Franck PASTOR

Ce n'est pas si évident pour tout le monde. J'ai vu plusieurs personnes, dont un mécano, placer les chambres à air dans les pneus sans les gonfler légèrement au préalable…

Gagner Milan-San Remo sept fois. C'est la seule course importante du calendrier, avec Paris-Roubaix, où Pogacar ne ne prend pas le départ comme ultra-favori.

C'est ce que je fais déjà systématiquement avec les chambres butyl que je monte. Ça permet de diminuer les risques de pincement au montage.

J'en fais, mais beaucoup moins souvent. J'ai un autre vélo pour cela (nettement plus lourd), adapté pour les randonnées. Il est équipé d'une courroie à la place d'une chaîne, d'une dynamo intégrée au moyeu avant et d'une moyeu arrière Rohloff à 14 vitesses intégrées. La plus petite vitesse est équivalente à un braquet de 24/41 🙂.

Pas tout à fait du VTT, puisque je ne fais que du bitume (ou des pavés !) avec ce vélo. Mais oui, tu as bien résumé, les pentes de mes parcours sont comparables à celles d'un parcours VTT, alors j'utilise le même genre de braquets que sur un VTT. Mais tout en profitant des avantages d'un vélo de route sur le bitume : guidon pas trop large à trois positions, roues à pneus lisses relativement étroits, poids global moins élevé… 😎

Quel utilité de monter une côte à vélo, tout court ? Certains (dans ma propre famille, et même des sportifs) ne se gênent pas pour poser pied à terre à la moindre montée, sans complexe, n'en ayant aucune envie. Et d'ailleurs pourquoi serait-ce « utile » ? Aucune de nos sorties à vélo ici n'est objectivement utile, sauf le vélo-taf bien sûr. 🙂 On se fait juste plaisir — quitte à souffler un peu fort parfois — et c'est l'essentiel. Certains trouvent leur plaisir à vélo dans les longs bouts droits, moi c'est dans les côtes raides. Pour ce qui est de marcher dans ce genre de côte au lieu de la faire à vélo parce qu'on irait aussi vite : déjà je demande à voir, parce que marcher à 5-6 km/h dans des pentes approchant les 30% ne doit pas être évident (surtout perché sur ses cales en poussant un vélo !). Ensuite je m'en fiche un peu, de ma vitesse comparée à celle d'un piéton. Je fais du vélo, pas de la vitesse (sauf en descente, éventuellement), et si je voulais faire de la vitesse je ferais de la moto ou une autre activité motorisée, pas du vélo en montée. 🙂 Quant au plaisir que j'y trouve personnellement, je me demande si ce n'est pas relié à ma formation de matheux. Descartes conseillait, pour résoudre un problème scientifique, de le diviser en autant de petites parties qu'il est nécessaire pour qu'elles soient toutes résolubles. Et c'est exactement ce qu'on fait dans une côte avec le choix d'un braquet adapté. Vraiment adapté, à soi-même et à la pente. Comme ça, on peut relier le plaisir de la résolution d'un problème de maths et le plaisir d'avoir pu grimper une côte par ses propres moyens, sans apport d'énergie d'extérieure. Et peu importe la vitesse à laquelle c'est fait, l'essentiel est que le problème soit résolu et la côte grimpée. 🙂

Pas la peine, on a une alternative aux pavés ici, dont le seul mérite est d'être provisoire : les gravillons. Heureusement la montée n'avait pas été gravillonnée de frais (contrairement à une section du balcon de Belledonne par laquelle j'étais passé un peu avant) parce que sinon c'aurait été équivalent à ajouter quelques unités encore au pourcentages de la côte… et à jouer au casse-pipe à la redescente !

