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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR
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Encore une semaine à passer à Grenoble, avant de retrouver la Belgique (où visiblement Michel a besoin qu'un certain Français lui montre les bons coins 😇). 125 bornes à sillonner le nord du massif du Vercors aujourd'hui, par cette forte chaleur qui me convient si bien. D'abord une petite heure à aller du bercail jusqu'à Seyssinet dans la banlieue de Grenoble, puis de là les 14,7 km de la montée de Saint-Nizier (1168 m), redescente sur Lans-en-Vercors (1010 m) puis montée au petit col de la Croix-Perrin (1218 m), où je m'arrête à l'auberge locale pour remplir un bidon et prendre un thé. Puis descente sur Méaudre et les gorges du Méaudret suivies du haut des gorges de la Bourne, jusqu'à La Balme-de-Rencurel (670 m). De là, montée par Rencurel au col de Pra-l'Etang (1267 m) dans l'immense hêtraie des Coulmes, redescente de 2 km environ sur une route très cabossée jusqu'à la fontaine de Pétouze (quel nom ! 😃— 1120 m)) où je fais mon deuxième arrêt-bidon. Puis montée vers le point routier culminant des Coulmes et de ma sortie, le col du Mont Noir (1421 m), le long d'une raide route forestière, dans un état… disons, digne de certaines atrocités routières belges, et avec les gravillons en plus ! 📢 Ce qui est sûr, c'est qu'il vaut mieux la faire dans ce sans. Au passage, impressionnant le nombre de «pique-niqueurs» au mètre carré aujourd'hui dans les Coulmes ! Visiblement, l'ombre de ses hêtres est très recherchée en période de canicule… Enfin, descente sur Rencurel à nouveau, puis La Balme, et toute la grandiose partie inférieure des gorges de la Bourne jusqu'à la très pittoresque petite ville de Pont-en-Royans (200 m) et ses maisons suspendues. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorges_de_la_Bourne#/media/File:Gorges_de_la_Bourne_-_Choranche_(38).jpg https://www.tripadvisor.fr/LocationPhotoDirectLink-g1572484-d6861395-i161587589-Les_Maisons_Suspendues-Pont_en_Royans_Isere_Auvergne_Rhone_Alpes.html. Pour m'achever, je m'offre un raidard en dessert, la montée de Pont-en-Royans vers Saint-André-en-Royans par les hameaux du Bel, de Vermenay et du Palois. Une côte typiquement ardennaise plantée au pied du Vercors, plus ou moins 200 m de dénivellation seulement mais avec des passages qui rappellent les murs de la Redoute ou du Stockeu. Et arrêt final à Saint-Just-de-Claix où ma famille m'attend. Magnifique journée «vertacomicorienne» ! 🆒
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Oui, j'ai une fenêtre de libre pour ce Marmotton le week-end prochain, samedi ou dimanche… en espérant que la météo ne me mettra pas des bâtons dans les roues. Parce que les prévisions actuelles ne me sont pas favorables : retour du mauvais temps à partir de mercredi et retour du beau temps seulement le lundi suivant… date de mon départ de Grenoble. 😬
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Armand de Las Cuevas est décédé
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Franck PASTOR dans Discussions Route
Ce n'est pas le coureur De Las Cuevas que je trouvais sympathique, mais le peu que je voyais de la personne De Las Cuevas. Quelqu'un qui, sans faire de grands mouvements de bras, parlait et agissait à sa guise, et ne s'en laissait pas conter. Quant à sa réputation sulfureuse, elle était partagée par bien des coureurs puisqu'il a eu le malheur de courir pendant la «course à l'armement» du dopage. Claveyrolat, lui, nettement plus âgé, a fait l'essentiel de sa carrière avant. Ça n'empêche que d'après Paul Kimmage «le dopage faisait partie du métier selon Thierry». Lu dans ce numéro de «So foot: pédale !» en 2015: http://www.boutique-sopress.net/pedale-et-tampon/1555-pedale-5.html -
Certains diront que tu es un peureux, mais surtout, comme ça fait pas coureur, t'auras l'air d'un loser, d'un pimpin, etc. Et puis le poids en plus, non mais tu te rends compte ! 😃 Ce versant du Lautaret est une zone où je ne m'aventure pas sans éclairage. Aussi bien à l'avant qu'à l'arrière, d'ailleurs. Fou (un peu) oui, mais pas téméraire.
