Franck PASTOR

À Bruxelles (Molenbeek) je pense à cette bande cyclable pavée sur la chaussée de Ninove tandis que le reste de la chaussée, sans doute originellement pavée également, a été asphaltée… Vingt ans au moins (date de mon arrivée en Belgique…) que c'est comme ça. 📢

Si c'est du sarcasme, tu devrais tester en venant rouler sur mes routes d'entrainement, juste pour voir. En général, ceux que j'invite à le faire se débinent lâchement, et quand ils acceptent de m'accompagner, ils comprennent assez vite. 🆒 Clin d'œil à Jérémie Laplac, entre autres ! Lui, il roule du côté de Liège et en Ardenne, c'est déjà pas le paradis, mais à côté d'ici, ça peut le paraître. Au fait, pourquoi les Belges (du nord) sont-ils si doués en cyclo-cross ? Moi, j'ai vaguement une idée… Tout n'est pas infernal : par exemple, il n'y a que très peu de gravillonnage (je n'en ai vu qu'une fois et c'était en Ardenne) et les automobilistes belges sont nettement moins agressifs en moyenne que les Français. Mais globalement, je maintiens : ça craint pour les cyclistes ici !

Et j'ajoute les bandes/pistes cyclables qu'on est ici obligés systématiquement d'emprunter et qui sont encore plus crades que les routes, forcément, puisqu'elles longent par définition les bas-côtés de la route, que ces saletés ne sont pas évacuées par les pneus des véhicules à moteur… et que ces bandes/pistes cyclables ne sont entretenues que rarement (dans le cas de la Flandre et de Bruxelles) voire quasiment jamais (dans le cas de la Wallonie). Je crois avoir brossé un tableau suffisamment représentatif…

Sorties fréquentes sous la pluie sur terrain certes non montagneux mais toujours vallonné (pour moi le vélo c'est d'abord grimper, même si ce ne sont que de courtes côtes) et donc avec des freinages fréquents. Et surtout ça signifie des sorties fréquentes dans la boue : les routes d'ici en sont tapissées dès qu'il pleut. Des routes tapissées de boue c'est quelque chose que je n'expérimentais que rarement du côté de Grenoble ! Ici au sud de Bruxelles, c'est la règle dès que ça flotte ! Parce mes routes d'entrainement longent des champs cultivés (en campagne) ou des habitations et des zones en travaux (en agglomération), qu'il n'y a que rarement d'accotements stabilisés et donc il y a très fréquemment de la terre qui dégouline sur la chaussée. Et en plus les routes secondaires sont souvent en béton, donc parfaitement imperméables : elles n'absorbent absolument rien. Et c'est de la boue sablonneuse en plus. Par nature, le sable, c'est abrasif, donc… 😢 Sans même parler de toutes les saletés diverses laissées sur les routes par le trafic intense (très forte densité de population dans toute la région même en «campagne» !). Trafic qui augmente forcément la quantité de freinage lors d'une sortie. D'ailleurs il n'y a pas que mes plaquettes qui en souffrent, de tout ce sable et ces saletés: la transmission aussi. Je change mes chaînes bien plus fréquemment que la moyenne. Avant les disques, les patins et les jantes en souffraient également… Maintenant ça use des disques et des plaquettes à la place : je gagne largement au change !

Faut simplement que je me secoue pour avoir une adresse gmail et te la transmettre ! Pour info, je viens juste de dépasser les 1000 bornes. Je roule par tous les temps et toi quand il fait sec, mais au final on a le même kilométrage. C'est pô juste !

Changer 4 plaquettes est tout aussi rapide. La différence, c'est qu'il faut en théorie démonter la roue (la dernière fois que je l'ai fait, j'ai laissé la roue montée), et éventuellement repousser les pistons au préalable, avec un démonte-pneu par exemple. En revanche, pas besoin de se fatiguer les yeux à les orienter correctement. Ils sont tout de suite dans la bonne position. Bref, c'est kif-kif question difficulté. Si les freins à disques sont plus complexes à entretenir, ce n'est pas à cause de cela.