40 km aujourd'hui pour ma dernière sortie alpine de cet été (je rentre demain en Belgique), pour 1200 m de dénivellation environ, dans le massif de Belledonne cette fois. D'abord la montée du Pré du Fourneau depuis Domène, 1000 m de dénivellation environ, avec quelques longs passages très pentus : https://climbfinder.com/fr/montees/pre-du-fourneau-domene Cette très belle montée (voir les photos sur le lien Climbfinder) serait une de mes favorites de l'endroit si elle ne finissait par un cul-de-sac peu esthétique. On pourrait la poursuivre sur 2 km environ jusqu'au col de Pré Long, mais la route est alors une piste cailouteuse dont l'état n'est pas très reluisant. 😞 Donc demi-tour au sommet, pour emprunter à mi-chemin la route du balcon de Belledonne, direction nord, jusqu'au village de Saint-Mury (en passant par le panorama toujours magique de la Croix de Revollat), puis descente vers un autre village, la Combe-de-Lancey, pour me farcir un raidard pas piqué des vers : la montée des Chappes, 700 m seulement… mais avec plus de 17% de pente moyenne et une pente grimpant jusqu'à 28% sur 50m. https://climbfinder.com/fr/montees/les-chappes-le-mas-montacol J'en avais parlé sur un autre sujet, d'ailleurs. Pour les curieux, c'était là : https://forum.velo101.com/topic/39792-votre-avis-sur-modification-campagnolo/page/8/#findComment-880841 Le profil du petit monstre: Je me permets d'inciter ceux qui écrivent des phrases du genre « Avec un braquet machin/truc, ON passe partout », de passer par là s'ils en ont l'occasion. Ça pourrait peut-être les faire revenir sur leurs certitudes. 😇 En attendant, j'ai pu vérifier qu'avec mon 24/36, JE passe… sans que ce soit une partie de plaisir (vitesse tombant en-dessous de 6 km/h à un moment). En guise de récompense, on a une belle vue sur la vallée du Grésivaudan au sommet (un cul-de-sac là aussi, qui débouche carrément sur l'allée d'entrée d'une maison de ce hameau des Chappes). Vue vers l'arrière, à partir de l'entrée du hameau et fin de la côte, sur la vallée et Grenoble au loin. Le hameau des Chappes. Y accéder à vélo se mérite, vous l'aurez compris ! Heureusement qu'il est minuscule, parce que deux véhicules ont certainement du mal à se croiser sur la route d'accès, qui en plus d'être pentue est bien étroite…

Ce n'est pas la première fois (ni probablement la dernière) que je fais la confusion…

Il aura quand même fait la décision, c'est lors de l'ascension de ce col qu'Uijtdebroeks a largué Prudhomme.

Ce matin, toujours du côté de Grenoble, sortie équivalente à celle d'il y a deux jours en longueur et dénivellation totale : 72 km et 1780 m respectivement. Mais pas le même profil, puisqu'il y avait cette fois deux ascensions conséquentes au lieu d'une… et pas moins de cinq cols officiels, dont quatre pour une seule montée : les cols de Clémencières, de Vence, de Palaquit et de Porte pour la première montée, longue et (pour l'essentiel) sans gros pourcentage : https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-porte-col-de-clemenciere-col-de-vence et le très irrégulier et souvent très raide col du Coq versant Brévardière pour la deuxième montée : https://climbfinder.com/fr/montees/col-du-coq-saint-brevardiere Temps splendide, chaud mais pas excessivement (le soleil était encore de l'autre côté de la Chartreuse :-)), jusqu'au retour dans la plaine où il devait faire dans les 35° au soleil. Mais la très grosse chaleur était prévue pour l'après-midi (32° à l'ombre), donc je n'y ai pas eu droit. De très beaux paysages de Chartreuse tout au long de la sortie, bien sûr. Du côté de Cherlieu, entre col de Porte et col du Coq, je me suis amusé à prendre en photo trois des sommets de Chartreuse les plus connus (localement, du moins). Le Charmant Som (1867 m d'altitude) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charmant_Som Le Grand Som (2026 m), la montagne des Chartreux : le monastère de la Grande Chartreuse se trouvant juste de l'autre côté de cette montagne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Som Chamechaude (2082 m), le point culminant du massif. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chamechaude Au col du Coq, j'ai pris une dernière photo, de la Dent de Crolles cette fois (2062 m) qui écrase de sa majesté le col et ses environs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dent_de_Crolles Pour l'anecdote, dans les passages les plus raides du col du Coq, j'ai pu vérifier le Théorème du schtroumpf, à savoir qu'en cette saison les mouches assaillent le valeureux cyclo dès que sa vitesse descend en-dessous de 13 km/h… et que plus la vitesse descend en dessous de ce seuil, plus il y a de mouches ! Sachant qu'à un moment je roulais à peine à 6 km/h (long passage à 16%), vous imaginez le peloton de groupies qui me tournaient autour… 😡

Au cas où tu ressentirais une overdose de terrain vallonné, tu pourras toujours retourner dans le Grand Nord faire une cure de platitude absolue, en allant pédaler du côté d'Amsterdam comme Johan 🙂