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Armand de Las Cuevas est décédé
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Franck PASTOR dans Discussions Route
J'aimais bien ce coureur plutôt discret, pour son côté atypique. Mais de fait, ce n'est jamais facile d'être différent. -
Il se serait suicidé jeudi, à La Réunion. 🙁 Il avait 50 ans. https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Armand-de-las-cuevas-est-decede/927773
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Me revoilà dans ma région grenobloise natale. 50 km dans le massif de Belledonne, avec ma traditionnelle montée au petit lac de Freydières par Saint-Jean-le-Vieux, montée prolongée pour l'occasion jusqu'au carrefour des Quatre Chemins (1285 m), soit 1100 m dénivellation environ. Redescente sur les Roussets, puis une petite portion du Balcon de Belledonne jusqu'au Pinet d'Uriage, et de là descente sur Corps d'Uriage qui offre un des plus beaux panoramas de la région. De Corps d'Uriage, j'ai obliqué vers Revel, par la «côte du cimetière», appelée comme ça car elle débouche sur le cimetière de Revel… et qu'elle est particulièrement casse-pattes, survenant sans transition après une descente et un très sec (et dangereux) virage à gauche. Puis descente final vers le bercail. Dimanche, longue excursion prévue dans le Vercors.
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Lotto-NL et Michelton-scott : maillots trop ressemblants, pas évident de distinguer Le maillot de la Direct Energie leur ressemble également beaucoup. Je ne m'y retrouvais plus, à force. On dirait que la mode actuelle veut du noir et du jaune !
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Rouler par plus de 30 ° C
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Alain CORMARY dans L'entrainement et la santé
Même il y a vingt ans, j'ai grimpé des cols par 35° à l'ombre et donc un certain nombre degrés supplémentaires au soleil, sans ressentir de gêne particulière au niveau de la tête. Et aujourd'hui un casque n'est guère plus lourd qu'une casquette ordinaire (et en fait moins lourd que certaines casquettes de randonneur) et, mine de rien, plus aéré. Mon casque actuel fait 175 g (Limar Ultralight+). -
30 km aujourd'hui, la plupart passés à pester intérieurement contre un couinement de pédale apparu ce dimanche pendant le Rad am Ring ( /voirsujet/rad-am-ring-2018--42965 ) et beaucoup plus fort aujourd'hui. Avant de partir, j'ai mis un coup de WD-40 sur le mécanisme de fixation de la cale, mais ça n'y a rien fait. Jusqu'à ce que je m'aperçoive que ce n'était pas la liaison cale-pédale qui produisait ce bruit, mais la simple rotation de la pédale autour de son axe… Passage dare-dare chez le vélociste le plus proche, où la dame qui officiait a pulvérisé un peu de silicone sur le joint grippé. Ça a suffi : problème résolu, plus de bruit par la suite. Par forte chaleur, il arrive souvent que les joints se déforment, m'a-t-elle dit.
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Aucun problème pour installer des pédales VTT (Time Atac dans mon cas) sur un vélo de route, ça fait bientôt dix ans que je roule comme ça. Bien pratique quand on habite en pleine ville comme moi et qu'on doit donc souvent mettre pied à terre.
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Oui, j'essayais de modifier la mauvaise cellule ! La fatigue due au «Rad am Ring» de ce dimanche, peut-être… 😳 J'ai rectifié, et donc modifié mon message ci-dessus. 🆒
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Et moi pendant que tout le monde se congratule avec ses objectifs atteints ou dépassés, j'ai péniblement franchi la moitié de mon objectif de 7000 km la semaine dernière. Suis jaloux ! Total de 3689 km au compteur après la sortie d'aujourd'hui, pouf, pouf, pouf.
