Franck PASTOR

Evenepoel vient juste d'avoir un accident à vélo. Un grand classique : un conducteur (d'une camionnette de Bpost en l'occurence, à Oetingen, Brabant flamand) qui n'aurait pas fait attention en ouvrant sa portière, et bam ! Douleurs au bras et à l'épaule et cadre proprement cassé en deux. Apparemment il s'en sort plutôt bien mais on attend plus de nouvelles. https://sporza.be/nl/2024/12/03/patrick-lefevere-over-aangereden-evenepoel-last-van-arm-en-schouder-en-fiets-is-in-tweeen~1733223097197/ (néerlandais)

Vérifier alors que si on se met en position de recherche de vitesse, le périnée n'est pas plus comprimé… Avec un bec relevé, c'est ce qui se passe dans mon cas. Mon critère premier de réglage d'inclinaison de la selle, c'est que la selle ne doit pas causer de douleur dans la position mains en bas du guidon.

Si la selle est évidée, la zone centrale du périnée est épargnée, ce qui évite les risques pour la prostate entre autres, mais en échange il y a plus de pression sur les zones latérales et l'avant du périnée. D'où la probable nécessité d'incliner le bec de selle plus qu'à l'habitude, pour soulager cette pression. C'est le compromis que j'ai dû trouver lorsque je suis passé aux selles évidées SMP, sur conseil de mon médecin sportif, après avoir eu des problèmes au périnée sur une selle Brooks B17 (cuir mais non évidée).

Si celle selle est déjà usée comme cela semble le cas, c'est un mauvais point (ce n'est pas une selle en cuir comme la plupart des selles Brooks, donc elle ne s'adapte pas avec le temps). Et si tu es comme moi sensible au niveau du périnée, et que cette selle te fait mal, c'est encore plus défavorable. Essaie toujours de baisser ton bec de selle, et si tes problèmes persistent, n'insiste pas, passe vite à autre chose. Pas d'expérience de selle 3D pour ma part

Autrement dit, soit le dévoileur a mal fait son job, soit la jante était déjà fichue, soit les deux. 😥 La question à 100 ou 200 euros (ou plus ?) : vont-ils me la remplacer gratuitement ? Elle a quatre ans, quand même, donc probablement hors garantie (c'est une Roval SLX 24, pour info) et je ne l'ai pas particulièrement ménagée pendant ces quatre ans…

J'ai fait dévoiler la roue cette semaine, mais je suis incapable de dire si cette fissure s'est produite avant ou après. Ça faisait longtemps que je n'avais pas inspecté de ce côté-là. 😡

Hier soir, mauvaise surprise en inspectant mon vélo de route : jante fendillée au niveau de la tête d'un rayon. Un changement de roue arrière, ou au moins de jante, va s'imposer… 😪 Il a fallu donc que je ressorte aujourd'hui mon vélo gravel à moyeu Rohloff et courroie pour la sortie dominicale que j'avais prévue. Cette bécane est conçue pour affronter les pires conditions climatiques et de roulage, mais le temps était ensoleillé et quasi printanier bien qu'un peu froid pour moi (10°). Pas de compteur sur ce vélo, donc kilométrage indéterminé, mais j'aurai passé deux grosses heures à parcourir d'abord la Promenade du Chemin de fer de Bruxelles à Tervuren, ensuite les pistes parfois boueuses de la forêt de Soignes, le tout sans histoire.

Bienvenue en Belgique ! 😛

Le Morvan me plairait beaucoup aussi 🙂

Un Hennuyer émigré en Drôme provençale qui nous fait une réponse de Normand. Tout fout l'camp, ma bonne dame…

Ce coup-ci, contrairement à l'habitude ce n'était pas un speculoos qui était offert avec le café, mais un petit nougat. Je n'ai pas vérifié s'il venait de Montélimar. 😉

Pour moi si, ils descendaient de Mars et même de Jupiter 🙂 : grimper le Galibier avec un braquet du genre 42/24, et même probablement plus gros encore à cette époque, ça me paraîtra toujours surhumain.

La sortie a duré un peu moins de 4 h (3h20 pauses non comprises). Traverser puis retraverser Bruxelles prend du temps (16 km/h de moyenne pendant la première heure…), et puis, en dehors des côtes j’ai pris tout mon temps, La moitié de bidon qui me restait au retour, je l’ai bue pendant mes étirements d’après sortie.

59 km dans le sud-ouest de Bruxelles aujourd'hui. Temps de saison : autour de 9°, ensoleillé au départ, gris ensuite avec une légère pluie pour finir. Au programme : traversée du sud-est au sud-ouest de la capitale jusqu'à Ruisbroek, puis le long du canal de Bruxelles-Charleroi (vent pleine face 😥) jusqu'à Lembeek. Pause-café d'un petit quart-d'heure avec une bonne vue qui sur le plus beau vélo du monde, le mien. 😎 Quand on n'a pas de cadenas, mieux vaut garder un œil sur sa bécane… Puis ascension du Krekenlenberg, une des plus belles dénivellation du plat pays de Brabant, https://climbfinder.com/fr/montees/krekelenberg-trompstraat Le bétail local a regardé passer le cycliste avec attention : Elles sont quand même bizarres, les vaches, dans ce pays… Ensuite retour à Bruxelles par un bon nombre de côtes, en particulier deux de mes casse-pattes préférés : le Bruine Put à Dworp, et la rue du Mystère à Forest. https://climbfinder.com/fr/montees/bruine-put-dworp https://climbfinder.com/fr/montees/rue-du-mystere-forest