Vous allez me faire douter, là… Rassurez-moi, 1700 m de dénivellation en 72 km, ça ne compte quand même pas pour du plat ? Si ? 🤔 Parce que c'était mon menu de ce matin, l'essentiel de la dénivellation consistant en l'ascension de Chamrousse par Belmont et Fujarey, avec au passage un nouveau point culminant pour cette année en ce qui me concerne : 1788 m selon Climbfinder (1795 m selon le panneau sommital) : https://climbfinder.com/fr/montees/chamrousse Dégustation d'un café à la station, en pleine activité estivale : départs de randonnée, piste de luge tractée… Redescente ensuite par un autre versant, plus long et plus irrégulier (avec un passage de 500 m qui rappelle les pires routes belges) mais qui offre de beaux points de vue, particulièrement au deux-tiers de la descente, sur Belledonne et le village de Revel. https://climbfinder.com/fr/montees/chamrousse-murianette

Si on en croit sa fiche Wikipédia, c'est quand même un adepte du triathlon, qui suit les courses cyclistes pour la télé depuis longtemps, particulièrement le Tour de France (depuis 2006). https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Geay Ceci dit, ce n'est pas mon style de commentateur favori non plus, mais il faut bien quand même lui reconnaître le droit à l'imperfection et à l'erreur… comme à tous les commentateurs, d'ailleurs. Métier pas facile : quoiqu'ils disent, quel que soit leur style, il y en aura forcément toujours pour les critiquer.

Son surnom dans le milieu est « El Tractor », tout un programme !😎

Mais pas les équipes hollandaises 🙂

54 km ce matin et un nouveau maximum d'altitude atteint pour cette année, 1564 m cette fois, à Pipay-les Sept-Laux, par Froges et le col des Ayes. 1350 m de dénivellation et 19 km d'ascension au total à 7% de moyenne effectués en 109 minutes, un temps toujours assez moyen pour moi, de même que la cadence moyenne (84 tours/minute). La forme optimale n'est donc pas encore là. https://climbfinder.com/fr/montees/col-des-ayes-froges (première partie de l'ascension) https://climbfinder.com/fr/montees/pipay-tencin (deuxième partie de l'ascension, les 9,5 derniers km de ce profil) La première moitié de l'ascension a été effectuée sous une bruine quasi constante, la deuxième dans le brouillard et le froid (12° au sommet). Heureusement, peu après l'arrivée au sommet, le soleil a percé quelque peu et le mercure a pris quelques degrés, pendant que je dégustais un café à la terrasse du restaurant « Le Farinaud ». Terrasse qui en temps normal fournit un très beau point de vue sur la région (voir les photos sur le descriptif par Climbfinder de « Pipay par Tencin »), mais cette fois la brume mangeait le paysage. Je me suis donc contenté de ces deux photos « d'ambiance ». La redescente (par le même itinéraire) a quand même été… «vivifiante» au début, sur la route qui fumait littéralement tout en s'asséchant. 61 km/h en vitesse maximale, j'ai également fait bien mieux là-dessus ! :-)

38 km seulement ce matin, mais un bon 1200 m de dénivellation au total, avec l'ascension d'un des « morceaux » des environs de Grenoble : mon col préféré, le col du Coq, versant Saint-Nazaire-les-Eymes, en Chartreuse, un peu moins de 1100 m de dénivellation en 12,7 km pour un sommet à 1434 m, mon nouveau point le plus haut atteint cette année. Retour par le même itinéraire. https://climbfinder.com/fr/montees/col-du-coq-saint-nazaire-les-eymes (si vous voulez voir des photos, il y en a déjà de belles sur ce site). https://fr.wikipedia.org/wiki/Col_du_Coq L'année dernière avait été frustrante puisque je n'avais pas pu le grimper : une partie de la montée était alors en travaux, Lacune réparée aujourd'hui 🙂 Temps ensoleillé, doux à mon point de départ à 220 m d'altitude (une grosse centaine de mètres en contrebas du pied officiel du col), frisquet au sommet à 1434 m d'altitude, vent peu sensible comme la plupart du temps dans le coin. Sensations moyennes : ça faisait un bail que je n'avais pas fait autant de dénivellation d'une seule traite, et j'ai cherché à m'économiser. Du pied officiel au sommet, un temps d'ascension moyen également pour moi, 86 minutes. J'espère le refaire en fin de séjour pour noter d'éventuel progrès. De par sa longueur, sa relativement grande régularité et sa pente moyenne respectable (8,5 %), cette montée est idéale pour se tester.

