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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. La course passe par mes routes d'entrainement. Un parcours aux côtes toujours courtes et jamais très raides (Moskesstraat exceptée) mais très répétitives, et qui finissent par user les organismes, notamment la partie finale en circuit. On la considère comme une introduction aux Ardennaises, et de fait elle est utilisée par les coureurs qui préparent l'enchaînement Amstel Gold Race, Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège, mais en fait, de nature, c'est bien plus une Flandrienne. Elle est donc aussi convoitée par les coureurs qui veulent prolonger leur saison de courses flandriennes, comme Wout van Aert, un des grands favoris. Manquent parmi les grands noms Alaphilippe, le vainqueur sortant, et Van der Poel, vainqueur 2019 et dauphin 2020. En leur absence, les grands favoris sont Van Aert et Matthews. Colbrelli, ancien vainqueur également, est en en embuscade, de même que Van Avermaet. Chez les Français, Laporte, Turgis et Sénéchal (vainqueur en 2020 de la Druivenkoers, au même endroit) ont une bonne cote. Ne pas oublier non plus un certain Pidcock… À noter que comme pour les courses belges précédentes cette saison, il est interdit d'aller la voir sur place. Tout le parcours sera fermé aux spectateurs… Pour ma part, je vais suivre ça sur le site de Sporza, l'émission sportive de la chaîne publique flamande (livestream à partir de 15 h 20).
  2. 0 km au compteur depuis dix jours : je suis allé chez mes parents à Grenoble la semaine dernière, et pas pour des vacances, mon père étant en soins palliatifs… Maintenant, et depuis trois jours, je suis en quarantaine, obligatoire au retour d'une zone rouge (comme l'est la totalité de la France maintenant, semble-t-il). Si tout va bien, cette quarantaine se terminera samedi et je pourrai ressortir la bécane dimanche. Au moins demain, je pourrai voir l'intégralité de la retransmission de la Flèche brabançonne, sur Sporza. Si tu la regardes aussi, Michel, tu verras que la Moskesstraat a bien changé : on ne sent même plus les pavés maintenant, tellement ils sont réguliers (au grand dam des puristes flandriens, il parait). Thierry et toi n'aurez plus aucune excuse pour ne pas la grimper, la prochaine fois qu'on fait une sortie dans le coin !
  3. De parents néerlandophones, Merckx a grandi dans un environnement francophone, le quartier dit du «Chant d'Oiseau» à Woluwé-Saint-Pierre (à cinq minutes de marche de mon domicile actuel d'ailleurs), dans la région bruxelloise, où ses parents avaient une épicerie. Il a été d'ailleurs scolarisé en français. En fait, Merckx fait partie de ceux en Belgique dont on dit méchamment qu'ils sont bilingues… dans les deux langues. 😃 On lui reproche aussi en Flandre de ne pas parler un néerlandais très correct. Autrement dit il ne maîtrise parfaitement ni le français ni le néerlandais mais se débrouille suffisamment dans l'une ou l'autre langue pour exprimer tout ce qu'il veut exprimer. Il peut ainsi commenter les courses sur une chaîne flamande comme sur une chaîne francophone. À en croire certaines vidéos et interviews que j'ai pu consulter, il pouvait aussi s'exprimer couramment en italien. Ses manques dans l'une ou l'autre langue ne viennent pas à mon avis d'un supposé manque d'intelligence, mais du fait que, de sa nature profonde, c'est un taiseux. Sans doute pas autant qu'un Indurain, mais pas loin. Étant un personnage public, et très consciencieux de par son éducation, il se doit de parler publiquement et accomplit ce devoir, mais ça crève les yeux (ou plutôt les oreilles) que ce n'est pas du tout dans sa nature. Et ce n'est pas un intellectuel non plus. Sa grande passion, outre le cyclisme lui-même, est la mécanique. Quand il était coureur, il pouvait s'enfermer des heures dans son atelier juste pour bricoler ses vélos. Avec ces traits de caractère-là, on peut comprendre que soigner son éloquence dans l'une ou l'autre langue n'aient jamais été une priorité pour lui.
  4. Franck PASTOR

    Cuissard

    À tes risques et périls ! Je crois me rappeler que si on a laissé tomber la laine comme matériau pour les cuissards, c'est essentiellement parce que ça gratte… 😕
  5. Franck PASTOR

    Cuissard

    Bien d'accord sur Assos. Et si acheter du Assos en neuf est trop cher, on peut diminuer un peu les factures en guettant les occasions.
  6. Il y a eu déjà quelques messages de soutien dans le précédent film consacré à Bouhanni. Fil qui a semble-t-il disparu ? Il a évidemment toute mon soutien dans cette passe-là. Jamais facile de subir un déferlement de haine et de bêtise cumulées.
