Nicolas JOARY

Je suis presque toujours assis. Debout sur les pédales, c'est très bref et, comme je suis léger et peu puissant, le pompage n'est pas gênant. J'ai des copains de club, plus lourds que moi, qui ont tendance à se mettre par moments en danseuse quand ça grimpe. Aucune souplesse dans leur style : whoosh whoosh whoosh, c'est le bruit. Ensuite ils se rasseoient et leur rythme baisse. Ils grimpent comme ça par à-coups. Moi, je prends un rythme et j'enroule. L'allure peut varier avec la pente, mais c'est très progressif. Chacun son style !

C'est fort dépendant du pourcentage et de la longueur de la bosse. Tant que ça peut passer "en force", c'est bon. Sinon, les maigrichons prennent l'avantage.

Oui, avec les bons braquets, beaucoup de choses sont toujours possibles. On les fait moins vite, mais l'endurance reste là tant qu'on peut l'entretenir. Raison de plus pour rester prudent. Les blessures guérissent plus lentement et, une fois en bas de la pente si l'on est contraint à l'interruption, la remonter est très difficile.

Et je dirais même plus : bon courage !

Quelque chose qui, pour moi en tout cas, n'est pas bon, c'est la tendance à recommander des roues aussi larges que les pneus, voire légèrement plus larges (dimensions extérieures au plus large de la jante), soit par exemple une largeur de 28 à 31mm avec des pneus de 28mm. Le but serait d'avoir une forme de pneu en "U" avec, donc, des flancs plus verticaux qui créent une continuité avec ceux de la jante. Il y aurait un gain aérodynamique d'une poignée de Watts (à haute vitesse), donc pas de quoi exploser les chronos mais intéressant pour gagner quelques secondes quand on fait la course (en compète ou avec les potes). J'ai des pneus de 28 pour des jantes de 28 ; et je note un gros inconvénient, certainement plus sensible pour moi que le gain aérodynamique : la perte en confort dès que la vitesse augmente et que l'asphalte n'est pas du billard (descentes de cols avec revêtement rugueux, comme il y en a à foison dans la région). Avec les roues larges en carbone, tout va bien, c'est fluide, jusqu'à ce que la vitesse et les irrégularités du revêtement passent un seuil où les flancs du pneu commencent à "plier". C'est assez brutal : le pneu tient sa forme en U et c'est l'air qui amortit, puis soudain le flanc ne résiste plus, il "plie" et ça commence à taper dur avec les roues rigides. C'est ce qui s'est passé vendredi dans la descente d'Aleyrac : j'ai soudain pincé la chambre. La "morsure de serpent" est étroite et très haut sur le côté de la chambre (facile à constater car c'est à une dizaine de cm de la valve). Bref, mon intuition est qu'un pneu plus large que la jante donne un profil arrondi qui va travailler de manière très progressive ; alors qu'un profil presque droit n'aura pas cette progressivité. Je reçois bientôt mes pneus de 32 (Hutchinson) et je les monterai en tubeless. Je vous raconterai.

Ciel bleu, ce matin, sur l'Enclave des Papes ; mais seulement 6°C ! Pas de vent, le mistral s'est tu. Il devrait faire plus doux, avec un vent qui soufflera du sud et se fera progressivement plus fort avec le retour des nuages et d'un temps pluvieux pour demain et jeudi.

Oui, c'est possible, mais tout est différent. - Le vélo - Les roues - Nos gabarits respectifs - Mon Wilier Garda est typé "endurance", mais il est réglé très "sportif" avec le cintre 10cm plus bas que la selle. - Les Chinois, et plus particulièrement Elite Wheels, sont maintenant "à la pointe" avec les roues carbone. Pierre, qui en a lui aussi, pourrait témoigner de leur comportement au vent latéral. - Je suis mince et léger, c'est autant mon corps que mon vélo qui peut être secoué par le vent. - J'étais prêt à te poser la même question que Thierry au sujet de tes roues. Déjà, 50 vs 40, c'est une belle différence. Cela peut avoir une incidence. Et il y a leur largeur...

