Franck PASTOR

Sortie ce matin pour 60 km dans les sud-est de Bruxelles. Temps doux et ensoleillé… mais dès que j'ai été de retour chez moi il s'est mis à pleuvoir. Même pas fait exprès de planifier la chose, mais je n'aurai pas pris la flotte cette fois. C'était ma première sortie après ma vaccination hier, et mon organisme est clairement déjà en train de réagir car les sensations n'étaient vraiment pas fameuses : jambes lourdes, vitesses dans les côtes notoirement plus faibles que d'habitude… J'espère quand même que ça ne va pas durer quatre semaines comme ça !

Non, je ne connaissais pas. Beaux vélos en tout cas, merci de me les avoir fait découvrir ! Malheureusement leur option Pinion est celle du boîtier à 12 vitesses, soit 2 de moins qu'un moyeu Rohloff. Si je choisis un Pinion, ce sera la version 18 vitesses. Parce que si on veut des changements de vitesses incorporés aux leviers de frein, il faut se contenter du Rohloff ou du Pinion version 12 vitesses. Des vitesses particulièrement espacées, en plus : 17% de progression quand on passe d'une vitesse à la vitesse supérieure, ce qui est énorme. Dans la version 18 vitesses du Pinion, c'est 11,5%, l'idéal. Chez Rohloff (14 vitesses) c'est 13,6 %. Bref, le boîtier Pinion 12 vitesses n'est pas pour moi. Et leur version 18 vitesses est incompatible avec des manettes incorporées aux leviers de frein… il faut alors se contenter d'une manette rotative fixée sur le cintre, et c'est peu ergonomique. Ma préférence va donc pour le moment au moyeu Rohloff, qui me paraît le meilleur compromis. Apparemment Caminade ne le propose pas en option…

Et les freins à tambour alors ? 😃

Sur mes routes brabançonnes, de novembre à mars (et avril parfois cette année, vu la prolongation du froid et du mauvais temps), c'est à presque chaque sortie que je roule sur des routes tapissées de boue sablonneuse qui dégouline des bas-côtés. Quand il fait froid, j'y ai droit même quand il ne pleut pas, parce que la boue consécutive aux jours de mauvais temps précédents ne sèche pas assez vite. Vous n'avez qu'à imaginer ce sable appliqué sur les jantes à chaque freinage pour comprendre que celles-ci ne tenaient qu'environ 15000 bornes (un peu moins de 3 ans de pratique à l'époque) avant d'être creusées au point d'alarmer mon vélociste. Même une pratique régulière en montagne sous la pluie n'est pas aussi contraignante pour les jantes, et en tant qu'ancien Grenoblois qui «cyclait» en montagne par tous les temps j'ai pu faire la comparaison. Les disques m'ont résolu ce problème sur mon nouveau vélo. Me reste encore à résoudre celui du sable infiltré dans la transmission. Là je ne vois que l'utilisation d'un moyeu ou boîtier à vitesses intégrées genre Rohloff ou Pinion, combiné avec une courroie, pour m'y aider. Mais du coup, c'est un autre genre de machine qu'il me faut envisager… comme celle-là. https://www.santosbikes.com/nl/fietsen/gravel/gravelmaster Bien sûr, ce n'est que mon vécu cycliste personnel, et il n'est pas question de le généraliser à d'autres.

Faut croire qu'il y en a ici qui sont sincèrement de mauvaise foi sur les disques. 🆒 À défaut de véritable mauvaise foi, la phrase précédente me semble un oxymore… Vrai ou faux ? 😇

Au passage, je pèse 61 kg (pour 178 cm). Ceci au cas où certains se diraient que seuls les poids lourds apprécient les freins à disque. 🆒

La mauvaise foi est innarrêtable, je sais : Guimard en est un bon exemple ici, puisqu'il n'a jamais pu comparer. Moi si, Thibaud si, Pierre si, Jérémie si… Tout ceux qui ont pu faire la comparaison in real life sont unanimes : les disques l'emportent largement en qualité de freinage en cas d'intempéries. Pour rappel, les pros peuvent se permettre des jantes traitées spécialement contre la pluie, et dès que ces traitements ne tiennent plus (et c'est vite fait en cas d'usage régulier sous la pluie et en montagne…) de changer de jantes à volonté, si leur équipe a les moyens. Le commun des mortels non. Tandis que les freins à disque n'usent pas les jantes, et sont efficaces sous la pluie sans avoir besoin de traitement particulier. De plus, les disques sont des consommables bien moins onéreux et bien plus aisément remplaçables que des jantes. Qu'est-ce que Guimard pourrait bien répondre à cela (s'il était de bonne foi)?