  7. Il vient juste de prolonger son contrat chez Quick-Step, pour cinq ans. Apparemment, tout se passe comme prévu pour son retour. https://sporza.be/nl/2021/04/06/remco-evenepoel-verlengt-contract-bij-deceuninck-quick-step-tot~1617731443510/ (néerlandais)
  8. Je précise pour les autres que je fais partie des témoins qui t'ont vu le faire. En te voyant j'avais tout de suite pensé à Cadel Evans dans le Zoncolan en 2010, c'était exactement le même style, qui m'avait marqué à l'époque. Tout en force, mais sacrément efficace… bien qu'apparemment moins que celui de Basso, beaucoup plus véloce. 😇 Sur les pavés du Koppenberg, se mettre en danseuse comme tu l'as fait dans la Redoute sera certes possible mais beaucoup moins évident. Le risque de patiner de la roue arrière est très grand quand on se lève de la selle sur des pavés à plus de 20%. Ne reste plus qu'à te lancer. J'espère qu'on pourra planifier une sortie flamande de notre groupe habituel dans les prochains mois (en plus de la sortie ardennaise avec Jérémie). Je veux être là pour voir ça !
  9. Les couinements peuvent aussi venir des saletés qui viennent s'insérer entre chaussure/cale et pédale. Et vu l'état et la propreté de nos très chères routes, si ça vient de là il n'y a pas grand'chose à faire, à part espérer que l'état de ses routes s'améliore… sur le long terme. 🙁
  10. Si on se refuse à changer soi-même ses plaquettes alors qu’on changeait soi-même ses patins, et que l’un n’est pas plus compliqué que l’autre, alors il y a clairement un problème de préjugés... comme si souvent dans le sujet des freins à disques.
  11. Pour info en repassant : je change moi-même mes plaquettes (un jeu d’enfant) et elles me coûtent 15 euros la paire. Il y en a d’ailleurs de bien moins chères (7 euros la paire) pour mes modèles de freins. Et on ne purge pas plus souvent qu’on ne change de câble. Apparement encore moins souvent, même. Je vais m’y essayer bientôt, pour voir.
  12. Sage décision, à mon avis. 🆒 Curieux de voir si Michel arrivera à passer ce talus en 40/25… 😛
  13. Le pavage du Muur est meilleur que celui du Koppenberg. De plus, les pavés de celui-ci ont une forme plus «torturée» en général, pas évidente à négocier. Mais ce qui rend le Koppenberg vraiment plus difficile, c'est qu'après son passage le plus raide, il reste encore une bonne centaine de mètres assez pentus, avec même un bref ressaut tout à la fin. Certains coulent une bielle à ce niveau-là, parce qu'ils ont tout donné dans le passage à 22%. Tandis qu'au Muur, comme tu le sais, après le passage le plus raide, il y a un répit très marqué avant l'assaut final vers la chapelle. Je mets généralement le 24/34 dans les passages les plus pentus pour l'un comme pour l'autre. Les jours de très grande forme, je me permets de passer celui du Muur en 24/30, parce que je sais que le replat qui suit me permettra de récupérer un peu. Par contre, dans le Koppenberg, je ne me le permets pas : je passe le raidard en 24/34 afin de m'économiser pour la portion finale, où je mets le 24/30.
  14. Tu es très loin d'être le seul, comme tu dois l'imaginer. Presqu'à chaque fois que j'y suis passé, j'ai vu un ou plusieurs cyclistes mettre pied à terre. C'est quand même du 22% au plus fort de la pente, et la décélération est encore accentuée par les pavés. Les braquets ordinaires de grimpette sont largement dépassés dans de telles circonstances. Ou alors il faut avoir une force et une explosivité particulièrement élevées, ce qui est loin d'être donné à tout le monde.
  15. Venant de toi, ces compliments font d'autant plus plaisir. En espérant qu'un jour tu le lances aussi dans la ronde des tout petits braquets 😉, à défaut du Ronde et de ces pavés que tu détestes (ça, je peux le comprendre).
