Thierry GEUMEZ

De même que pour l'appellation "endurance", un vélo de "grimpeur" ne t'aide pas à savoir si la géométrie ou la taille te conviennent.

Tu veux dire que le Père Noël conduit imprudemment ?

Ce que beaucoup de professionnels ne font pas ! Un grand classique : les vis de roue de voiture serrées à la boulonneuse. Je vérifie systématiquement le couple de serrage après un remplacement des pneus ou un entretien depuis le jour où je me suis retrouvé comme un kon avec ma clé en croix sans pouvoir démonter.

Ok, j'ai manqué de tact, je n'aurais pas dû dire que l'article de RMC Sport est mauvais, malgré qu'il soit vraiment mauvais 😊

Je tiens à te rassurer, Sylvain, je t'aime bien et ce n'est pas toi qui es en cause. Ce que je critique, ce sont les raisons invoquées dans l'article que tu cites. Les axes traversants rendus nécessaires depuis l'avènement des freins à disque rigidifient effectivement le cadre mais ne font pas avancer plus vite. Et ce ne sont pas eux qui ont permis les jantes hautes comme expliqué dans l'article. Le guidon mouette du dernier modèle Colnago me fait penser au combo des Cervelo. C'est cool sur le plan esthétique mais ça ne peut économiser 20 watts, du moins aux vitesses des cyclistes. D'ailleurs le rédacteur de l'article n'en sait rien ou n'est pas totalement convaincu puisqu'il se protège en ajoutant "d'après le fabricant". Le mono plateau qui permettrait une meilleure ligne de chaîne ??? Sans rire ? L'angle formé par la chaîne entre les pignons extrêmes est supérieur à celui autorisé par un double plateau si on évite les croisements ultimes. Mais puisque tu sais que j'aime mes calculs, je vais te donner des chiffres. En supposant un champion capable de développer 420-430 W pendant la durée d'une ascension de col ou d'un CLM, la vitesse est d'environ 49 km/h sur le plat avec un vélo de route "classique". Pour obtenir un gain de 10 km/h, la valeur avancée dans l'article que tu cites, il faut économiser environ 290 W. En effet, il faut plus ou moins 720 W pour rouler à 59 km/h avec le même vélo classique. Cette performance est rendue possible avec les vélos de CLM et les positions étudiées dans les tunnels aérodynamiques mais jamais un axe traversant, un pneu de 28, un guidon "mouette", des gaines intégrées... des roulements céramique sur un vélo "de route" ne peuvent faire faire gagner 290 W. C'est du pipeau, on essaie de nous entuber, le journaliste qui a écrit l'article est un ignorant ou le but est de nous éloigner des suspicions de dopage, comme Bernard M. le signale plus haut.

Tu peux expliquer ma méthode ? Pour info, j'ai 3 clés dynamométriques (de 4 à 206 Nm) dans mon outillage. Mmm ! Tu me fais penser à quelqu'un qui est resté très discret depuis quelque temps 😉

L'utilité des 145 CV sur une moto ou d'un guidon mouette aéro sur un vélo est un autre débat. Ici, c'est comme si on te vendait une GS de soi-disant 145 CV alors que la montée en puissance est réellement de 136 à 136,5 CV.

La question n'est pas de savoir si ce matériel est fait pour nous, Michel. Tu évites le fond du problème. Les arguments techniques de l'article de Sylvain ne tiennent tout simplement pas la route et n'expliquent que trop incomplètement les performances des coureurs, donc sont mensongers, intentionnellement ou par méconnaissance. Et quand on dit n'importe quoi, ça m'éneeeeeerve... Sur ce, je vais pédaler un peu dans le soleil bien froid de cette fin d'année ! 😊

On dirait un article promotionnel, le "journaliste" ne fait que répéter le discours marketing de Colnago ! Reprends-toi, Sylvain ! Tu peux faire mieux que croire ces balivernes ! Par exemple, en lisant les analyses d'Alban Lorenzini que tu as déjà mentionnées sur le forum à propos de l'influence de la hauteur des jantes.

Sylvain, il ne faut pas prendre le problème à l'envers : ce qui fait avancer plus vite, ce sont les watts ! Si tu ne me crois pas, achète un plateau de 55 et viens nous faire un CR.

Je pense qu'on adopte spontanément des philosophies différentes à pied ou à vélo. A pied, on est probablement plus en accord avec son environnement et avec soi-même. A vélo, la vitesse devient "addictive" et on supporte plus difficilement les variations d'allure, plus importantes en raison des influences relatives de la masse et de l'aérodynamique. J'aimerais bien avoir une vitesse ascensionnelle de 400 m/h à 85 bpm à vélo 😎

Les progrès en matière d'aérodynamique (pas seulement sur le matériel, également sur le positionnement du cycliste, voir par exemple Evenepoel qui excelle dans ce domaine) expliquent largement en effet l'amélioration des performances en CLM, moins sur le vélo de route. Quant à la rigidité de la roue qui ferait avancer plus vite... On les faisait en chewing gum auparavant ? 🤣😜

Le plus surprenant, c'est qu'aucun de mes détracteurs sur le forum n'a analysé les exemples que j'ai cités plus haut. Il n'y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Si tu es d'accord avec ces explications, tu vas gagner 10 km/h en achetant un nouveau vélo et tu vas mettre une râclée à Gégé 😉

