Franck PASTOR

Matériellement c'est parfaitement possible de monter des pédales route sur un VTT. Mais j'espère que tu es sûr de ne jamais avoir à marcher avec ces chaussures de route.

En Belgique il y a de tout comme revêtement, absolument de tout : asphalte lisse, asphalte granuleux, plaques de béton, pavés, dalles, gravel, terre battue… voire des successions de tout cela sur une même route. On y trouve des routes en bon état, mais si ! Mais disons, pour être gentil, que ce n'est pas une tendance générale. 😠

Sortie dans les Pyrénées ariégeoises, sur des revêtements qui usent bien comme il faut: pas un mètre de bon bitume, ça saute tout le temps et génère pas mal de douleurs (poignets, fesses, nuque etc.) Un régime à la belge, quoi ! 😉

Ces crevaisons sont trop nombreuses pour être normales. Pneus trop usés ou trop light ? Pression trop faible ?

Il a dû croire que tu parlais de Joaquím Rodriguez et de la défunte équipe Euskaltel-Euskadi (dans laquelle il n'a jamais figuré d'ailleurs). 😃 Très bonne gestion de l'ascension de La Camperona par cet Óscar Rodríguez que je découvre. Toujours sur un braquet nettement plus petit que les autres (ça j'aime bien 🆒), il s'est bien gardé de brûler ses cartouches en début d'ascension, se réservant pour le final.

Les compacts existent depuis très longtemps : j'ai la photo d'une randonneuse à double plateau Spécialités TA 46-36 datant des années 50-60 dans un de mes guides Altigraph. Tant qu'il y a un écart de dentures de ce genre (10 dents, voire 12, peut-être 14 dents — ce qui me semble déjà énorme), ce n'est pas une aberration. Mais c'est Sram et non Shimano qui a lancé la vogue de ces compacts à écarts absurdes de dentures entre les plateaux : 16 dents, voire 18 dents, pour que la chaîne se torde de rire. En guise de soi-disant alternative au triple… et les gens ont mordu. Un triple genre 50-42-34 ou un compact genre 46-34 n'auraient rien d'aberrant, eux, à condition de savoir ce que l'on veut.

Rire ? Moi ? Que vas-tu croire là ? Juste un petit sourire en coin un peu sadique. 😇

Avec un gros retard je me joins aux autres pour vous souhaiter le rétablissement le plus prompt possible. Ta compagne va devoir être patiente, le sternum cassé, c'est certainement comme pour une côte, ça se répare sans intervention chirurgicale, spontanément mais lentement.

Arf, j'ai envie de croire à cette histoire, moi ! 🙁 Une des peintures les plus sympas d'Arcabas qu'on trouve dans cette église de Saint-Hughes : l'ange espiègle, ou l'ange à vélo. J'ignorais qu'il venait de mourir. Paix à son âme !

le tunnel du mortier n a plus de grille de fermeture et la route ou il y avait eu l eboulement a été refaite en balthazar, c est nickel Intéressant ! En fait l'éboulement le plus important avait carrément emporté la route vers 1992. Aux dernières nouvelles que j'avais reçues, un sentier acrobatique permettait de passer cette zone par en-dessous. Ils ont élargi ce sentier pour en faire une piste plus sûre ? Les voitures peuvent-elles passer ? (J'espère que non, en fait !) De manière générale, la zone d'approche du tunnel du Mortie est une zone à éboulements réguliers. Pas étonnant qu'ils n'aient pas refait en dur.

Évidemment, ceux qui lui sont allergiques vont s'empresser de le peindre en noir, comme tu le fais ici. la bonne chose c'est qu'il fait parler de lui !!! Dans le cas présent, grâce à toi. 😇

Selon toute apparence parce qu'il était malade. On l'a vu consulter la voiture médicale à plusieurs reprises. Ça vaut vraiment le coup d'ouvrir un sujet au moindre pet de travers de ce garçon ?

Pas de côte longue ou sévère sur Paris-Roubaix, donc cherche plutôt à réduire les écarts entre tes braquets plutôt que de mettre le plus petit ou le plus grand braquet possible. Donc, plutôt 52-36 et 11-25 que 50-34 et 11-32. La vitesse à laquelle tu passeras sur les pavés dépendra de la qualité dudit pavé… et de ton matériel. Le ralentissement peut varier de 1 km/h à 10 km/h… Dans tous les cas, cherche à gagner de la vitesse avant d'aborder le secteur pavé, et au moment d'y entrer, mets tout de suite un braquet plus petit si tu tiens à conserver ta fréquence de pédalage. Pour moi, des pneumatiques de 28 de section seraient trop étroits sur les secteurs les plus défoncés, mais d'autres s'en contentent, certains mettent même plus étroit. Quant à toutes tes questions sur le tubeless, je laisse ceux qui connaissent le sujet te répondre. Et à propos, les Nordistes français sont tout aussi accros à la bière que les Belges. 🆒 Belges que tu verras d'ailleurs en grand nombre, si pas en majorité, sur cette cyclo.

