Franck PASTOR

Tu as bien fait de vérifier, j'avais mal interprété le graphique ! 60 watts, ça correspond en fait à la puissance consommée par la résistance de l'air et les divers frottements. La part de puissance consommée par la résistance de l'air proprement dite est effectivement autour de 25 watts. Le graphique ne permet pas d'être plus précis que ça, mais tes calculs sont apparemment les mêmes que ceux de Jacques Roux… Dans le livre Altigraph en question (éd 93), c'est le graphique du bas à la page 41 (chapitre « Le cycliste dans les montées, section « Répartition de la puissance du cycliste »). SCx = 0,4 m^2, c'est justement le coefficient retenu par Jacques Roux. Il avait certainement en tête le cycliste lambda, dont la position en côte est généralement plus proche de celle de Bahamontes que de celle d'Evenepoel ! 😃 Du coup, l'importance de la résistance de l'air est moins importante que je le pensais, mais toujours non négligeable à ce niveau de compétition.

D'après les graphiques du « Guide du vélo en montagne » d'Altigraph, la puissance consommée par la résistance de l'air sur une pente à 8 % par un ensemble cycliste-vélo de poids total 65 kg (avec Evenepoel on doit être dans ces eaux-là) est d'une soixantaine de watts, si la puissance totale exercée est de 300 watts, soit une vitesse de 17 km/h environ. En supposant que le cycliste est en position classique, genre mains aux cocottes et bras légèrement fléchis. Une telle part n'en effet pas négligeable (environ 20 %), et cette part augmentera d'autant que la puissance exercée est plus élevée, ce qui est certainement le cas des puissances exercées par Evenepoel et ses rivaux dans les côtes… donc tout gain en aérodynamisme est certainement profitable pour eux ! À condition, je suppose, que la position ne soit pas trop inconfortable : c'est quand même, pour la plupart des cyclistes, beaucoup plus difficile de maintenir une telle position en côte que sur le plat. Tant mieux pour Evenepoel si ce n'est pas son cas.

Quand je vois des photos de Merckx en montagne, il est presque toujours compact, justement : arc-bouté sur son vélo et le buste très horizontal. Comme Evenepoel, mais avec des braquets bien plus gros, du type 42/21 ou 42/24, le genre de braquets qu'on mettait à l'époque.

C'est entre autres pour ça que je ne serai jamais vraiment tout à fait Belge…

Une trentaine de kilomètres dans l'est de Bruxelles ce matin, profitant du seul espace de temps libre en semaine que me laisse mon horaire de travail actuel. La seule chose remarquable dans cette sortie, c'était la température : il faisait 5° quand je suis parti… alors que l'après-midi, il aura fait 22° à l'ombre. Pas de bol, je ne pouvais sortir que le matin. J'ai en plus fait l'erreur de prendre des gants longs trop fins : j'ai eu donc très mal aux doigts pendant une heure, avant que la température daigne enfin monter un peu. Pendant ce temps, j'ai croisé d'autres cyclistes qui roulaient mains nues, et qui n'avaient pas l'air d'en souffrir. C'est pô juste !!

Il faut croire que le mécano en est satisfait, de la rapidité que la visseuse procure. D'ailleurs on devine qu'il prend son temps pour le remplacement, sans doute pour mieux en montrer les étapes. J'ai toujours un outil multi-fonction comportant un jeu complet de clés allen dans ma sacoche de selle. Outil qui m'a d'ailleurs permis de dépanner un paquet d'autres cyclistes moins précautionneux. 🆒 La technique de l'axe traversant ne changerait donc pas mes habitudes concernant l'outillage que j'emporte avec moi. Par contre, la visseuse, je n'aurais clairement pas la place. 😃

si Terpstra aurait crevé avec ses disques, il se serait pris 3' dans la vue Ben non, Terpstra a justement trouvé une parade : regarde la vidéo du lien ci-dessous (je suppose que tu comprends le néerlandais), à partir de 2'30'' on voit la technique qu'il a fait employer aux mécanos de Quick-Step. Radical ! https://www.wielerflits.nl/materiaalzone/koers-materiaal-11-schijfremmen-in-het-profpeloton/ Technique difficile à employer par le cyclo isolé, par contre: tu comprendras vite pourquoi… 😃

Il me semble que sur la piste, la longueur des manivelles standard est de 165 mm. À vérifier !

