Franck PASTOR

Ah, si tu ne dors pas depuis trois jours, pas étonnant que tu sois sur les nerfs, je sais ce que c'est. J'espère que tu retrouveras le sommeil très vite !

J'ai pas bien compris pourquoi tu te formalises, là. Il se contente juste d'apporter des précisions sur le Lucerne qu'il connait et sur son abbaye. De ce qu'il écrit, rien ne permet de déduire qu'il ne connait pas l'existence du Lucerne suisse, et même si c'était le cas ce ne serait pas scandaleux, Lucerne n'étant pas une ville suisse aussi connue que par exemple Genève, Zurich, Bâle ou Berne…

57 km cet après-midi, aller-retour traditionnel Bruxelles-Louvain par la gentiment vallonnée N3 à l'aller et la très plate autoroute cycliste F3 au retour, le tout à un rythme « cool ». Les routes étaient redevenues sèches, ce qui m'a fait utiliser à nouveau le vélo « route ». Assez beau temps (soleil parfois voilé), températures douces (autour de 15°), vent gênant de secteur sud que j'avais le plus souvent de côté, ce qui m'a incité à garder les mains en bas du guidon pendant de longues périodes. Rien de particulier à signaler à part cela.

5 kg de plumes, ça représente un volume énorme, bonjour la prise au vent !! 😛

De retour à Bruxelles depuis hier soir. Vu la pluie de la veille et l'état des routes locales (remarquez, c'était pas mieux à Grenoble), j'ai préféré sortir mon vélo de gravel-randonnée avec son moyeu Rohloff avec courroie et ses gardes-boue bien enveloppants. Deux heures à pédaler en mode relax sur la « promenade du chemin de fer » et les routes et pistes détrempées de la la forêt de Soignes, par un temps frais et assez ensoleillé. La pluie est revenue peu après la fin de la sortie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Promenade_de_l'ancien_chemin_de_fer Sur la promenade du chemin de fer, l'ancienne gare de Stockel (le bâtiment est aujourd'hui une maison privée) à Wezembeek-Oppem, reconverti en arrêt de tram (ligne 39). C'est le seul endroit de l'ancienne ligne de chemin de fer qui ait conservé sa gare intacte (toutes les autres ont été détruites 😞, il n'en reste au mieux que des quais délabrés), et l'illusion d'un véritable arrêt de train est presque parfaite. La forêt de Soignes et ses couleurs automnales :

Je confirme les deux points. À mon avis, la plupart des automobilistes irrités ne savent tout simplement pas encore ce que ces panneaux veulent dire (s'ils les ont remarqués) et pensent que les cyclistes grillent tout bonnement les feux… et bien sûr, d'autres savent mais sont irrités quand même. De l'autre côté, certains cyclistes ignorent que ces panneaux leur imposent aussi de céder en passant la priorité aux véhicules qu'ils croisent et bien sûr aux piétons, et ils passent « en force », avec tous les risques que cela implique. Bref, c'est un progrès, mais il y a encore des progrès à faire au niveau de ceux qui pilotent les engins, vélos comme autos…

Il faudra qu'il fasse le voyage un jour pour vérifier sur place. Si je suis aussi dans le coin à ce moment-là, je me ferai un plaisir de lui servir de guide. 🙂 Mais déjà, je lui suggèrerais de tester son 34/30 sur la Montagne de la Croix à Dinant, c'est plus près. 🙂 Mêmes genres de pourcentages que la Bastille, mais sur 600 m au lieu de 1800 m. https://climbfinder.com/fr/montees/montagne-de-la-croix-dinant Si avec le 34/30 ça ne passe déjà pas dans la Montagne de la Croix ou s'il est déjà au bout de sa vie, aucune chance que ça passe dans la Bastille.

Dans l'intérieur d'un des virages, c'est même au-delà de 40%, paraît-il. 🙂 Si on se contente du milieu de la chaussée, le pourcentage maximum serait de 24%, d'après des mesures faites sur place lors de l'épreuve chronométrée « Prise de la Bastille » en 2000. Attends... déjà qu'il inverse pignons et plateaux, non mais j'te jure, les mecs! Ben oui… sur 40/25 le schtroumpf n'a aucune chance de passer, s'il est sur 34/30, disons une chance sur 10. Mais s'il inverse les dentures, je dirais qu'il a une chance sur deux sur 30/34 et toutes ses chances sur 25/40 🙂

Ben si, justement, les habitudes actuelles se perdent difficilement et on met du temps à retrouver les anciennes. D'autant que le vélo titane est plus léger, avec 11 pignons et un 24/36 comme plus petit braquet, alors que mon vieux vélo Gir's acier est bien plus lourd, a 10 pignons et « seulement » 24/34 comme plus petit braquet (et ne peut pas avoir plus petit, à moins de changer de dérailleur arrière). Et puis, les freins à disque du Lynskey titane sont appréciables sur une route humide et super-pentue comme celle-ci, puisqu'on doit la redescendre (le chemin de la Bastille est un cul-de-sac routier). 😉 Donc, quand je peux, j'amène mon vélo actuel, le Lynskey, avec moi. Mais ce ne sera pas le cas lors des prochaines vacances (je viendrai à Grenoble en train).