Ces bruits et frottements parasites sont un des inconvénients possibles des disques par rapport aux patins, c'est indéniable, mais ils ne sont pas une fatalité. Si l'étrier est correctement centré et que ça frotte quand même, cela peut venir d'un voile du disque (comme pour une jante avec des patins). Le cas échéant, il est donc à dévoiler. Sinon, il faut chercher du côté des pistons. Ils peuvent ne pas avoir été repoussés correctement dans leur logement au moment de la pose des plaquettes actuelles (beaucoup oublient de faire cette manip...). Ou alors l'un des deux pistons (voire les deux) est grippé (ce qui est rare sur les vélos de route). Plus sournois, et ça m'est arrivé personnellement : un trop-plein de liquide de freinage dans la durite peut faire en sorte de maintenir les pistons et les plaquettes trop près du disque, d'où frottement. Ce cas de figure peut arriver par exemple, comme dans mon cas, après une purge effectuée en maintenant des plaquettes très usées en place (normalement pendant la purge il faut les retirer et mettre un "bloc de purge" à la place). Les frottements se produisent alors lors de l'installation par la suite de plaquettes neuves. Vois avec ton vélociste quelle est la cause de tes frottements, il saura très probablement la trouver et la supprimer.

Il y a pire encore : ne pas avoir de "grip" sur la surface de freinage (comme ce qui peut arriver avec des freins sur jantes quand il pleut). Alors ça ne freine pas du tout, pneus larges ou pas. 😬 Au moins les freins à disques résolvent ce problème-là.

Sortie solitaire aujourd'hui comme d'habitude, direction le sud-ouest de Bruxelles, pour 68 km, une bonne partie de ceux-ci dans et autour du bois de Hal et ses parterres de jacinthes sauvages en fleur. Départ sous une pluie peu intense mais orageuse et à grosses gouttes, qui a duré une petite heure, avec même quelques coups de tonnerre au loin. Ensuite grand beau temps, particulièrement chaud pour la saison même (27°) ! Mais un fort vent de secteur sud-est, particulièrement désagréable parce que je l'avais de côté la plupart du temps. Quelques belles bosses au passage bien sûr, dont la rue Sainte-Croix à Braine-le-Château (la côte la plus difficile du Brabant, selon les spécialistes) et le Bruine Put à Dworp. Toutes franchies en souplesse, sauf les dernières où j'y suis allé à fond. Mais globalement la sortie était placée sous le signe de la décontraction. https://climbfinder.com/fr/montees/reposoir-de-la-vierge-chateau-des-comtes-de-hornes-chapelle-sainte-croix https://climbfinder.com/fr/montees/bruine-put-dworp

Relax Michel 🆒, ces pavés sont du même acabit que ceux de la Moskesstraat après sa récente rénovation: très réguliers, c'est à peine si je les ai sentis passer. Bon d'accord, c'est plus facile avec des pneus de 30 mm de section comme les miens, mais vraiment, ça n'a rien à voir avec les pavés du Koppenberg ou du Mur de Grammont.

33 km dans le sud de Bruxelles, dans la forêt de Soignes d'abord, puis à Hoeilaart, Overijse et retour à Bruxelles. Deux raidards d'importance au passage, tous deux pavés, tous deux à Overijse : la Moerenhoutstraat, refaite à neuf après de long mois de travaux ; elle était bitumée et elle est maintenant pavée ! voilà qui va plaire à Michel Dury, qui connait bien cette rue ! 😃le Kardaan et son atroce passage de 25 m à 24 % de moyenne selon Cotacol, dont quelques mètres à certainement plus de 30% où j'ai toujours la frousse de cabrer mon vélo et de partir en arrière… mais jusqu'à présent, ça ne s'est jamais produit. https://climbfinder.com/fr/montees/kardaan-overijse https://climbfinder.com/fr/montees/speelberg-overijse-alfons-moerenhoutstraat

Tu me sembles plus qualifié pour cela. 😆

«Foyer» me paraît aussi le meilleur équivalent. D'ailleurs j'ai souvent entendu ce mot être utilisé dans ce sens.

Je viens juste de faire la purge de mon étrier de frein avant (la première purge de frein hydraulique que j'effectue sans aide 😄), un an après sa précédente purge effectuée chez un vélociste, et l'huile purgée, à ma surprise, était aussi complètement marron. La purge du frein arrière que j'avais réalisée avec l'aide d'un ami en fin d'année dernière n'avait pas montré de différence de couleur entre l'ancienne huile et la nouvelle (roses toutes les deux). Peut-être, comme tu dis, parce que le frein arrière doit moins chauffer. Ou bien à cause de la plus grande quantité d'huile? Pour info, mes freins sont des TRP Hylex, à huile minérale comme pour Shimano, et j'ai d'ailleurs utilisé de l'huile minérale Shimano pour cette purge, apparemment parfaitement compatible avec de l'huile estampillée TRP/Tektro.

