Bernard MOREAU

Froome s'élance à 14h51. Bernal à 16h09. Froome a déclaré souvent qu'il ambitionnait de regagner le TdF. Bernal, hier, disait qu'il était heureux de recourir.

Le fait est que depuis son accident il (Froome) n'a plus que le niveau d'un pro ordinaire et que l'on peut se demander comment il atteignait le niveau d'un quadruple vainqueur du TdF. Cela ne donne pas confiance quand on sait que Wiggins (également coureur Sky) plongeait dans son "Jiffy bag" procuré par le Dr Freeman (exclu de l'ordre des médecins) pour gagner le Tour.

Depuis tous ces mois, il est probable que tu aies un parasite très résistant. Lors d'un séjour en Bolivie en 2001, j'étais avec une personne qui a eu un énorme problème gastrique et qui est passée par un centre médical pour maladies tropicales extrêmement compétent au centre de La Paz. Ce serait peut-être bien que tu voies de ce côté. Bon courage.

Si j'avais lu ce passage avant 2014 je n'aurais pas compris de quoi tu parles. C'est en effet en 2014 que je suis retourné en Bolivie en vue de participer à l'épreuve Yolosa-La Cumbre (on passe de 1229 m à 4653 m) et que je suis arrivé dans le pays 2 semaines 1/2 avant pour essayer de m'acclimater un temps soit peu. J'étais logé à 3200-3300 m et je m'inquiétais que les quelques escaliers me paraissaient si pénibles à mon arrivée. Malheureusement je n'avais guère progressé 2 semaines plus tard.

Tu es trop fort Thierry, tu réponds à un message que j'avais effacé 😮. Je l'avais effacé parce que je voulais faire plusieurs modifications mais je n'avais pas le temps de le faire soigneusement. Je reviendrai plus tard sur la question.

Je reviens sur ce sujet parce que je suis tombé sur cet article : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28035015/

Je me suis trouvé dans une situation un peu du même style dans ma jeunesse au cours d'une 3&4 FFC dans un bled, Porspoder (29), où j'ai couru 3 fois. A ma 2ème participation, vers la mi-course je m'étais échappé et j'ai été freiné par la voiture ouvreuse sur une portion très virevoltante du circuit. J'ai même été menacé de disqualification par un gars à moto qui s'est approché. La situation a duré et le motocycliste est revenu me menacer à nouveau, de sorte que je me suis relevé pour attendre le peloton. Etonnamment je me suis très bien débrouillé au sprint final, terminant 3ème. L'année précédente j'avais dû faire dans les 7e ou 8e, mais j'avais été relégué à la dernière place au prétexte fallacieux que j'aurais eu 1 tour de retard. Je suis allé voir tous les coureurs qui bénéficieraient de mon déclassement ( ceux classés derrière moi jusqu'au 15ème prix) et ils ont tous signé que j'étais bien dans le même tour du circuit qu'eux-mêmes. Tous sauf 1, ce pauvre imbécile solitaire était de mon propre club cycliste et c'était un raton comme on en voit peu qui ne passait de relais (courts) que contraint et forcé. 20 ans plus tard j'ai recouru à Porspoder et le commissaire de course qui m'avait fait des histoires est venu me voir en espérant que je m'apitoie sur le blame qu'il avait dû subir de la part de la Fédération cycliste de Bretagne à la suite de ma lettre (Fédération qui avait malgré tout suivi son avis et m'avait déclassé). Il ne s'attendait manifestement pas à la fraîche réception que je lui ai réservé 20 ans après 😁. Pour en revenir à l'aérodynamisme, il est totalement impossible de calculer les effets de sillage s'il ne s'agit pas de formes géométriques simples : sphère, cylindre, etc. D'où la nécessité d'avoir recours à l'expérimentation, aux essais en soufflerie, pour obtenir des résultats fiables. Les turbulences sont parfois bénéfiques : les cuvettes (alvéoles/fossettes) pratiquées dans les balles de golf réduisent leur freinage (traînée) aérodynamique.

