haute, puis direction col de Grimone, col de Grimone, Glandage, Châtillon en Diois.

C'est magnifique!!

 

Le Rousset, moi j'aime le faire, d'autres détestent.

J'aime la succession de lacets et le cadre majestueux survolé par les vautours.

Une fois au sommet, je descends sur la Chapelle en Vercors, puis je repique vers Vassieux, et je redescends sur le Diois.

😉

 

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BRM 200 KM Validé !

 

Comme à mon habitude, puisque ça n'a pas l'air de vous saouler, bien au contraire, voici mon petit compte rendu circonstancié...

Lors de mes dernières grosses sorties, le 6 et le 11 février, je m'étais fait mal au genou droit et je suppose que j'ai un syndrome rotulien (il est prévu que je consulte le médecin à ce sujet).

Je m'étais inscrit depuis quelques temps déjà à un BRM 200Km et je souhaitais tester mon matériel que j'utiliserais cet été.

 

Cet été je pars en festival et j'y vais en vélo (festival zen avec plein de hippies, s'y rendre à vélo me semble assez adéquat 😛 ). Ce festival se situe du côté de Poitiers, j'ai prévu l'itinéraire, il fera 300Km aller et retour.  J'avais prévu de scinder l'aller et le retour en deux, ensuite je reste quatre jours sur place. Je vais y aller avec porte bagages et sacoches histoire d'emporter de la bouffe et du confort. L'itinéraire que j'ai prévu passer à l'aller par Royan. Les premiers 200Km n'ont pas beaucoup de dénivelé, c'est ensuite sur les 100 derniers Km que ça se corse... Donc j'avais trouvé un camping pile à 200Km ! Pour le retour, ça a tendance à descendre, je compte passer par la maison familiale en Charente qui se trouve à mi-parcours (150Km). Je pourrais rester une journée pour me reposer et repartir le lendemain.

Concernant le festival, il se trouve dans une grande plaine et il y a des chemins de pierres tassées pour circuler. Cela ne nécessite pas de pneus gravel, mais avec des pneus un peu large, ça me paraîtra plus adéquat.

 

Voici donc mon vélo équipé avec les sacoches, il manque la tente et le duvet que j'installerais sur la fourche.

 

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Donc retour au BRM !

"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"

"Qui pisse contre le vent, se rince les dents"

"J'ai tellement l'impression d'être maso que je devrais peut-être envisager de passer mes prochaines vacances à la fistinière"

 

J'avais l'idée de tester l'installation à l'occasion du BRM. Cela me permettait de voir si il était envisageable de faire 200Km d'affilé avec un porte bagage et des sacoches, ou plutôt si moi j'en étais capable.

Le problème c'est que les prévisions météo étaient pessimistes avec des averses, du vent et des fortes bourrasques. En ce moment je me sens un peu déprimé et fatigué, et la perspective de faire 200 bornes à vélo dans ces conditions était très démotivant.

Donc hier, après avoir pas mal réfléchi, j'étais à deux doigts de ne pas me rendre à ce BRM. Et en même temps j'avais tellement envie de le faire que ça m'attristait.

Alors hier soir, j'ai préparé mon vélo en me disant que j'allais y aller et aviser une fois sur place. Je me suis fait un bon repas à base de pâtes, de fromage et de jambon blanc puis je me suis couché tôt pour bien me reposer.

Manque de chance, je me suis réveillé quatre fois dans la nuit. Je suis parti en vélo jusqu'au point de rendez-vous qui se situait à 15Km. Le trajet préparé par les organisateurs passait juste devant ma résidence. Donc au retour, je passais devant chez moi, ce qui fait que je devais rajouter 30Km à la distance du BRM !

 

Lorsque je suis parti vers 6h15, il y avait un peu de pluie, mais elle s'est arrêté assez rapidement.

Une fois arrivé au lieu de RDV, j'ai vu du monde, ça m'a motivé et finalement j'ai retiré mon petit carton et mon plan de route.

Nous avons eu du beau temps tout le matin, avec juste une petite averse après 50Km qui a dû durer 15mn tout au plus.

Le vent était calme et j'avançais bien sans trop forcer. 30~35Km/h, un plaisir ! Les roues DT Swiss et les pneus GP 4 saison en 32mm, c'est super efficace !

Par contre, la charge que je transportais me pénalisait dans les dénivelés, mais ça ne surprendra personne... donc très bien pour le plat, mais pour les montées, il faut user le petit plateau et les grands pignons et prendre son mal en patience.

 

Petit ravitaillement à mi parcours. On commençait à avoir quelques averses, mais rien de bien fou, et puis je me rends compte que rouler sous la pluie, ça ne me gène pas plus que ça.