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D'après ce que j'ai lu sur les pédales Look (jamais expérimenté moi-même, utilisant des pédales Time VTT), et ce qui semble confirmer les avis ci-dessus, des difficultés à déchausser sont dues essentiellement à des cales usées. C'est ce qu'il faut donc vérifier en priorité.
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De là où la route est barrée, on ne voit pas l'endroit où s'est produit l'éboulement, qui a eu lieu nettement plus bas. Je n'ai pas eu l'audace de passer outre le barrage pour vérifier si on pouvait passer à pied. Et les images de la vidéo que j'ai mise en lien sont assez décourageantes pour ceux qui veulent s'y aventurer avec des chaussures cyclistes de route ! Peut-être avec des chausssures VTT, et encore… NB : je viens de vérifier sur l'arrêté municipal de Saint-Pierre-de-Chartreuse que cette route est interdite même aux piétons…
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Bilan : Ceux qui ne gagneront jamais le Tour
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Michaël BERTHELOT dans Discussions Route
… précision ajoutée après que les remarques là-dessus aient été faites. 😉 -
Que quelqu'un sur VAE te dépasse, pourquoi ça te fait ch... comme ça ? C'est comme si une mobylette te dépassait… les gaz d'échappement en moins ! 🆒
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67 photos de l'événement, par Sportograf (cliquer sur «Bestof Galerie», à droite). https://www.sportograf.com/fr/shop/event/4848#jb-embed Franchement, quand on voit la majestuosité du cadre (vraiment pas ce qu'on attend trouver sur un circuit automobile) comment ne pas avoir envie d'y aller, quand les automobiles en sont exclues ? 🆒 Les photos 9 et 26, en particulier, feraient de splendides fonds d'écran sur ordi.
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Bilan : Ceux qui ne gagneront jamais le Tour
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Michaël BERTHELOT dans Discussions Route
Je suppose qu'il voulait dire qu'il ne le gagnera plus ! 😃 -
Bilan : Ceux qui ne gagneront jamais le Tour
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Michaël BERTHELOT dans Discussions Route
Tu t'avances beaucoup pour les frères Yates, à mon avis s'il y en a dans la liste qui peuvent te faire mentir, c'est l'un de ces deux-là. Simon en particulier, vraiment impressionnant sur le Giro de cette année avant de craquer. Mais l'expérience aidant, il pourra tenir plus longtemps. Quant à Quintana, je ne l'enterrerai pas aussi vite non plus. Il a déjà terminé deux fois 2e de la Grande boucle, a déjà gagné le Giro et la Vuelta, et n'aura «que» 29 ans l'année prochaine. Avec sa classe tout reste possible. -
À mon avis, mieux vaut ne pas tenir compte de ce facteur-là, sinon on ne pourra jamais s'organiser sérieusement, puisqu'on ne peut être sûr de la météo plus de quelques jours à l'avance. Il faut se dire qu'après tout, à cette époque de l'année, le beau temps est tout aussi probable que le mauvais, sinon plus ! 🆒 Et puis si on joue vraiment de malchance, mieux vaut subir le mauvais temps dans une épreuve en circuit surveillée et encadrée comme celle-là, que perdu en pleine nature loin de ses bases.
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Impressionnant, surtout tes enfants ! Félicite-les de ma part ! Pas trop souffert des moustiques ? Il paraît que c'est la plaie des touristes en Scandinavie. Par curiosité, quel a été grosso modo votre trajet, de Lübeck à la Belgique ?
