Franck PASTOR

Sympas les deux photos. Chez toi, pas besoin d'être au sommet d'une côte pour voir loin ! 😄

C'est marrant, moi qui vient justement d'une région à montées et descentes gigantesques gargantuesques, je trouve le paysage des collines brabançonnes particulièrement joli à certains endroits. L'herbe est décidément toujours plus verte ailleurs ! 🆒

Je confirme que le super-BRA était bien ainsi, les années où le parcours était dans le sens Croix-de-Fer — Galibier. Il n'y avait pas de super-BRA lorsqu'on allait dans l'autre sens. Je ne l'ai jamais fait moi-même, bien que l'idée m'ait trotté dans la tête pendant l'année 1999, après mon BRA "normal" de 1997. Finalement je m'étais contenté de faire la Vaujany qui avait lieu à la même époque. De mémoire, le super-BRA faisait plus de 300 bornes. La dénivellation, je ne sais pas, mais elle devait allègrement dépasser les 5000 m sans atteindre les 6000 m : le Grand Cucheron ne propose pas de grosse dénivellation. Mais Jacky nous en dira plus.

Par chez moi, on tourne à 700 m aux 100 km . 2.000 m de D+, c'est totalement impossible, sauf à faire un depldéplace vers les Ardennes. Je ne suis pas équipé pour mesurer le dénivelé mais comme je traque systématiquement les côtes, je me demande si certaines de mes sorties n'approchent pas ce ratio des 2000 m de dénivelé aux 100 km. Particulièrement celles que je fais dans le sud-ouest de Bruxelles, la région de Halle, Braine-le-Château, Ittre, Braine-le-Comte. Tu sais, la région que tu trouves monotone. 😉

Ou encore autour de La Roche-en-Ardenne.

Ils se font plaisir, c'est tout.

Surprenant !

65 km aujourd'hui dont les 60 km de la « Promenade verte » de Bruxelles, circuit touristique balisé pour piétons et cyclistes qui fait le tour des espaces verts en bordure (intérieure) de la région. https://environnement.brussels/thematiques/espaces-verts-et-biodiversite/la-promenade-verte J'ai choisi le rythme approprié, celui de la promenade. Paysages franchement splendides par endroits. Le circuit serait encore plus agréable si d'une part il était mieux balisé (les poteaux de balise, très petits, sont franchement faciles à louper) et si surtout les pistes et sentiers étaient partout adaptés au vélo. On peut supposer que le cycliste bruxellois lambda n'a pas de problème particulier à rouler sur un chemin en terre ou de graviers tant qu'il est raisonnablement praticable (ce qui n'est pas le cas partout, d'ailleurs), et même sur des pavés. Mais de là à faire passer le cycliste sur des marches d'escalier…

Tu devrais parfois imiter ta soeur, çà te ferait un bien fou, crois-moi! J'ai commencé à pédaler comme elle (on a appris à faire du vélo ensemble, après tout, on n'a qu'un an d'écart)… et puis j'ai changé. Contrairement à moi, elle n'a jamais eu à grimper le col du Coq… 😉 Le système d'assistance de la version électronique du groupe Pinion (18 vitesses dans le boîtier de pédalier, pour rappel) ne semble pas présenter l'inconvénient dont tu parles, l'assistance étant fournie à la roue arrière et non au pédalier : https://pinion.eu/en/e-bike/

Ça doit dépendre du montage. J'ai vu des VAE montés en Rohloff et d'autres en Pinion. Avec les vitesses que ces systèmes fournissent, les cyclistes montés dessus devraient être en théorie capables de finir n'importe quelle côte ou presque à la seule force des jambes si la batterie tombe en panne. À moins d'un physique vraiment défaillant. Mais certaines personnes font tout simplement un blocage psychologique à la présence de la moindre montée. D'autres (parfois les mêmes) ne savent pas se servir d'un changement de vitesse, et quand c'est le cas, ne l'utilisent pas comme il le faudrait. Ma propre sœur, qui ne fait que du vélo utilitaire ou de loisir, ne supporte pas de faire du vélo sans forcer sur les pédales, elle a l'impression de ne pas avancer sinon. Il faut voir les braquets qu'elle emmène ! Du temps de notre jeunesse, elle roulait couramment (en balade) sur le 50/14 sur le plat, c'est dire, et dans les côtes elle maintenait le même rythme de pédalage… Évidemment ça passait moins bien que sur le plat ! Mon père, moi et d'autres avons eu beau tenter de la raisonner cent fois, rien à faire. Je ne serais pas surpris si je la voyais un jour se mettre au vélo électrique et qu'elle me dise que c'est pour mieux passer les côtes.

