Hamilton explique dans son livre qu'entre non dopé et dopé, il améliorait sa puissance de 10 %, mais sur deux fois plus de temps (400 watts sur 20' vs 440 sur 40'). Compte tenu que sur 40' il était probablement à 95% de son niveau sur 20', l'EPO lui procurait en fait dans les 15% de gain. (Il n'y avait pas que l'EPO qui y contribuait) Un coureur comme Vaughters, doté au naturel d'un Hct d'environ 50%, ne pouvait plus réellement bcp profiter du dopage sanguin, bloqué qu'il était dès l'imposition de cette limite à 50% vers 1997. (En ski de fond c'était 54%). J'avais échangé avec lui sur le forum de cyclingnews et il y donnait son VO2 max à l'époque de son record sur le Ventoux (56'50" en 1999). De mémoire 94ml à ce moment. Donc ceux qui le talonnent ce jour là sont juste un poil plus bas, comme Vino, Hamilton, L.A. Avec l'EPO il n'améliorait son niveau naturel que de 4-6% et non pas 15% comme ceux qui avaient au naturel un Hct de l'ordre de 40-42% (caractéristique qui avait montré à Ferrari que L.A. serait un bon client potentiel).