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Je ne pensais pas pouvoir y aller non plus, puisqu'une réunion familiale était prévue à Grenoble le même week-end, mais elle a été annulée. Une de ces années, ce serait bien qu'on puisse faire les 24 h, c'est quand même l'épreuve phare de l'événement. Mais il faudra être sûr de son agenda, parce que si on veut passer 24 h sur ce site, à moins d'aimer les galères c'est quelque chose qui doit se préparer longtemps à l'avance. Déjà question entraînement ! Vingt-quatre heures, si je prends mon niveau comme référence, c'est une vingtaine de tours de Nordschleife et circuit F1 combinés, donc une dizaine chacun pour les membres d'une équipe de deux cyclistes. Ce n'est pas rien… et dire que certains font ces 24 h en solitaire ! 😲
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Aujourd'hui j'ai participé, pour la cinquième fois en cinq ans, à l'épreuve cycliste nommée «Rad am Ring» (vélo sur le Ring) qui a lieu sur le circuit allemand du Nürburgring, dans le massif de l'Eifel, chaque dernier week-end de juillet. Ce n'est donc pas la première fois que je parle de cette épreuve, aussi, pour la présenter à ceux qui ne la connaissent pas encore, je vais reprendre un descriptif relativement complet que j'avais fait l'année dernière : L'Eifel est un très ancien massif montagneux de nature volcanique (dont les volcans sont éteints depuis longtemps), très semblable à l'Ardenne voisine en altitudes et en paysages. L'énorme complexe automobile du Nürburgring y a été construit en 1927, autour du vieux château en ruines de Nürburg (d'où son nom…) afin de dynamiser cette région qui était à l'époque la plus pauvre d'Allemagne. Actuellement le Nürburgring est composé de deux circuits, reliés ou non suivant le contexte : le Grand-Prix Strecke, circuit de Formule 1 d'environ 5 km, et l'immense Nordschleife (boucle nord), circuit ultra-vallonné et sineux de 20,8 km de long avec pas moins de 500 m de dénivellation positive. Pour plus de détails sur cette Mecque de l'automobile : http://www.focusauto.fr/le-mythique-circuit-du-nurburgring/ http://bit.ly/2vaulUp Dévolu à la compétition automobile en temps normal, et de temps en temps ouvert (pour la Nordschleife) à tout automobiliste qui aime se faire des sensations sur ses pentes vertigineuses et dans ses innombrables virages, le complexe est réservé aux cyclistes un week-end par an, à la fin de juillet, lors de ce «Rad am Ring». La principale épreuve de ce week-end, ce sont les 24 h cyclistes, donc l'équivalent d'une journée entière à rouler, seul ou en équipe de 2, 4 ou 8 coureurs, sur la Nordschleife et le circuit Grand-Prix cumulés. Il y a également une épreuve VTT de ce genre, qui visite logiquement les environs du circuit plutôt que de s'y cantonner. Mais il y a aussi un contre-la-montre le vendredi soir, des cyclosportives (Jedermann-Rennen) de 25, 75 et 150 km respectivement le samedi (parallèlement aux 24 h). Et le dimanche matin, de 7 h à 11 h, la Nordschleife est ouverte aux cyclotouristes, qui peuvent faire autant de tours de ce circuits qu'ils veulent, les seuls impératifs étant de ne pas gêner les coureurs de 24 h qui tournent en même temps qu'eux, et que le dernier tour de Nordschleife doit être commencé avant 11 h. C'est le Nordschleife-Tourenfahren. C'est Jérémie Laplac, participant régulier du forum, qui m'avait fait découvrir le Rad am Ring en 2014, sur la Nordschleife Tourenfahren. Ça m'avait tellement plus que j'y suis retourné en 2015, sur la même épreuve, et en 2016, pour la Jedermann-Rennen de 150 km. Fin de citation ! 