Le Grand Schtroumpf raconte une fois de plus n'importe quoi 🙄.

Ne reste pas trop longtemps, tu risques d'avoir ensuite des difficultés à t'en ... sevrer 🤭.

Pas du tout, mais comme on dit en breton : "pepini zo lib'" 😀. Chacun fait ce qu'il veut, est libre de me croire ou pas, je m'en fiche 😉.

Ce Jean-Pierre Mercat dont parle l'article est le créateur du Look Max-One, le précurseur des wattmètres actuels, commercialisé en 1990 et testé en course par qq pros les années précédentes (Jeff par ex.). Mercat l'avait conçu quand il était étudiant aux A&M (Arts et Métiers). Il courait je crois en 1ère cat. FFC et il a bien sûr fait des cyclos. Je crois me souvenir que son frangin, en charge de la mobilité douce ds une grand ville, avait pris une année sabbatique pour suivre femme et enfants à vélo à travers le monde. Mai vous n'êtes pas obligés de me croire, je me contente de retranscrire ce que je trouve dans ma mémoire 😁.

Mon 1er 200 km ne faisait en réalité que 190 km, mais ce n'était pas un défi : j'avais 16 ans 1/2 et un jeudi de fin mars ou début avril, n'ayant pas cours, j'avais arrangé un A/R pour aller voir mon meilleur copain pensionnaire à 95 km de chez moi. J'avais un demi-course depuis le milieu de l'année précédente où j'avais effectué quelques sorties de 100 km. Pour ne pas avoir 100 km à faire, j'avais emprunté un bac à rames sur une rivière qui m'épargnait ces qq km. J'avais eu de la chance : pas de pluie, vent modéré (pas gagné à cette époque de l'année) et j'avais pu passer quelques heures avec mon copain, qui est aujourd'hui mon ami le plus ancien. Par bonheur, au retour, à la nuit tombante, le passeur m'avait attendu avec son canot ! Quel brave homme. Je me souviens que j'avais tablé sur 9 h de route environ. Beaucoup plus tard, il m'est arrivé de faire une sortie de largement plus de 400 km. J'étais en retard sur ma préparation pour la Marmotte et sur un week-end j'avais fait le samedi une cyclosportive de 230km puis le dimanche env. 130 km, le lundi donc, nettement plus de 400 km (en partie sous le cagnard) en roulant du matin jusqu'à la tombée de la nuit où j'avais commis l'erreur de trop manger à mon repas de midi. Entretemps j'avais fait quelque chose de bien plus fou et qui aujourd'hui quand j'y repense me semble invraisemblable et qui me dit qu'une bonne étoile veillait sur moi : un copain avait prévu une ascension d'un pic de Bolivie. Il avait prévu de la faire avec un gars qui s'était désisté. Il m'a convaincu de l'accompagner, me donnant la veille du départ 1/2 h de cours sur glace 😆. J'ai récemment eu l'occasion d'y repenser car je suis tombé sur le web sur l'itinéraire que nous avions suivi et ça m'a montré à quel point il était fou d'entraîner le néophyte que j'étais dans une ascension aussi risquée où il fallait monter une pente à 70° puis cheminer en montée à 40-50° sur une arête assez large pour une seule personne avant d'arriver au sommet à 5648m. Heureusement j'étais en bien meilleure forme physique que lui et j'avais de ce point de vue trouvé cela bien plus facile que de l'entraînement sur un vélo.

Le temps ne reste peu que quand on roule lentement. Dès que tu t'approches de la vitesse de la lumière, le temps s'allonge indéfiniment (tu noteras que j'évites soigneusement le "exponentiellement" trop à la mode et qui d'ailleurs n'est pas adapté), ce temps qui n'existe même plus quand tu atteins cette vitesse 😁.

