Franck PASTOR

Il a neigé hier soir à Bruxelles. Elle n'a globalement pas tenu mais il en reste encore quelques plaques, et aussi des plaques de verglas. Si je sors la bécane (elle doit trembler à cette idée, la pauvre, vu l'état des routes…), ce sera donc cet après-midi. Va falloir choisir entre cette sortie et voir le championnat du monde de cyclo-cross en direct.

On est d'accord pour la nationalité, comme je l'avais dit d'ailleurs. Mais parmi les Néerlandaises je voyais plutôt Betsema à la lutte avec Alvarado plutôt que Brand sur ce terrain très particulier, et je ne m'attendais pas à voir resurgir Worst, qui était complètement à la rue lors des dernières épreuves. Parmi les autres, Honsinger m'impressionne de plus en plus. On dirait que de toutes les concurrentes c'est elle qui dispose du plus gros moteur, vu les remontées qu'elle effectue à chaque épreuve. Si elle arrive à améliorer son départ, elle luttera pour la gagne très régulièrement.

Sans surprise, un podium entièrement néerlandais, mais pas forcément celles qu'on attendait ni dans l'ordre qu'on prévoyait : Lucinda Brand, Annemarie Worst et Denise Betsema. Partie très fort, Betsema, dont le sable est le terrain préféré, a peu à peu baissé en régime. Worst et Brand se sont ensuite livrées un beau duel, avant que Worst n'aille à terre suite à une lutte épaule contre épaule dans un virage. Nettement plus loin, l'Américaine Clara Honsinger est une excellente quatrième, on ne n'attendait guère sur ce terrain. Un vrai métronome cette fille, elle part toujours assez lentement mais remonte ensuite inexorablement vers la tête. Si elle avait un meilleur départ, elle ferait bien plus de podiums ! Ceylin del Carmen Alvarado, la tenante du titre n'a fini que sixième (derrière une autre Néerlandaise, Yara Kastelijn), après une chute dès le premier virage, qui a retardé également la Belge Sanne Cant (9e). La Française Perrine Clauzel termine 13e.

Mais Jean, moi JE NE VEUX PAS FREINER. Pourquoi ils veulent tous qu'on freine, à la fin?! Depuis le temps qu'on te dit que c'est le vélo à pignon fixe qui est le plus adapté à ta pratique : léger et économique, parfait pour les fins de mois difficile ;une seule vitesse pour passer partout, ça correspond à ton style ;pas de freins, parfait pour qui NE VEUT PAS FREINER ;un look rétro et cool à la Eddy Merckx (sur piste).Quand franchira-tu donc le pas ?

Peut-être dimanche après-midi, mais seulement s’il n’y a plus de neige ni de verglas. Je suis cinglé mais il y a des limites à ma folie, quand même...

Pas moi !

Depuis (2014) que je vous arrose ( ce n'est qu'un euphémisme ) avec les prévisions météo c'est le pire mois de janvier que j'ai à commenter . Rassuré de voir que je ne suis pas seul à avoir fait ce constat. J'avais peur que ce soit surtout ma propension habituelle à râler contre le temps et les routes dégueulasses de cette période, mais non, ce mois-ci bat vraiment tous les records en la matière.

Je peux très bien concevoir que le handicap soit très significatif sur le plat. Par contre, que tes gros pneus bouffent 50 W dans une côte, même roulante, ça me paraît vraiment énorme. Une des explications possibles aux grosses différences constatées dans tes côtes, outre qu'elles sont roulantes, est justement que tu arrives peut-être plus fatigué au pied de ces côtes, si tu as fait des kilomètres et des kilomètres sur le plat auparavant avec ces pneus…