Aujourd'hui, bon mistral, mais ciel dégagé, donc du soleil, même s'il n'y avait guère plus de 10°C à 9h. Je suis donc parti vers le nord, pour affronter la bête à l'aller et m'en faire un complice au retour. Le programme était copieux, avec 130km et 1965m+. Le gros morceau était la montée du Col de la Chaudière depuis Saillans (avant cela, il y avait Aleyrac et le Pas de Lauzun ; après il y avait le Col de l'Homme pour le retour par Vesc). Col de la Chaudière par Saillans La plus grosse difficulté était par vent favorable, mais en redescendant la Chaudière vers Bourdeaux, les rafales secouaient bien ! Je dormirai bien...

Je suis sorti aujourd'hui avec les Drive40, avec un solide mistral cette fois. Dans la descente du Col de la Chaudière, il fallait être prudent. Je n'ai pas ressenti de plus grande sensibilité aux rafales qu'avec les Zonda. Je n'envisagerais pas de mettre plus haut à l'avant, même si, intuitivement, je pense que 50mm devrait être bien aussi.

Oui, très certainement.

La plupart des gens n'écoutent pas les infos. Triste constat, mais c'est comme ça. Il n'est dès lors pas étonnant que ce panneau leur soit inconnu, alors que tout usager de la route doit connaître le Code (au minimum les règles qui lui sont appliquées - je pense aux piétons). Il est souvent rappelé aux infos que, par exemple, les cyclistes sont autorisés à rouler à deux de front hors agglomération. Les coups de klaxon agressifs rappellent souvent que cette règle est inconnue des automobilistes. Le mètre cinquante à respecter lors d'un dépassement (malgré les panneaux qui le rappellent) est souvent méprisé lui aussi.

C'est évidemment dommage d'avoir démoli d'anciennes gares, ces morceaux d'histoire qui disparaissent, on finit par les regretter. De nombreuses lignes de chemin de fer désaffectées ont été converties en voies vertes ; il est des gares qui ont été sauvegardées par des autorités ou collectivités locales, d'autres l'ont été par des particuliers qui en ont conservé le cachet, du moins extérieurement, même si elles ont été converties en logements. La SNCB a presque tout revendu et il me semble qu'il n'y a pas eu, lors de la revente, de contraintes particulières relatives à une sauvegarde "historique".

C'est pas Vomiflex ? (OK, je sors.)

Change rien, malheureux ! 😱😱😱

Hahaha. Comme quoi la Belgique ce n'est pas la Drôme. Ici, 1m à droite, c'est dans le fossé ou la caillasse. 😂 Il y a les routes "rouges" sur la carte. Très fréquentées. J'évite, mais il y a souvent un accotement d'1m recommandé aux cyclistes. Là, il y a des débris. Les routes "jaunes", c'est une bande dans chaque sens. Rien d'autre la plupart du temps. Les "blanches", c'est pareil en moins large. C'est plutôt tranquille dans les deux cas. En Belgique, toutes les routes sont à grande circulation. Même quand elles sont petites. 🤪

Tu es mûr pour le tubeless.

Les crevaisons, c'est souvent la faute à pas de chance. J'en ai déjà subi plusieurs rapprochées avec des butyle, avant d'être tranquille pendant des mois. Quand on surveille où on met les roues, ça aide beaucoup à éviter les problèmes ; mais parfois, avec des routes encore humides, les petits éclats de pierre ou de verre pénètrent plus facilement. En descente de col, la vitesse, même si on la contient, ne permet pas de tout éviter quand les routes sont sales. Sur les routes à plus grande circulation, les crevaisons sont rares, parce qu'on roule essentiellement là où passent les pneus des voitures. Les débris sont déjà expulsés vers les bas-côtés.