Pour simplifier, on va dire que c'est la province d'Anvers et le nord des provinces de Flandre orientale, Flandre occidentale et du Limbourg qui sont vraiment plates. Presque partout ailleurs en Flandre et dans le nord de la Belgique on trouve des vallonnements où on peut facilement s'entraîner à danser si on le souhaite. Gand-Wevelgem, le Tour des Flandres, la Flèche brabançonne, etc, c'est dans ce nord belge, et les cyclistes en danseuse y sont monnaie courante. D'ailleurs rien n'interdit de se mettre en danseuse sur le plat ! 😇

En 1966 c'est Altig qui gagne devant Anquetil et Poulidor. Merckx dont c'est la première année pro doit terminer dans le top 10. Altig vainqueur d'une Vuelta (1962), faut-il le rappeler, comme Poulidor (64). Donc forcément pas un manche en montagne. Des dix premiers de cette édition 1966, il y en a déjà six, pas moins, qui ont gagné un grand Tour : les cinq premiers : Altig, Anquetil, Poulidor, Motta (Giro 1966), Stablinski (Vuelta 58) et le 9e, Aimar (Tour 66). Je ne tiens donc même pas compte des podiums… https://en.wikipedia.org/wiki/1966_UCI_Road_World_Championships_–_Men%27s_road_race À propos d'Aimar, il a d'ailleurs rendu un fameux service à Altig en le ramenant devant alors qu'il était victime de nausées. Quant à Merckx, il avait été éliminé de la lutte pour la victoire par des crampes et avait fini 12e.

Dans ses interviews aux médias néerlandophones que j'ai pu lire, il ne parle pas de coup de mou dans la montée, juste qu'il était cuit au moment du sprint. Mais si coup de mou il y avait, ce serait un coup de mou très, très relatif puisque malgré ses zigzags il a pu larguer Alaphilippe puis Moscon qui eux étaient vraiment «arrêtés». Ça n'engage que moi mais je maintiens mon hypothèse de braquet surestimé. Dylan Teuns a plaidé cette erreur de son côté, il disait qu'il lui a manqué un 29 dents au moment crucial. Ce qui veut dire qu'il a tout monté, au mieux, en 39/26 !!! Un braquet qu'il trouvait suffisant… lors des reconnaissances. Quand on pense que Bardet montait en 39/32 et qu'il était très loin de mouliner dans les passages raides… Teuns s'est donc aperçu (dit-il) qu'il y avait un monde entre escalader une difficulté en reconnaissance et le faire en course après 250 bornes. Je me demande si Dumoulin n'a pas commis une erreur du même genre, en moins drastique peut-être. Enfin bon, ça ne va pas m'empêcher de dormir ! 😃

Je suis curieux de connaître son braquet pour la montée finale de ce championnat. J'ai été fort surpris de le voir zigzaguer comme cela, ce qui m'a fait penser à une erreur de braquet. Pourtant, il a l'expérience du Zoncolan entre autres, où il s'était fort bien débrouillé ce printemps au Giro.

Un pur Belge, quoi !

Même en mécanique, passer du petit au grand plateau alors que la chaîne est sur le plus grand pignon, ça ne doit pas être gagné d'avance ! 😲

Oui, et dans la descente ils auraient sacrément serré les fesses ! 😃 Ça aurait probablement favorisé les descendeurs patentés que sont Bardet et Dumoulin. Mais bon, on ne va pas refaire l'histoire.