À très haute fréquence, tire consciemment sur les pédales pendant la phase de remontée (accentue aussi le passage des points morts si tu y arrives), et concentre-toi uniquement là-dessus, en « oubliant » les phases d'appui. Maîtriser cette technique permet de t'éviter de sauter sur ta selle (si elle n'est pas trop haute), puisqu'en tirant ainsi sur les pédales, tu te colles à ta selle. Ça t'évite aussi les problèmes de frottement sur les cuisses, mais par contre la pression sur ton périnée et tes ischions augmente, donc ce n'est pas une technique à utiliser trop longtemps.

Pourtant, ces changements ne prennent qu'un quart d'heure Oui, pour ceux qui ont appris à le faire… Je sais changer cassette et plateaux maintenant, mais comme je suis un gaucher à deux mains droites, ça n'a pas été évident au début, avec l'une ou l'autre belle bourde en passant. Mieux vaut passer par son vélociste si on n'est pas à l'aise ou si on n'est pas motivé pour apprendre à le faire.

Baisser la selle sera peut-être nécessaire, mais essaie d'abord, lors de ces séances, d'insister sur la phase de remontée du pied et sur les passages des points morts. Tirer ainsi sur les pédales contribue à te «coller à la selle». Attention à ne pas prolonger ces séances trop longtemps puisque cela accentue la pression de la selle sur ton séant et donc pourrait causer des douleurs à cet endroit.

10 km intra-Bruxelles avec ma fille aujourd'hui. Malgré votre «chaleur», moi j'avais un maillot à manche longues et même un (mini)-coupe-vent par dessus. Certes, on n'allait pas vite et donc je ne risquais pas de monter en température. Si j'étais sorti seul, ç'aurait été probablement en maillot à manches courtes. Mais avec le coupe-vent par-dessus au début, le temps de m'échauffer ! Ma fille, elle, était en T-shirt, et me disait avoir quand même trop chaud. Ben oui quoi, elle est Belge, elle !

Moi c'est le contraire, j'aimerais bien que le BRA parte à nouveau de Grenoble… et pourquoi pas, un jour de forme olympique, m'en faire un en partant de chez mes parents dans le Grésivaudan. Un super-BRA, tant qu'à faire, puisque le trajet de ce super-BRA passait pour ainsi dire devant chez eux. 😆

Sympas les deux photos. Chez toi, pas besoin d'être au sommet d'une côte pour voir loin ! 😄

C'est marrant, moi qui vient justement d'une région à montées et descentes gigantesques gargantuesques, je trouve le paysage des collines brabançonnes particulièrement joli à certains endroits. L'herbe est décidément toujours plus verte ailleurs ! 🆒

Je confirme que le super-BRA était bien ainsi, les années où le parcours était dans le sens Croix-de-Fer — Galibier. Il n'y avait pas de super-BRA lorsqu'on allait dans l'autre sens. Je ne l'ai jamais fait moi-même, bien que l'idée m'ait trotté dans la tête pendant l'année 1999, après mon BRA "normal" de 1997. Finalement je m'étais contenté de faire la Vaujany qui avait lieu à la même époque. De mémoire, le super-BRA faisait plus de 300 bornes. La dénivellation, je ne sais pas, mais elle devait allègrement dépasser les 5000 m sans atteindre les 6000 m : le Grand Cucheron ne propose pas de grosse dénivellation. Mais Jacky nous en dira plus.

Par chez moi, on tourne à 700 m aux 100 km . 2.000 m de D+, c'est totalement impossible, sauf à faire un depldéplace vers les Ardennes. Je ne suis pas équipé pour mesurer le dénivelé mais comme je traque systématiquement les côtes, je me demande si certaines de mes sorties n'approchent pas ce ratio des 2000 m de dénivelé aux 100 km. Particulièrement celles que je fais dans le sud-ouest de Bruxelles, la région de Halle, Braine-le-Château, Ittre, Braine-le-Comte. Tu sais, la région que tu trouves monotone. 😉

Ou encore autour de La Roche-en-Ardenne.

Ils se font plaisir, c'est tout.

Surprenant !

