Franck PASTOR

Tssss, la mauvaise langue… C'est mon vélo de randonnée-gravel qui pèse plus de 15 kg. Mon vélo de route, tout nu (sans sacoche, bidons et éclairage mais avec pédales) fait 9 kg. Pis de toutes façons je suis plus léger que la plupart des gens ici, toi compris, donc ça compense. 😛

Sortie de 47 km aujourd'hui par un temps sec, nuageux puis ensoleillé, maisplus froid (maxi 12°) que les jours précédents, ce que n'arrangeait pas un vent de nord-est bien glacial. Tenue « Early Winter » ressortie pour l'occasion (collant long et veste Assos Habu, pour Pierre-Yves), avec surchaussures, gants longs et bonnet légers pour compléter, et je n'ai rien trouvé de'superflu dans cet équipement. Pour info, la veste avait été testée par Vélo101 il y a une dizaine d'années : https://www.velo101.com/materiels/materiel/test-de-la-veste-assos-ij-habu-5/ J'ai quand même croisé d'autres cyclistes en tenue d'été, même pas de manchettes… je l'ai déjà dit et je le répète, je suis persuadé que la plupart des Belges descendent des Inuits ! Sinon, quelques bons murs au programme d'aujourd'hui, avec des sensations assez moyennes (à cause du froid ?), du côté d'Hoeilaart et Overijse : la Deridderstraat et la rue Félix Sohie à Hoeilaart, le Hengstenberg, Terspout, le Speelberg et surtout le Kardaan à Overijse… Que du sérieux, et que du pavé (à part le Terspout) donc peu de chances de voir un schtroumpf passer par là un jour. 😉 https://climbfinder.com/fr/montees/j-b-deridderstraat-hoeilaart https://climbfinder.com/fr/montees/felix-sohiestraat-solheide-hoeilaart https://climbfinder.com/fr/montees/hengstenberg-overijse-vossestraat https://climbfinder.com/fr/montees/terspout-overijse-sint-annastraat https://climbfinder.com/fr/montees/speelberg-overijse-alfons-moerenhoutstraat https://climbfinder.com/fr/montees/kardaan

Et encore, lors de notre dernière sortie, je n'avais pas pris cette sacoche-là mais une plus petite. Pas assez petite à ton goût je suppose. 😎

Je vois des types aussi maigres que moi faire du vélo à Bruxelles en short et t-shirt bien flottant, alors qu'il fait à peine 10°. À chaque fois j'ai du mal à en croire mes yeux…

Dans mes poches et ma sacoche de selle, assez volumineuse (4 l maxi). C'est ce modèle-ci, pour info : https://fr.ortlieb.com/products/saddle-bag-high-vis Quand j'ai moins de choses à transporter je me contente d'une sacoche moins volumineuse.

Y a pas qu'eux. Lorsqu'une sortie commence comme ça à 9° et finit à 19° voire à plus de 20° (assez courant au printemps en Belgique…), je pars certes avec le cuissard court et le maillot à manches courtes… mais le cuissard est thermique, le maillot de corps sous le maillot cycliste est de mi-saison, donc épais même s'il est aussi à manches courtes, et je mets en prime les manchettes, les surchaussures, les jambières, le bonnet et des gants longs légers. Et bien entendu un imper en début de sortie. Au fur et à mesure que le mercure grimpe pendant la sortie, j'enlève généralement imper, surchaussures, jambières, bonnet, manchettes, dans cet ordre, et je remplace les gants longs par des gants courts… J'appelle ça l'épluchage de printemps ! 🙂

Il y a tout ce qu'il faut comme commerces à Villard-de-Lans même, qui est un peu la « capitale » du Vercors, la commune la plus importante du massif. Pour la randonnée pédestre aussi, c'est idéalement situé. Plus vers l'ouest, à une vingtaine de km (via les Gorges de la Bourne et le col de Romeyère), on peut faire du rafting dans le canyon des Ecouges… Avantage ou inconvénient selon les points de vue, Villard se trouve dans le massif même. Certains peuvent préférer des endroits proches mais en plaine, comme Saint-Jean-en-Royans déjà cité, Pont-en-Royans (très pittoresque)… ou carrément Grenoble.

Rouler à puissance constante sur tout le trajet ? Ce qui est théoriquement possible en montée et sur le plat, voire en faux-plat, mais impossible à maintenir lorsqu'on est en roue libre. Donc il faut faire abstraction des descentes dans ce raisonnement… Sans parler des variations de puissance dues aux arrêts intempestifs (circulation, feux, état de la route…) ou non (ravitaillements, virages…). La plupart des cyclistes qui veulent maximiser leur performances répondent à ce dilemme en se dépensant plus dans les côtes sur le plat (où ils sont souvent dans les roues, du reste), en comptant sur les parties descendantes pour se refaire une santé… De toutes façons, j'essaie quand même rouler à dépense d'énergie constante sur tout le trajet. Le problème, c'est alors de faire abstraction des autres, surtout ceux qui vont plus vite que vous !

