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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Tu peux toujours faire l'essai d'une position encore plus reculée. Tu as de la marge : jusqu'à la position « midfoot », quitte à utiliser un adaptateur ! Les douleurs plantaires sont paraît-il une des motivation pour essayer cette position. Quant à la rigidité de la semelle, elle me semble d'autant plus importante qu'on doit reculer la cale. Si j'ai bonne mémoire, Adam Hansen avait voulu que ses chaussures soient les plus rigides possibles.
  2. D'accord pour affiner. Mais à partir de quelle position de base ? Avant, il n'y en avait qu'une de reconnue : l'articulation du premier métatarse. Maintenant il y a deux autres : l'axe médian entre les articulations du 1er et du 5e métatarse, et l'articulation tarso-métatarsienne, au milieu du pied. Et ça donne trois positions de base complètement différentes. Affiner à partir de l'une ou l'autre donnera donc des résultats complètement différents. Quelle serait la meilleure ? Il y a de quoi s'y perdre.
  3. C'est justement la 2e méthode des trois listées par Steve Hogg. D'après un rapide surf sur le web, ça semble d'ailleurs la méthode la plus usitée aujourd'hui.
  4. Apparemment, il faudrait plutôt l'avancer et surtout la baisser sensiblement, de plusieurs centimètres, de même que la direction.
  5. C'est si vrai qu'Adam Hansen avait dû fabriquer lui-même ses propres chaussures, marque Hanseeno (bien visible sur la photo), pour disposer entre autres de la plage de réglage qu'il souhaitait. Aujourd'hui, d'autres marques comme Biomac le permettent et on trouve des adaptateurs qui permettent (dans une certaine mesure) d'adopter cette position sur d'autres chaussures : https://www.biomac.biz/ https://mid-foot-cycling.com/pages/footpain?gad_source=1&gclid=CjwKCAiA9IC6BhA3EiwAsbltOCMspN4DQRO2r1f6Az5EtoTWEIfosFZHlt5YzyZGqA4Km_qlbP98dxoCapoQAvD_BwE
  6. Quelques sujets récents sur ce forum en parlent, et c'est une problématique qui m'intéresse de plus en plus. Comment devrait-on régler la position du pied par rapport à la pédale ? Je ne considère pas ici l'orientation du pied, mais son engagement, en longueur, sur la pédale. La règle généralement admise, c'est qu'on doit placer la cale sous la chaussure de façon à ce que l'articulation du 1er métatarse (celle du gros orteil, qui forme une bosse facilement repérable sur le pied) soit à l'aplomb de la pédale. Pour ma part, cette règle ne m'a jamais satisfait : si je l'applique, ayant le gros orteil apparemment très court je dois souvent avancer la cale au maximum vers la pointe de la chaussure (si la plage de réglage le permet !) mais surtout j'ai l'impression de n'avoir aucune force dans mon pédalage. Déjà que je ne suis pas adepte du pédalage en force, je trouve que ce n'est pas la peine d'en rajouter 🙂 J'ai réglé mes cales actuelles à l'instinct, aux sensations, ce qui m'a fait reculer la cale d'environ 1 cm par rapport à l'aplomb de l'articulation du gros orteil. Hasard ou non, cela correspond à une des trois façons de placer ses cales prescrites par Steve Hogg, un ergonome australien, qu'il décrit ici (en anglais) https://www.stevehoggbikefitting.com/bikefit/2011/04/power-to-the-pedal-cleat-position/ 1ère méthode : reculer la cale par rapport à l'articulation du gros orteil, selon des ordres de grandeurs fournis dans un tableau. Pour la pointure 43, la mienne, cet ordre de grandeur est 9mm--11mm. Je suis donc pile dedans. 2e méthode : placer la cale de sorte que l'axe de la pédale soit à l'aplomb du milieu de l'articulation du métatarse du gros orteil et de celui du petit orteil. Cela conduit en général à reculer la cale un peu plus par rapport à la méthode précédente. 3e méthode, la plus extrême : placer la cale de sorte que l'axe de la pédale soit carrément placée vers le milieu de la voûte plantaire. Façon Adam Hansen, ancien pro chez Lotto : C'est clairement ce positionnement-là qui a les faveurs de Steve Hogg (Australien comme Hansen d'ailleurs), bien qu'il ne l'impose pas systématiquement à ses clients. C'est ce qu'on appelle la « midfoot cleat position » (positionnement de la cale au milieu du pied) et selon ses partisans, elle favorise la stabilité du pied sur la pédale tout en permettant d'optimiser la dépense d'énergie sur longue durée et de ménager les muscles du mollet. Elle serait par contre défavorable en cas d'effort bref et intense. Pour ma part, je n'ai pas essayé, étant satisfait de ma position actuelle et n'étant pas convaincu de l'intérêt de sous-employer ainsi les muscles du mollet. Je pédale «de la pointe» et ces muscles ont donc une assez grande importance dans mon style de pédalage, au moment de l'approche du point mort bas. Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Quel est votre « politique » de placement des cales ?