  16. Si peu… 😇
  17. Je n'ai jamais mis pied à terre dans le Koppenberg, pour ma part, et je l'ai pourtant grimpé une bonne dizaine de fois. Mes braquets de vététistes y sont pour quelque chose (24/34 actuellement, 26/32 les premières fois que je l'ai grimpé). D'ailleurs, ceux qui se moquent ouvertement de mes braquets «d'asthmatique» sur ce forum n'ont, curieusement, jamais essayé le Koppenberg… Hasard ? 😇
  18. Il y a en effet le Haaghoek, qui est bien le seul secteur pavé officiel de cette boucle n'étant pas répertorié comme une ascension. De façon globale, d'ailleurs, le circuit rouge est celui des trois qui présente le moins de secteurs pavés, «plats» ou non. Mais c'est à relativiser. D'une part parce que sur ce circuit, en plus du Haaghoek il y a quelques autres secteurs pavés qu'on n'a pas jugé utile de répertorier, parce qu'ils sont beaucoup plus courts. Notamment dans certains centres de villages. Mais courts ou pas, on peut les sentir passer, surtout si on est novice. Ou fatigué. D'autre part, le Haaghoek lui-même n'est pas «plat», mais ondulé (courte montée puis courte descente puis courte montée…) ce qui en fait une vraie vacherie où il est très difficile de se trouver un rythme. À noter qu'il est pris en sens inverse des courses habituelles.
  19. J'avais posé la question à mon père, spécialiste en génie civil. En gros il m'a répondu les choses suivantes. En Espagne, le béton est très largement utilisé aussi à cause de sa résistance à la chaleur. En Belgique, ce n'est évidemment pas pour cette raison. 😃 Donc on peut supposer que c'est sa grande durabilité, résistance et donc l'économie d'entretien qui ont été déterminantes. Sauf que même les routes en béton finissent par se détériorer, même si c'est à plus long terme, et alors ça coûterait bonbon à retaper. Je suppose qu'il faut carrément refaire toutes les dalles, ou passer à un autre système. Raison pour laquelle, je suppose, les autorités actuelles rechignent à le faire. D'autre part, elles n'ont que très peu de perméabilité et donc sont propices, entre autres, à l'aquaplanage. My2cents…
  20. Le côté amusant de ces routes en plaques de béton, c'est que lorsque tu roules dessus, passer d'une plaque à l'autre fait faire un bruit aux vélos qui me fait penser à chaque fois à celui que faisaient les vieux trains en roulant dans le temps : badam-badam-badam-badam… Ce bruit le seul côté marrant de ces routes, encore très fréquentes sur le réseau secondaire. Par ailleurs c'est souvent une plaie pour les cyclistes. À cause de cette raie centrale d'une part, mais aussi à cause des dalles qui quand elles sont disjointes créent ce choc bruyant pour les roues à chaque passage à la dalle suivante (j'ai pincé un jour tellement une dalle était affaissée par rapport à la précédente). Et puis elles sont rugueuses et parfaitement imperméables, elles n'absorbent absolument rien : dès qu'il pleut la chaussée est trempée, et recouverte de boue si elle est entourée de champs (comme souvent). Edit : je vois que Michel m'a précédé sur ce sujet. 🆒
  21. Connais pas mais je connais la rue voisine, et tu devrais essayer aussi: la Grippelotte. Visiblement encore plus courte, donc encore plus raide et encore plus intéressante. 😛 Elle figure dans l'encyclopédie Cotacol, ce qui m'a amené à Chaumont-Gistoux pour voir ce que c'était. Je confirme la raideur ! Quand j'y étais passé, la chaussée n'était pas dans un état très reluisant, mais elle était tout à fait praticable.
  22. Je me rappelle que tu avais conté ici cette expérience à l'époque, et le fait que tu n'avais pas pu trouver le Koppenberg. Je vous avais alors recommandé ces circuits fléchés, qui partent tous les trois d'Audenarde, du Centre du Tour des Flandres pour être précis (Centrum Ronde van Vlaanderen), juste à côté de l'énorme tour de l'église Sainte-Walburge, visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Je renouvelle cette recommandation, et pour tout le monde! https://crvv.be/fr/fietsroutes/ Le circuit «bleu» passe entre autres par le Vieux Kwaremont, le Paterberg, le Koppenberg et le Taaienberg, le «rouge» passe par le Mur de Grammont et le Bosberg, le «jaune» accumule les secteurs pavés plus ou moins plats et y ajoute quelques belles bosses dont le Wolvenberg et le Molenberg. Je les ai pratiqués tous les trois. Un vrai bonheur, et pourtant je n'ai pas le gabarit d'un Flandrien. Des fichiers GPX sont disponibles mais le fléchage est déjà impeccable et la carte fournie au Centre très claire (on peut la commander à distance). N'hésitez pas à me contacter si vous y revenez. Même à distance (mail, sms, téléphone), il suffit du conseil «kivabien» pour mettre une sortie sur les bons rails.