Article très brouillon, qui part dans tous les sens, et qui dit aussi beaucoup de conneries. Exemples : - "Le principal changement qui va avoir un impact sur toute l'architecture du vélo, c'est l'axe traversant. Cela permet d'avoir une roue plus rigide et plus haute et donc un meilleur rendement", explique Jérôme Pineau, consultant pour RMC Sport. - L'autre avantage du frein à disque, c'est que les transmissions ne se font plus maintenant par des câbles extérieurs qui partent des cocottes - En attendant la nouvelle révolution de 2025 annoncée par Colnago, le fournisseur de l'équipe UAE Team Emirates de Pogacar, avec le fameux "guidon mouette" qui fait tant parler depuis qu'il a été exposé en décembre et qui ferait gagner 20 watts sur le précédent modèle d'après le fabricant. - Pour améliorer le rendement et la ligne de chaîne et limiter les possibles déraillements, les Cervelo utilisés par les Visma-Lease a Bike, l'ancienne équipe de Roglic, utilisent un mono-plateau

De quelles statistiques parles-tu ? Si c'est la vitesse moyenne sur parcours plats ou pas trop vallonnés, c'est trompeur. Pour évaluer plus précisément ton niveau, il faut faire la comparaison sur une ascension assez longue et assez pentue que tu as déjà réalisée à plusieurs reprises.

C'est moche !!! 😆🤣

Tu veux parler de ceci ? https://www.matosvelo.fr/index.php?post/4510/shimano-lance-un-programme-de-controle-et-de-remplacement-de-pedaliers

Tu ne nous avais pas dit que tu travaillais dans la vente ? 😇

Tu as lu J.- J. Rousseau ?

Tout est une question de point de vue. Pour quelqu'un qui vit dans un pays où la circulation routière est moins "nerveuse", les Français peuvent paraître excités au volant. Nous dans ce même pays, nous les trouverions anormalement lents ou apathiques.

Si le vélo avance à une vitesse constante, la variation du développement induite par "l'ovalité" fait forcément varier la vitesse angulaire du pédalier. Tu l'admets d'ailleurs indirectement en disant qu'il y a une variation de vitesse périphérique (la vitesse des pédales). Cette affirmation doit être nuancée en montagne parce que la vitesse réduite du vélo crée moins d'inertie.

Comme tu le sais, j'ai utilisé des plateaux ovales Rotor, parce que je ne voulais pas mourir idiot, puis suis revenu aux ronds, puis ai réessayé les ovales pendant un an et remis les ronds. Je ne suis pas parvenu à trouver un avantage déterminant aux ovales et je reste en ronds actuellement (je reste ouvert à de futures expérimentations, on ne sait jamais), en premier lieu parce qu'il y a moins à chipoter pour trouver la position idéale des plateaux qui influe aussi sur le réglage du recul de selle. L'utilisation de pédales avec capteur de puissance m'a permis de mettre en évidence une seule différence objectivable entre les plateaux ronds et les ovales : la phase de puissance est retardée d'environ 10-15° (ça dépend aussi un peu du réglage adopté) avec les plateaux ovales. Avec les plateaux ronds, la poussée débute autour du point mort haut (du moins pour moi, avec mes réglages de hauteur et de recul de selle, ma longueur de manivelles et mon style de pédalage) et se termine environ 30° après le point mort bas. Avec les ovales, la poussée débute après le passage du PMH, donc lorsque les angles au niveau du genou et de la hanche sont plus ouverts. Ceci pourrait expliquer l'effet bénéfique avancé par les fabricants des plateaux ovales. En ce qui concerne la "rondeur" du coup de pédale, je n'ai rien remarqué de particulier après une petite période d'adaptation nécessaire. Les capteurs de puissance ne montrent pas de variations notables au niveau de l'efficacité et de la fluidité de mon pédalage. L'adaptation aux plateaux ovales est nécessaire parce que la variation continue du diamètre du plateau occasionne une variation continue de la vitesse angulaire du pédalier. Le cerveau et les muscles doivent intégrer que les jambes accélèrent et ralentissent deux fois sur chaque rotation du pédalier. J'ai remarqué que la période d'adaptation est réduite lorsqu'on passe plusieurs fois d'un système vers l'autre parce que le corps a déjà appris la leçon.

Excellent ! Toute la richesse du verbe "pouvoir" 😂. Ce Chinois maîtrise-t-il suffisamment le français pour l'avoir dit de manière humoristique ? Ca me fait penser à "il ne doit pas" 😁

Bonjour Kevin, tu es déjà suivi par un médecin, difficile de te conseiller quand on n'est pas un spécialiste du genou. Je relève que tu as l'habitude des sorties de plus de 200 km mais que l'IRM met en évidence une inflammation du tendon peut-être due au surmenage. Ma question est : ton kilométrage annuel est-il trop élevé par rapport à tes capacités de récupération ou roules-tu assez régulièrement et assez souvent pour tolérer des sorties de plus de 200 kilomètres ? Ca semble contradictoire mais des causes différentes peuvent produire les mêmes effets. Si tu roules 20.000 km/an, c'est peut-être plus que tu ne peux supporter et si tu roules 2.000 km/an, c'est peut-être insuffisant pour supporter des sorties de 200 km. Tu t'interroges sur l'influence de la position et des réglages. Des cales trop avancées et/ou mal orientées et l'utilisation de trop gros développements augmentent les contraintes au niveau des tendons et des articulations. Quelle est ta cadence de pédalage habituelle ? Une position qui induit une tendance à glisser vers l'avant de la selle oblige aussi à des efforts de retenue permanents et fatigants, notamment au niveau des genoux, des coudes et des poignets. Ca vaudrait le coup de consulter un ergonome (si possible avec une formation de kiné) pour une étude posturale. Dans tous les cas, le repos s'impose et la reprise devra être progressive et prudente. Courage !