Franck PASTOR

Pour moi, ça relève carrément de la science-fiction. Pas tellement à cause de l'état des routes, mais surtout à cause du trafic… Mais c'est vrai que du côté de la Hesbaye par exemple, il doit y avoir moins de bagnoles qu'entre Wavre et Bruxelles…

Il y a celle-là, au moins (c'est vrai, ce n'est pas Shimano, mais supposé compatible): https://www.feine-fahrradteile.de/fr/11-28-cassette-12-vitesses-pour-shimano-ultegra-argent-225g.html Oui, j'ai utilisé un 38/25 (et même plus petit) à cause du vent, mais je précisais que je revenais d'excursions dans les Ardennes flamandes, avec généralement une petite centaine de km effectués avec des morceaux comme le Paterberg et/ou le Koppenberg par exemple. Et donc que j'étais bien entamé au moment du retour vers mon domicile d'alors (Tournai), vent de face le long de l'Escaut… D'autre part, mais ça échappe à visiblement beaucoup de monde ici, j'ai une haute cadence de pédalage. Sur le plat, à mon rythme de croisière, ma cadence varie entre 90 et 100 tours/minutes. 38/25 à 95 tours/minutes, ça fait quand même 18 km/h. Et pour un cyclo non compétiteur comme moi, ça me paraît une vitesse honorable quand on affronte tout seul, sans aucun abri, sur plusieurs dizaines de kilomètres, alors qu'on est déjà bien crevé, un vent de face à 30-40 km/h… Il m'est déjà arrivé, dans ces circonstances, de devoir descendre à 15 km/h !

Moi je la vois encore très bien l'utilité du triple… probablement parce que j'apprécie les hautes cadences, qui me font aller aussi vite avec un plateau de 24 dents qu'un autre cycliste avec la même denture de pignon mais un plateau de 34 dents. Tout le monde n'a pas les muscles d'un coiffeur de Lorraine, ni la même envie de se faire mal lorsqu'on est sur un col de taré. 😇 Et puis il y a les pratiques spécifiques, comme la randonnée. J'ai un mono-plateau et même un «mono-pignon» sur mon randonneur, puisque c'est un moyeu Rohloff à 14 vitesses intégrées. Évidemment, comme c'est un vélo de randonnée j'ai privilégié le plus petit rapport (la vitesse numéro 1 sur le moyeu). L'équivalent d'un 24/41. Mais le résultat a été un grand rapport (la vitesse 14) trop petit à mon goût : l'équivalent d'un 46/15. Avec ça on se retrouve vite à faire de la roue libre dans des descentes même peu pentues, où on aurait préféré pouvoir pédaler. Un triple plateau au lieu du moyeu Rohloff m'aurait évité cet inconvénient.

Oufti ! « Nullouzes », « nazes », « mous du mollet », « craignos »… et après ça tu traites d'autres de suffisants ? et tu prétends ne vouloir froisser personne ? 😮 L'histoire de la paille et de la poutre revisitée, assortie d'une bonne dose de mauvaise foi. J'espère que tu t'es calmé entre-temps…

Il me semble, en suivant le cadre de ton raisonnement, que les pratiquants sur terrains plats ou peu vallonnés peuvent se contenter d'un mono-plateau à 42 ou 40 dents (par exemple) et d'une cassette du genre 11-28. Avec 12 pignons sur cette cassette, il n'y a pas vraiment de trous… en tout cas pas plus qu'avec une cassette 12-23 à huit pignons dont la plupart des compétiteurs d'il y a trente ans se satisfaisaient pleinement. Si tu penses qu'un 40/28 n'est pas nécessaire sur terrain parfaitement plat, rappelle-toi quand même qu'il reste un ennemi notable à la progression du cycliste : le vent. S'il est très fort, c'est comme si on grimpait une franche montée, et tout le monde n'a pas le luxe de pouvoir s'abriter dans un groupe. Et ça peut durer très longtemps… Je me souviens de retour homériques le long de l'Escaut, après des excursions dans les Ardennes flamandes : si le vent était fort et de face, c'était le 38/25 maximum garanti tout du long, soit une quarantaine de kilomètres. Même le Lautaret est plus court.

Ça me semble réaliste, à moi aussi. (Probablement pas au schtroumpf, mais c'est un cas à part. 😉) Mais ce n'est pas encore vraiment une offre de base, me semble-t-il, parce que les possibilités pour monter encore plus petit que 34/34 sont assez restreintes, tandis que pour monter plus gros il n'y a que l'embarras du choix. Ceci dit, c'est déjà un sacré progrès par rapport à ce qu'on voyait en première monte dans cette catégorie il y a dix ans et plus…

Au contraire, 32/28 est nettement plus gros que 34/34 ! 32/28 = 1,143 approximativement soit un développement de 2,43 m par tour de pédalier (en supposant que le périmètre de la roue est de 2,13 m) alors que 34/34 = 1, donc un développement de 2,13 m… soit une différence de 30 cm. Freydières, la Croix de Pinet ? Je connais fort bien en effet, c'est là où j'ai fait mes premières gammes de grimpeur :-)) Tu verras, elles sont super !

