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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Venant de toi, ces compliments font d'autant plus plaisir. En espérant qu'un jour tu le lances aussi dans la ronde des tout petits braquets 😉, à défaut du Ronde et de ces pavés que tu détestes (ça, je peux le comprendre).
  2. Si peu… 😇
  3. Je n'ai jamais mis pied à terre dans le Koppenberg, pour ma part, et je l'ai pourtant grimpé une bonne dizaine de fois. Mes braquets de vététistes y sont pour quelque chose (24/34 actuellement, 26/32 les premières fois que je l'ai grimpé). D'ailleurs, ceux qui se moquent ouvertement de mes braquets «d'asthmatique» sur ce forum n'ont, curieusement, jamais essayé le Koppenberg… Hasard ? 😇
  4. Il y a en effet le Haaghoek, qui est bien le seul secteur pavé officiel de cette boucle n'étant pas répertorié comme une ascension. De façon globale, d'ailleurs, le circuit rouge est celui des trois qui présente le moins de secteurs pavés, «plats» ou non. Mais c'est à relativiser. D'une part parce que sur ce circuit, en plus du Haaghoek il y a quelques autres secteurs pavés qu'on n'a pas jugé utile de répertorier, parce qu'ils sont beaucoup plus courts. Notamment dans certains centres de villages. Mais courts ou pas, on peut les sentir passer, surtout si on est novice. Ou fatigué. D'autre part, le Haaghoek lui-même n'est pas «plat», mais ondulé (courte montée puis courte descente puis courte montée…) ce qui en fait une vraie vacherie où il est très difficile de se trouver un rythme. À noter qu'il est pris en sens inverse des courses habituelles.
  5. J'avais posé la question à mon père, spécialiste en génie civil. En gros il m'a répondu les choses suivantes. En Espagne, le béton est très largement utilisé aussi à cause de sa résistance à la chaleur. En Belgique, ce n'est évidemment pas pour cette raison. 😃 Donc on peut supposer que c'est sa grande durabilité, résistance et donc l'économie d'entretien qui ont été déterminantes. Sauf que même les routes en béton finissent par se détériorer, même si c'est à plus long terme, et alors ça coûterait bonbon à retaper. Je suppose qu'il faut carrément refaire toutes les dalles, ou passer à un autre système. Raison pour laquelle, je suppose, les autorités actuelles rechignent à le faire. D'autre part, elles n'ont que très peu de perméabilité et donc sont propices, entre autres, à l'aquaplanage. My2cents…
  6. Le côté amusant de ces routes en plaques de béton, c'est que lorsque tu roules dessus, passer d'une plaque à l'autre fait faire un bruit aux vélos qui me fait penser à chaque fois à celui que faisaient les vieux trains en roulant dans le temps : badam-badam-badam-badam… Ce bruit le seul côté marrant de ces routes, encore très fréquentes sur le réseau secondaire. Par ailleurs c'est souvent une plaie pour les cyclistes. À cause de cette raie centrale d'une part, mais aussi à cause des dalles qui quand elles sont disjointes créent ce choc bruyant pour les roues à chaque passage à la dalle suivante (j'ai pincé un jour tellement une dalle était affaissée par rapport à la précédente). Et puis elles sont rugueuses et parfaitement imperméables, elles n'absorbent absolument rien : dès qu'il pleut la chaussée est trempée, et recouverte de boue si elle est entourée de champs (comme souvent). Edit : je vois que Michel m'a précédé sur ce sujet. 🆒
  7. Connais pas mais je connais la rue voisine, et tu devrais essayer aussi: la Grippelotte. Visiblement encore plus courte, donc encore plus raide et encore plus intéressante. 😛 Elle figure dans l'encyclopédie Cotacol, ce qui m'a amené à Chaumont-Gistoux pour voir ce que c'était. Je confirme la raideur ! Quand j'y étais passé, la chaussée n'était pas dans un état très reluisant, mais elle était tout à fait praticable.
  8. Je me rappelle que tu avais conté ici cette expérience à l'époque, et le fait que tu n'avais pas pu trouver le Koppenberg. Je vous avais alors recommandé ces circuits fléchés, qui partent tous les trois d'Audenarde, du Centre du Tour des Flandres pour être précis (Centrum Ronde van Vlaanderen), juste à côté de l'énorme tour de l'église Sainte-Walburge, visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Je renouvelle cette recommandation, et pour tout le monde! https://crvv.be/fr/fietsroutes/ Le circuit «bleu» passe entre autres par le Vieux Kwaremont, le Paterberg, le Koppenberg et le Taaienberg, le «rouge» passe par le Mur de Grammont et le Bosberg, le «jaune» accumule les secteurs pavés plus ou moins plats et y ajoute quelques belles bosses dont le Wolvenberg et le Molenberg. Je les ai pratiqués tous les trois. Un vrai bonheur, et pourtant je n'ai pas le gabarit d'un Flandrien. Des fichiers GPX sont disponibles mais le fléchage est déjà impeccable et la carte fournie au Centre très claire (on peut la commander à distance). N'hésitez pas à me contacter si vous y revenez. Même à distance (mail, sms, téléphone), il suffit du conseil «kivabien» pour mettre une sortie sur les bons rails.