Finalement le peloton s'en est bien tiré quand on pense à la vitesse à laquelle les coureurs sont passés sur les pavés. Le bilan aurait bien sûr été bien pire sous la pluie. Les commentateurs semblent surpris par la perf de Degenkolb, pas moi car j'avais vu qu'il était costaud ces dernières semaines. Finalement, par rapport à d'autres éditions de P-R, celle-ci était moins une loterie que souvent. On regrette la crevaison de Van Aert à un moment crucial.

Voici ce qu'en dit Cyclingnews : Dylan van Baarle's shoulder fracture heads up Paris-Roubaix injury report By Daniel Ostanek published about 1 hour ago 2022 champion also suffered broken hand in Arenberg crash After another brutal edition of Paris-Roubaix on Sunday, reigning champion Dylan van Baarle headed up the injury report after crashing out of the race on the five-star Trouée d'Arenberg. The Dutchman, who soloed to victory last year, was among numerous riders to go down amid a spate of crashes on the most famous sector of the race. Van Baarle was listed in the race's official injury report as having suffered a 'cranial trauma' and 'forehead wound'. However, after being checked over in Valenciennes hospital, Van Baarle was also diagnosed with a fracture in his hand as well as a fractured shoulder and is set to be out of action for some time as a result. Peter Sagan, who was riding his final Paris-Roubaix as he prepares to retire from road racing at the end of the season, abandoned after getting caught in a mass crash on the second sector of cobbles from Viesly to Quiévy. RECOMMENDED VIDEOS FOR YOU... Following assessments at the side of the road, the 2018 winner left the race with a concussion and also suffered several wounds as a result of the crash. Cofidis rider Piet Allegaert was also placed in cycling's concussion protocol after taking a blow to the head in the same crash. Guillaume Van Keirsbulck (Bingoal WB) also suffered a blow to the head, listed as a 'disoriented head trauma' in the race injury list, while Sébastian Grignard (Lotto-Dstny) was another to suffer a head trauma in addition to left shoulder contusions. Filippo Colombo (Q36.5) suffered a dislocated left shoulder, while Bahrain Victorious pair Dušan Rajovič (left knee wounds) and Matej Mohorič (forearm wound). Their teammate Fred Wright was caught in the day's most dramatic crash, the Briton coming down hard on the Trouée d'Arenberg after his front tyre rolled off the rim. Multiple riders also fell in quick succession afterwards, including Van Baarle, Mohorič, and Kasper Asgreen (Soudal-QuickStep). Wright's condition hasn't yet been confirmed by his team, but the Bahrain co-leader was taken to a local hospital after abandoning the race in the famous forest. The official injury list provides a glimpse into what went on during the five-and-a-half-hour race, with many more minor injuries and accidents not included in the document. As ever, the 2023 edition of Paris-Roubaix was another brutal one for the books.

Je n'en sais rien des gains à attendre aux différentes vitesses, j'ai cité une source qui l'affirme, rien de plus. Toutefois il faut bien voir que cet article parle du GAIN ATTENDU QUAND ON RéDUIT LA PRESSION SUR LES PAVéS, il ne dit rien de la perte attendue quand on roule sur de l'asphalte avec une pression trop basse, qui est forcément bien moindre. Donc WVA se sent assez costaud pour pouvoir encaisser cette perte, ce que je crois volontiers. La décision est prise. Jumbo-Visma utilisera son nouveau système de pression des pneus lors de Paris-Roubaix. Wout van Aert semble s'intégrer à première vue, mais ses coéquipiers Dylan van Baarle, Christophe Laporte et Edoardo Affini débuteront certainement avec la technologie KAPS dimanche. La question de savoir si Team Jumbo - Visma prendrait le départ de Paris-Roubaix avec un système spécial de pression des pneus a fait débat dans le monde du cyclisme la semaine dernière. La réponse est oui". "Pendant Paris-Roubaix, Dylan van Baarle, Christophe Laporte et Edoardo Affini rouleront avec des roues équipées de la technologie KAPS", a précisé l'équipe néerlandaise. Jumbo-Visma propose quatre essieux montés, mais Wout van Aert semble ignorer la technologie pour le moment. Le système permet aux coureurs d'ajuster la pression de leurs pneus pendant la course, afin qu'elle soit optimale pour chaque surface tout au long de la course. L'équipe Jumbo-Visma a testé le système ces derniers mois à la fois lors des séances d'entraînement et pendant la compétition. L'UCI a également officiellement donné son feu vert à l'utilisation.