Je viens de faire une recherche sur le web au sujet de ce pont. Cette raideur apparente ne serait qu'un effet d'optique. Les pourcentages des parties pentues du pont ne seraient que de… 6,1 % d'un côté et 5,1 % de l'autre. Je suis déçu. 😕 https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Eshima_Ohashi

Moi, je vous avertis tout de suite que si vous jouez au TGV sur les parties roulantes, je vous laisse filer. Le plat, c'est fait pour se reposer entre deux côtes ! (Théorème de Pastor).

54 km ce dimanche en mode détente après la sortie exigeante et vallonnée de vendredi. Aller-retour traditionnel Bruxelles-Louvain, aller par l'autoroute cycliste plate F3, retour par la N3 doucement vallonnée. Temps assez beau (15°, soleil) et complètement sec contrairement aux prévisions météo d'il y a 2-3 jours… et toujours du vent, de secteur sud cette fois. Pause-café habituelle sur la Grand-Place de Louvain : Le cadre vaut bien un petit café à 3 euros, non ?

Retour à la tenue semi-hivernale pour moi donc… 😞

Celui qui m'a le plus impressionné, c'est quand même Ganna. Un coffre incroyable associé à un mental époustouflant. Déjà réussir à suivre Pogacar et Van der Poel dans la Cipressa était un exploit sur un terrain qui favorisait bien plus ses deux adversaires. Et beaucoup auraient craqué à sa place quand il a été largué dans le Poggio. Mais il a fait toute l'ascension à son rythme régulier pour ne finalement perdre qu'une dizaine de secondes au sommet et revenir à la flamme rouge. Rien que pour cet exploit j'aurais souhaité qu'il gagne au sprint, mais Van der Poel a mené ce sprint avec la plus grande maestria.

Côté belge, il y aurait bien eu Jasper Philipsen, vainqueur sortant, s'il n'avait pas été victime d'une chute à la Nokere Koerse. Il sera bien présent aujourd'hui, mais sera forcément diminué par les conséquences de cette chute. On oublie également de citer un autre ancien vainqueur belge, c'est Jasper Stuyven, qui semble en forme. Qui sait, on aura peut-être un vainqueur surprise.

Somme toute, c'est bien le printemps : inconstant et instable. Tous les types de temps sont possibles en cette saison, et on peut passer sans transition de l'un à l'autre. Raison pour laquelle c'est la saison que j'aime le moins, contrairement à la plupart des gens.

93 km cet après-midi au sortir du boulot (cours le matin seulement). De retour au moment où la nuit tombait. Mais il ne fallait pas manquer de profiter de cette dernière journée de temps sec. Température quasi estivale (21°), soleil resplendissant pendant la première partie de la journée, nuageux au retour. Mais toujours un fort vent, de secteur sud-est cette fois. Malgré ça, de bonnes sensations, me traînant moins que d'habitude face au vent et pouvant envoyer les chevaux dans les côtes. 🙂 Direction Ronquières à l'aller, le long du canal Bruxelles-Charleroi, donc trajet tout plat, et retour avec un max de bosses, la plupart déjà parcourues il y a deux semaines avec Michel et Thierry, comme les Gaudy, Charly-des-Bois dans le bois de la Houssière et bien sûr le Bruine Put. Après celui-ci, j'ai prolongé par d'autres bosses (comme l'obligatoire rue du Mystère) jusqu'à chez moi, Et comme les deux allergiques aux pavés n'étaient pas là cette fois, je suis aussi passé par la côte la plus dure de tout le Brabant : la côte de la rue Sainte-Croix, à Braine-le-Château. 🙂 https://climbfinder.com/fr/montees/reposoir-de-la-vierge-chateau-des-comtes-de-hornes-chapelle-sainte-croix Au rayon pittoresque, au pied de cette même côte se trouve un ancien moulin à eau, le « Moulin Banal ». J'aime bien m'arrêter à ce moulin pour voir couler le Hain quelques instants, et cette fois-ci j'en ai pris une photo rapidement : Autre photo bien plus réussie ici, avec l'explication de ce nom « banal » : https://www.braine-le-chateau.be/tourisme/decouvrir/visites-monuments/moulin-banal/le-moulin-banal

58 km cet après-midi, aller-retour classique Bruxelles-Louvain, à l'aller sur la N2, au retour parallèle à la N3 mais le long d'un itinéraire balisé pour cyclistes. Quelques bosses sans prétention et un passage « gravel » imprévu à travers champs au retour, entre Leefdaal et Tervuren (ma faute, je cherchais un détour permettant d'éviter une zone en travaux…). À part ça, rien à signaler de particulier sur la sortie. Temps printanier (18°), vent de sud-est assez fort.