La contourner ? Quelle drôle d'idée !

Un petit 38 km aujourd'hui dans la vallée du Grésivaudan, puis à Grenoble même, et retour. Trajet essentiellement plat… s'il n'y avait eu cette « petite bosse » au milieu : https://climbfinder.com/fr/montees/bastille-de-grenoblee-chemin-de-la-bastille Ça commençait à faire longtemps que je ne l'avais pas grimpé, mon raidard favori 🙂 Bien sûr, le « tout à gauche » a été de mise, soit 24/36 pour moi, tourné à une cadence variant entre 70 et 85 tours/minutes selon les pentes, le compteur variant grosso modo entre 6 et 8 km/h. D'ailleurs, il faudra que Climbfinder m'explique où il a été chercher les deux courtes portions à 7% qui figurent sur le profil, parce que, honnêtement, elles n'y sont pas ! Au plus bas, ça doit tourner à 10% de pente… Temps gris au départ en début d'après-midi, qui a viré au beau avec des nuages d'altitude, avec une température de saison (15°). Mais il avait beaucoup plu pendant la nuit précédente et la plupart des routes n'avaient pas eu le temps de sécher, tout particulièrement la chemin de la Bastille lui-même, qui plus est avec des feuilles mortes de ci-de là. Ce qui m'a incité à faire toute la montée assis, n'en déplaise aux adeptes de la danseuse quasi-perpétuelle comme le schtroumpf ! 😛 Bien sûr, après une montée pareille, on apprécie d'autant plus les points de vue sur Grenoble et la chaîne de Belledonne qu'offre le sommet : Et bien sûr, petite photo-souvenir montrant le vélo conquérant de la pente 🙂

Sans doute parce qu'elles sont fascinantes :-))

Ben si, mais ailleurs 🙂 Si ça peut te consoler, il a fait un temps de belge à Grenoble dimanche et lundi. Si aujourd'hui par contre il a fait très beau, les routes étaient souvent sales et détrempées, et le vélo a maintenant besoin d'un nettoyage aussi complet que s'il avait roulé autour de Bruxelles !

Centre de gravité plus bas et donc meilleure stabilité sur le vélo, particulièrement appréciable à haute vitesse (surtout si le revêtement n'est pas parfait !) et par vent latéral. Également, les mains ont plus de force pour freiner dans cette position et surtout on a une prise plus ferme du guidon. Moi qui avais souvent tendance à descendre mains aux cocottes à mes débuts, j'en ai été guéri à jamais lorsque mes mains ont volé des cocottes en pleine descente, suite à un passage dans un nid-de-poule que je n'avais pas vu. Je me suis retrouvé à plat ventre sur le guidon ! Je ne sais toujours pas comment j'ai évité la chute. Heureusement que c'était en ligne droite. Alejandro Valverde, dans les mêmes circonstances mais en virage, n'avait pas pu éviter la chute : https://www.eurosport.fr/cyclisme/tour-d-espagne/2021/la-vuelta-2021-alejandro-valverde-chute-dans-un-virage-et-passe-sous-une-glissiere-de-securite-le-pire-est-evite_vid1529338/video.shtml

À Grenoble pour une petite semaine, avec le vélo bien sûr. J'ai profité de cette première journée de beau temps depuis mon arrivée dimanche pour sortir la bécane et faire quelques ascensions inédites pour moi, repérées sur Climbfinder. D'abord la montée vers le hameau de Montchaffrey, au sud du massif de Belledonne : https://climbfinder.com/fr/montees/montchaffrey-vaulnaveys-le-haut Montée essentiellement forestière sur une route étroite en pente assez conséquente. Jolis point de vue au sommet, sur Grenoble et la cluse de Voreppe notamment : Et aussi sur les villages de la commune en pente de Saint-Martin-d'Uriage, avec en toile de fond le massif de la Chartreuse. Ensuite j'ai grimpé les deux côtes plus courtes menant au hameau bizarrement nommé Villeneuve d'Uriage : versant Uriage (très forte pente au début, comme je les aime) et versant Herbeys : https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-villeneuve-uriage https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-villeneuve-herbeys Les sommets alpins enneigés environnants étaient mis en valeur aujourd'hui par une magnifique lumière, ce devait être un régal pour les photographes confirmés, ce que je ne suis pas, mais j'ai essayé quand même. Le gros gâteau blanc ci-dessous, vu du centre du village d'Herbeys, s'appelle le Taillefer (altitude 2857 m). C'est un lieu de randonnée très populaire dans la région. Une mine (de plomb!) y aurait été exploitée autrefois. https://fr.wikipedia.org/wiki/Taillefer_(massif_du_Taillefer)

Et ils descendent généralement en occupant bien le milieu de la chaussée, s'imaginant peut-être avoir plus de marge de sécurité ainsi, ce qui ne facilite justement pas leur dépassement… et provoque la colère des automobilistes retenus derrière. C'est tellement fréquent sur les cyclos ardennaises que j'ai fini par me faire une raison… sauf visibilité favorable je ne les dépasse même plus, c'est trop risqué (et de toutes façons les descentes ardennaises ne sont pas longues en général).