65 km aujourd'hui dont les 60 km de la « Promenade verte » de Bruxelles, circuit touristique balisé pour piétons et cyclistes qui fait le tour des espaces verts en bordure (intérieure) de la région. https://environnement.brussels/thematiques/espaces-verts-et-biodiversite/la-promenade-verte J'ai choisi le rythme approprié, celui de la promenade. Paysages franchement splendides par endroits. Le circuit serait encore plus agréable si d'une part il était mieux balisé (les poteaux de balise, très petits, sont franchement faciles à louper) et si surtout les pistes et sentiers étaient partout adaptés au vélo. On peut supposer que le cycliste bruxellois lambda n'a pas de problème particulier à rouler sur un chemin en terre ou de graviers tant qu'il est raisonnablement praticable (ce qui n'est pas le cas partout, d'ailleurs), et même sur des pavés. Mais de là à faire passer le cycliste sur des marches d'escalier…

Tu devrais parfois imiter ta soeur, çà te ferait un bien fou, crois-moi! J'ai commencé à pédaler comme elle (on a appris à faire du vélo ensemble, après tout, on n'a qu'un an d'écart)… et puis j'ai changé. Contrairement à moi, elle n'a jamais eu à grimper le col du Coq… 😉 Le système d'assistance de la version électronique du groupe Pinion (18 vitesses dans le boîtier de pédalier, pour rappel) ne semble pas présenter l'inconvénient dont tu parles, l'assistance étant fournie à la roue arrière et non au pédalier : https://pinion.eu/en/e-bike/

Ça doit dépendre du montage. J'ai vu des VAE montés en Rohloff et d'autres en Pinion. Avec les vitesses que ces systèmes fournissent, les cyclistes montés dessus devraient être en théorie capables de finir n'importe quelle côte ou presque à la seule force des jambes si la batterie tombe en panne. À moins d'un physique vraiment défaillant. Mais certaines personnes font tout simplement un blocage psychologique à la présence de la moindre montée. D'autres (parfois les mêmes) ne savent pas se servir d'un changement de vitesse, et quand c'est le cas, ne l'utilisent pas comme il le faudrait. Ma propre sœur, qui ne fait que du vélo utilitaire ou de loisir, ne supporte pas de faire du vélo sans forcer sur les pédales, elle a l'impression de ne pas avancer sinon. Il faut voir les braquets qu'elle emmène ! Du temps de notre jeunesse, elle roulait couramment (en balade) sur le 50/14 sur le plat, c'est dire, et dans les côtes elle maintenait le même rythme de pédalage… Évidemment ça passait moins bien que sur le plat ! Mon père, moi et d'autres avons eu beau tenter de la raisonner cent fois, rien à faire. Je ne serais pas surpris si je la voyais un jour se mettre au vélo électrique et qu'elle me dise que c'est pour mieux passer les côtes.

Pour simplifier, on va dire que c'est la province d'Anvers et le nord des provinces de Flandre orientale, Flandre occidentale et du Limbourg qui sont vraiment plates. Presque partout ailleurs en Flandre et dans le nord de la Belgique on trouve des vallonnements où on peut facilement s'entraîner à danser si on le souhaite. Gand-Wevelgem, le Tour des Flandres, la Flèche brabançonne, etc, c'est dans ce nord belge, et les cyclistes en danseuse y sont monnaie courante. D'ailleurs rien n'interdit de se mettre en danseuse sur le plat ! 😇

En 1966 c'est Altig qui gagne devant Anquetil et Poulidor. Merckx dont c'est la première année pro doit terminer dans le top 10. Altig vainqueur d'une Vuelta (1962), faut-il le rappeler, comme Poulidor (64). Donc forcément pas un manche en montagne. Des dix premiers de cette édition 1966, il y en a déjà six, pas moins, qui ont gagné un grand Tour : les cinq premiers : Altig, Anquetil, Poulidor, Motta (Giro 1966), Stablinski (Vuelta 58) et le 9e, Aimar (Tour 66). Je ne tiens donc même pas compte des podiums… https://en.wikipedia.org/wiki/1966_UCI_Road_World_Championships_–_Men%27s_road_race À propos d'Aimar, il a d'ailleurs rendu un fameux service à Altig en le ramenant devant alors qu'il était victime de nausées. Quant à Merckx, il avait été éliminé de la lutte pour la victoire par des crampes et avait fini 12e.