😲 Ben heu... Je fais 61 kg pour 178 cm, je vis à Bruxelles, je roule par tous les temps sur des parcours bosselés et des routes détestables, occasionnellement en montagne pendant les vacances chez mes parents à Grenoble, et je vais bien sûr beaucoup moins vite que toi. Mais avec mon vieux vélo à freins sur jantes j'aurais signé des deux mains pour avoir des patins qui durent 6000 km !! Les plaquettes de mes freins à disques doivent durer dans les 2000-3000 km pour les freins avant et 3000-4000 km pour les freins arrière, mais c'est encore un peu tôt pour établir des statistiques précises. Ce qui est sûr c'est que ce n'était pas mieux avec des freins sur jantes ! A noter que la durabilité des plaquettes dépend aussi de leur matière (comme les patins...). J'ai des plaquettes organiques qui s'usent paraît-il relativement vite mais qui ne font aucun bruit au freinage... sauf quand il pleut. Des plaquettes de type métallique ou semi-métalliques seraient plus durables mais nettement plus bruyantes. Je n'ai pas encore essayé, mes plaquettes actuelles me conviennent pour le moment fort bien.

J'étais bien sorti hier 🆒, mais pas à vélo (désolé de ne pas avoir été à la hauteur de ma réputation !). Avec ma fille, on avait pris le train pour faire du tourisme à Louvain (Leuven). Mais de fait, on s'est bien fait arroser à un moment. Ça la gênait moins que moi. Une vraie Belge cette gamine ! En plus, elle aime bien le vent, elle ! 😲

Un petit 28 km cet après-midi : balade dans la forêt de Soignes et dans les communes de Rhode-Saint-Genèse et Linkebeek, et une de mes côtes « Cotacol » habituelles sur le chemin du retour à Forest : la rue du Mystère. https://climbfinder.com/fr/montees/rue-du-mystere-forest Il a plu fortement le matin et la veille, donc les routes étaient bien détrempées et recouvertes de cette boue sablonneuse typique de la région. 😕 Pas de pluie pendant la sortie même, mais quelques grêlons (pas méchants) à Linkebeek. Et du vent à gogo, bien sûr. Bien entendu, le vélo est à nettoyer à fond maintenant… tant pis, ça attendra demain.

Je ne change de modèles de roues que contraint et forcé — c'est même le principal avantage que je trouve aux disques : je vais pouvoir garder mes roues encore plus longtemps puisque les jantes s'useront beaucoup moins vite— donc je ne risque pas de rencontrer certains de tes problèmes et suis mal placé pour en juger. Quand il s'agit de démonter puis remonter la même roue, je dois souvent recentrer l'étrier, mais ça ne me prend même pas une minute. Et je n'aurais sans doute généralement pas à le faire si mes axes étaient traversants. L'un de tes disques ne serait-il pas voilé ? En supposant qu'il n'y ait pas d'air dans le circuit hydraulique — si oui, il faut purger — sur mes freins (TRP Hylex) j'ai constaté par expérience que la différence de garde dépend de la quantité de liquide de frein présente dans le circuit. Peut-être devrais-tu jouer sur ça — mais tous les freins ne fonctionnent pas de la même manière. J'ai lu aussi quelque part que certains systèmes récents (de chez Sram ?) permettraient de régler cette garde. À confirmer.

Je sais que vous autres privilégiés aurez du mal à me croire, mais je vais changer la mienne de chaîne après… 1000 km. Je viens juste de constater qu'elle est déjà usée, d'après l'outil de mesure, qui indique plus de 0,075 mm d'allongement par maillon (donc environ 8 mm d'allongement total pour la chaîne) Après tout le sable dont elle s'est gorgée pendant le mois de janvier et la première partie du mois de février, moi ça ne m'étonne pas. Pendant toute cette période, je n'ai roulé que sur des routes recouvertes de boue sablonneuse ou presque… 😢 Par temps sec, mes chaînes tiennent généralement deux à trois fois plus de kilomètres. Jamais plus de 3000 km par contre. Je préfère changer souvent de chaîne que d'user prématurément plateaux et surtout cassettes.