Merci Nicolas, désolé de ne revenir que maintenant. Si tu relis le CR de V101 : https://www.velo101.com/courses/a-travers-la-flandre/christophe-laporte-remporte-a-travers-la-flandre-en-solitaire/ tu remarques qu'il n'est jamais question de cette échappée matinale ! Ce qui est quand même dommage sachant que le 2nd de l'épreuve est quand même un survivant de cette échappée !

Tu as quand même monté 454 m à une allure correcte malgré l'altitude. Donc ça va mieux. Tu avais parlé de rouler sur le vélodrome (Alto Irpavi). Ça serait peut-être le moment de t'y mettre pour travailler ta condition de base.

J'ai vu hier sur les pages twitter d'un individu dont le nom est à éviter sur V101, trois vidéos dont 2 sont pour le moins suspectes. L'une (maillot Jumbo Visma) crève à l'arrière et décrit ensuite des courbes pour le moins curieuses. L'autre pourrait correspondre à un "vélo fou", l'individu plus haut affirme que c'est la championne de Belgique 2021 au guidon, elle se trouve à 51,3 km de l'arrivée, sur le côté gauche de la route et son vélo l'envoie traverser complètement la chaussée pour emboutir 2 filles côté droit et tomber dans le champ de ce côté. Je me demande si c'est à cette vidéo que tu fais référence.

Voici un article qui explique comment on peut ajuster la pression des boyaux/pneus grâce au système GRAAVA (pas le seul qui soit en lice) https://www.cyclingweekly.com/racing/jumbo-visma-trials-adjustable-tyre-pressure-system-at-dwars-door-vlaanderen Système dont a pu bénéficier Laporte hier. Les gains annoncés sont énormes.

J'ai voulu savoir comment s'est déroulée la course et j'ai lu le CR de V101. Mais je n'ai rien compris de l'un des épisodes essentiels : À l’entrée du Berg Ten Houte, c’est Julian Alaphilippe qui s’est montré dans les pourcentages les plus forts avoisinant les 21%. Malheureusement, le champion de Belgique Tim Merlier a chuté dans le premier tournant de la course, créant un énorme bouchon où la moitié du peloton a dû poser pied à terre. Un groupe d’une quarantaine de coureurs pointait alors à 1’35 de l’échappée matinale, et personne n’allait revenir sur ce petit peloton. J'ai souligné cette phrase que je ne comprends absolument pas.

Achètes-en une plus grande 😀.

Non, c'est bon, quand je suis rentré de ma petite sortie du jour ils étaient à 12 km de l'arrivée et j'ai encore pu me faire un p'ti café 😁 sans rater le "finale".

Marc Gomez vainqueur 1982, échappé au départ avec Alain Bondue, 2ème.

Dans mon cas, c'était donc il y a très longtemps, les cintres étaient en alu sans traitement durcisseur je pense. Mais comme je me déplaçais en car ou en train pour aller sur les courses, il m'arrivait en certaines occasions de poser une petite valise sur le cintre et je pense que c'est cela qui l'avait affaibli. Il avait cassé et plié au centre juste sur le côté de la potence. Cela dit tous mes cintres pliaient en cours d'usage. Il y fallu attendre env. l'année 2000 pour qu'ils deviennent plus costauds. Mais comme tu le penses, il me semble aussi improbable qu'un cintre en alu se rompe comme celui d'Hofstetter (en fibre de carbone).