Franck PASTOR

Le schtroumpf vit à une trentaine de kilomètres de chez moi et pourtant j'ai l'impression que c'est dans un monde complètement différent. Je m'apprête à changer ma chaîne après environ 2000 km de bons et loyaux services, et comme quasiment toutes mes chaînes, quand je vais la mettre à plat pour comparer sa longueur avec la nouvelle, il y aura facilement l'équivalent un quart voire un demi-maillon de différence de longueur. Et lui, après 6000 km ses chaînes ne présentent aucun allongement, images à l'appui. C'est peut-être parce qu'il les enduit de salsepareille ? 🤔

80 km ce matin, sur mes routes d'entrainement habituelles du côté de Bertem, Overijse et Huldenberg. Bien sûr, un max de raidards, notamment le Smeysberg, la Moskesstraat, la Holstheide, l'horrible Kardaan et la Moerenhoutstraat. Temps splendide, mais venteux comme de juste et frisquet pour la saison (max 18°). Pas pris de photos cette fois, désolé 😉 Question sensations : régression notable, mais c'était à prévoir après la maladie de la semaine dernière. J'aurai proobablement besoin de deux semaines pour revenir à mon niveau… Quelques profils sur Climbfinder des côtes empruntées : https://climbfinder.com/fr/montees/smeysberg https://climbfinder.com/fr/montees/moskesstraat-terlanen https://climbfinder.com/fr/montees/holstheide https://climbfinder.com/fr/montees/kardaan https://climbfinder.com/fr/montees/speelberg-overijse-alfons-moerenhoutstraat https://climbfinder.com/fr/montees/nieuwland-overijse

Ouais bof… Sur certaines de ces routes, mes pneus de 30 ne suffisent pas à amortir les chocs !!

Je viens de jeter un œil au compte-rendu « live » de la course sur Sporza, la section sport de la chaîne publique flamande. Pas de chute massive, conditions météos correctes mais beaucoup de pépins mécaniques dus apparemment aux nombreuses sections « gravel » du parcours. Edit : comme la fin de la course était une boucle à parcourir 15 ou 16 fois, cela favorisait aussi techniquement les abandons : un coureur pouvait mettre la flèche sur le site d'arrivée, donc sans avoir à attendre un véhicule de son équipe ou la voiture-balai.

J’ai déjà roulé en peloton… qu’est ce qu’un type de freinage différent, à fortiori moins puissant, va changer à l’équation chute en peloton = merde intégrale ? Et si quelqu’un freine fort devant , c’est qu’il en avait besoin, sinon il se ramasse quand même… S’il y a un type de freins avec lequel on peut aisément doser son freinage , c’est l’hydraulique. Bon, j’arrête là : j’ai déjà dit tout ça, donc ça tourne en rond et c’est hors- sujet en plus.

Et la critique de Sanne Cant était parfaitement justifiée : qu’il existe encore des disques tranchants est un scandale.

Oui, il y a des pneus pluie qui adhèrent mieux par temps de pluie, mais quand même les mécanos se cassent la figure en sortant des bagnoles, difficile d’imaginer un pneu vélo qui tienne dans ces circonstances.

Non. Mais je ne me prive pas de le contredire quand je pense qu’il dit une bêtise dont il semble très convaincu. Il n’en est pas à sa première attaque gratuite sur les freins à disque, à la longue ça agace. En attente de la prochaine…. Dans le cas du Granier, il trouvait la descente techniquement facile, ce que tout cycliste qui l’a descendu vers Chapareillan doit avoir eu du mal à entendre. :-)) En particulier les quatre coureurs que j’ai cités qui y ont effectué de splendides cabrioles à 26 ans d’intervalles.

Et de toutes façons, aucun pneu, à moins d'être clouté, n'adhèrera sur une patinoire.