J'ai gravi mon premier col en 87 je crois, vers 15 ans, le col du Coq en Chartreuse… j'avais un vélo acier Peugeot à 2*6 vitesses avec… 40/24 comme plus petit braquet. Pour l'anecdote, ce jour-là j'ai calé à deux bornes du sommet, vidé de mes forces. Le versant de ce col que je grimpais ce jour-là, c'est quand même 12,7 km à 8,6 % de moyenne d'après Altigraph… Après un repos court mais salvateur j'ai échangé de vélo avec mon père qui m'accompagnait. Lui avait un triple avec 32/24. J'ai pu finir comme cela. Expérience formatrice, comme on dit. Aujourd'hui je grimpe ça avec 24/30 comme braquet minimal sur ce versant (24/34 sur l'autre versant avec son long passage à 16 %), sans m'arrêter, avec une cadence variant de 85 à 90 tours/minutes généralement. Et en allant, globalement, certainement beaucoup plus vite qu'à 15 ans ! Mon record absolu est de 62 minutes lors d'un jour de grâce comme je n'en ai plus connu ensuite, mais c'était il y a 21-22 ans (j'en ai 49) et à l'époque je me contentais d'un 28/28 comme plus petit braquet. Généralement l'ascension me prenait 65-75 minutes. Aujourd'hui, ça tourne entre 75 et 85 minutes… pas bon de vieillir. Et pourtant je n'ai pas pris un gramme, ma cadence de pédalage n'a pas varié non plus, mais je me suis fort éloigné de mes montagnes depuis. Mes muscles ont largement oublié ce que c'est que de grimper des cols toute l'année ou presque.

Franck P utilise des leviers/freins TRP/Gevenalle. La particularité de TRP est que toutes les pièces détachées sont disponibles et facilement remplaçables et à moindre coût. Si c'est vrai pour TRP et ses étriers et leurs pièces (pas vérifié personnellement), ça l'est moins pour Gevenalle dont tu sais qu'ils sont parfois débordés par la demande. Rappelle-toi, certains de leurs articles ont été en rupture de stock pendant des mois… notamment les leviers qui équipent mon vélo actuel. Maintenant les stocks sont fournis, mais jusqu'à quand ? Ceci dit, pour l'instant, pas de problème lourd à signaler qui nécessite un remplacement de quoi que ce soit dans les étriers ou les leviers.

Relativement roulant encore, donc. Je comprends un peu mieux. Sur quelles distances ?

Quel type de montée ? J’ai du mal à imaginer que tu perdes 3-4 km/h sur une montée de plusieurs km à 8% de moyenne, uniquement à cause des pneus ou de ta position.

Curieux, les supports de ce type de pompe sont en général très polyvalents. Ceux que j'ai eus s'adaptaient tout fort bien à la forme triangulaire du tube diagonal de mon vélo précédent, par exemple.

Tant que le sac à dos ne contient rien de rigide, il n'y pas de problème. S'il y avait des objets rigides dans ton sac, tu as eu en effet une chance énorme, c'est justement un randonneur devenu paraplégique suite à une chute sur son sac à dos qui m'a averti de ce danger particulier. Il avait en effet de la ferraille dans son sac et c'est ce qui l'avait blessé…

Une pompe à pied, ça aide pour gonfler les pneus à la pression requise (quand on est à la maison, s'entend). 😉

Je ne m'attendais pas à cette bruine continue, surtout, qui a empiré les choses. Sinon, oui, je savais que ma bécane allait déguster, mais pas à ce point. Et puis, j'ai envie de râler, voilà. 📢 Hier, les routes étaient quasiment sèches et je ne pouvais pas sortir, aujourd'hui c'était ma seule possibilité de sortie de la semaine avant dimanche et il fallait que ce soit comme ça. C'est pô juste !

Ici dans les environs de Bruxelles le nettoyage complet est la règle après chaque sortie en cette saison, les chaussées étant quasiment toujours humides. Mais alors aujourd'hui c'était le top en la matière. Cette nuit il avait neigé. La neige n'a pas tenu, mais quand je suis sorti vers midi, il bruinait de façon continue, ce que la météo n'avait pas prévu pour ici. Neige fondue + bruine + terre sablonneuse dégoulinant des bas-côtés --> soupe infâme tapissant les routes. Partout ! Et ce n'était pas avec la température maxi de 5° que ça allait sécher rapidement. 59 km dans ces conditions dans le sud-est de Bruxelles, sans histoire particulière à part cela. Direction Wavre en Brabant wallon en passant par la forêt de Soignes puis Hoeilaart et Overijse, puis retour à Bruxelles par Ottenburg, Huldenberg et Tervuren, avec comme d'habitude quelques belles bosses (la chaussée d'Ottenburg à Wavre et l'habituel Smeysberg notamment). J'en retiendrai surtout cette incroyable saleté des routes, je crois n'avoir encore jamais vu pire depuis vingt ans que j'habite en Belgique. Mon vélo doit avoir amassé une quantité record de boue sablonneuse. Je ne vois que des VTT ou des gravel pour faire pire. À quand des routes sèches, à défaut de routes propres et en bon état ?