C'est mon impression. Elles sont quand même très fines, ces TPU. Ma récente crevaison à l'arrière était aussi par pincement. C'était en descente de col, asphalte rugueux, débris assez nombreux sur la route. Sans rouler très vite, ça vibrait quand même pas mal. Je n'ai pas senti de choc important qui aurait provoqué le pincement. J'essaierai bientôt le tubeless. 😁

En Belgique, les panneaux M12 sont de plus en plus fréquents. De même que les "zones d'arrêt vélo" devant les voitures aux feux lumineux. Une certitude : cela irrite certains automobilistes.

J'ai fait pareil. Quand j'ai vu la pluie ce matin, je suis sorti avant-hier.

C'est parti à la pluie cette nuit. Ce matin, toujours fine pluie et 15°C à l'abri de la terrasse. On prévoit des éclaircies cet après-midi.

Oui, c'est exactement cela. Moins élastique que le butyle. Pour réparer une butyle, le mieux c'est la rustine classique et le fluide vulcanisant. Si on respecte bien la méthode, c'est impeccable. Les rustines autocollantes ont été inventées pour réparer plus facilement les butyle (surtout sur le bord de la route), mais j'ai essayé et ça finit toujours par foirer, parce qu'elles sont moins élastiques que le butyle. Par contre, ces mêmes rustines autocollantes ont à peu près la même élasticité que les TPU. Je n'ai pas essayé moi-même, mais d'autres l'ont fait et disent que c'est nickel. N'en disposant plus, je n'ai pas essayé. Je trouve parfaitement logique de réparer avec une rustine qui a les mêmes propriétés (matériau) que la chambre, raison pour laquelle les tip-top sont impeccables pour le butyle. Couper des rustines dans une TPU relève de la même logique. Reste à employer la bonne colle...

J'ai rectifié ci-dessus.

Tableau rectifié : Vautour50______________30790km (objectif 25000km) Michel Dubin ____________17050km/163003m+ Didier Blanguernon_________15473km/ André Massol____________ 13591km/218880m+ Jean-Christophe Rincent_____11692km/137300m+ André Advocat------------------9783/123764m+ ( dont VTTAE646/19500m+) Thierry Geumez___________8854km/- Nicolas Joary____________7428km/99096m+ Serge Masselot___________7417km/- Pierre-Yves Dessimoz_______7006km/54000m+ Pierre Plana_____________6425km/84100m+ Jean-Pierre Courquin_______6416km/74400m+ Jean-Marc Bouquet________6361 km/52364m+ Sylvain Karle ____________6038km/37284m+ Jacques Vandewiele (VAE) ____5568 kms/49437m+ Johan Assink____________5149km /10974m+ Geoffroy Cachat __________4452km/50981m+ David Courtois ___________2763km/25257m+

Sur les Elite Wheels Drive, les moyeux sont conçus pour des rayons droits en carbone ; qui plus est avec des encoches qui permettent un montage latéral sans devoir enfiler les rayons. Les détracteurs de ce type de montage, qui sont bien souvent aussi des détracteurs de rayons en carbone, affirment que c'est moins sûr, puisque le rayon, s'il se détend, peut se décrocher très facilement et bla bla bla. Il ne me semble pas avoir lu de témoignages de cyclistes ayant subi ce genre de mésaventure, donc ça ne doit pas être fréquent. Édit. : À la fin d'une de mes premières sorties avec le Wilier Garda, un rayon j-bend en acier de la RS171 arrière s'est brisé exactement à la courbure du "j". J'ai accroché le rayon à un rayon voisin à l'aide d'un collier de serrage (c'est toujours utile d'en avoir un ou deux dans la sacoche de selle) et terminé la sortie comme ça, avec un léger voile de la roue. Réparé le lendemain matin par le bouclard local. L'avantage de rayons très ordinaires souvent en stock chez nous. Les Drive sont fournies avec 4 rayons de rechange, heureusement ! Parce qu'en cas de besoin, la commande risque de prendre un peu de temps pour être livrée.