  9. Il va bien falloir que tu admettes que tout le monde ne partage pas ton obsession pour cette différence de poids. Hé oui, pour pas mal d'utilisateurs, une différence de 500 g ou 800 g selon la gamme, soit ils s'en f… complètement (mon cas) ;soit ils ne trouvent pas cela suffisant pour les faire changer d'avis, face aux avantages apportés par les freins à disques : meilleur freinage général, qualité du freinage quasiment inchangée par temps de pluie, meilleure progressivité dudit freinage (s'il est hydraulique), préservation des jantes (mon gros point positif personnel), bien plus grande variété possible sur les dites jantes pour cette raison, meilleure rigidité du vélo grâce aux axes traversants, plus de liberté de monter des pneus de plus grande section, etc.Alors, s'il y a toujours un marché pour les freins à patins, tant mieux, ce sera très bien, mais ce n'est pas parce que vous être pro-freins à patins que vous devez être forcément anti-freins à disques. Entre autres, ne venez plus dire que les freins à disques sur la route c'est du pur marketing. Parce que c'est faux : ce n'est pas parce que vous, vous n'y trouvez pas d'utilité que d'autres n'y trouvent pas d'utilité. Vous n'êtes pas le centre du monde cycliste. Il y a qui font de la route comme vous et qui y trouvent leur compte à fond, aux freins à disques. Moi entre autres, parmi tout ceux qui se sont déjà manifestés ici, pour toutes les raisons qui leur sont propres. Ce ne sont pas les vôtres, de raison ? Et alors ? Ce sera mon dernier mot là-dessus sur ce fil.
  10. C'est ce qui fera leur talon d'Achille permanent, car les freins à patins pourraient finir par retrouver le chemin des raisons et des coeurs des cyclistes, et des fabricants qui pourront trouver un avantage concurrentiel à proposer du matériel léger et très suffisamment performant. Je ne prendrai pas les paris là-dessus. Déjà parce que la notion de «suffisamment performant» que tu donnes ici est très, très relative à l'utilisateur et son usage particulier. Il faut arrêter de croire que si tel frein est suffisamment performant pour son usage personnel, alors il le sera forcément pour les autres cyclistes. C'est une généralisation tout aussi abusive que de dire «avec tel ou tel braquet, ON passe partout» sans aucun distinguo. Ensuite parce qu'il y a fort à parier que la différence de poids d'à peine 500 g entre les deux systèmes chez les vélos haut de gamme va descendre petit à petit vers les gammes inférieures dans les prochaines années. Enfin, ce fil aura au moins servi à montrer que pour la grande majorité de ceux qui les ont vraiment essayés, les avantages des freins à disques sur route supplantent leurs inconvénients.
  11. Étant Grenoblois d'origine et ayant littéralement appris en montagne à faire du vélo, j'ai aussi une certaine expérience de la montagne, et donc des descentes, où je pense ne pas mal me débrouiller non plus. Et des freins à patins qui ne répondent pas du tout sous la pluie, j'en ai fait l'expérience. Parce que ce n'est pas seulement un problème d'adhérence des pneus sur la route : c'est aussi un problème d'adhérence des patins sur la jante (et respectivement, des plaquettes sur les disques). Un jour de forte pluie (comme je l'ai déjà raconté plus haut…) j'ai actionné mes freins à patins d'alors… et ils n'ont pas répondu du tout pendant plusieurs secondes. Les patins ne faisaient que glisser sur la jante. Je me suis retrouvé sur le bas-côté, sans mal mais pas loin d'un précipice. Ça marque, comme expérience. Chose qui ne risque plus d'arriver avec les disques. Et c'est déjà une belle différence. Le disque, au centre de la roue, est beaucoup moins atteint par les projections d'eau et, sous l'action des plaquettes, il sèchera de toute façon beaucoup plus vite qu'une jante, à cause de sa circonférence bien plus faible. Même plus besoin, lorsqu'il pleut, d'actionner régulièrement les freins pour qu'ils «lèchent» les surfaces de freinage et ainsi les assécher un peu. Non, avec les disques, le freinage est fiable quasiment d'emblée. Mais ce n'est même pas le principal avantage que je trouve aux freins à disques : c'est le fait que ce système de freinage préserve les jantes. Étant donné ma pratique actuelle du vélo dans une région aux routes très, très souvent dégueulasses, mes jantes s'usaient bien plus vite que la moyenne sous l'action de freins à patins. Enfin, dans certains modèles récents de freins à disques hydrauliques, la garde peut être réglée dans une certaine mesure (je n'en ai pas fait l'expérience). C'est par ailleurs le cas de tous les modèles à tirage par câble. Ceci dit, vous faites ce que vous voulez : je n'ai jamais dit qu'il fallait que tout le monde passe aux disques. Que ceux qui n'en veulent pas s'en passent. Ce qui me gêne, c'est lorsqu'on dit n'importe quoi à leur sujet.