J'avais un cuissard court, je me suis dit que vu la température, avoir les jambes nues ne serait pas problématique et même sous la pluie, ce ne serait pas pénalisant (et j'avais raison apparemment).

Par contre, j'avais mis des sur-chaussures pour éviter d'avoir les pieds mouillés et j'avais emporté une veste de pluie à enfiler les moments de grain.

 

Sur la deuxième moitié du parcours, ça s'est corsé. Pas trop de pluie mais de grosses bourrasques et surtout un vent de face qui m'a fait regretter pendant 2h de ne pas être resté chez moi. J'ai lutté en avançant péniblement à 8~10 Km/h. Il restait encore 62Km quand je me suis arrêté. J'ai mangé et je me suis allongé un peu, à ce stade j'avais décidé que je n'irais pas au bout et que je m'arrêterais en passant devant chez moi au retour. J'avais le moral à zéro, j'étais dans le dur, il fallait que je m'arrête pour me reposer. Au bout de quelques minutes, un cycliste est passé et m'a demandé si ça allait. Je lui ai dit que ça allait mais que j'en avais marre et que j'allais sans doute abandonner. Il m'a dit "on a quand même de la chance qu'il ne pleuve pas" et il est reparti.

 

Après m'être reposé dix minutes, j'ai décidé de repartir, ça allait un peu mieux, et quelques Km plus loin j'ai vu le temps changer.

Le ciel s'est obscurci et la grêle est tombé. Grêle, vent, paradoxalement la grêle m'a fait du bien 😛 j'ai trouvé ça drôle et vivifiant.

J'ai retrouvé de l'énergie, sans doute grâce au sandwich et à la banane que j'avais avalé quelques Km plus tôt.

J'ai retrouvé un petit groupe de cyclistes sympas et nous avons fait une bonne partie du chemin restant ensemble.

J'ai finalement décidé, sur les conseils d'un des cyclistes, d'aller au bout puis de rentrer en tramway pour éviter de me refaire 15km au retour. Surtout qu'habitant à côté d'un arrêt de tram, c'était pratique.

 

Les derniers 15Km furent vraiment difficiles. Déjà le fait que j'aurais pu m'arrêter là et rentrer chez moi, c'était tout à côté, et puis je sentais que je n'avais plus d'énergie du tout.

J'avançais au ralenti, plus de forces dans les jambes, je n'avais plus d'eau dans ma gourde et la gorge sèche.

Enfin, je suis arrivé à destination, j'ai pu m'asseoir, boire du coca, grignoter, discuter avec des participants et enfin rentrer chez moi en tram.

 

Pour revenir à mon test, je me rends compte que 200Km avec les sacoches sur porte bagages, ça risque d'être tendu si j'ai envie de jouer les touristes.

Certes, il y avait plus de dénivelé que la route de cet été. Certes, ça m'étonnerait que je me tape des averses de grêle et il y aura peut-être pas autant de vent, mais j'aurais en plus de mon chargement d'aujourd'hui, la tente et le duvet sur la fourche. Donc à mon avis, sur l'aller je vais partager le parcours en trois jours, pour faire 100Km par jour.

 

Et voici les stats...

 

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Modifié par Fluoflashfun33
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Tes sorties à vélo sont de véritables épopées, Fluo ! Avec toi, l'expression "sortir de sa zone de confort" prend tout son sens. Une question me vient à l'esprit : t'es-tu amusé lors de ce défi ?

 

Ton idée de fractionner le voyage de cet été en trois étapes est sans doute très bonne. Tu transporteras encore plus de bagages, tu seras donc un peu plus lent. Tu profiteras mieux du festival si tu n'es pas épuisé à l'arrivée. Tu es vraiment certain de ne pas emporter quelques trucs inutiles ? Tu le dis toi-même, le poids dans les côtes est mortel.

 

Concernant tes douleurs au genou, le réglage de ta selle m'interpelle, elle pique très fort du nez. Je suppose que c'est pour faciliter l'utilisation des prolongateurs. Sens-tu si tu glisses vers l'avant et dois te repositionner régulièrement vers l'arrière ? 

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Chapeau ! Belle épopée !

Oui, les bagages, ça tue. On n'a jamais assez de patience et de petits braquets.

On a aussi vite fait d'emporter trop...

Cela dit, ne pas mégoter sur les nuits de bon sommeil, c'est aussi primordial. Emporter assez pour éviter trop d'inconfort tout en évitant de trimbaler du superflu, c'est tout un art que je découvre petit à petit moi-même.

Le truc que je laisserai chez moi lors de ma prochaine rando, c'est le réchaud et la popote. Je mangerai froid. Pas de café avant de démarrer le matin, ce sera frustrant, mais j'en boirai un en cours de route. Avec un croissant... 😋

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Il y a 7 heures, Fluoflashfun33 a dit :

BRM 200 KM Validé !