  23. Il va bien falloir que tu admettes que tout le monde ne partage pas ton obsession pour cette différence de poids. Hé oui, pour pas mal d'utilisateurs, une différence de 500 g ou 800 g selon la gamme, soit ils s'en f… complètement (mon cas) ;soit ils ne trouvent pas cela suffisant pour les faire changer d'avis, face aux avantages apportés par les freins à disques : meilleur freinage général, qualité du freinage quasiment inchangée par temps de pluie, meilleure progressivité dudit freinage (s'il est hydraulique), préservation des jantes (mon gros point positif personnel), bien plus grande variété possible sur les dites jantes pour cette raison, meilleure rigidité du vélo grâce aux axes traversants, plus de liberté de monter des pneus de plus grande section, etc.Alors, s'il y a toujours un marché pour les freins à patins, tant mieux, ce sera très bien, mais ce n'est pas parce que vous être pro-freins à patins que vous devez être forcément anti-freins à disques. Entre autres, ne venez plus dire que les freins à disques sur la route c'est du pur marketing. Parce que c'est faux : ce n'est pas parce que vous, vous n'y trouvez pas d'utilité que d'autres n'y trouvent pas d'utilité. Vous n'êtes pas le centre du monde cycliste. Il y a qui font de la route comme vous et qui y trouvent leur compte à fond, aux freins à disques. Moi entre autres, parmi tout ceux qui se sont déjà manifestés ici, pour toutes les raisons qui leur sont propres. Ce ne sont pas les vôtres, de raison ? Et alors ? Ce sera mon dernier mot là-dessus sur ce fil.
  24. C'est ce qui fera leur talon d'Achille permanent, car les freins à patins pourraient finir par retrouver le chemin des raisons et des coeurs des cyclistes, et des fabricants qui pourront trouver un avantage concurrentiel à proposer du matériel léger et très suffisamment performant. Je ne prendrai pas les paris là-dessus. Déjà parce que la notion de «suffisamment performant» que tu donnes ici est très, très relative à l'utilisateur et son usage particulier. Il faut arrêter de croire que si tel frein est suffisamment performant pour son usage personnel, alors il le sera forcément pour les autres cyclistes. C'est une généralisation tout aussi abusive que de dire «avec tel ou tel braquet, ON passe partout» sans aucun distinguo. Ensuite parce qu'il y a fort à parier que la différence de poids d'à peine 500 g entre les deux systèmes chez les vélos haut de gamme va descendre petit à petit vers les gammes inférieures dans les prochaines années. Enfin, ce fil aura au moins servi à montrer que pour la grande majorité de ceux qui les ont vraiment essayés, les avantages des freins à disques sur route supplantent leurs inconvénients.
  25. Étant Grenoblois d'origine et ayant littéralement appris en montagne à faire du vélo, j'ai aussi une certaine expérience de la montagne, et donc des descentes, où je pense ne pas mal me débrouiller non plus. Et des freins à patins qui ne répondent pas du tout sous la pluie, j'en ai fait l'expérience. Parce que ce n'est pas seulement un problème d'adhérence des pneus sur la route : c'est aussi un problème d'adhérence des patins sur la jante (et respectivement, des plaquettes sur les disques). Un jour de forte pluie (comme je l'ai déjà raconté plus haut…) j'ai actionné mes freins à patins d'alors… et ils n'ont pas répondu du tout pendant plusieurs secondes. Les patins ne faisaient que glisser sur la jante. Je me suis retrouvé sur le bas-côté, sans mal mais pas loin d'un précipice. Ça marque, comme expérience. Chose qui ne risque plus d'arriver avec les disques. Et c'est déjà une belle différence. Le disque, au centre de la roue, est beaucoup moins atteint par les projections d'eau et, sous l'action des plaquettes, il sèchera de toute façon beaucoup plus vite qu'une jante, à cause de sa circonférence bien plus faible. Même plus besoin, lorsqu'il pleut, d'actionner régulièrement les freins pour qu'ils «lèchent» les surfaces de freinage et ainsi les assécher un peu. Non, avec les disques, le freinage est fiable quasiment d'emblée. Mais ce n'est même pas le principal avantage que je trouve aux freins à disques : c'est le fait que ce système de freinage préserve les jantes. Étant donné ma pratique actuelle du vélo dans une région aux routes très, très souvent dégueulasses, mes jantes s'usaient bien plus vite que la moyenne sous l'action de freins à patins. Enfin, dans certains modèles récents de freins à disques hydrauliques, la garde peut être réglée dans une certaine mesure (je n'en ai pas fait l'expérience). C'est par ailleurs le cas de tous les modèles à tirage par câble. Ceci dit, vous faites ce que vous voulez : je n'ai jamais dit qu'il fallait que tout le monde passe aux disques. Que ceux qui n'en veulent pas s'en passent. Ce qui me gêne, c'est lorsqu'on dit n'importe quoi à leur sujet.
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