Selon moi, « œil-te-broucs » serait plus proche de la bonne prononciation, pour les gosiers francophones non belges. Au passage c'est un Wallon, au sens légal du terme : il vit à Hannut, en province de Liège. Mais ses parents sont néerlandophones et il est scolarisé en Flandre. https://www.rtbf.be/sport/cyclisme/detail_cian-uijtdebroeks-grand-espoir-du-cyclisme-belge-a-hate-de-se-frotter-aux-courses-qui-grimpent?id=10585770

J'ai un ami qui habite dans cette zone, à Thorembais-les-Béguines, avec sa petite famille. Il m'est arrivé d'aller à vélo leur rendre visite. Presque chaque fois, ça a été une épreuve, comme tu dis. Du vent, du vent, encore du vent, toujours du vent et pas d'abri possible au milieu de cette uniformité agricole, sans vallée digne de ce nom où on pourrait s'abriter entre deux rangées de collines (sauf du côté de Piétrebais). Pour que la Hesbaye brabançonne devienne digeste pour le cycliste solitaire allergique au vent que je suis, il faudrait déjà, logiquement, que je m'y aventure un jour sans vent sensible, et tant qu'à faire aussi du beau temps, pour ne pas perdre le moral au milieu de ces platitudes agricoles. Aujourd'hui, au retour du boulot, je suis parti pédaler pendant 1h30 environ dans la forêt de Soignes, soit une petite trentaine de kilomètres très cool. L'avantage des forêts, c'est qu'elles vous abritent du vent 🆒. Mais elles sont où, les forêts, en Hesbaye ? 😕

🙁 La vache… Mes meilleurs vœux de rétablissement à tes camarades! Déjà que j'aimais pas rouler dans cette zone qui me déprime avec ses routes en mauvais état ouvertes à tous les vents et ses champs à perte de vue, cette histoire ne va pas m'inciter à y mettre mes roues plus souvent.

Pareil. Mais on est apparemment une très faible minorité à apprécier ce coureur. 😕

Il a eu une forme assez sévère de covid19 entre-temps. Ça n'a peut-être aucun rapport (il semble parfaitement guéri) mais qui sait. https://videosdecyclisme.fr/filippo-ganna-debarrasse-du-covid-19/

Attention Pierre-Yves, tu vas faire encore réagir les discophiles —ou discolâtres— du forum. C'est toi qui me fait réagir, avec ton néologisme : parce qu'en fait, s'agit-il de discophilie chez certains… ou de discophobie chez d'autres ? 😇 La discussion peut être prolongée sur le fil adéquat, qui n'en est plus à cela près.

88 km aujourd'hui, par un temps plutôt froid (maxi 13°), ensoleillé au départ, alternant éclaircies et grisaille ensuite avec parfois quelques gouttes de pluie. Et malheureusement un vent de nord ou nord-ouest très sensible. Trajet plat de Bruxelles à Louvain sur la fietsnelweg (autoroute cycliste) entre ces deux villes, ensuite parcours parsemé de belles bosse pour le retour à Bruxelles en passant par Huldenberg et Overijse. M'étant livré à fond dans ces bosses, j'ai fini bien crevé, le vent défavorable dans les derniers 20 km n'arrangeant rien. La forme n'est pas encore vraiment là…

Pas vu cet article, mais admettons. Et aujourd'hui ? Ça semble joliment progresser de ce point de vue: https://www.argon18.com/fr/nouvelles/recherche-et-developpement-de-pointe-les-freins-a-disque-integres J'avoue mon incompétence à en juger, ceci dit. Je n'ai d'ailleurs pas le niveau nécessaire pour vraiment bénéficier d'un surcroît d'aérodynamisme de ce genre. Je le répète, ce qui m'intéresse dans les disques, c'est d'abord que cela préserve les roues et ensuite leur efficacité au freinage en toutes circonstances. Si, si, il y en a qui sortent régulièrement par mauvais temps, comme moi. Au fait, juste pour remettre l'église au milieu du village : n'oubliez quand même pas que le critère principal pour juger des freins, c'est quand même leur efficacité au… freinage.

Et si un des grands Tours 2021 est gagné par un type muni d'un vélo à freins à disques, tu en déduiras quoi ? 😃 Bon, je me doute un peu de la réponse, mais sait-on jamais. Ce débat n'a pas grand'chose de rationnel, après tout (euphémisme). Le fait qu'on considère que le système de freinage est absolument déterminant dans une performance relève déjà de l'irrationalité la plus complète. La capacité athlétique ne compte plus ? Les stratégies d'équipe et circonstances de course non plus ? Non, c'est le type de freinage qui a fait la différence, bien sûr. 🙄

Non, je ne l'ai pas vue et je ne savais pas. Je savais juste que Woods l'avait emportée devant Thomas, qui a chuté une vingtaine de mètres avant l'arrivée. Si cette descente a été neutralisée, je suppose qu'il est difficile d'en déduire quoi que ce soit sur l'efficacité comparée patins/disques. 🤐