Franck PASTOR

Je plussoie, et j'ajoute même que dans ces pourcentages (20% et plus), même sans pousser un vélo on ne va pas à 5 km/h à pied, sauf en courant, et dans ce cas, tenir cette vitesse aussi longtemps qu'à vélo nécessite un entrainement conséquent. Si en plus on ajoute sur son dos la même charge de bagages que ton vélo de randonnée… 😄 Sans même parler des contraintes sur les muscles et tendons (celui d'Achille tout particulièrement) qu'à pied ce type d'effort implique. Je pense d'ailleurs que tout cela reste valable même à «seulement» 15%.

Je me répète sans doute, mais il y a toujours moyen de ne pas fournir d'effort violent en côte (sauf pathologie d'ordre médical ou handicap notable) : il suffit de mettre un braquet suffisamment petit, quitte à aller aussi lentement que nécessaire. Bien sûr, il faut déjà avoir ces braquets. 38/41, c'est petit, mais pas suffisant pour passer confortablement de fortes pentes, du moins pour moi, même sur un vélo bien plus léger. Sur mon vélo de route j'ai 24/34, sur mon gravel/randonneur avec le moyeu Rohloff (vélo qui doit maintenant faire dans les 15 kg quand même), j'ai un plus petit rapport équivalent à… 24/41. En sachant que le plus petit rapport possible que je pourrais monter est l'équivalent de 24/45. Et d'autre part, il ne faut pas se mettre de pression. Si on trouve qu'on va vraiment trop lentement en montée, alors on le fait quand même si on tient à l'autonomie énergétique du vélo. (Ce qui est une des raisons principales pour laquelle j'en fais, en fait… dépendre d'une source d'énergie autre que moi-même pour me déplacer m'insupporte). Et si on est dans un groupe où les autres filent comme le vent dans ces côtes, il faut alors accepter de les laisser partir. Pas toujours évident socialement parlant. Je sais bien que ça ne va pas de soi. Ma propre sœur n'accepte tout simplement pas de rouler très lentement dans une côte, si bien qu'elle envisage aussi un VAE. Son plaisir de faire du vélo est à ce prix, et tout ce que je peux bien sortir comme contre-argument n'y change rien. C'est comme ça, elle a toujours été plus pressée que moi. 🙂

Si le freinage est «mou», c'est qu'il reste encore des bulles d'air dans le système. Sinon, c'est normal qu'au début, juste après avoir été réinstallées , les plaquettes (si ce sont les mêmes qu'avant) soient plus éloignées du disque puisque pour pouvoir insérer le bloc de purge les pistons avaient dû être repoussés dans leurs logements. Mais normalement, après avoir actionné plusieurs fois le levier, les plaquettes devraient se rapprocher du disque comme il convient. Si ce n'est pas déjà fait, essaie donc d'actionner le levier une dizaine ou une vingtaine de fois de suite (avec la roue montée, bien sûr) : la course du levier devrait diminuer petit à petit, jusqu'à atteindre un niveau normal. Si ça ne marche pas, alors je donne ma langue au chat également. Ou alors c'est qu'il n'y a pas suffisamment de liquide de frein dans le système, au point que le réservoir du levier est vide. Dans ce cas, le remplir…

Oui. L'info est dans le lien ci-dessous mais en néerlandais. On y apprend aussi que sa passion en dehors du vélo est l'ornithologie et que c'est une « marmotte » qui ne se couche jamais après 21 h 30 (!). https://sporza.be/nl/2023/05/29/van-nobody-tot-giro-revelatie-wat-is-het-geheim-van-derek-gee-vroeg-slapen-en-zeldzame-vogels-fotograferen~1685368543716/

Moi si. Alors c'est simple, tu vas te secouer ton cocotier de retraité, pardon, pensionné, et tu sors ta bécane demain. À un rythme de promeneur si tu veux, mais tu t'actives, begrepen?

Pareil : jamais en manches courtes jusqu'à présent sauf avec manchettes, et le coupe-vent a toujours servi pour au moins une partie de la sortie. Et pourtant moi je sors généralement l'après-midi, sauf si la sortie est prévue pour durer longtemps (plus de quatre heures). Par ailleurs, je suis resté en cuissard court du début à la fin de la sortie, donc sans jambières, pour la première fois cette semaine… et encore, en cuissard «thermique», plus épais que les cuissards d'été ordinaires.

