Thierry GEUMEZ

Mérite... Suceur de roue... Arrêtez de fantasmer les gars, on parle de compétition professionnelle et pas de développement personnel ! Une course avec des participants chevaleresques, honnêtes, soucieux du sort de leurs adversaires, prêts, à la limite, à céder leur place à un concurrent plus "méritant"... est-elle encore une course et qu'en penseraient les sponsors ?

Qu'est-ce ça signifie, concrètement ? Que les handicaps, les épreuves, la pauvreté devraient donner plus de droits et plus d'avantages ? Et pour les "moins méritants", il faudrait inventer des taxes supplémentaires ou les condamner à des travaux forcés ? Certains en cas de coup dur invoquent le ciel : "mais qu'ai-je donc fait au bon Dieu pour mériter cela ?". J'ai décidément beaucoup de mal avec cette notion de mérite.

Pour la montée vers Sault, elle a surtout utilisé le deuxième niveau d'assistance (elle roulait plus ou moins à la même vitesse que nous) alors qu'elle m'a déposé rapidement il y a 3 ans, donc sans doute avec l'assistance maximale.

Le "mérite" est ce qui justifie (aux yeux des humains) une récompense. Un bonbon parce qu'on a été un bon garçon ou une bonne fille. A ma connaissance, Mère Teresa ne courait pas après une récompense. Elle a fait selon son désir, pour être en accord avec elle-même. Et je ne vois rien de méprisable à naître riche.

Lorsque ma compagne a fait l'ascension du Ventoux par Malaucène, la batterie était vide à quelques kilomètres du sommet. Vélo Décathlon avec moteur dans le moyeu arrière, batterie donnée pour 420 Wh, poids total un peu inférieur à 85 kg. Le vélo avait 2 ans et était utilisé assez rarement, je ne sais pas si cela a pu affecter les performances de la batterie.

Je partage complètement ton avis au sujet du mérite, non seulement dans le sport mais aussi dans la vie en général. Qui est le plus "méritant" ? Celui qui a le plus ou le mieux travaillé ? Celui qui s'est le mieux plié à une exigence ou à une autorité ? Que vient faire le mérite dans une compétition qui encense le plus fort ?

Commence par le plateau médian puisque c'est sur ce dernier que le problème se pose. Sinon, l'usure d'un plateau peut être évaluée en observant la forme des dents. L'usure de la chaîne se contrôle en mesurant son allongement, soit sur la longueur totale après l'avoir démontée, soit au moyen d'un outil tel que celui-ci : https://www.lvr-cycles.com/fr/outillage-velo/3895-park-tool-cc-32c-outil-de-mesure-d-allongement-de-chaine.html

Tes calculs sont corrects, Bernard. Il faut seulement prendre en compte le rendement du moteur électrique et celui de la transmission, probablement autour de 85% en tout. Par ailleurs, je ne sais pas comment la batterie se comporte lorsque sa charge atteint de faibles niveaux.

Encore une fois, le diamètre de la tige centrale est toujours plus petit que l'axe de la roue. C'est normal ! Si tu as du jeu lorsque le levier est refermé, il faut le supprimer en resserrant l'écrou (lorsque le levier est ouvert) situé à l'autre extrémité de la tige. Si tu n'y parviens pas, vas voir un professionnel.

Jolis paysages, mais pentes impitoyables, les deux cyclistes à pied sur la deuxième photo en témoignent !

D'après ce que tu dis, il me semble que tes roues sont des modèles pour freins à patins. Si c'est le cas, la tige du blocage rapide a toujours un diamètre plus petit que celui de l'axe de la roue mais il n'y a (normalement) aucun jeu de cette tige parce qu'elle est en tension lors du serrage. Si tu sens du jeu, tu libères le levier du blocage rapide, tu visses l'écrou situé à l'autre extrémité de la tige et tu refermes le levier; tu dois sentir une résistance assez ferme.

Les gaz d'échappement sortent-ils à proximité de la roue en question ?