😆 L'année dernière, j'avais pour objectif de participer également à cette Jedermann-Rennen, mais je sortais de maladie, et j'avais encore 38° de fièvre le matin de l'épreuve. J'avais donc renoncé et participé à nouveau au Nordschleife-Tourenfahren, le lendemain, avec une fièvre retombée à 37°. J'ai été bon pour 4 tours à mon rythme de convalescent, soit environ 83 km à 20,8 km/h de moyenne. Cette année, la météo prévoyant de la pluie et des orages pour la Jedermann-Rennen du samedi, j'y ai à nouveau renoncé pour le Nordschleife-Tourenfahren, annoncé avec un temps nuageux mais sec. L'objectif est cette fois-ci de partir suffisamment tôt pour pouvoir faire cinq tours complets. Seulement voilà, l'épreuve commençant au plus tôt à 7 h et le dernier tour devant commencer à 11 h 30, en sachant qu'un tour prend environ une heure, ça ne laisse pas beaucoup de marge ! Je me suis installé au même hôtel et j'ai préparé l'excursion de la même façon, sauf que cette fois-ci j'ai décidé d'aller sur le circuit à vélo. Mais avant, le samedi, je passe aux stands du circuit m'inscrire et retirer mon pack de participant. Et d'emblée, une contrariété survient : alors que les années précédentes les numéros des participants étaient indiqués sur un bandeau à fixer au guidon, on doit maintenant accrocher une plaque sur la tige de selle… ce qui signifie que je vais devoir me passer de ma sacoche de selle, puisqu'il n'y a pas de place pour les deux !! 🙁 Heureusement j'ai aussi une petite sacoche à fixer sur la potence et le tube horizontal, ce qui me permet de prendre le (strict) minimum vital : démonte-pneus, rustines, petit outil multi-fonctions. Pour plus de sûreté je glisse également une chambre à air dans une de mes poches. La pompe, elle, est à son endroit habituel, fixé sur les embouts d'un des porte-bidons. Le jour J, ce dimanche donc, lever à 5 h du matin, pour enfourcher le vélo vers 6 h 10 et arriver sur place à 6 h 45. À 7 h 05, les officiels n'ayant toujours pas ouvert les portes des boxes donnant accès au circuit, moi et les autres participants déjà présents décidons de conserve de commencer quand même et d'utiliser un accès dérobé. Et c'est parti pour une excursion dans « l'enfert vert », the Green Hell, le surnom que le champion de F1 Jackie Stewart avait donné au Nürburgring ! À nouveau, je vais me citer moi-même en donnant ci-dessous la description de la Nordschleife que j'avais faite l'année dernière : Les principales stats et la carte du circuit pour le cycliste : https://www.radamring.de/en/tour/track-nordschleifen-tour Petite description, forcément incomplète, d'un tour de ce circuit gargantuesque de presque 21 km. D'abord une descente sinueuse de 2 km environ (Hatzenbach-Hocheichen) puis un énorme «coup-de-cul» connu sous le nom de Quiddelbacher Höhe où on passe de 70 km/h à 10 km/h en quelques secondes, suivi d'un faux-plat appelé Flugplatz. Puis à nouveau une longue descente (Schwedenkreuz), un virage très rapide à droite (Aremberg) et une ligne droite plongeant vertigineusement en ligne droite appelée Fuchsröhre : endroit propice s'il en est aux records de vitesse. L'année dernière (NB: 2016) j'y avais atteint 89,5 km/h. http://bit.ly/2f07u7s Brusque remontée à nouveau vers les lacets d'Adenauer Forst, faux-plat descendant de Metzgesfeld, et à partir de Kallenhard jusqu'à Breidscheid, dernière longue descente, moins rapide que Fuchsröhre, mais plus compliquée à négocier en raisons notamment de virages serrés où certains cyclistes vont dans le décor. À partir de Breidscheid, point bas du circuit, on remonte évidemment. D'abord par une butte digne en tout point du Raidillon de Spa-Francorchamps, appelée Ex-Mühle, suivie d'un faux-plat descendant (endroit du fameux crash de Niki Lauda, pour les connaisseurs) jusqu'au long virage incliné de Bergwerk, et de là ça monte sans trève pendant 2 km