Sinon, pour ma sortie du jour : 98 km avec au milieu les quelques 60 km du balcon de Belledonne, une autre de mes sorties grenobloises favorites. https://www.alpes4ever.com/france/isere/les-plus-de-1000-m/balcon-de-belledonne/ En mai je l'avais fait dans le sens Uriage-Allevard, cette fois c'était en sens inverse, avec donc dans l'ordre les cols du Barioz, des Ayes, du Lautaret (pas le grand, un autre) et des Mouilles, et un tas d'autres bosses façon montagnes russes. Très chouette sortie comme d'habitude, avec de bonnes sensations globales (moyennes au début, bien meilleures sur la fin) et malheureusement un gros bémol : les gravillons !! J'ai fait l'erreur de prendre une variante à l'accès standard du col du Barioz, la D280i au lieu de la D280, parce qu'a priori la D280i est plus pittoresque. Manque de bol, elle était gravillonnée de frais de bout en bout… Heureusement que je ne l'ai pas prise en descente, celle-là ! Pour le reste, beau temps, températures de saison, un vent nordique sensible qui ralentissait bien dans certains secteurs… et toujours ces magnifiques points de vue sur la vallée du Grésivaudan, notamment à la Croix de Revollat, aux deux-tiers du balcon environ. La Croix de Revollat, un peu à l'écart de la route. Vue vers le sud-ouest, le Vercors et l'agglomération grenobloise. Vue vers le nord-ouest et la Chartreuse (dont les sommets sont dans les nuages). Ver le nord, nord-est. Tout au fond du couloir commencent la Savoie et le massif des Bauges (dans la brume).

Ça m’aurait bien plu, mais c’est la rentrée scolaire le 25 août… 😞

Ah non, il a la Vélomédiane à faire le 23 août ! D’ailleurs il serait temps que tu la fasses aussi… 😉

Puck Pieterse a été elle aussi victime de cette chute. Pas eu de nouvelles sur son état de santé…

J'en pense que ce fut beaucoup d'énergie dépensée pour finalement n'avoir fait que reporter l'inéluctable. 😛 La pluie est ton amie Michel ! Accepte-la comme elle vient, apprends à la dompter et à l'utiliser à ton avantage.

Moi ça m'intéresserait ! Fais-moi signe quand tu voudras te lancer, si tu n'as pas peur de voir ta moyenne plombée par un compagnon de sortie peu habitué à tracer sur terrain roulant. 😉 N'empêche que j'aime bien flâner (plus rarement tracer) de temps en temps sur ce type de pistes, dont certaines ne sont pas fades du tout. La F205 et la F29 par exemple.

48 km ce matin, en guise de reprise de contact avec la montagne grenobloise. D'abord la magnifique montée de la Croix de Pinet, fréquentée presque uniquement par les cyclistes du coin (tant pis pour les autres 😁), avec le raidard de Rocharey comme dessert : https://climbfinder.com/fr/montees/la-croix-de-pinet-murianette-la-pereree Et comme il me restait des jambes, j'ai enchaîné un peu plus loin, via la route du balcon de Belledonne, avec la montée de Freydières (les sept derniers kilomètres dans le profil ci-dessous), avec là aussi un final bien raide, malheureusement en cul-de-sac au carrefour dit des Quatre Chemins, à 1300 m d'altitude, la plus haute que j'ai atteinte cette année jusqu'à présent. https://climbfinder.com/fr/montees/bois-de-freydiere-domene En redescendant, pause-café traditionnelle et obligatoire au bar-restaurant de la Gélinotte, au bord du petit lac de Freydières 🙂 (voir lien ci-dessous et voir aussi les photos sur le lien Climbfinder ci-dessus, prises par votre serviteur il y a un ou deux ans). https://www.restolagelinotte.com/ Temps doux, voire même frisquet pour la saison (autour de 20° en plaine au départ, 15° à Freydières), nuageux avec quelques éclaircies. J'ai croisé pas mal d'autres cyclistes sur le trajet, de tous types (route, VTT, VAE…) et de tous âges, la palme de l'originalité revenant à une jeune fille qui pédalait en baskets… sur des pédales automatiques de type Look Delta. 😮 Et qui avançait bien !