  7. Encore de la neige et pas mal de verglas à Bruxelles. Alerte jaune issue par la météo belge pour conditions glissantes, valable jusqu'à 22 h ce soir. Sortie à vélo de cet après-midi annulée en conséquence. 😪 Et dire qu'il fera 17° ce dimanche…
  8. À Bruxelles une bonne partie de la neige tombée hier soir a vite fondu, peut-être parce qu'il y avait eu épandage de sel au préalable, mais ensuite ça a gelé par dessus… Par endroits les trottoirs étaient de vrais patinoires, ça a été tout une histoire ce matin pour arriver au boulot !
  9. Je ne sais pas si c'est valable pour Specialized, mais Assos recommande que ses vêtements soient lavés de préférence à la main, sinon à maximum 30°, et essorés à la main également. Ils insistent sur le fait qu'ils ne doivent surtout pas être passés au séchoir, qu'il faut les laisser sécher à l'air libre. Pour ma part je les lave presque toujours à la machine, donc à 30°, et par flemme je les essore aussi à la machine, mais au minimum de vitesse (400 tours/min dans le cas de ma machine). Ça « fait le job » comme on dit.
  10. Tu laves tes sous-vêtements techniques à quelle température ? Ce n'est pas normal qu'ils perdent leurs propriétés après quelques lessives. D'accord les vêtements Assos coûtent cher à l'achat, mais en échange ils durent longtemps, y compris les maillots de corps, ils sont donc largement amortis à terme.
  11. Je ne sais pas si on estime que Bruxelles fait partie du nord-est de la Belgique, mais de fait, il y neige en ce moment-même…
  12. J'ai la nostalgie de ma bonne vieille vallée du Grésivaudan. C'est un couloir étroit d'origine glaciaire d'une cinquantaine de km entre Grenoble et Montmélian, aujourd'hui fort urbanisé, délimité par les massifs de Chartreuse et Belledonne, Vercors et Bauges, où le vent souffle certes, mais le plus souvent très atténué, puisque ces montagnes en prennent la plus grande partie… Rares sont les vents orientés pour s'engouffrer précisément via les étroites ouvertures de ce couloir. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grésivaudan Le revers de la médaille étant que cette cuvette longiligne mal ventilée devient étouffante l'été, mais comme j'aime la chaleur ce n'est pas vraiment un problème pour moi 🙂 (Elle est également sérieusement polluée et les nuages de pollution ont tendance à y stagner, ce qui est plus gênant… euphémisme.) J'ai passé presque toute la partie de mon existence comprise entre l'âge de 3 ans et celui de 28 ans dans cette vallée, grimpant joyeusement à vélo dans les montagnes alentours dès l'âge de 15 ans. En tant que cycliste je n'ai que très peu de souvenirs de lutte pénible contre le vent datant de cette époque, et c'était alors lors de sorties qui me faisaient quitter la vallée. Je ne mesurais pas la chance que j'avais comme cycliste de vivre dans un endroit abrité des vents… Depuis que je vis en Belgique, j'en ai pris péniblement conscience !