En effet, je n'ai pas usé mes fonds de cuissard en course (jamais fait de compétition) mais je les ai usés sur toutes les pentes de Chartreuse et Belledonne, en particulier dans le col du Granier qu'ils ont grimpé et descendu aujourd'hui. Que Saugrain soit surpris de voir des chutes dans la descente du Granier par Chapareillan n'a probablement pas fait sursauter que moi derrière l'écran. J'étais pour ma part quasiment certain, connaissant l'endroit et sachant que les coureurs descendent souvent à la limite par définition, que quelque chose de ce genre allait se passer.

Moi, l'avoir relancé ? Je ne suis certainement pas le premier à l'avoir évoqué ici !! Je ne nie pas, par contre, m'être engouffré dans la brèche. 😇

Et pour en revenir au Dauphiné, l'étape d'aujourd'hui a montré qu'Evenepoel n'avait effectivement pas course gagnée… Roglic a pris le pouvoir au Collet d'Allevard. Evenepoel s'est-il ressenti de sa chute d'hier ? Et comme je le redoutais (voir mon descriptif de la 6e étape en première page de ce fil), on a eu droit à une belle cabriole dans la descente du Granier par Chapareillan. Je l'avais dit plus haut, cette descente est particulièrement piégeuse (ce que Saugrain, encore lui, ne semble pas savoir — mais c'est vrai que lui n'est pas originaire du coin et ne le connait probablement pas bien), et cela vient de sa rapidité extrême combinée à des virages aveugles et/ou irréguliers. https://www.rtbf.be/article/criterium-du-dauphine-deconcentres-guernalec-et-hollyman-font-un-salto-dans-la-descente-du-col-du-granier-11385546 Je me rappelle que lors du Tour 1998, deux coureurs (Teteriuk et Verbrugghe) avaient fait une belle cabriole dans la même descente, et les deux au même endroit, l'un après l'autre. Si ça se trouve, Guernalec et Hollyman sont tombés aussi à ce même endroit !

Si tu fais référence à cette vidéo, ça ne concerne pas le système de freinage en particulier, il évoque le freinage, tout court : https://www.rtbf.be/article/chute-massive-au-dauphine-meme-les-mecanos-ont-glisse-et-sont-tombes-en-sortant-des-voitures-11385097 Il dit aussi que les vélos ou l'organisateur ne sont pas en cause, que tout venait du fait que la route était une vraie patinoire et que les mécanos eux-mêmes se cassaient la figure quand ils sortaient de leur voiture ! Il est bien connu que le moindre petit coup de frein (que ce soit à disque, patins, ou tambour !!) sur une route glissante comme cela est suffisant pour se retrouver par terre. Il ne parle du freinage que pour évoquer ce fait. Mais évidemment, des types comme Saugrain ou Guimard profitent de la moindre occasion pour incriminer les freins à disques en particulier. Et hop, encore un faux procès à leur sujet.

Sources ? Je précise la dernière phrase de mon message précédent : j'attends encore de voir un accident dans le peloton professionnel où il soit démontré que le coupable était le type de freinage (à disques ou non).

Et on parie que les coureurs tombés, du premier tombé voire même jusqu'au dernier, n'ont même pas eu le temps de freiner hier, brutalement ou non ? Je me suis esquinté les côtes en tombant en descente, lors d'un virage en léger dévers, il y a un an et demi. La route était humide et la roue arrière était partie en travers sans même que je touche aux freins. J'étais seul mais j'imagine facilement ce que ça aurait donné si j'avais été en tête d'un groupe, même étiré. En fait, j'attends encore de voir un accident dans le peloton professionnel où il soit démontré que le coupable était le freinage.