  12. Schaduwfavoriet (littéralement, «favori de l'ombre») à ne surtout pas négliger : Jasper Stuyven, vainqueur récent de Milan-San-Remo, qui ne sent plus les pédales actuellement. Je ne pourrai suivre la course en direct qu'à la radio, mais j'espère qu'elle tiendra ses promesses.
  13. Je plussoie Ange au niveau des flancs fragiles des 4 Seasons, que j'ai utilisés longtemps, en section 25. À part ce défaut, ce sont en effet d'excellents pneus.
  14. Et n'oublions pas l'éclairage et la sonnette ! Obligations légales, après tout. 🆒 J'ai plusieurs fois vu Jérémie rouler avec une sacoche de ce genre. Ça ne l'empêchait pas de grimper à en écœurer les adeptes du vélo ultra-léger. 😃
  15. Par « vélo prêt à rouler », tu entends quoi précisément ? Ça varie tellement d'une définition à l'autre…
  16. Non je n'en ai jamais essayé un, et ça ne m'intéresse d'ailleurs pas, mais je sais que mon prochain vélo en sera malheureusement équipé, le jour où le mien sera en rade. Quand ce jour viendra, je serai curieux de connaître ta nouvelle opinion sur ce truc «inutile». 😇
  17. On dirait que cet inconvénient-là, indiscutable, s'atténue, sur les courses récentes ceux qui ont crevé se sont généralement arrangés pour revenir. Mais ça ne nous concerne guère, nous qui ne faisons ici (pour la plupart) pas de compétition.
  18. Merci de ne pas généraliser. Avant d'acheter (d'occasion) mon vélo actuel actuel à disques, l'année dernière, mon vélo précédent, à patins, datait de presque vingt ans. À part les dépenses d'entretien et les changements de pièces usées, mes seuls investissements sur ce vélo avait été le changement de pédalier (de triple à triple compact) et le passage de 9 à 10 pignons. Voilà pour le fric dont je disposerais, et voilà pour ma soi-disant course à la nouveauté.
  19. Contrairement à ce qui semble sous-entendu dans cet article, les Jumbo-Visma sont passés aux disques cette année. Leurs coureurs (Van Aert, Roglic and co) ne semblent pas en avoir souffert.
  20. 42 km dans le même secteur que mercredi, mais avec moins de côtes, une chute prévue des températures (12° maxi) et une bonne rasade de vent du nord (beurk). Rien d'autre de particulier à signaler pour ce qui sera ma dernière sortie vélo jusqu'au week-end du 17-18 avril, au mieux… 🙁
  21. Les observateurs de bonne foi auront remarqué que la plupart des témoignages de ceux qui ont sérieusement essayé les disques ressemblent assez fort à celui-là. 🆒
  22. On est quel jour déjà ?
  23. Franck PASTOR

    GP E3

    Et Warren Barguil à l'avant lors une Flandrienne, c'est particulier à voir. Gros coup de moins bien de la part de Van der Poel dans la côte de Trieu, et «parquage» complet de sa part vers le dernier kilomètre. On dirait qu'il n'y avait plus une goutte d'essence dans le moteur. Peut-être une conséquence de la chaleur subite, certains organismes (comme le mien d'ailleurs) digèrent mal les changements climatiques brusques. Si c'est ça, qu'il se réjouisse, le froid revient ce week-end en Belgique ! 🙁
  24. Et puis, « avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu », il ne fait pas bon vivre pour un canal dans le Plat Pays ! 😃
  25. Le cerveau s'adapte plus facilement que le corps. 🆒 Je n'en ai pas l'air avec ma peau claire sujette aux coups de soleil, mais ma complexion globale est celle d'un Méditerranéen. Comme mon père, né en Algérie d'une famille de souche espagnole, je préfère de loin la chaleur au froid, et j'ai du mal avec les variations brusques du climat. Et comme lui j'ai horreur du vent, le moindre courant d'air nous frigorifie. Ce qui est amusant, c'est que ma sœur est l'inverse de moi : elle a le physique typique d'une Espagnole avec sa peau très mate mais elle déteste la chaleur… comme notre Dauphinoise de mère. Et un des ses hobbies est la voile, c'est dire si le vent ne la gêne pas, elle! Les paradoxes de l'hérédité. À Grenoble le climat me convenait en tout cas mieux qu'ici : il n'y fait pas plus chaud l'hiver et les printemps et automnes y sont presque aussi pluvieux, mais les étés sont souvent torrides et la vallée du Grésivaudan, où je vivais au nord-est de la ville, est abritée des vents dominants par les montagnes alentours. Arriver dans un pays où le vent souffle où il veut et comme il veut a été un choc culturel bien plus intense que la confrontation avec une nouvelle langue ! 🤐
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