Franck PASTOR

Moskesstraat, pas Smokestraat 😛 T'as de la veine que le pavage a été entièrement refait pour les championnats du monde 2021. Avant c'était bien plus mauvais que ça, Olivier Darge peut en témoigner avec moi 😉 La côte suivante toute proche que vous avez grimpée devait être le Holstheide (passage obligé de la Flèche brabançonne), on l'avait faite en lors de notre sortie commune d'il y a quatre-cinq ans. Pas étonnant qu'elle te plaise : pas trop pentue, en ligne droite (un peu tordue vers la fin), en bon état, idéale pour les adeptes de la braquasse comme toi. Mais c'est bien d'avoir osé la Moskesstraat, bravo. Il ne te reste plus maintenant qu'à te risquer dans le Kardaan avec ton 40/25… 😇

Pas systématiquement : l'appui en arrière est utile, au contraire, si tu skies dans la poudreuse. 😎

Cadre long et fort déport de la fourche, je suppose ?

C'est une allusion à ça, je suppose ? https://banneux-nd.be/fr/les-apparitions/ Je ne savais rien de cette histoire avant ton commentaire, qui m'a fait me renseigner. Me voilà moins ignorant, merci. 😉

Malheureusement le parcours de LBL Challenge n'a plus grand'chose à voir avec celui des pros. Sur la distance moyenne, que j'ai donc faite aujourd'hui, on ne rejoignait le parcours professionnel qu'à partir du km 115 environ, juste avant la Redoute. Donc, pas de Haute-Levée, de Rosier, de Maquisard, Desnié, etc. En échange, on fait quand même d'autres belles côtes : le mur de Durbuy, le col du Rideux (versant sud-est), la côte de Roche-à-Frêne (j'adore cette montée), la côte de Niaster… Par contre, à partir de et y compris la Redoute c'est le même enchaînement que les pros : Cornémont, Forges, Roche-aux-Faucons. Sur le chemin du retour au site de départ, à partir du sommet de la Roche-aux-Faucons, on se farcit en plus la côte de Cortil et une longue côte peu pentue (dont le nom m'échappe jusqu'à Louveigné.