 

Comme à mon habitude, puisque ça n'a pas l'air de vous saouler, bien au contraire, voici mon petit compte rendu circonstancié...

Lors de mes dernières grosses sorties, le 6 et le 11 février, je m'étais fait mal au genou droit et je suppose que j'ai un syndrome rotulien (il est prévu que je consulte le médecin à ce sujet).

Je m'étais inscrit depuis quelques temps déjà à un BRM 200Km et je souhaitais tester mon matériel que j'utiliserais cet été.

 

Cet été je pars en festival et j'y vais en vélo (festival zen avec plein de hippies, s'y rendre à vélo me semble assez adéquat 😛 ). Ce festival se situe du côté de Poitiers, j'ai prévu l'itinéraire, il fera 300Km aller et retour.  J'avais prévu de scinder l'aller et le retour en deux, ensuite je reste quatre jours sur place. Je vais y aller avec porte bagages et sacoches histoire d'emporter de la bouffe et du confort. L'itinéraire que j'ai prévu passer à l'aller par Royan. Les premiers 200Km n'ont pas beaucoup de dénivelé, c'est ensuite sur les 100 derniers Km que ça se corse... Donc j'avais trouvé un camping pile à 200Km ! Pour le retour, ça a tendance à descendre, je compte passer par la maison familiale en Charente qui se trouve à mi-parcours (150Km). Je pourrais rester une journée pour me reposer et repartir le lendemain.

Concernant le festival, il se trouve dans une grande plaine et il y a des chemins de pierres tassées pour circuler. Cela ne nécessite pas de pneus gravel, mais avec des pneus un peu large, ça me paraîtra plus adéquat.

 

Voici donc mon vélo équipé avec les sacoches, il manque la tente et le duvet que j'installerais sur la fourche.

 

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Donc retour au BRM !

"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"

"Qui pisse contre le vent, se rince les dents"

"J'ai tellement l'impression d'être maso que je devrais peut-être envisager de passer mes prochaines vacances à la fistinière"

 

J'avais l'idée de tester l'installation à l'occasion du BRM. Cela me permettait de voir si il était envisageable de faire 200Km d'affilé avec un porte bagage et des sacoches, ou plutôt si moi j'en étais capable.

Le problème c'est que les prévisions météo étaient pessimistes avec des averses, du vent et des fortes bourrasques. En ce moment je me sens un peu déprimé et fatigué, et la perspective de faire 200 bornes à vélo dans ces conditions était très démotivant.

Donc hier, après avoir pas mal réfléchi, j'étais à deux doigts de ne pas me rendre à ce BRM. Et en même temps j'avais tellement envie de le faire que ça m'attristait.

Alors hier soir, j'ai préparé mon vélo en me disant que j'allais y aller et aviser une fois sur place. Je me suis fait un bon repas à base de pâtes, de fromage et de jambon blanc puis je me suis couché tôt pour bien me reposer.

Manque de chance, je me suis réveillé quatre fois dans la nuit. Je suis parti en vélo jusqu'au point de rendez-vous qui se situait à 15Km. Le trajet préparé par les organisateurs passait juste devant ma résidence. Donc au retour, je passais devant chez moi, ce qui fait que je devais rajouter 30Km à la distance du BRM !

 

Lorsque je suis parti vers 6h15, il y avait un peu de pluie, mais elle s'est arrêté assez rapidement.

Une fois arrivé au lieu de RDV, j'ai vu du monde, ça m'a motivé et finalement j'ai retiré mon petit carton et mon plan de route.

Nous avons eu du beau temps tout le matin, avec juste une petite averse après 50Km qui a dû durer 15mn tout au plus.

Le vent était calme et j'avançais bien sans trop forcer. 30~35Km/h, un plaisir ! Les roues DT Swiss et les pneus GP 4 saison en 32mm, c'est super efficace !

Par contre, la charge que je transportais me pénalisait dans les dénivelés, mais ça ne surprendra personne... donc très bien pour le plat, mais pour les montées, il faut user le petit plateau et les grands pignons et prendre son mal en patience.

 

Petit ravitaillement à mi parcours. On commençait à avoir quelques averses, mais rien de bien fou, et puis je me rends compte que rouler sous la pluie, ça ne me gène pas plus que ça.

J'avais un cuissard court, je me suis dit que vu la température, avoir les jambes nues ne serait pas problématique et même sous la pluie, ce ne serait pas pénalisant (et j'avais raison apparemment).

Par contre, j'avais mis des sur-chaussures pour éviter d'avoir les pieds mouillés et j'avais emporté une veste de pluie à enfiler les moments de grain.