Et pourtant tu en connais beaucoup qui ont plus petit que 34/34 comme braquet minimal ? Et quand tu sais que Serge est un grimpeur confirmé, lui, tu peux imaginer ce dont les autres auraient vraiment besoin comme petit braquet pour gérer les cols…

Juste pour être sûr, tu lui avais installé des modèles pour femmes? La B17, par exemple, existe en version féminine.

Je suis dans plus ou moins la même forme de pratique que toi, et apparemment à peu près du même niveau. Et c'est justement dans ce genre de circonstances (très fortes pentes, faible vitesse) que le 24/34 est une bénédiction pour moi. 45 tours/minutes sur du 34/34, c'est rouler à environ 5,5 km/h. En comparaison, avec le 24/34 on roule à cette vitesse à 64 tours/minutes. Du point de vue des sensations, c'est le jour et la nuit : c'est encore forcer, mais la pente paraît cette fois accessible. Du moins, aussi accessible qu'une pente à 8% à cette même fréquence. J'ai moi-même longtemps roulé (grimpé, plutôt :-)) avec un 28/28 comme plus petit braquet, la même chose qu'un 34/34, jusqu'à ce que ça ne me convienne plus. En fait, quand j'ai commencé à vouloir grimper des murs du genre de la Bastille de Grenoble… ce qui m'a progressivement amené à mon 24/34 actuel. Il n'y a pour le moment qu'une seule pente qui m'ait fait descendre en-dessous de 6 km/h : le chemin de Château Pilon, en Chartreuse, sur un itinéraire bis du col de Vence. https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-vence-grenoble-chantemerle En toute fin de cette montée, déjà globalement difficile, il y a un passage de 100-200 m à largement plus de 20%. Même les passages les plus pentus de la Bastille me semblent moins raides. Évidemment, je le passe en 24/34… J'ai du mal à imaginer comment je passerais ce truc avec mon 28/28 d'antan… peut-être même pas, ou alors en zigzags et à la limite de l'équilibre. Bref, quand tu sentiras que le 34/34 devient trop gros pour toi, essaie d'abord de passer à plus petit. Tu pourras prolonger ton plaisir, comme je le fais. Tu as encore pas mal de marge !

Non. Je le répète : ce n'est pas ma conception du vélo. Faire du vélo, pour moi, c'est aussi être autonome, énergétiquement parlant. Je m'en f… d'aller lentement, du moment que je n'ai pas besoin d'assistance pour avancer. Beaucoup ici ne semblent pas pouvoir me comprendre, mais être autonome fait partie de mon plaisir cycliste. Le jour où je ne serai plus autonome à vélo, je perdrai une grande partie de mon plaisir à faire du vélo. Autrement dit, je n'en ferai certainement plus. Certes, tout le monde a besoin d'assistance un jour ou l'autre. En particulier avec l'âge. Le facteur temps est impitoyable, et irréversible. Mais je m'efforce de repousser cette échéance au plus tard possible. Et ça concerne le vélo. 22/50 à 80 tours/minutes, c'est 4,5 km/h. J'en ai vu, et pas forcément des vieux, qui allaient moins vite que ça dans du 10% prolongé (sur plusieurs kilomètres) et avec des braquets bien plus gros qui les faisaient zigzaguer. Pour résumer, j'ai actuellement encore beaucoup de marge, et j'espère encore quelques décennies de plaisir à vélo… autonome !

Bonne idée ça ! Dès que ce fichu boulot le permet… et dès qu'il n'y a plus de neige dans les environs !

Moi j'ai une pensée pour Pierre Plana, qui a mal au derche après quelques tours de piste sur pignon fixe. Qu'est-ce que ça donnerait sur un Paris-Brest-Paris… 😙

Ce n'est pas mon cas, je pèse même quatre à cinq kg de moins que lorsque j'avais la vingtaine (je vais bientôt avoir 52 ans), et que je faisais régulièrement du judo parallèlement au vélo. À l'époque mon poids variait autour de 65 kg et j'étais même monté jusqu'à 68 kg (pour 178 cm) pendant quelques mois d'entrainement intensif et de compétitions fréquentes en judo. Maintenant (soit 24 ans après l'arrêt du judo), si je dépasse 63 kg c'est que je me laisse aller, mon poids de forme tournant autour de 61 kg. Perte de poids très probablement due à l'arrêt du judo, où la musculation du haut du corps est intense contrairement au vélo, et, tout bêtement, due à la prise d'âge qui fait «fondre» progressivement la masse musculaire. Et mes performances cyclistes, par exemple mes temps d'ascension de mes cols alpins favoris du côté de Grenoble, ont quand même notablement baissé, malgré la perte de poids. Il n'y a pas eu de changement particulier dans mon hygiène de vie. Je n'ai jamais fumé, ni bu d'alcool sous aucune de ses formes (un verre de bière ou de champagne par an étant un grand maximum). C'est la seule chose particulière à dire là-dessus, le reste ayant toujours été tout à fait ordinaire, À 52 ans je pense quand même normal de ne pas avoir le même niveau de performance qu'à 22 ans, à niveau d'entrainement équivalent…

Pourtant le ciel me paraît gris-vert, pas très sain… C'est pour ça que vous avez décidé de piquer une tête dans cette eau si bleue ? 😜 En Piedmont, mais tête en bas !

