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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Je ne les critique pas sous cet angle-là. Tu dois confondre avec d'autres détracteurs du VAE qui pensent que la souffrance doit faire partie du vrai vélo. Pour ma part, je tiens juste à leur rappeler qu'il n'est pas indispensable, dans bien des cas (les cas non pathologiques), de passer par l'adjonction d'un moteur, justement, pour grimper des pentes sans trop d'effort : des braquets plus petits suffisent. Pour beaucoup d'entre eux, ils n'en ont simplement pas conscience. Pour d'autres, quand on descend en-deça d'une certaine vitesse, cela leur est insupportable. Et ils n'ont pas ou plus les capacité d'aller suffisamment vite pour eux dans les fortes pentes. Donc, ils prennent ce moteur pour compenser. Libre à eux, ils prennent leur plaisir où ils le trouvent. Mais si on se limite à l'angle de l'effort nécessaire à fournir, non, ils ne sont pas obligés de passer par un moteur, contrairement à ce que beaucoup disent et pensent. Et je ne me lasserai pas de le répéter, puisque c'est vrai.
  2. Pourquoi s'embêter avec un vélo ? Tout simplement parce que justement les passages à 20% ne durent pas une éternité. 😉 Et donc, partout ailleurs, le vélo ira bien plus vite et tu retrouveras bien plus de ce plaisir spécifique au vélo proprement dit.
  3. Sur quels braquets ? Il y a eu une étude semblable dans le magazine belge Sport et Vie, il n'y a pas si longtemps. Ce sont ses résultats que j'ai en tête : de mémoire, vitesses de marche et de vélo et sensations de fatigue équivalentes quand les pentes dépassent les 20%.
  4. Selon mon expérience, pas plus d'effort que si, justement, on grimpait cette même pente à pied, ce qui représente certes toujours un certain effort physique. Mais un effort devenu «humain». Ou alors c'est que même ces braquets de VTT sont encore trop gros. Il n'y pas si longtemps, des braquets du genre 28/28 était considérés comme des braquets de VTT. Or, dans ce genre de pentes, c'est plutôt des braquets du genre 28/40 qui serait adapté, pour un organisme, disons, «normal». Autre remarque : même si vous avez monté des braquets qui vous permettent de monter facilement, vous pouvez toujours descendre les pignons si vous avez décidé d'en ch… Au moins, vous aurez le choix. Dans le cas contraire, en revanche…
  5. Je ne calque pas ma vision du vélo sur celle des autres, au contraire il me semble qu'elle est radicalement différente sous bien des aspects. Je la compare à celle des autres, ça oui… Ta philosophie du vélo est certes parfaitement respectable, mais alors qu'on ne dise plus que telle ou telle montée est dans l'absolu infernale, infaisable sans mettre pied à terre, qu'on est obligé d'en chier pour la monter. Parce que c'est alors juste une affaire de choix, de philosophie du vélo, comme tu dis. Et on n'est pas obligé de la partager.
  6. Ça m'est arrivé dans le mur de la Vélomédiane, dans les Ardennes. Un cycliste devant moi m'avait carrément coupé la route en zigzaguant dans la partie la plus raide, autour de 20%. J'avais dû donc mettre pied à terre (en râlant très fort contre le type de devant qui avait bien sûr un braquet du genre 39/25…). J'avais quand même pu repartir sur mon 24/34: j'ai enfourché mon vélo, enclenché une pédale, appuyé à fond dessus pour reprendre de la vitesse (c'est nettement plus facile sur 24/34 que sur 39/25) et j'ai pu enclencher la deuxième pédale l'instant d'après.
  7. Mais ton discours sur les braquets et les vitesses d'ascension me semble souvent assez éloigné des préoccupations des cyclos d'où certaines incompréhensions . En effet, et c'est justement là tout le problème : il faut que le cyclo change ses préoccupations, sa façon d'envisager la pente plus précisément, s'il ne veut pas vivre l'enfer dans ce genre d'ascension. Plus facile à dire qu'à faire, j'en ai conscience. Changer de «philosophie» du vélo, même provisoirement, est tout sauf une évidence.
  8. Je crois me rappeler que les messieurs avaient également grimpé ce versant lors de leur première ascension du Zoncolan sur le Giro. En 2003 ou 2004, je ne sais plus. À noter qu'il y a un troisième versant, par Priola. Question difficulté, il semble ne rien avoir à envier à celui d'Ovaro, au contraire… https://climbfinder.com/fr/montees/monte-zoncolan-priola
  9. Ça m'est arrivé, oui, une ou deux fois, et sans zigzaguer. Mais c'était sur du 24/34. Je peux comprendre que c'est nettement moins évident sur un braquet beaucoup plus gros : le passage des points morts dure alors beaucoup plus longtemps, ce qui accentue la possibilité d'un déséquilibre.
  10. Sur le plan "philosophique" par contre, je n'éprouve aucun plaisir à continuer d'avancer sur un vélo à des vitesses proches de celles d'un marcheur. Déjà, les apparences sont trompeuses. Si tu grimpes une pente à 5-6 km/h, à quelle vitesse va grimper un piéton dans cette même pente ? Certainement pas à 5-6 km/h, vitesse ordinaire d'un piéton sur le plat. À moins de courir dans cette pente. Et il faut avoir déjà une sacrée condition physique (sans même parler d'une certaine solidité des tendons d'Achille…) pour se permettre de courir dans des pentes pareilles. Les vitesses d'un piéton sans vélo à son côté et d'un cycliste doivent devenir équivalentes, pour le même type d'effort, dans des pentes à plus de 20%. Et les passages à plus de 20% durent très rarement une éternité (lisez : toute une ascension de col). Le cycliste aura donc tôt fait de reprendre largement l'avantage dans le «reste» de l'ascension. Tout particulièrement s'il n'aura pas mis pied à terre. 🆒
  11. Merci pour l'authentique cyclo que je ne serais donc pas, selon toi. Mais je vous renvoie à ma réflexion précédente : si pour vous grimper à des vitesses proches d'un piéton n'a rien de plaisant, dites-vous qu'il n'y a aucune pente routière au monde qui dure vraiment longtemps à 20% et que vous reprendrez l'avantage dès que la pente redeviendra « normale ». Sans même parler de la descente qui va suivre. 😃
  12. Question de poids, je suppose. Ceci dit, pour l'anecdote, je me demande si ces cyclistes à patins vont redescendre le Zoncolan à vélo, après l'étape… parce que s'il y a un endroit où l'avantage des freins à disques est vraiment sensible, c'est quand on descend ce genre de pentes !