Je sens que je vais me régaler à le suivre. Particulièrement la dernière étape, pile dans ma région d’origine, sur des montées que je connais par cœur, un bonheur de grimpeur! 😃

70 km aujourd'hui par une météo idéale. Direction Louvain (Leuven) par Tervuren, Leefdaal puis Oud-Heverlee et Bierbeek. Pause-café sur la Grand'Place de Louvain, juste devant son incroyable hôtel de ville: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hôtel_de_ville_de_Louvain Retour le long de la N3 Louvain-Bruxelles, pour me retrouver coincé à deux pas de chez moi par un obstacle que je n'avais pas anticipé : les «20 km de Bruxelles», un course à pied ouverte à tous qui avait lieu aujourd'hui et qui empruntait les grands boulevards de la ville. https://www.20kmdebruxelles.be/ Résultat, quand j'arrive au croisement de l'avenue de Tervuren (fin de la N3) et du boulevard du Souverain, je bute sur une véritable marée humaine de joggers qui empêche quoi que ce soit de traverser le boulevard. Et manque de bol, j'habite de l'autre côté… Heureusement il y avait une passerelle accessible pas loin, ce qui m'a permis de passer au-dessus de la foule. Passerelle assez particulière d'ailleurs : https://www.infosteel.be/projects2/images/pdf/sa2002p198.pdf

Ripaille pas trop ce soir, sinon tu risques de plus aller droit dans les montées demain ! Déjà que tes braquets sont trop gros, faut pas en rajouter, hein. 😇

Peut-être ! Mais je crois surtout que Michel est comme la plupart des gens : rétif à tout changement dont la nécessité ne lui apparaît pas clairement. 😉 Quant à Merckx, il faisait comme tous le monde faisait à son époque, et avec les moyens du bord. Difficile d'utiliser un 40/44 avec une cassette à cinq pignons.… Même dans les années 80 et même avec un triple plateau on voyait très peu de cyclistes équipés de braquets en-dessous du «tour de roue» (30/30, 28/28, etc.), et uniquement des «cyclotouristes». Aujourd'hui même les coureurs pros peuvent avoir encore plus petit, et en mono-plateau ! :-)) Maintenant on est quand même mieux équipé pour les cols. Le progrès a du bon, parfois. 🙂

Roglic tourne très vite les jambes en montée, donc il voulait peut-être gagner un peu de poids en se passant d’un grand plateau ? Il faudrait lui demander. On va probablement voir plus de mono-plateaux aujourd’hui vu le changement obligatoire de vélo au pied du mur final.

Tiens oui, je n'avais pas fait le rapprochement entre ces deux-là. Mon sens de l'observation ne s'exerce pas sur ce genre de choses, on dirait 😉

Il y en a décidément qui adorent tirer sur les ambulances.

Non, tu n'es pas le seul. Ma courroie va tenir plus de 30000 km, j'ai décidé.

À nouveau une sortie d'après-travail, cette fois sur le vélo de route : 38 petits kilomètres, mais cette fois à une allure plus sportive, notamment dans les deux côtes vedettes de la journée : le Smeysberg et le Kardaan, où j'y suis allé à fond. https://climbfinder.com/fr/montees/smeysberg https://climbfinder.com/fr/montees/kardaan-overijse Je suis parvenu à ne jamais descendre en-dessous de 11 km/h dans le Smeysberg, et pour une fois je n'ai pas eu peur de basculer en arrière dans le passage le plus raide du Kardaan 🙂 Sans rire, ce sont deux indices de forme assez fiables pour moi. Il y a encore du chemin à parcourir, mais je pense que je suis sur les bons rails. Merci à la Flèche de Wallonie de ce week-end !

Justement, si tu l'as fait aujourd'hui, il te paraîtra plus facile si tu le refais ce week-end, non ? Pour le vent, ici aussi dans le vrai Brabant il souffle généreusement. Pas jusqu'à faire dévier le cycliste de sa trajectoire, mais pas loin.

J'ai pris de l'avance, moi : je suis en 14 vitesses sur mon gravel, avec le moyeu Rohloff, je te rappelle. Et on peut avoir 18 vitesses avec le Pinion P1.18, et ce depuis un bout de temps déjà également… https://www.cyclingabout.com/co-motion-cycles-introduces-the-divide-pinion-touring-bike/ Bon, d'accord, il n'y a justement plus de chaîne, mais une courroie dans ces cas-là. Ce qui résout tous ces problèmes d'usure, d'ailleurs. 😇 OK, je ressors.