Bon, me voilà de retour chez moi à Bruxelles, et je peux donner quelques détails de plus sur mon LBL Challenge, parcours médian : 167 km pour le parcours lui-même (163 pour l'organisateur), 2500 m de déniveillation selon l'organisateur et plus précisément 2574 selon Climbfinder (voir-ci-dessous), moyenne de 20,7 km/h en décomptant les arrêts-ravitaillements et une cadence moyenne de 83 tours/minutes. Pas folichon même d'après mes standards mais comme j'avais très précisément 1997 km au compteur depuis le début de l'année avant de prendre le départ, ce n'est pas très surprenant. En plus, c'était ma première sortie ardennaise cette année. Ceci dit, le parcours lui-même s'est déroulé sans histoire, à part une crampe à la cuisse gauche à mi-parcours et aux deux cuisses sur la dernière ascension officielle (Cortil) que j'ai pu gérer sans trop de problème. Le temps était splendide, froid au départ (7°) ce qui m'a fait partir avec les jambières, le cuissard thermique, un bonnet sous-casque, un maillot de corps à manches courtes mais de mi-saison sous un maillot cycliste à manches courtes également mais complété par des manchettes, et des gants longs. Et pendant les dix premiers kilomètres, j'ai mis l'imper par dessus. Mais comme le mercure est assez vite monté jusqu'à 18°, j'ai enlevé par la suite le bonnet les jambières et j'ai remplacé les gants longs par des courts. Par contre j'ai gardé les manchettes jusqu'à la fin. Voilà pour les « douze couches » attribuées généreusement par Pierre Plana 😉 Comme l'a dit justement Pierre, les premiers 50 km étaient très peu vallonnés, et le vent était en plus favorable.Ensuite, par contre, c'était l'orgie de côtes plus ou moins raides et toujours casse-pattes. En témoigne le lien ci-dessus, qui recense les différentes montées : https://climbfinder.com/fr/mes-itineraires/126010 De très beaux paysages, soit dit en passant, surtout dans le Luxembourg belge, du côté de Durbuy, Erezée, Manhay. Mais je n'ai pas pris le temps d'en prendre des photos, j'espère que Sportograf l'aura fait pour moi. Par contre, les routes étaient comme prévu très inégales : nids-de-poule assez fréquent (surtout dans ce même Luxembourg belge, hélasi) et des «rustines» un peu partout… Le vélo a tellement tressauté, d'ailleurs, que l'écrou maintenant la valve de la chambre à air arrière s'est dévissé, si bien qu'à l'arrivée il s'est retrouvé à mi-hauteur de la valve… Mais les vraies péripéties de la journée, pour moi, ont été liée aux places de parking. C'est déjà un problème en soi pour l'organisation vu le nombre très élevé de participants (8000) alors que le site de départ, Banneux, n'est pas vraiment équipé pour une telle affluence. Il y avait donc plusieurs parkings officiels répartis sur un rayon d'environ 5 km, pas moins, par rapport à la ligne de départ. Quand je suis arrivé sur place, vers 8 h, on m'a aiguillé vers un de ces parkings, mais à l'entrée de celui-ci on me signale qu'il vient juste d'être complet. On me dirige ensuite curieusement vers un parking « sauvage » sur un zoning commercial, à 5 km exactement du site de départ. Comme je vois un fléchage à proximité qui permet de rejoindre ce site, je me dis que le parcours passe par là et que retrouver la voiture à mon retour sera facile. Hé bien non, ce fléchage était en fait spécifique aux différents parkings et en bouclant mon parcours, je constate que celui-ci ne passe pas du tout près de ma voiture… Me voilà réduit à tourner en rond pendant une bonne heure à la recherche de celle-ci, en vain, et avec un stress croissant. Je m'imagine déjà rentrer sans voiture en rejoignant Liège à vélo pour prendre le train vers Bruxelles… et revenir sur place le lendemain ou les jours suivants pour récupérer la voiture comme je le pourrai. Heureusement pour moi, un policier régulant un croisement avec des collègues, qu'en désespoir de cause j'appelle à l'aide, me sauve la mise en m'indiquant précisément où se trouve le zoning où j'avais laissé ma bagnole. Merci à lui ! Entre temps je dois avoir parcours dix ou quinze bornes de plus que prévu… Ensuite, évidemment, retour au bercail, avec les jambes bien courbatues de la hanche aux chevilles. Et globalement, un bon souvenir sportif 🙂

J’avais 3 couches de vêtements entre le départ et le premier ravito, ça a suffi. 😇 Plus de détails tout-àl’heure, quand je serai rentré à Bxl. J’ai eu droit à quelques péripéties (mineures), mais dans l’ensemble ça s’est bien passé…. A un peu moins de 21 km/h pour moi !

Plus souvent que toi 😛 Mais j’ai aussi une carte de débit belge et c’est généralement celle-là que j’utilise pour les transactions courantes.

J’ai une carte bleue française et elle est acceptée sans problème en Belgique depuis 25 ans que j’y habite !

En effet, il devrait faire sec à partir de demain matin dans toute la Belgique, jusqu'à dimanche compris. Je viens de prendre connaissance du parcours de LBL Challenge 163 km. Je connais assez bien sa partie luxembourgeoise (belge), vers Erezée et Manhay, et les routes n'y sont vraiment pas dans un état reluisant, À moins que cela se soit amélioré depuis l'année dernière, tes pneus de 30 ne seront pas du luxe. Elles deviennent (globalement) en bon état état dès qu'on rejoint le parcours pro, au pied de la Redoute. Je continue à trouver dommage que le parcours de la cyclo se soit autant éloigné de la course pro dans ses deux premiers tiers…

2 h de sortie sur les pistes de la forêt de Soignes avec mon vélo gravel/randonneur cet après-midi, juste après avoir vu la Flèche Wallonne à la télé. Il avait plu généreusement pendant plusieurs heures, comme du côté de Huy, et j'ai donc préféré sortir ce vélo-là, immunisé contre le mauvais temps avec ses garde-boues, sa courroie de transmission et son moyeu Rohloff. Je l'ai un peu regretté car si les pistes étaient boueuses, les routes avaient eu le temps de sécher car la pluie s'était arrêté à Bruxelles avant que je sorte, contrairement à ce que prévoyait la météo. J'aurais donc pu sortir mon vélo de route sans vraiment d'inconvénient. Où va la Belgique, si on ne peut plus sortir sans se faire tremper ? 😜 Pas souffert du vent, mais comme j'étais la plupart du temps en pleine forêt, j'étais généralement à l'abri.