 

Sur la deuxième moitié du parcours, ça s'est corsé. Pas trop de pluie mais de grosses bourrasques et surtout un vent de face qui m'a fait regretter pendant 2h de ne pas être resté chez moi. J'ai lutté en avançant péniblement à 8~10 Km/h. Il restait encore 62Km quand je me suis arrêté. J'ai mangé et je me suis allongé un peu, à ce stade j'avais décidé que je n'irais pas au bout et que je m'arrêterais en passant devant chez moi au retour. J'avais le moral à zéro, j'étais dans le dur, il fallait que je m'arrête pour me reposer. Au bout de quelques minutes, un cycliste est passé et m'a demandé si ça allait. Je lui ai dit que ça allait mais que j'en avais marre et que j'allais sans doute abandonner. Il m'a dit "on a quand même de la chance qu'il ne pleuve pas" et il est reparti.

 

Après m'être reposé dix minutes, j'ai décidé de repartir, ça allait un peu mieux, et quelques Km plus loin j'ai vu le temps changer.

Le ciel s'est obscurci et la grêle est tombé. Grêle, vent, paradoxalement la grêle m'a fait du bien 😛 j'ai trouvé ça drôle et vivifiant.

J'ai retrouvé de l'énergie, sans doute grâce au sandwich et à la banane que j'avais avalé quelques Km plus tôt.

J'ai retrouvé un petit groupe de cyclistes sympas et nous avons fait une bonne partie du chemin restant ensemble.

J'ai finalement décidé, sur les conseils d'un des cyclistes, d'aller au bout puis de rentrer en tramway pour éviter de me refaire 15km au retour. Surtout qu'habitant à côté d'un arrêt de tram, c'était pratique.

 

Les derniers 15Km furent vraiment difficiles. Déjà le fait que j'aurais pu m'arrêter là et rentrer chez moi, c'était tout à côté, et puis je sentais que je n'avais plus d'énergie du tout.

J'avançais au ralenti, plus de forces dans les jambes, je n'avais plus d'eau dans ma gourde et la gorge sèche.

Enfin, je suis arrivé à destination, j'ai pu m'asseoir, boire du coca, grignoter, discuter avec des participants et enfin rentrer chez moi en tram.

 

Pour revenir à mon test, je me rends compte que 200Km avec les sacoches sur porte bagages, ça risque d'être tendu si j'ai envie de jouer les touristes.

Certes, il y avait plus de dénivelé que la route de cet été. Certes, ça m'étonnerait que je me tape des averses de grêle et il y aura peut-être pas autant de vent, mais j'aurais en plus de mon chargement d'aujourd'hui, la tente et le duvet sur la fourche. Donc à mon avis, sur l'aller je vais partager le parcours en trois jours, pour faire 100Km par jour.

 

Et voici les stats...

 

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Impressionnant ! Ton épopée me rend admiratif (tu ferais un bon Flandrien !) et me fait me poser deux question de matos :

  • tu gonfles tes pneus de 32 mm de section à quelle pression avec tous ces bagages ?
  • quel est ton modèle de selle ?
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Il y a 2 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Tes sorties à vélo sont de véritables épopées, Fluo ! Avec toi, l'expression "sortir de sa zone de confort" prend tout son sens. Une question me vient à l'esprit : t'es-tu amusé lors de ce défi ?

 

Ton idée de fractionner le voyage de cet été en trois étapes est sans doute très bonne. Tu transporteras encore plus de bagages, tu seras donc un peu plus lent. Tu profiteras mieux du festival si tu n'es pas épuisé à l'arrivée. Tu es vraiment certain de ne pas emporter quelques trucs inutiles ? Tu le dis toi-même, le poids dans les côtes est mortel.

 

Concernant tes douleurs au genou, le réglage de ta selle m'interpelle, elle pique très fort du nez. Je suppose que c'est pour faciliter l'utilisation des prolongateurs. Sens-tu si tu glisses vers l'avant et dois te repositionner régulièrement vers l'arrière ? 

 

Ma propre selle (SMP Hybrid gel) est également très inclinée vers l'avant, à peine moins que la sienne. Pour ma part, c'est pour soulager un périnée devenu très sensible depuis quelques mois, avant l'achat de cette selle.

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Très chouette compte rendu, on s'y croirait et on comprends bien la galère que tu as vécue dans de telles conditions. Tes récits sont toujours plein de vie et d'imagination, un régal de te lire.

 

Cette fois ci il manquait cependant la petite anecdote bien surréaliste à laquelle tu nous avais habitué...Il doit bien y avoir le truc imprévu, la situation abracadabrante, l'oubli improbable?

 

Félicitations pour ton courage, surtout avec ce qui est tombé du ciel!

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