Une sortie vers Hoegaarden, une autre à Gembloux… donc en Hesbaye, avec des routes ouvertes à tous les vents, beurk ! Une partie de mon itinéraire fléché d'hier était aussi en Hesbaye (Nethen, Beauvechain, Bierbeek) et c'était de loin la partie du parcours qui m'avait fait le plus mal. À cause du vent, évidemment. Mais c'est vrai qu'en groupe, c'est autre chose, on peut gérer avec l'abri…

116 km aujourd'hui pour moi, dont les 98 km (99 selon compteur) d'un circuit balisé pour cyclistes que j'emprunte souvent : la route cycliste de la Flèche brabançonne. Environ 1000 m de dénivellation et plusieurs raidards au programme, dont les «vedettes» de la course pro qui aura lieu dans un mois. https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/brabantse-pijl-cycling-route/ https://climbfinder.com/fr/mes-itineraires/106717 Temps ensoleillé, départ à 4°, maxi 9°… mais toujours ce vent glacial de nord-est avec rafales limite dangereuses, qui m'aura proprement assassiné au moral comme au physique lors de la première moité du parcours, quand il était le plus souvent défavorable. Faut savoir gérer mentalement les descentes à 25 km/h qu'on fait habituellement à 40 km/h et les montées à 8 km/h qu'on fait généralement à 12 km/h… En prime, une douleur au genou s'est déclarée, qui s'est heureusement calmée lors de la seconde moitié du parcours (comme par hasard, avec le vent devenu favorable). Bref, je me suis traîné et maintenant j'ai mal partout, comme après la sortie de la semaine dernière. Mes bourreaux étaient Thierry et Michel, aujourd'hui c'était Éole. 😡

J'ai toujours mon vieux vélo acier sur mesure à freins à patins, stocké depuis cinq ans chez ma mère à Grenoble. Je l'utilise quand je retourne là-bas sans avoir pu amener mon vélo actuel. Quand je fais le trajet en train, par exemple. Depuis, j'ai changé les roues de ce vélo… les jantes étaient vraiment trop creusées pour que je continue à rouler avec, surtout en montagne. Soit dit en passant, c'est quelque chose qui ne risque plus de se produire avec les freins à disques. En tant que cycliste qui sort par tous les temps, c'est pour moi l'un des principaux avantage de ce système, voire le principal. 😉

Ça fait penser à une endofibrose iliaque… https://cyclotourisme-mag.com/conseil/sante-lendofibrose-de-lartere-iliaque/

Je ne crois pas. Des pros tels que Sastre, Contador, Schleck (Andy), Zakarin, Reichenbach… descendaient mains aux cocottes avant que les freins à disques apparaissent dans le peloton. Et d'ailleurs, autour de moi j'en voyais déjà régulièrement le faire dans les descentes de cols autour de Grenoble, donc depuis une trentaine d'années. À commencer par moi-même à mes tout débuts… jusqu'à ce que mes mains décollent des cocottes après un passage à haute vitesse sur un nid-de-poule que je n'avais pas vu. À mon avis, cette mauvaise habitude s'est très progressivement popularisée, jusqu'à finir par atteindre le plus haut niveau, à partir du moment où le changement de vitesses s'est effectué au niveau des leviers de freins.

Certains systèmes hydrauliques en VTT ont un réglage de la garde du levier et un réglage du « point de contact » des plaquettes de freins. Je ne sais pas ce qu'il en est sur route (si mes freins TRP Hylex ont un réglage de la garde du levier, ils n'ont pas de réglage du point de contact, mais ils datent de 2015.) https://www.probikesupport.com/freins-disque-entretiens/?srsltid=AfmBOoqP8zodbzBEaV8xyr_K9kk1EREydsLlhDMaVYrSSBAJJeugkhCN

C'est ce qu'on appelle le comique de répétition, non ? 😎

« Quand tu a des freins a patins et qu'il pleut ben tu vas moins vite tu fais + attention voila tout .... » Oui, mais ça ne suffit pas toujours. Quand un obstacle (genre voiture qui traverse derrière une maison, grosse branche à la sortie d'un virage, chien qui échappe à son maître, gamin qui échappe à ses parents…) que tu ne pouvais pas voir ou même anticiper se retrouve soudainement devant toi, tu n'as pas le choix de la distance entre l'obstacle et toi, et un mètre de moins en distance de freinage peut faire la différence. J'ai tellement pratiqué d'environnements différents sur mon vélo de route, du cœur de Grenoble à la descente du Galibier en passant par les routes désastreuses et le trafic du Brabant… Ça m'a appris qu'on a beau faire l'effort d'anticiper, il peut toujours toujours quelque chose qu'on n'aura pas su ou pas pu prévoir. Alors (si on a le temps d'y toucher) des freins efficaces peuvent faire la différence. Tout gain en efficacité de freinage est bon à prendre. Même sur la route. Et ce n'est pas incompatible avec la prudence. Contrairement aux coureurs, on n'est pas obligé de rouler à la limite du freinage 😎.