Le mental, c'est pas aussi de se dire « peu importe le temps qu'il fait, je fais une sortie vélo aujourd'hui » ?

Sortie du jour : 57 km cet après-midi, l'aller-retour classique Bruxelles-Louvain. Aller par la N3 légèrement ondulée et vent (modéré) trois-quarts arrière, retour par la toute plate autoroute cycliste F3 vent trois-quarts face. Temps doux (16°) et sec, mais plutôt gris. C'est dans ce genre de petite sortie de récupération qu'on fait le meilleur point sur les séquelles de la grosse sortie précédente : je me suis aperçu que j'avais des courbatures à quelques endroits que je ne ressentais absolument pas hors du vélo, notamment au niveau des chevilles (quand même bizarre)… Donc rythme cool et relax. Juste une petite accélération sur la fin, entre Kortenberg et Zaventem, mais pas jusqu'à me faire mal aux jambes.

Mais de rien, tout le plaisir était pour moi 🙂 Tâche juste de donner une bonne leçon à ces Pyrénéens, pour que mon sacrifice ne soit pas vain.

Te plains pas, faut bien que les Français de Belgique bossent pour que les pensionnés du cru puissent s'amuser !

J’avais compris gas-oil.

Probablement pas mais je suis certain que tous les commentaires belges auraient été positifs 😉

C'est vrai mais c'est dû à mon choix purement arbitraire parmi les nombreuses photos prises par Sportograf. J'étais très loin d'être seul la plupart du temps :

Quelques photos personnelles et d'ambiance prises par Sportograf lors de ma Flèche brabançonne cyclo d'avant-hier : La campagne brabançonne au petit matin… Cyclisme au milieu des champs. L'ancienne maison communale d'Overijse, dans le « S-bocht » (virage en S), au départ de la cyclo. La frise du bas représente une série de célèbres coureurs cyclistes. A poor lonesome cyclist, habillé comme en hiver, dans ce même S-bocht. En fond, l'église Saint-Martin. The poor lonesome cyclist, avec pas mal de vêtements en moins, quelques heures plus tard, sur les pavés de la Moskesstraat. Au sommet du Smeysberg, tout près de l'arrivée. That's all, folks! 🙂

D'accord, Evenepoel était le plus fort et Skjelmose ne serait jamais revenu sans lui, mais ça ne veut pas dire que Skjelmose a démérité. Il s'est quand même lancé le premier à la poursuite de Pogacar, a maintenu le retard qu'il avait sur le Slovène tout seul pendant un bon moment sans se décourager, et quand Evenepoel est revenu, il a pris les relais comme il fallait. Evenepoel aurait lancé le sprint trop tôt, ce qui expliquerait sa défaite.

Pour la souffrance, j'ai déjà donné, c'était hier, avec ce vent d'est bien pénible. À votre tour 😛

Ce n'est pas plutôt l'essence qu'il déconseille ? Quand je n'ai rien d'autre sous la main, je nettoie ma chaîne au mazout/gasoil. C'est légèrement gras et pas du tout agressif.

J'enlève la graisse d'origine de la chaîne avant même la première sortie, puisque c'est un aimant à crasses. Quant à l'intervalle de lubrification, ça dépend des circonstances de roulage, mais c'est au minimum une fois par semaine, donc toutes les deux à trois sorties, mais quand il fait régulièrement humide et/ou quand je roule sur des routes sales, et c'est souvent le cas même par temps sec, c'est après chaque sortie. Précision : je dégraisse systématiquement la chaîne avant de la lubrifier.

J'avais compris 😉 Jérémie, lui, t'aurait pris au mot. Y a des extra-terrestres comme ça…

D'après RouteYou, 1150 m de dénivellation sur le parcours de la cyclo (on peut y ajouter 100 m environ avec le trajet aller-retour vers le site de départ). Le parcours médian de LBL Challenge est annoncé à 2500 m… Pour faire le trajet à vélo vers le site de départ de LBL (soit plus de 100 km, pour ceux qui ne savent pas ce que ça représente à partir de Bruxelles), je laisse ce genre de trucs aux Golgoths genre Jérémie Laplac 😉 Je ne sais pas si tu te souviens, mais il était venu à vélo de Chaudfontaine pour randonner à vélo avec nous du côté d'Overijse, il y a quelques années !