Hier soir, la traditionnelle sortie-détente du mardi au retour du boulot, avec le gravel (qui serait plutôt maintenant une randonneuse, depuis que je l'ai équipé de deux garde-boue et d'un solide porte-bagage arrière). Deux heures de vélo environ dont l'essentiel dans la forêt de Soignes, et un tour d'hippodrome : après avoir visité celui (abandonné) de Groenendaal la semaine dernière, c'était hier le tour de celui de Boisfort, bien mieux préservé, pas loin de chez moi. Comme pour celui de Groenendaal, on n'y organise plus de courses de chevaux, mais le centre de cet hippodrome-ci a été reconverti (en terrain de golf), et ses installations périphériques ont été pour la plupart conservées. Quant à la piste, à la place des chevaux, maintenant ce sont des piétons et des cyclistes qui la parcourent, ce que je me suis amusé à faire en début de sortie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippodrome_de_Boitsfort

Mais j'aime bien les descentes aussi ! Ceci dit, avant-hier, je les prenais bien plus cool que vous deux (notez la différence d'aérodynamisme avec Thierry, en particulier !). Faut savoir profiter des instants de repos que nous ménagent ces parcours… 😎 : À propos, Thierry, tu as remarqué que ta photo est presque une copie conforme de ton avatar ? Ma tête à couper que les deux photos ont été prises exactement au même endroit, dans la descente du Rosier pour être précis.

Ça, oui, et pour qu’il t’aiguille vers un spécialiste du sport cycliste le cas échéant.

Quelques photos reçues de Sportograf, le photographe officiel de l'événement : Une de ces longues lignes droites qui m'ont bien fait mal au moral. « Mais comment font ces nordiques pour pédaler en court par un froid pareil ?? » Le taxi n'était pas libre… En danseuse vers la prochaine difficulté. Retour à Spa 🙂 Paysage ardennais… Et après Michel Dury osera encore affirmer que son pays est moche ! Hé les vieux, que pensez-vous de cet endroit pour passer votre retraite ?

Peut-être un guidon placé trop bas, ce qui provoquerait une tension excessive des muscles qui relèvent la tête. Ceci dit sans aucune certitude. Tu as consulté le corps médical à ce sujet ?

Thierry a tout dit à ma place cette fois, et bien mieux. Quand même, pour quelqu'un qui répète continuellement que les autres se compliquent la vie pour rien, tu donnes un sacré exemple. 😛

Par rapport à toi peut-être, mais il va déjà largement plus vite que moi sur les parties roulantes. et une bonne partie du parcours était constituée de looooongs faux-plats montants ou descendants, en particulier toute la vallée de la Lienne. Et de fait, sa moyenne finale a été plus élevée que la mienne. Comme je l'ai déjà expliqué, dans ma philosophie du vélo, les parties roulantes, c'est bon juste pour flâner, en général. Il n'y a que les côtes qui me soient acceptables pour «mettre les gaz». Malheureusement pour moi, ce n'est pas la conception la plus répandue du vélo ici en Belgique, snif… Quand j'y pense, ce parcours t'aurait bien plu. Tu as l'habitude en Hesbaye des longs faux-plats, après tout, et tu as déjà des côtes comme la Redoute et la Roche-aux-faucons au palmarès cette année, donc le Stockeu et la Haute-Levée ne t'auraient pas fait peur.

Pour ce qui est de mon sens de l'observation, il est tout relatif : si je ne suis pas concentré un minimum, je ne remarque pour ainsi dire rien, en général… 🙂 Mais j'aime la géographie, les cartes, j'adore les Ardennes et leurs paysages, j'essaie donc de profiter au maximum de l'environnement là-bas… et faute de photographies, de faire transparaître tout cela dans mes compte-rendus. Mon compteur de cadence comptabilise bien les temps de roue libre, de même que tous mes compteurs précédents (tous «basiques» d'ailleurs, sans GPS). Ce qui veut dire que les temps de cadence nulle comptent pour la cadence moyenne et la font diminuer… mais je ne sais pas si c'est le cas généralement de tous les compteurs. Pour rattraper le fait qu'on se soit manqués, je comptais te proposer (sous réserve d'impondérables) la prochaine édition de Tilff-Bastogne-Tilff, dans deux semaines : https://tilffbastognetilff.be/fr/ Je ne suis pas encore sûr d'être libre à ce moment-là, mais au cas où… C'est le parcours médian de 145 km qui m'intéresse, mais si tu souhaites faire le petit parcours, on pourra au moins faire la partie commune du début ensemble, et/ou se retrouver ensuite à l'arrivée. Ou alors tu te décides à changer de philosophie, à aller donc lentement sur les portions roulantes et tu fais toi aussi le parcours intermédiaire 🙂