Le surpoids du moyeu Rohloff est partiellement compensé par l'absence de cassette (forcément) et de dérailleur. Au jugé, la différence de poids par rapport à un groupe mono-plateau serait plutôt de 700-800 g. Et puis, question nombre de vitesses, on fait encore mieux dans un genre assez proche : 18 vitesses, mais dans le pédalier cette fois, grâce au système Pinion : https://pinion.eu/en/p1-18-gearbox/ 4 vitesses de plus que Rohloff donc, et des masses mieux réparties. Mais c'est encore plus lourd et plus cher que le moyeu Rohloff, avec en plus les inconvénients d'un cadre complètement spécifique et d'un Q-factor considérable (supérieur à celui d'un triple plateau). Et en plus, ça fait ressembler le vélo un peu trop à un VAE… 😇

Je crois que je vais tous vous battre question simplicité. Mon prochain vélo, c'est quasiment sûr, n'aura qu'un seul plateau… et un seul pignon. C'est le moyeu arrière qui contiendra les vitesses, 14 en tout. Deux vitesses de plus que les mono-plateaux combinés à 12 pignons, et la ligne de chaîne ne risque pas de se tordre de rire. 🆒 https://www.rohloff.de/fr/produits/speedhub/

Pour avoir un 46-30 devant, il y a Spécialités TA qui fournit ces dentures et des pédaliers adaptés (Carmina, Vega, Arrow). Certains (Carmina, Vega) sont conçus pour boîtiers traditionnels à axe carré et boîte de pédaliers filetées de type BSC ou italien, tandis que le Arrow est un pédalier à axe intégré. Pour ce dernier j'ignore totalement le standard utilisé. https://specialites-ta.com/products/

31 km dans le sud de Bruxelles, pour un soir de rentrée, par un temps très nuageux mais sec. Quelques montées dans la forêt de Soignes prises à fond pour entretenir la machine.

Je n'avais pas suivi la course sur le moment, mais j'ai pu la voir et la revoir sur Youtube ces derniers mois. Je crois qu'on ne peut pas vraiment savoir si les trois échappés (Claveyrolat, Konyshev et Rooks) auraient été rejoints si Fignon n'avait pas attaqué. De fait, malgré cette attaque ils n'ont été rejoints que tout au sommet de la dernière ascension de Montagnole, la côte du circuit. S'ils n'avaient pas été rejoints, il n'aurait fallu que tenir sur une longue descente entrecoupée d'une très courte remontée, et une courte portion de plat. C'était à mon avis faisable. Ils auraient donc probablement pu se disputer l'arrivée à trois si l'attaque de Fignon avait eu un poil plus tard. D'autant qu'il y avait eu juste avant cette attaque une période de tergiversation dans le groupe de poursuivants qui avait fait reprendre au trio de tête une vingtaine de secondes. Imaginez si cette période s'était prolongée… Mais voilà, Fignon, coéquipier de Claveyrolat échappé (ce qui ajoutait du sel sur la plaie…), a choisi de partir à sa poursuite. Ceci dit, même si l'échappée était allée au bout je ne pense pas que Claveyrolat aurait pu battre Rooks et surtout Konyshev au sprint. Mais il aurait fait un podium… et sur un championnat du monde, c'est quelque chose.

Et pour l'anecdote, l'ancien pro belge Jurgen Van Goolen, qui a justement terminé 2e cette année de la Vélomédiane, vient de remporter dans sa catégorie le championnat du monde Gran Fondo à Varese, en Italie ! https://www.varesegranfondouci2018.com/september-2nd (en anglais) https://sporza.be/nl/2018/09/03/ex-prof-van-goolen-wordt-in-varese-wereldkampioen-gran-fondo/ (en néerlandais) Apparemment la Vélomédiane faisait partie de sa préparation à ce championnat du monde. 🆒 Alain Prost y figurait aussi, toujours autant passionné de vélo !

le syndrome du manque donne parfois une économie confinant à celle du père Goriot. Plutôt celle du père Grandet. 😉

Va falloir t'y faire : ce n'est pas l'allure qui fait un coureur.

Tu en bégaies tellement tu es surpris ! 😃 Les circonstances exactes m'échappent et je ne sais plus où je l'avais lu (un article de Pierre Chany peut-être) mais je confirme, c'est bien ce qui s'y trouvait mentionné : Poulidor payant de sa poche pour un coéquipier. Je crois que l'article citait ce fait pour nuancer le côté pingre de Poulidor, souvent évoqué par ceux qui l'ont cotoyé de près.

J'avais lu quelque part que Poulidor avait payé de sa poche le salaire d'un de ses équipiers, alors que Mercier ne pouvait ou ne voulait pas le faire. Je ne sais plus le nom du coéquipier en question.

il était maillot jaune je crois, en train de gagner son deuxième tour, et Hinault l'avait attaqué dans la journée. Il avait dit "ça m'a bien fait rigoler" Dans son autobiographie ("Nous étions jeunes et insouciants"), Fignon explique qu'il faisait référence à une attaque de Bernard Hinault en particulier : dans la vallée de Bourg d'Oisans, juste avant l'Alpe d'Huez. Fignon aurait alors éclaté de rire tellement il trouvait le timing de l'attaque absurde. Hinault avait lancé plusieurs attaques auparavant, à chaque fois il avait été repris. La logique voulait qu'il récupère un maximum en profitant des roues tant que c'était possible, avant les pentes de l'Alpe d'Huez. Hinault ne semble pas lui en avoir voulu, du reste. S'il y a un coureur français qui en voulait vraiment à Fignon, c'était Thierry Claveyrolat, dont Fignon a torpillé l'échappée pendant le championnat du monde 89 à Chambéry. Et au final c'est LeMond qui gagne… D'ailleurs Fignon s'est bien gardé de parler de cet épisode peu glorieux pour lui dans sa biographie. 🙄

Beau brin de fille, mais comme je ne suis pas les retransmissions françaises, je peux difficilement dire que je l'apprécie ou non, en dehors de sa plastique. 🆒