environ sur des pentes variant de 5 % à 10 %, voire plus par endroits (secteur Klostertal) jusqu'au secteur du Karussel, un virage en banking légendaire dans le milieu automobile. Au passage, on est passé au pied d'une piste en béton très, très raide, malheureusement fermée cette année (NB : en 2017 donc), qui shunte la portion du Karussel au prix de pentes allant jusqu'à 27 %. Je l'avais empruntée il y a deux ans : http://www.velo101.com/forum/voirsujet/votre-pente-la-plus-raide--32730 Après le Karussel, très courte redescente, et c'est la dernière borne de la partie globalement montante du circuit : le secteur de la Hohe Acht. Jamais moins de 10 % et jusqu'à 17 %. Un parfait convertisseur de cyclistes en piétons, jugez-en : Après cela, ce sont des montagnes russes, des descentes et montées parfois sèches mais relativement courtes : Wippermann, Brünnchen, Pflanzgarten, Schwalbenschwanz…, très redoutées des automobilistes mais pas trop effrayantes pour le cycliste entraîné, jusqu'au secteur final : une longue ligne droite de 2 km environ (Dottinger Höhe), irrégulière de pente elle aussi, ponctuée par une rude montée finale en chicane (Hohenrain), qui boucle le circuit en beauté. Retournons à l'édition de 2018. Le temps est comme prévu nuageux et sec, mais remarquablement frais (15°) par rapport aux jours précédents et la canicule à 30° qui régnait. Le coupe-vent n'est pas de trop et c'est bien couvert que je dévale la section descendante globalement jusqu'à Breidscheid. Ensuite j'enlève le coupe-vent et n'aurai plus à le remettre. Les deux premiers tours sont bouclés sans autre histoire qu'un couinement désagréable venant semble-t-il de la pédale gauche. Cri, crii, criii, ça ressemble un peu au crissement d'un grillon, en bien moins mélodieux et bien plus ch... J'ai dû faire avec pendant toute l'excursion, et heureusement c'est allé en diminuant progressivement, sans tout à fait disparaître. Un coup de WD-40 sur ces pédales va s'imposer pour les sorties ultérieures… Les différents murs de la Nordschleife et surtout la Hohe Acht et ses 17 % font toujours autant de ravages : au fil des tours, on voit de plus en plus de piétons ! De ce côté, je suis tranquille : les années précédentes j'utilisais un 26/34, et cette année, étant en retard sur ma préparation et me jugeant peu en forme, j'ai carrément installé un plateau de 24 dents pour l'occasion. Donc, 24/34 comme plus petit braquet, le minimum de ce que mon groupe mixé me permet en termes de braquet. Et ça passe à merveille. Même pas l'ombre d'une crampe alors que j'en souffrais souvent les années précédentes. Ma fréquence de pédalage globale n'augmente pourtant pas significativement, c'est seulement dans les passages les plus raides que ce 24/34 fait (très logiquement !) une différence. Comme chaque année, je m'en donne à cœur joie dans la descente vertigineuse du Fuchsröhre. Cette année j'aurai atteint 83,8 km/h selon mon compteur, ce qui est quand même loin de mon «record» de 2016, 89,4 km/h selon le même compteur. En sachant que des participants y dépassent régulièrement les 100 km/h… L'ambiance est toujours aussi folklorique : certains cyclistes sont déguisés comme au carnaval, des spectateurs installés sur les bas-côtés diffusent de la musique entraînante, et même certains cyclistes pédalent au rythme d'une musique diffusée par leur smartphone : comme ils n'ont pas d'écouteurs, tout le monde en profite. C'est pas toujours bien mélodieux, mais ça met de l'entrain ! Au cours du quatrième tour, la fatigue commence quand même à se faire sentir, mes jambes deviennent douloureuses et mon souffle un peu plus court. C'est le moment de «mordre sur ma chique» : je tourne les jambes autant que possible et oublie