Chambéry 1989 n'était pas mal non plus dans le genre montagneux et ce fut aussi un championnat mémorable.

Si tu veux te limiter à un route standard, tu vas avoir du mal à aller au delà de la section de 28 : la plupart du temps ces vélo n'ont pas assez d'espace entre les pneus et le cadre/fourche/freins pour laisser passer des sections de pneus plus importantes. Et encore, que tu puisses monter des 28 est déjà appréciable, sur mon vélo ça ne passe pas à l'avant à cause de la fourche. D'ailleurs le 28, si le modèle est bien choisi (Continental Grand Prix 4 Seasons, Schwalbe Durano plus, par exemple) permet d'expérience de passer sur pas mal de pistes et sentiers, du moment qu'ils sont lisses et réguliers. Si tu veux vraiment monter plus gros sur un route, cherche peut-être du côté des vélos de route à freins à disque : au moins avec ceux-là les étriers ne seront pas là pour t'empêcher de monter de gros pneus. Resteront alors les passages au niveau du cadre (bases, haubans, tubes diagonal et tube de selle) et de la fourche à contrôler…

C'est vrai qu'au delà de 18% avec la distance ça devient compliqué, même Valverde était limite, seul Bardet semblait maîtriser le sujet à ce moment là. Bardet, et Woods. Ce dernier aussi doit se dire qu'il a perdu LA grande occasion de sa carrière. À moins qu'une autre chance se présente à Martigny, en effet.

En remontant encore plus loin, il y a eu Merckx à Sallanches en 64. Mais je suis bien d'accord, être champion du monde junior n'a rien d'une garantie pour la suite de la carrière. Edit : oups, erreur : c'était le championnat du monde amateurs que Merckx a remporté. Edit bis : deux noms assez imposants dans la liste des vainqueurs que tu aurais pu citer, certes pas des Merckx ni même des LeMond mais qui ont fait ou font une belle carrière : Pavel Tonkov (vainqueur du Giro) et Roman Kreuziger. Et Matej Mohoric, un certain Mathieu Van der Poel ainsi que Jasper Stuyven ont encore de belles années devant eux.

J'ai beaucoup de mal à croire qu'on puisse imposer vraiment un type de freinage particulier à une pointure comme Van der Breggen, championne d'Europe, du monde, olympique, vainqueur de la Flèche, du Tour des Flandres, enzovoort. Si elle y tenait vraiment, elle pourrait imposer ses vues, je pense. Mais il est tout aussi possible qu'en fait ça la laisse indifférente et qu'elle prenne ce qu'on lui donne comme matos, du moment que ça roule (et freine) correctement. En fait, je me répète mais il faudrait lui demander. Sur ce, silence radio de ma part sur ce thème, dans ce topic-là du moins.

Je viens de m'apercevoir que par rapport à la Johan Museeuw Classic, que j'avais faite fin mars et qui avait un parcours très semblable, je suis passé de 20 km/h de moyenne à 23,6 km/h. Bon, la Museeuw Classic était un peu plus longue (151 km), mais ça prouve quand même un certain progrès. Avec mes dernières galères, je finissais par croire que question forme physique ç'avait été une année pour rien.

Au minimum Mollema, douzième sur Trek, si tu tiens à continuer à jouer ce jeu-là. Et Van der Breggen première chez les filles. Oui, c'est une fille, mais tout à coup, comme ça contredit ta théorie, les filles ne comptent plus pour toi. Et de toute façon, elle y a été contrainte, sûrement. Prends garde, la mauvaise foi se repère vite, et à force d'en faire, tu vas finir par donner envie à ceux de bonne foi qui te lisent de se mettre aux freins à disques. Si tu veux donner des arguments, autant qu'ils soient crédibles, d'autant qu'ils ne manquent pas. Cf. d'autres sujets… Sur ce, je laisse tomber, pas envie de continuer à te suivre dans tes provocations et démarrer une nouvelle discussion fleuve sur ce sujet.

Le pauvre, il n'avait pas le choix.