  13. Fais donc l'essai un jour en comparant les états de fatigue. Ça doit être strictement le même, d'après mes expériences en montagne. (Seule impératif : mettre sur le vélo un braquet VRAIMENT adapté, ce que quasiment personne ne fait, certes. Un braquet adapté, en ce qui me concerne, sur les longues portions à 20% et plus, est du genre 24/36 ou 24/38.) Par ailleurs, si on est pressé : même le Zoncolan n'est «que»12-13 % de moyenne sur sa longueur totale. Si les vitesses sur les portions autour de 20% sont équivalentes entre cycliste et piéton sans vélo (et encore), le cycliste reprendra donc nettement l'avantage dans les portions moins pentues. Il sera donc arrivé en haut bien plus tôt que le piéton de forme physique équivalente.
  14. La patience, c’est la seule clé, si on a le bon braquet. Mais ce n’est malheureusement pas la caractéristique la mieux partagée du cycliste... déjà que l’immense majorité n’a PAS le bon braquet pour ces types de montées, contrairement à ce dont ils sont souvent persuadés ! Quand je pense au nombre de fois que j’ai pu lire ici qu’avec un 34/30 ou 32 ou 34, “on” grimpe aux arbres... C’est dire s’ils sont déconnectés de la réalité des vrais raidards. Ces braquets sont ceux utilisés par les pros pour grimper ce Zoncolan, bon sang! Un cycliste ordinaire doit mettre beaucoup plus petit là-dedans, s’il ne veut pas vivre la pire des galères, c’est la logique même!
  15. Doublon.
  16. Plains-toi, ici en Gelbique il pleut presque tous les jours. :,-(
  17. C'était là que se trouvait le pied du téléphérique du Revard, non ? J'ai habité Aix-les-Bains pendant quelques mois, il y a une vingtaine d'années. Je me rappelle cette gare inférieure fantôme… J'ai toujours eu une fascination bizarre pour ce genre de vestiges d'époques révolues.
  18. En matière de cuissard, c'est le confort qui doit primer. Donc, dans votre cas, n'hésitez pas: prenez du L dans cette marque puisque vous vous sentez bien mieux avec cette taille. Pour ma part, mesurant 178 cm mais pesant seulement 61 kg, je prends généralement la taille S pour mes cuissards, mais avec d'autres marques c'est parfois du M.
  19. Et pourquoi pas du côté de la Croix de Fer ? 😇 Je suis originaire du coin, et pourtant je n'ai encore jamais grimpé le versant Rochetaillée de la Croix de Fer, je l'ai juste descendu une fois, après l'avoir grimpé de l'autre côté, en passant par Saint-Jean-de-Maurienne et le col du Mollard lors de mon BRA de 97. Ce serait l'occasion de rattraper cette lacune. Bon, en fait, je l'ai descendu trois fois, si on fait abstraction des deux premiers kilomètres de la descente, puisque j'ai également grimpé le col du Glandon versant nord (par Saint-Etienne-de-Cuines) pour redescendre sur Rochetaillée lors de deux éditions de la Vaujany (1999 et 2000). Montée qui me parait d'ailleurs encore plus attrayante. Je n'ai pas grimpé le Ventoux non plus, mais ça me tente bien moins que la Croix de Fer. Tout ce qui n'est pas Alpes iséroises ou savoyardes me paraît moins intéressant comme montagne. Un brin de chauvinisme de ma part, sans doute. 😛
  20. Fuente ?
  21. Une petite recherche sur le palmarès de Bahamontes m'a montré qu'il fait partie aussi de ces quatre coureurs. Et lui a gagné le Tour de France, contrairement à Gem. Pour les deux autres, je sèche...
  22. J'en vois un: Geminiani, vainqueur des classements du meilleur grimpeur sur les trois grands Tours. Les trois autres noms m'échappent... j'aurais envie de dire Merckx, juste parce qu'il figure dans quasiment toutes les stats de ce genre, mais je n'ai pas de certitude.
  23. Sortie d'une petite trentaine de kilomètres cet après-midi, sans pluie (ça change), mais cette fois perturbée et écourtée par des problèmes de changement de vitesses. Au retour, je me suis aperçu que mon câble de dérailleur arrière s'était effiloché après la vis de serrage du dérailleur et avait commencé à glisser. 😕
  24. ? Pourquoi ?
  25. Pourri bien sûr, jusqu'à jeudi d'après la météo. Mais généralement c'est le même type de temps en Belgique et en Lorraine. Peut-être avec un ou deux degrés de moins en Belgique, et encore. Je n'ai jamais aimé le printemps, malgré les fleurs, les zoziaux, toussa, parce que c'est la saison la plus caractérielle de l'année. Un jour c'est la canicule, le lendemain on ressort la tenue hivernale. J'exagère un peu mais ces variations m'ont toujours exaspéré.
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