Je suis un poil plus léger que toi (61 kg), et quand je roulais en 25, j'avais tenté de gonfler les pneus GP 4000 que j'utilisais alors à 6 bars à l'avant et 6,5 bars à l'arrière. J'ai crevé par pincement. J'ai ajouté 0,5 bar à chaque pneu… j'ai encore « pincé ». Les pincements n'ont cessé qu'à 7 bars et 7,5 bars respectivement. Pressions que j'ai conservées pour les GP Seasons et Schwalbe Durano Plus de même taille qui ont suivi. Avec mes pneus actuels, des Specialized Armadillo Elite de 30 mm de section (32 mesurés, les jantes étant assez larges), je gonfle à respectivement 4,5 et 5 bars. J'ai eu deux crevaisons depuis bientôt un an que je les utilise, mais pas par pincements pour le moment. Jérémie me disait que c'est une pression élevée pour cette taille de pneus, mais il oubliait un détail : lui roule en tubeless, avec lesquels il est impossible de pincer. Faudra peut-être que je passe à ces tubeless un jour. Mais quand je lis qu'il faut parfois un compresseur pour les monter…

Et c'est aussi une question pratique : j'ai vu une mini-pompe voler de la poche d'un cycliste qui me précédait sur un passage pavé d'une rando flandrienne… ce genre de chose ne risque pas d'arriver si ladit pompe est fixée sur un support prévu pour cela. 🆒

https://www.lesoir.be/318765/article/2020-08-13/coup-dur-pour-campenaerts-le-belge-souffre-dune-double-fracture-la-colonne Ce n'est évidemment pas une garantie à 100 % qu'on se blesse à la colonne en cas de chute sur le dos, mais quand ça arrive, c'est peut-être un point de non-retour. Comme pour les blessures à la tête, s'agissant du port du casque ou non… Quand on peut éviter certains risques ou les diminuer, on le fait. Pour les mini-pompes, c'est très simple, il suffit de les fixer à côté du porte-bidon, sur des supports prévus pour cela. C'est ce que je fais depuis des lustres. C'est possible aussi pour les cartouches, s'il n'y a plus de place dans une sacoche de selle.

Il a un peu neigé cette nuit à Bruxelles, mais elle avait déjà fondu ce matin. Pour l'instant aucune couche de neige n'a tenu plus de 12 heures ici depuis le début de l'hiver. Donc je vais pouvoir rouler, mais, encore une fois, les routes sont au mieux détrempées, au pire couvertes de boue sablonneuse. C'est d'autant plus rageant qu'elles étaient complètement sèches hier, mais je ne pouvais pas sortir mon vélo. Je rêve du jour où mon vélo ne sera plus couvert de sable collant à mon retour de sortie…

Juste un conseil : évitez à tout prix de mettre votre pompe dans une poche. Rien de rigide dans le dos, ou sinon en cas de chute sur le dos vous risquez de vous blesser à la colonne vertébrale...

Oui mais là, tu prends en compte le côté esthétique, ça fausse le débat. 🆒

Oui, très bien. C'est juste dommage que cette appli ne demande pas de préciser le type de pneumatique (pneu à chambre, pneu sans chambre, boyau…).

J'ai vu Sagan jouer au foot avec Brumotti sur leurs vélos respectifs, dans une vidéo. Ça doit requérir une technique similaire. Et ça situe le niveau. Autrement dit, faut vraiment être un virtuose.