Je voulais seulement taquiner Michel

Bonati, c'est l'alpinisme et Dury, c'est la météo ! Faut pas tout mélanger, Jean-Pierre

Bah, tu feras mieux l'année prochaine

Ah ! Tu fais aussi de l'équitation ?

Ta description du jeu vertical et du jeu horizontal est curieuse... Je suppose que le serrage des axes des roues est correct ? Puisque tu n'as détecté aucun jeu dans les roulements des roues, il te reste à vérifier le jeu dans la direction.

J'étais sceptique lorsque Sylvain disait que les Français sont trop assistés mais je découvre lors de mes séjours en France qu'il n'a pas tort. Et, c'est bien connu, plus on donne aux gens et plus ils réclament. Et puis, les Français (pas tous mais beaucoup) aiment râler

Si tes temps et les conditions d'ascension sont identiques, les puissances doivent l'être également. Tu as utilisé le même vélo, ton poids n'a pas varié, le vent était peu sensible... Soit, effectivement, la capteur de puissance est en cause, soit, moins probable, tes freins frottaint sur la jante ou tes pneus étaient dégonflés Autre source possible de différence : une forte irrégularité de l'allure. Mais tu ne sembles pas être un grimpeur qui procède par à-coups.

La puissance moyenne prend en compte les périodes de roue libre, en descente par exemple. Or, pédaler dans les descentes n'améliore que de très peu la vitesse moyenne. As-tu abordé ce parcours avec la même motivation chaque année ? Pour les calculs de puissance qui t'énervent tant, ils ne sont valables que pour des ascensions de côtes suffisamment pentues de manière à minimiser l'importance de la résistance de l'air qui, elle, est beaucoup plus difficile à estimer avec précision; ils ne sont jamais faits pour la totalité d'une course.

Je me souviens du col de la Liguière. C'était lors d'une sortie depuis Roussillon. Nous étions surpris de nous rencontrer entre Sault et le Chalet Reynard, toi descendant et moi montant, 5 jours après avoir fait ensemble (plus précisément ensemble au pied 🤣) l'ascension par Bédoin. 3 ans déjà, le temps passe vite !

Il y a, d'une part, une puissance maximale légale à ne pas dépasser, et d'autre part, une proportionnalité à respecter entre le couple appliqué sur les pédales par l'utilisateur et la puissance délivrée par le moteur selon le niveau d'assistance choisi. Je me rends compte que je connais bien la théorie sur la puissance, le couple, etc, mais que j'ignore comment tout ça est mis en oeuvre sur un VAE, en n'oubliant pas que le moteur peut se trouver dans le pédalier, la roue arrière ou la roue avant. Edit : la puissance peut aussi être mesurée via le courant débité : 1 watt = 1 volt x 1 ampère.

Pourquoi avoir limité l'assistance à 90% pour le niveau 3 ? Je me souviens que tu avais prétexté l'économie de la batterie mais je me demande si tu ne veux pas plutôt éviter qu'elle te dépasse trop facilement dans les côtes 😇 Je sais que tu me feras payer prochainement cette vilenie 🤣

J'avais interrogé un vendeur de chez Décathlon à propos de l'ancien VTTAE de ma compagne (moteur dans le moyeu arrière), il y avait selon lui un capteur de rotation dans le pédalier. Ce n'était donc pas une mesure du couple. Ma compagne se plaignait d'une assistance "on/off", ce qui rendait l'assistance un peu imprévisible et les manoeuvres à basse vitesse peu sécurisantes. Ce point aurait été corrigé sur les nouveaux modèles. Je suppose que les moteurs situés au niveau du pédalier ont une mesure du couple appliqué sur le pédalier par le cycliste, d'où une assistance plus fine, mais je n'ai pas étudié la question. Une différence pas vraiment anodine entre les moteurs dans le pédalier et ceux dans le moyeu arrière : la transmission s'use plus rapidement si le moteur est dans le pédalier puisqu'elle encaisse le couple du moteur + le couple du cycliste.

Et si j'étais constructeur (et non ingénieur), je prendrais les valeurs les plus favorables par rapport à la concurrence 😊 Quel conducteur parvient à atteindre les valeurs de consommation annoncées de sa voiture ???