les autres participants avec qui j'ai parfois tendance à «faire la courses» dans les passages raides (dans les autres passages, c'est pas la peine, je suis largué de toutes façons). À ce prix, j'ai «récupéré» mes jambes pour le cinquième tour, sur lequel je me livre à fond (relativement), terminant quasiment au sprint la dernière bosse (Hohenrain). Il est 12 h 15 environ quand je passe la ligne d'arrivée commune à toutes les épreuves, sur le circuit de Formule 1. Donc 5 h 10 passés depuis le départ, et 4 h 56 minutes de vélo effectif (temps d'arrêt décomptés) selon le compteur. Toujours selon ce compteur j'ai parcouru 104 km (ce qui correspond parfaitement à 5 tours d'un circuit de 20,8 km), à 21,1 km/h de moyenne. Fréquence de pédalage moyenne : 92 tours/minutes, plus ou moins la même chaque année. Merci à mes tout petits braquets… et à mon habitude de pédaler dans les descentes, y compris le Fuchsröhre ! Et justement, ma fréquence de pédalage maximale est de 143 tours/minutes, atteinte sans doute pendant ou un peu avant mes 83,8 km/h de vitesse maximale dans ce fameux secteur. Là non plus, ce n'est pas mon record, qui est de 150 tours/minutes… évidemment au même endroit, mais en 2014. Question dénivellation, comme j'ai fait cinq tours de Nordschleife et que chaque tour représente 515 m de dénivellation selon les stats officielles (soyons précis, que diable !) çame fait une dénivellation totale de 2575 m. En 104 km, c'est un rapport distance/dénivellation pas loin d'être digne d'un parcours de montagne, donc une bonne préparation pour celle-ci… et ça tombe bien, puisque je compte retourner dans mes Alpes natales la semaine prochaine. Je ne traîne pas trop sur le site du circuit F1, malgré l'ambiance très festive puisque c'est la fin commune à toutes les épreuves (sauf une course semi-pro qui a lieu l'après-midi): j'ai juste envie de manger un peu (pâtes et sauce bolo au «food center») et puis de rentrer à vélo à mon hôtel pour y prendre une douche et me reposer un peu. Avec comme chaque année des images qui défilent dans ma tête, de l'ambiance, des murs et des descentes rapides de cette Nordschleife, qui constitue pour moi LE circuit parfait pour tout cycliste un tant soit peu amoureux des belles dénivellations. Dommage, vraiment, que le reste du temps ce sont les bagnoles et autres machins motorisés qui profitent de ce circuit… Franchement, quel gâchis ! 😃
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Comme prévu, aujourd'hui j'ai participé au « Rad am Ring » sur le gigantesque circuit automobile du Nürburgring, dans le massif de l'Eifel en Allemagne, voisin des Ardennes. https://www.radamring.de/en/ Cinq tours de la boucle nord (Nordschlelfe) du Nürburgring, 20,8 km et environ 510 m de dénivellation par tour, donc 104 km et 2550 m de dénivellation au total. Auxquels s'ajoute la vingtaine de kilomètres aller-retour pour partir de et revenir à l'hôtel où je logeais. Quelques stats pour ces cinq tours de Nordschleife : temps de parcours de 4 h 55 min (temps d'arrêts décomptés du total hors-tout de 5 h 5 min) soit 21,1 km/h de moyenne. Fréquence de pédalage moyenne : 92 tours/minutes. Vitesses maximale : 83,8 km/h dans le secteur du Fuchsröhre. C'était ma cinquième participation à cet événement cycliste majeur en Allemagne, et je ne change pas d'avis sur le Nürburgring : un paradis pour cycliste amoureux des fortes pentes et des belles dénivellations, que ce soit en montée ou en descente ! Il faut aller en haute montagne pour trouver mieux dans ces domaines. Et encore, à condition que les routes y soient réservées aux cyclistes comme au Nürburgring ce week-end ! 🆒 Plus de détails dans la section cyclosport dès que j'ai plus de temps devant moi.