Tu peux prendre en charge tout cela toi-même, ce sont juste de nouvelles compétences à acquérir. Certaines sont certainement plus complexes (purge et remplacement des durites, au lieu de changer câbles et gaines…), d'autres restent tout aussi simples (changer les plaquettes, centrer les étriers…), d'autres deviennent en revanche bien plus simples (changer des disques, tellement plus simple que changer des jantes usées, ou tellement moins onéreux que de changer ses roues entières quand ça arrive…). Le tout reste accessible. Et au final, l'entretien ne me semble pas revenir plus cher qu'avec un système à patins. Et pour rappel, il existe des freins à disques à tirage par câbles. Je n'ai pas testé personnellement, mais je me rappelle de Michel Dusun (qui ne participe plus au forum depuis quelques temps, malheureusement) mais qui avait un vélo équipé ainsi et qui en était très satisfait. D'autres en disent par contre pis que pendre de ce système. Ça vaut peut-être le coup quand même d'essayer, si on est rétif à l'hydraulique.

On devrait dire «triel», non ? 😃 Si ce triel se produit, faudra passer ça en fond sonore:

J'ai aussi souvent remarqué que lorsqu'on prend des routes attrayantes dans ce pays, elles peuvent devenir pavées un peu plus loin ou carrément perdre tout revêtement. Ça peut se produire dès qu'elles passent sur une autre commune, par exemple… Mais bon, à force d'écumer les routes de la région depuis 20 ans, je sais généralement à quoi m'attendre quand je construis mon parcours selon l'inspiration du moment. 🆒 Et puis, si j'ai quand même une mauvaise surprise, avoir des pneus de 30 de section, ça aide ! (pas toujours suffisant, mais généralement j'arrive à passer). Sinon, 40 km aujourd'hui sans trop d'histoire du côté de Tervuren, Huldenberg et Overijse, à part un vent à décorner les bœufs (d'après les compte-rendus, apparemment il n'y a pas qu'en Belgique que ça soufflait fort aujourd'hui!). Sans doute les prémices de la quasi-tempête annoncée pour demain en Belgique…

Ça vaut vraiment le coup de relancer une discussion qui fait déjà rage sur le forum « Général » avec plus de 80 pages, où tout a été dit, redit, répété x fois sur ce sujet ? 😕 /voirsujet/freins-patins-ou-disques-,--46863

J'aurais bien aimé discuter avec l'auteur du bras d'honneur… je crois qu'avec moi il aurait trouvé quelqu'un d'autre encore à vilipender. Et réciproquement. J'en ai ma claque des types qui se croient le centre du monde. 😠

Je suis parti vers 10 h 45, également pour éviter le gel. Pratique les knooppunten ? Oui, si on a une mémoire d'éléphant pour mémoriser les numéros du trajet (surtout si ce trajet fait dans les 100 bornes…) ou si on aime avoir le nez sur le cintre pour regarder le prochain numéro sur la liste préparée à l'avance et collée sur le cintre, ou si on n'a rien contre se faire dicter le chemin par un GPS si on a importé le trajet sur un fichier GPX au préalable. Auquel cas les panneaux ne sont plus là que pour la décoration. Bref, bof…Je préfère regarder devant moi en permanence, ce qui est plus sûr, pour repérer le fléchage d'un parcours balisé comme sur une rando ou une cyclo, sans me soucier de suivre des nombres ou un trajet GPS. Ou alors carrément choisir ma route au hasard, selon l'inspiration du moment. Les nombres, j'en ai assez déjà comme ça au quotidien avec mon métier ! 😃

127 km aujourd'hui par un temps radieux mais glaglagla avec un vent du nord qui n'arrangeait rien. J'ai suivi, pour la dernière fois peut-être, les 100 km (110 est plus proche de la réalité) du circuit cycliste balisé appelé « Gordelroute », qui sera « débalisé » d'ici avril (pour laisser la place à un parcours basé sur les fameux knooppunten, ce système de «points-nœuds» qui ne m'a jamais convaincu). Aujourd'hui d'ailleurs, il manquait déjà quelques panneaux, mais comme je le connais par cœur à force de l'avoir fait… https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/gordelroute/ https://ravel.wallonie.be/home/itineraires/reseaux-a-points-noeuds.html Sensations très médiocres, avec une douleur au genou gauche pendant la deuxième partie de la sortie. Ça m'arrive régulièrement quand la forme n'est pas là mais que je m'obstine à faire des distances conséquentes. Le froid et le vent sont alors des facteurs aggravants. La prochaine sortie sera plus courte, c'est une certitude.