Je me rappelle aussi que Guillaume Martin était parti en guidonnage dans une descente de montagne (sans chute à la clé pour lui), mais je n'arrive pas à en retrouver une vidéo. Le résultat sur le vélo était très similaire à ce qu'on voit sur celui de Dygert.

Un exemple fameux de guidonnage, vu de l'arrière : la chute de Chloé Dygert lors du championnat du monde du monde de CLM en 2020. Edit : je vois justement que tu réagissais à ces images dans ton message de 2020 ! 🙂

Si je comprends bien ce phénomène (que je n'ai encore jamais éprouvé), c'était probablement la pire chose à faire puisque la tenue du guidon est devenue moins assurée et que la prise au vent a été augmentée. Comme quoi nos réflexes ne sont pas toujours salvateurs ! 😥

C'était en 1996, en fait. Je ne sais pas pourquoi, j'imagine toujours que c'est en 98. Je me souviens avoir envisagé d'y participer, et je ne sais plus quoi m'y avait fait renoncer. Pas la difficulté du parcours, j'étais dans la meilleure forme physique de ma vie à ce moment-là et je savais parfaitement à quoi m'attendre : le col du Luitel, le balcon de Belledonne, le Grand Cucheron, c'était mon jardin 🙂 Mais la plupart des participants, je pense, ignorait totalement ce que le balcon de Belledonne, très peu emprunté par les courses et cyclos, représentait comme difficulté. En plus, le temps était à la pluie et il faisait très froid en altitude. En 99, lors de ma première participation, le balcon de Belledonne avait disparu du parcours, ce n'était pas un hasard.

Je me fais un peu de soucis d'ailleurs au sujet des nuisances que va apporter le passage du Tour sur cette magnifique zone naturelle… Au sujet de la Vaujany, tu dois confondre, sa première édition (98) ne passait pas par Sarennes : elle partait du barrage du Vernay, puis empruntait le col du Luitel, l'intégralité du balcon de Belledonne, le Grand Cucheron, le Glandon et la montée de Vaujany. Un parcours dantesque (6000 m de dénivellation, de mémoire) qui ferait très bien dans une Étape du Tour… Désolé, je ressors 😉

En complément de vos observations : je n'ai pas de jantes hautes, mais dans les mêmes conditions que Thierry aujourd'hui, je devais être attentif en permanence par vent de travers, et les mains en bas du guidon, pour ne pas être déporté par les rafales.

Merci, mais courageux ou pas, je ne repasserai plus jamais par la N25 par fort vent de côté ! Grosse erreur de passer par là aujourd'hui pour joindre Hamme-Mille à Grez-Doiceau, j'ai vraiment eu peur d'être envoyé de l'autre côté de la chaussée par les rafales latérales. Heureusement il y avait peu de trafic.

C'est vrai, mea culpa.

Il serait temps que tu passes aux freins à disques. Au moins on n'a plus la merdouille qui s'accumule entre fourche, haubans, frein et pneu, et ça te fera une occasion de moins de penser au cerveau de trump, donc tout bénéf. 😇 Sinon, tu parles du vent de face et du vent arrière mais tu oublies de mentionner le vent de côté. De loin le plus ch… et surtout le plus dangereux. Il a tendance à t'envoyer soit dans le décor, soit vers les véhicules arrivant en face… Edit : je vois que Thierry a fait la même remarque, les grands esprits se rencontrent. 🙂 D'ailleurs je suis passé pas loin de chez toi aujourd'hui. Je viens de rentrer de 87 km par ce temps venteux de m… De Bruxelles à Louvain via la N3, puis Hamme-Mille via la N91, Grez-Doiceau et la N25 (détour par le golf du Bercuit que tu connais bien) où le vent venait justement de pleine droite 😡, puis Dion-le-Val, Wavre, Rixensart, à nouveau le lac de Genval. Puis retour via La Hulpe et Hoeilaart. Temps froid (entre 6° et 10°) qui m'a fait ressortir pour la première fois la tenue pré-hivernale (Assos Habu, pour Pierre-Yves), globalement sec à quelques gouttes de pluie près. Beau soleil au départ, alternance de gros nuages et de brèves éclaircies ensuite, à partir de Wavre. Et surtout ce vent d'ouest qui me faisait travailler du ciboulot en même temps que la position mains en bas du guidon (de loin la plus stable quand il vient de côté). Pour moi qui hait Éole, cette sortie aura surtout été un travail du mental !