Oui. Ça ne se voit pas bien sur la photo, mais ils sont aux trois quarts gelés. C'est rare !

Comme d'autres ici, de la marche au programme pour moi aujourd'hui au lieu du vélo, par temps gris, froid et neigeux. Environ 8 km, en grande partie le long de la « Promenade du chemin de fer », l'ancienne ligne de chemin de fer Bruxelles-Tervuren, désaffectée depuis 1970 et convertie sur cette portion en piste pédestre et cyclable, non bitumée pour l'essentiel. http://www.velo-ravel.net/2016/2016-10-27 Promenade du chemin de fer - RAVeL 160.htm Caractère hivernal bien marqué aujourd'hui pendant la balade, comme prévu par la météo : vent glacial, chutes de neige… Ceci dit, elle n'est tombée qu'à petits flocons, et elle ne devrait pas tenir bien longtemps.

Ne pas confondre tube de selle et tige de selle, James ! 😛

Gel et précipitations hivernales annoncées sur tout le pays demain, sauf peut-être les provinces de Namur et du Luxembourg. 😞 https://www.meteo.be/fr/

Oui, j'ai pris aussi des gamelles sur la neige ou le verglas. Ça m'a guéri des sorties dans ces conditions. De façon générale, je ne sors pas le vélo (ni de route ni le gravel) dès qu'il fait moins de 0°, à moins que le temps et le terrain soient complètement secs.

Pas pu sortir cette semaine, ma fille étant malade (virus non identifié) et j'étais seul pour la garder. La prochaine sortie possible serait demain (ma fille étant prise en charge par sa mère dès ce soir), mais comme c'est carrément la neige qui est prévue, je vais m'abstenir (sauf si les prévisions sont fausses). Téméraire mais pas trop…

Peut-être que le dérailleur avant peut être conservé, si on peut le baisser suffisamment. À vérifier… je n'ai pas d'expérience là-dessus. Il faudra probablement changer le pédalier lui-même, pour un autre avec un entraxe suffisamment petit pour accepter de telle dentures. Ayant toujours utilisé des triple plateaux, je suis assez mal placé pour parler avec précision de ce genre de changement pour un double plateau. Il faudrait demander le conseil de vélocistes compétents (ceux qui vendent des vélos de type randonnée, par exemple, doivent s'y connaître), ou des personnes qui ont déjà fait cette expérience.

Dix-huit dents d'écart entre deux plateaux aussi petits ? Ça doit être carrément inconfortable à gérer en pratique. J'ai roulé un certain temps avec un triple 52-42-28, je trouvais les passages du 42 au 28, et vice versa, déjà assez pénibles. J'essaie depuis d'avoir un écart maximal de douze dents entre mes plateaux. Mais de toutes façons je ne pense pas que les dérailleurs avant actuels acceptent un écart de 18 dents. Un double du genre 38-24 ou équivalent, comme on en trouve en VTT, serait plus réaliste.

J'ai dit 24/34, pas 24/42. Et comme je l'ai démontré, il n'y a pas de différence de vitesse entre un 24/34 à 86 tours/minutes et un 34/28 à 50 tours/minutes. Et ce n'est qu'un exemple. Ceux qui sont capables de tourner à une cadence de 86 tours/minute normale sur le plat ne devraient pas la trouver si difficile à maintenir en montée. Et en cas de crise (très forte pente imprévue, ou grosse fatigue, ou défaillance, que sais-je) qui te force à aller à disons 5 km/h, il te sera plus facile de tourner le 24/34 à 55 tours/minutes que ton 34/28 à 32 tours/minutes… une cadence quasi impossible à tenir qui te fera très probablement mettre pied à terre et poursuivre à pied à 2 ou 3 km/h en poussant le vélo. 24/42, c'est l'équivalent du rapport qui se trouve sur mon randonneur à moyeu Rohloff, en vue de randonnées avec gros bagages. Pas envie d'avoir à pousser un tel engin dans les fortes pentes. Ceux qui ont eu à le faire savent ce que ça représente et préfèrent rester sur leur vélo autant que possible.

Courage ! Au moins il y a cette bonne nouvelle de l’absence de cellules cancéreuses.