Je ne reviendrai pas non plus en arrière : le freinage est de trop bonne qualité, ça n'use plus mes jantes comme avant avec les patins, et je me suis débarrassé de presque tous les bruits parasites qui avaient agrémenté mes débuts sur mon vélo (acheté fin 2019, neuf en 2015). Mon prochain vélo aura donc des disques également, et des axes traversants, juste pour éprouver la différence. Le mien n'en a pas, juste des blocages rapides classiques. À l'époque de sa sortie, c'était apparemment encore très courant avec les disques, plus maintenant.

Je me demandais bien pourquoi tu loupais une occasion en or comme celle-là !

Surtout que dans ce cas-là on peut difficilement qualifier Pidcock de raton puisqu'il avait son coéquipier Narvaez devant… Un raton c'est quelqu'un qui ne fait pas sa part de boulot alors qu'il devrait la faire. Pidcock n'avait pas à collaborer et il ne l'a pas fait, quoi de plus normal ?

Je crois que tu confonds Grand Prix Samyn et Kuurne-Bruxelles-Kuurne. C'est dans cette dernière course, dimanche dernier, que Narvaez s'est échappé avec Van der Poel — un Équatorien devant lors d'une Flandrienne, ça n'arrive pas souvent ! — et que Pidcock a terminé 3e (et non 4e) au sprint. Sinon, on se rejoint pour trouver Simon bien imprudent sur son pari… 😃

Je veux bien faire un tour de Lonchamps en caleçon si il gagne demain Hola, tu ne devrais pas dire des choses pareilles, ça porte pas bonheur… À tout hasard, prépare un caleçon propre et bien épais (ça caille dehors).

115 km ce matin et en milieu de journée, avec au milieu les 98 km de la route cycliste de la Flèche Brabançonne (Brabantse Pijl Cycling Route). https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/brabantse-pijl-cycling-route/index.html Un petit 21 km/h de moyenne sur ce parcours bien accidenté, avec les joyeusetés habituelles : Smeysberg, IJskelderlaan, Schavei, Hagaard, rue de Pécrot, des passages pavés, deux tronçons «gravel »… mais malheureusement pas la Moskesstraat, barrée pour cause de travaux (sans doute en vue du championnat du monde de cette année qui va passer par là). J'ai compensé par un autre raidard comme je les aime, asphalté celui-là, dont le pied se trouve sur le parcours, mais qui n'est pas emprunté par celui-ci : le « Tienne Vincent », à Nethen. https://climbfinder.com/fr/montees/tienne-vincent-nethen Temps splendide de bout en bout, mais glacial au départ (4°C) au point que j'avais mal aux doigts malgré mes gants longs. Au retour, il faisait 17°C ! Les derniers 10 km ont été particulièrement pénibles en raison du vent défavorable (sud-ouest) Je suis resté tout du long volontairement « en dedans », mais ça ne m'a pas empêché de finir bien entamé. Plus l'habitude de telles distances, et la forme est clairement très, très perfectible…

Pour ma part, c'est à ma fille que j'ai tenu compagnie hier et avant-hier. Et vu comme elle «adore» le vélo, il n'était pas question de sortir la bécane. Aujourd'hui, un petit 31 km en fin de journée, au retour du boulot, pour la détente, par un temps ensoleillé et doux, sans trop de vent, essentiellement sur les routes et pistes doucement vallonnées de la forêt de Soignes. https://environnement.brussels/thematiques/espaces-verts-et-biodiversite/la-foret-de-soignes Au passage, comment être surpris qu'il y ait une troisième vague de la pandémie, quand on voit les gens se balader en groupes compacts, souvent de même catégorie d'âge (et ça va du groupe de d'jeunes au groupe de quasi-centenaires…) et bien sûr sans aucune distanciation ni masque. Et après les mêmes vont se plaindre de la soi-disant incompétence de nos gouvernants. 🙄