  13. Ça me rappelle les arbres qui bordent les canaux du nord de la Belgique, tous inclinés comme ceux-là… Il y a au moins quelque chose que la Belgique et la Provence ont en commun : le vent…
  14. En effet, et il s'agit de Fabio Van den Bossche, pour être précis.
  15. Tu exagères, la météo maussade, on trouve ça voire pire dans les 3/4 de l'Europe. Tu vas finir par croire qu'un temps sec comme en Drôme provençale est la règle et non l'exception 😉. Par contre, que les routes devenant instantanément super-crades après une bête drache soient une spécialité belge, je suis plutôt enclin à te donner raison…
  16. 64 km en cours de journée à sillonner les belles collines sur la limite entre Brabants flamand et wallon (Huldenberg, Ottenburg, Pécrot, Nethen, Bossut-Gottenchain, Archennes, Overijse…), les plus notables de ces bosses étant mon sempiternel Smeysberg et la rue de Pécrot. https://climbfinder.com/fr/montees/smeysberg https://climbfinder.com/fr/montees/rue-de-pecrot Températures de saison (8°), vent assez fort de secteur sud-ouest… et aussi un beau passage pluvieux durant une petite heure, en plein milieu de la sortie, avec même de la grêle pendant quelques minutes comme agrément suprême. Bien entendu, ma bécane est dans un état à faire s'évanouir un maniaque de la propreté, donc nettoyage en profondeur obligatoire. Va falloir que je m'y refasse, ça risque d'être comme ça après la plupart des sorties jusqu'au printemps…
  17. Il paraît que cette inclinaison des rails chez SMP est prévue pour que la hauteur de selle ne varie que très peu lorsqu'on change le recul de selle, du moins tant que la selle elle-même est «normalement» inclinée.
  18. Le chassis blanc de la sorte d'armoire vitrée en arrière-plan de la photo, si on suppose qu'il est horizontal, semble indiquer que la selle est légèrement inclinée vers l'avant. Certes, il faudrait un repère plus fiable (et être sûr que le vélo est bien posé lui-même sur un plan horizontal). Les indications de réglage de la selle sur le site de SMP : https://www.sellesmp.com/eu_fr/blog/tech/reglage-de-la-selle-smp-la-voie-du-confort/
  19. Tu as la grippe et tu sors quand même du vélo ????? 😱😱😱 Moi, à chaque fois qu'on m'a diagnostiqué une grippe, le simple fait de tenir debout me demandait un effort digne d'une ascension de la Bastille de Grenoble sur 40/25… Alors, sortir le vélo pour de vrai, non, c'était même pas envisageable.
  20. 37 km pour une nouvelle sortie-détente d'après boulot, sans histoire, par un temps gris, un vent faible et des températures de saison (maxi 10°). Cadre : essentiellement la forêt de Soignes, qui présente elle aussi toutes les couleurs de l'automne… et c'est joli, comme souvent. Ci-dessous, deux photos «d'ambiance» prises aujourd'hui sur le vallonné et agréable « chemin des Tumuli » https://climbfinder.com/fr/montees/chemin-des-tumuli
  21. Le principal est d'être remarqué, bien plus que d'être vu. On peut voir plein de choses sans y prêter attention. Et justement une lumière clignotante attire plus l'attention qu'une lumière fixe. Ce n'est pas un luxe quand un cycliste, chose fragile sans carosserie, est plongé dans une circulation qui peut être agressive, comme en agglomération.
  22. Sinon, pour mettre un peu de baume au cœur à ceux qui sont proches des 10000 mais qui ont peur de ne pas l'atteindre, moi j'en suis à 4500 depuis hier (*). Ça devrait vous permettre de relativiser, les gars 😉. (*) Et pourtant je n'ai même pas de canapé digne de ce nom.
  23. Hé oui, hélas, et le noir est définitivement la mode chez les cyclistes sportifs. La marque Assos, en particulier, se croit obligée de proposer ses vestes d'hiver avec le dos tout en noir. Et même les chaussures. Je viens d'en changer et le modèle (Specialized) qui convenait le mieux à mes pieds et desiderata était proposé uniquement en noir, j'ai dû m'y résoudre. 😞
  24. Si autour de chez soi il y a plein de routes/pistes en terre ou en graviers et que les routes bitumées ne sont pas adaptées aux cyclistes (pistes cyclables inexistantes/inadaptées et trafic agressif), ce pourrait être au contraire une bonne idée de commencer par le gravel. Passer à la route ensuite sera plus facile que si on vient du VTT.
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