? On parle bien du même Bernard ? 🤔

Et que dire de Beryl Burton, cette cycliste anglaise surnommée « la Dame à la bicyclette » par Jean Bobet, qui en 1967 est carrément parvenue à s'approprier un record cycliste… masculin, celui des 12 h. À 37 km/h de moyenne ! Record qui a tenu deux ans. Et il a fallu attendre 2017 pour qu'une autre femme aille plus vite. Pas exactement avec le même équipement… https://fr.wikipedia.org/wiki/Beryl_Burton https://road.cc/content/news/228024-beryl-burtons-12-hour-time-trial-record-falls-after-half-century

Pour ma part, je n'ai pas eu chaud un seul instant (ni froid, à vrai dire) malgré les 17° et la tenue de mi-saison : veste à manches longues + cuissard thermique + jambières + bonnet + gants longs… Le vent de force 5 Beaufort avec rafales de 60-70 km/h y était sûrement pour quelque chose. Pourtant il semblait presque chaud quand j'étais à l'arrêt. Mais sur le vélo, c'est toujours autre chose : le fameux vent «relatif»…

Du soleil et «Seulement» 17° du côté de Bruxelles 😛. Mais avec un vent du sud-ouest à décorner les bœufs. Quand il soufflait de face ou de côté, la position mains en bas du guidon était obligatoire pour avoir plus de stabilité. Voyons les choses du côté positif : ça fait travailler l'aérodynamisme de la position. 56 km aujourd'hui dans ces conditions, avec les bosses habituelles (chemin des Tumuli, Hertsstraat, Moskesstraat, Smeysberg, IJskelderlaan)… Arrêt-café à Terlanen juste après la Moskesstraat… pour voir mes lunettes et mes gants, que je venais juste de poser sur la table, s'envoler cinq mètres plus loin du fait d'une soudaine rafale. L'inconvénient de prendre son café en terrasse ! 😎

´Il n’y a que moi qui suis sorti alors parmi les « Belges » du forum ? J’écris ça de la terrasse d’un café à Terlanen. Le vent est fort mais doux et c’est agréable de profiter du soleil après une mise en bouche appelée Moskesstraat. 😉

Toujours selon l'article de Steve Hogg que j'ai cité dans mon premier message, il paraît que les premières impressions surprennent, mais qu'on s'y fait progressivement et qu'à la longue il n'y a que lors des moments où on lance un sprint en danseuse qu'on se sentirait pénalisé (mais pas pour la valeur de la vitesse de pointe). Il affirme que l'utilisation des plateaux ovales Rotor lui a permis de résoudre ce problème. Il faudrait les régler à la position 4 ou 5 — tu dois savoir ce que ça signifie contrairement à moi ! 😉

À propos, il y a un inconvénient avéré à la position midfoot : le risque d'un énorme « toe overlap », la roue qui en tournant sèchement vient heurter la chaussure si la manivelle est vers l'avant. Lors des manœuvres faites à une allure réduite, par exemple. Ou quand on est arrêté, qu'on laisse la roue se mettre de travers, mais en négligeant de mettre ses manivelles à la verticale, et qu'en repartant la roue vient heurter le pied lorsqu'on la remet dans l'axe… Ça m'est arrivé une fois sur mon ancien vélo et j'avais évité la chute de très peu. À moins d'avoir un vélo particulier (cadre nettement plus long et potence nettement plus courte que les normes actuelles), c'est même certain qu'on aura ce problème si on pose ses cales vers le milieu de la semelle.

Tu peux toujours faire l'essai d'une position encore plus reculée. Tu as de la marge : jusqu'à la position « midfoot », quitte à utiliser un adaptateur ! Les douleurs plantaires sont paraît-il une des motivation pour essayer cette position. Quant à la rigidité de la semelle, elle me semble d'autant plus importante qu'on doit reculer la cale. Si j'ai bonne mémoire, Adam Hansen avait voulu que ses chaussures soient les plus rigides possibles.

D'accord pour affiner. Mais à partir de quelle position de base ? Avant, il n'y en avait qu'une de reconnue : l'articulation du premier métatarse. Maintenant il y a deux autres : l'axe médian entre les articulations du 1er et du 5e métatarse, et l'articulation tarso-métatarsienne, au milieu du pied. Et ça donne trois positions de base complètement différentes. Affiner à partir de l'une ou l'autre donnera donc des résultats complètement différents. Quelle serait la meilleure ? Il y a de quoi s'y perdre.

C'est justement la 2e méthode des trois listées par Steve Hogg. D'après un rapide surf sur le web, ça semble d'ailleurs la méthode la plus usitée aujourd'hui.

Apparemment, il faudrait plutôt l'avancer et surtout la baisser sensiblement, de plusieurs centimètres, de même que la direction.