Il va arrêter de dire des c…ies sur les freins à disque, Saugrain ? Je me demande d'où vient cette légende urbaine qui dit que les freins à disque ne permettent pas un freinage en douceur. Bien sûr que si, comme pour les freins à patins ! C'est une question de savoir doser la pression sur les leviers, comme pour les freins à patins ! Les freins à disque permettent un freinage plus rapide et brutal quand on actionne les leviers plus fortement. Ce n'est pas exactement la même chose que l'impossibilité d'un freinage en douceur ! Quant à l'ABS sur les freins à disque, moi je veux bien, mais quand je pense au nombre de fois que j'ai bloqué mes roues de vélo quand j'étais encore en patins, je me dis qu'ils auraient du y penser aussi pour ce système…

La chute d'aujourd'hui me fait d'ailleurs beaucoup penser à celle de la descente du Stockeu lors du Tour 2010, qui avait également abouti à une étape neutralisée (à part le coureur échappé en tête, Chavanel) sous la pression de Canceralla… Conditions humides, route glissante, descente en peloton… https://www.vedia.be/info/tour-de-france-2010-spa-victoire-de-sylvain-chavanel-en-solitaire/5611 À noter qu'alors tous les vélos étaient pourtant à patins et que la plupart ne présentaient pas encore les évolutions d'aujourd'hui que moi-même je juge dangereuses pour le pilotage (e.g. les guidons étroits).

Il faut quand même attendre de voir comment il va se comporter en montagne, la vraie, c'est-à-dire lors des trois dernières étapes, avant de déterminer s'il est prêt ou non.

ou selle au revêtement râpeux qui empêche de glisser, comme Tony Martin en utilisait (au détriment de ses cuissards). On en parlait déjà ici il y a neuf ans. Visiblement on n'a pas beaucoup avancé (!) dans le domaine : https://forum.velo101.com/topic/19119-tony-martin-selle-recouverte-de-papier-de-verre/

Ils ont tous une position tellement avancée en contre-la-montre qu'ils glissent sans arrêt vers le bec de selle et doivent se remettre en position normale tous les quatre ou cinq coups de pédale. Je me demande si un tel manque de stabilité n'est pas nuisible au rendement à la longue.

Ce que tu dis concernant la hauteur des jantes me paraît curieux. Plus elles sont hautes, plus elles devraient être sensible au vent latéral et donc gêner la progression du cycliste, non ? Au point que dans les cas extrêmes le vent a dangereusement tendance à dévier le cycliste de sa trajectoire, bien plus que s'il utilisait des jantes nettement plus basses.

Ça pourrait l'être pour toi : si à part de demain, comme prévu par la météo, on a quatre jours de beau temps consécutif, tu vas frôler l'infarctus !!

La maladie dont j'ai souffert la semaine dernière ne semblant plus qu'un mauvais souvenir, à part une légère toux résiduelle, je me suis permis une courte sortie citadine après le boulot cet après-midi. 36 km plutôt plats dans les environs est et nord-est de Bruxelles : Zaventem, Diegem, Machelen, Vilvorde, et retour via la N1 et Schaerbeek. Temps gris, venteux mais sec. Deux monuments intéressants au passage : l'église de Diegem, dont le clocher original me fait invariablement penser à une pièce montée ; À Vilvorde, au centre d'un rond-point et à proximité de l'ancien site de Renault-Vilvorde (certains se souviennent peut-être du scandale causé par la fermeture de cette usine en 1997), le « Poing », le monument en métal de 8 m de haut commémorant la lutte ouvrière contre cette fermeture. Petite piqûre de rappel sur cette affaire, en cas de nécessité : https://www.lavenir.net/regions/2022/02/27/cetait-il-y-a-25-ans-la-fermeture-de-lusine-renault-de-vilvorde-etait-annoncee-YQTNRQ54NFCNHET3SF6U6HDPZU/

Ça ne me gêne pas qu'il continue, pour ma part. Par contre je me demande ce que son équipe peut trouver comme intérêt à le garder.

Pour ma part, ça s'est déclaré jeudi matin : légère toux, courbatures, nez qui coule, sensation de fatigue générale. Pas de mal de gorge. Ça ressemblait à un gros rhume banal mais samedi matin la fièvre est venue s'y ajouter. Ce matin, la fièvre est complètement tombée (36,6), le nez coule nettement moins et les courbatures ont disparu. Restent la toux occasionnelle et cette fatigue prononcée. Je vois le médecin tout-à-l'heure, au passage j'en profiterai pour faire un test de détection du COVID…